Hé ! Laisse moi sortir ! Feat Infiny.

Ce matin, moi j'étais déjà réveillé pas comme ce lourdaud de Petit Cauchemar ! Mon petit frère c'est un vrai loir mais moi je suis une guerrière et je suis la meilleure ! Et en plus en cette belle matinée de journée, j'avais eu la plus fabuleuse des idées du monde, j'allais explorer le territoire ! Oui, vous avez bien entendu, je vais observer le territoire du plus fort de tous les quatre clans de la forêt celui de la Rivière ! Délicatement, je m'enleva des pattes de ma maman Cascade de la Liberté qui se prenait pour ma mère et que je détestait car je savais qu'au fond de moi, Baie d'Oranger était ma maman ! Calmement, je sortais de la pouponnière et respirais l'air frais du camp mais je devais trouvé un moyen de sortir de cette clairière sans que l'on me remarque. Lorsque je vis que la voie était libre, je m'empressa d'aller au petit coin, non pour faire mes besoins comme on le fait d'habitude mais car j'irais sortir par là et personne ne s'en doutera ! Vive comme l'éclair, je traversais le camp tellement vite que la seule chose que l'on aurait pu voir était un trait blanc comme une sorte de fantôme. Je m'engouffrais rapidement dans la crevasse qui nous servait d'entrée comme endroit à pipi. Et je vis un apprenti, cette apprenti allait ruiné mes chances de sortir donc, j'allais devoir inventer un mensonge ... Mon tout premier mensonge et sûrement pas le dernier ! Gracieusement, j'allais sortir de cette endroit ayant la puanteur de nos besoins quand cette apprenti me bloqua le chemin. Mais comment osait-il ?! Il avait osé ne pas me laisser sortir moi, fille de Baie d'Oranger ? Il n'a donc pas appris les bonnes manières celui là ! Malgré mes protestations rien n'y changea et il ne bougea pas. Alors, je m'écrias avec un feulement de rage :

" Hé ! Laisse moi sortir ! Ne me connais-tu donc pas ? Moi, fille de la grande Baie d'Oranger !

J'étais fière d'être sa fille. Mais cette Cascade de la Liberté, elle prétendait être soi-disant ma véritable mère mais je savais qu'elle mentait, elle étais juste jalouse de ma maman qui est tellement aimé. M'impastientant, j'essaya de montrer à ce jeune apprenti comme l'on ceux tenait devant de si chatons haut placés donc, je m'asseya la queue autour de mes pattes en lui faisant à large et beau sourire essayant l'amadoué avec mon charme si irresistible. Il allait me laissé sortir, j'en était certaine enfin ... Il devait plutôt me laissé sortir. De toute façon, s'il ne le faisait pas ma mère la grande et subliminale Baie d'Oranger allait lui donner une bonne leçon pour avoir traîté aussi mal sa très chère et tendre fille qu'elle aime tant.

Je lui faisais face.
Je faisais face à cette apprenti mal élevé du nom de Nuage de l’Infini.
Ce jeune étourdi avait eu la brillante idée de me refuser l’accès de la forêt.
À moi, la fille de la merveilleuse Baie d’Oranger.


D’abord interrogateur puis, son éclat de rire vint briser le silence de cette matinée. Surprise, je m’étais demandé pourquoi avait-il soudain éclaté d’un rire mécanique puis peu à peu blessant envers ma petite personne. Enfin, j’eût compris. Il n’avait rien crût de ce dont je lui avait raconter ... Alors que j’avais été franche, même plus que franche. J’avais été sérieuse ce qui était rare à mon âge et à ma maturité si peu développé. Nuage de l’Infini avait donc d’abord eût un léger doute puis, avait fini par conclure que je lui avais menti. Mais moi, je savais que je ne mentais pas. Pourtant, il insista et répliqua.

« La fille de Baie d’Oranger ? Rêve pas, Petite ! Crois-moi, je connais bien ta mère et elle n’a rien à voir avec Baie d’Oranger. Cascade de la Liberté est bien plus grandiose. Fille de Baie d’Oranger… Non mais j’y crois pas ! C’est bien la meilleure ça. »

Moi non plus je n’y croyais pas. Il osait prétendre que cette minable et imposteuse Cascade de la Mocheté était plus grandiose que l’incroyable Baie d’Oranger ? Je pense qu’il n’a donc pas la même définition du mot « grandiose » que moi. « Grandiose » est l’un des synonymes de magnifique, spectaculaire ou encore majestueux non de minable, affreux ou horrible. On voit tout de suite que ce jeune félin n’a pas eu la même éducation que moi même. Cependant, il ne déclara pas forfait tout de suite et continua aussi longuement qu’il pouvait à mon grand désespoir.

« Aller. Je te raccompagne à la pouponnière. Mais pas un mot. Ou tu auras de sacrés ennuis. »

Non. Trop, c’est trop. Je ne mérite pas d’être importuner comme cela. Je suis une grand chatonne, non pas un chat domestique voyons ! Le sang de la plus grande des guerrière coule dans mes veines et je ne laisserai personne le souiller ! Je m’avance d’un pas vers lui, un seul, oui, pas plus et je lui dis la tête haute et pleine d’entrain.

« Je vois que nous n’avons pas la même notion de « grandiose ». Cette Cascade de la Mocheté ne l’est pas et tu ne peux pas le nier. Certes cette guerrière que tu apprécie tant possède des qualités, sans doute. Mais à mes yeux, rien n’égale la beauté, l’agilité et la délicatesse de la splendide Baie d’Oranger. »

Je maitrisais à la perfection le langage des mots, peut-être n’ai-je pas la carrure d’une guerrière mais j’ai le mentale d’une des meilleures guerrières du Clan du Tigre ! Pendant ce temps, je lui souriais et faisais volte-face tandis que cette distraction m’avait permis de sortir du camp. Ma première sortie, la plus inoubliable mais ... Sûrement pas la dernière ! Le vent caressait ma fourrure duveteuse de chatonne tandis qu’il faisait frétiller mes moustaches. Je gambadais joyeusement dans la forêt ne faisant pas attention aux limites des territoires adverses.