Ennemie & Confidente (PV Bourrasque Hivernale)

Ce matin, je m'étais levée bien plus tard que d'habitude, j'en  étais presque surprise mais après tout cela était normal. J'avais aidé Rire Dévastateur et Pelage de Lave à chasser un renard de notre territoire. Cela ne c'était  pas passé sans encombres à vrai dire ... Je m'en étais sortir avec des touffes de poils en moins près du flanc et quelques égratignures. Mes deux compagnons aussi c'était aussi bien sortis, ils n'avaient que reçu l'un une petite  morsure à la patte et l'autre une griffe cassée et tout deux avaient eu comme moi, quelques égratignures qui faisaient peine à voir, elles étaient ridicules et minables ! Même une cervelle de piaf aurait pu mieux faire ! Vous imaginez ? Une cervelle de piaf ! Après  tout, Pelage de Lave allait bientôt  devenir chef et l'autre  guerrière du Clan était une excellente combattante aussi. Trêve de bavardage.

La fourrure emmêlé, je dormais toujours à poings fermés, quand un coup de museau me réveilla en sursaut, la mine renfrognait je dévisageait avec colère la personne qui m'avait  réveillé. C'était  le beau matou blanc aux yeux étranges que j'aimais tant ... Lumière Angélique ... Tel était  son nom, son si beau nom, mais en me rappelant que je devrais un jour ou  l'autre lui avoué mes sentiments envers le jeune matou, une pensée me traversa l'esprit, Fragment  de Neige, ce mâle au pelage tachetée m'avait  déclaré sa flamme lors d'un magnifique coucher de soleil. Maintenant, à chaque fois que j'admire l'une de ses merveilles du monde je repense à mon seul ami. J'espère qu'il m'a pardonné, je l'espère  autant que  j'espère que les sentiments que j'éprouve envers le mâle blanc sont  réciproques. Mais retournons à nos moutons, ces petits nuages sur patte qui demeurent près du Clan du Vent.

Toutes mes rancoeurs avec celui qui m'avait  réveillé s'effacèrent et celui-ci déclara que le lieutenant voulait que je participe à une quelconque patrouille tant que je servais à quelque chose dans le Clan. J'avais l'impression de retourner en enfance lorsque j'étais apprentie où  l'on me réveillait  et que l'on me dictait ce que  j'avais à faire mais cela n'allait pas se passer comme cela, j'allais sortir du camp et aider le Clan, bien sûr  mais je vais y aller seule, toute seule, sans aucun chat qui me colle aux pattes. Un petit bond me suffit pour sortir de cette tanière qui abritaient un grand nombre de guerrier. Un coup  d'oeil en arrière me suffit pour regarder l'état  de ma litière, elle était décapitée, ce n'était  plus une litière, c'était un tas de mousse empilé avec quelques brindilles par-ci par-là,  je me promis de la changer dès que je serais revenue.

Quelques pas et hop ! Enfin libre, personne pour me dire ce que j'ai à faire ou ce que je ne peut pas faire ! Après tout je suis une guerrière  et non un stupide apprenti avec une cervelle de piaf ! Soudain, une pluie torrentielle venait de s'abattre sur l'entièreté de mon territoire mais aussi sur celui des autres Clans qui partageaient avec nous notre merveilleux territoire. Quelques secondes plus tard, je n'avais pas perdue du temps pour me réfugier au sec, mais la boue qui était  en train de se produire me ralenti jusqu'à se que je dérape et m'étale par terre comme un poisson pourrie mais je n'avais  pas une minute à perdre même  pour nettoyer mon pelage et de toute façon cette maudite pluie s'en  occupera donc je me releva et recommença à courir pour me mettre à l'abri.

Ça y est, j'ai trouvé mon précieuse abri, le grand Arbre Noire où j'ai vécu l'un des moments les plus touchants de ma vie, celui de la déclaration d'amour  de mon ami Fragment de Neige. Mais, je n'y prêta pas attention et fila vers ce majestueux chêne qui supportait le Chemin du Tonnerre avec les Bipèdes  et leur terrible montre que je déteste tant. Alors que je me posais sur les brins d'herbes frais, près de moi une silhouette s'ébrouait et, ce chat emmenait l'odeur du Clan du Vent. Je n'entendit pas ce qu'il marmonna car je lui sauta dessus toutes griffes sortis en feulant. Puis, en montrant les crocs, je lui cracha sur le visage :

- Qui donc t'as permis de franchir le territoire du Clan de l'Ombre, matou galeux ?!

J'étais furieuse, furieuse envers ce matou sans gêne. Si il n'avait  pas de raisons potables d'avoir empiété sur mon territoire, j'allais le ramener au camp. Je n'hésiterai pas une seconde sur le choix de ma décision ! Il fallait qu'il ait une bonne leçon pour qu'il n'ose plus recommencer au grand jamais !