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« Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel. » || FT INFINITY

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 Ven 23 Sep 2016 - 3:40

Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel.


Le monde, merveille sans fin, s’étend à l’infini devant mes yeux alors que je suis parti dans l’illégalité. Poursuivi, pourchassé, je ne laisserais nul monstre m’attraper. Le monde, incroyable univers infini, n’a cesse de se dilater alors que je parcoure ce lieu que les aînés décrivent comme sources à souvenirs. Je les comprends, car de là j’en écoute le murmure du vent qui me conte toutes les lunes passées et à venir. Je comprends les anciens qui me parlent de souvenirs, car je ressens la terre battue sous mes pattes, témoin des passages d’autres avant moi dans cet endroit éternel et sans âge. Je marche, je cours, je parcoure des milliers de queue de renard de distance. Je ne m’arrête point sans ressentir de fatigue. Tout est beau, tout est magnifique. Ce n’est pas la beauté de la réalité, ce n’est qu’irréalité. Je ne croise personne, pas un seul chat, pas de proie, je les fais fuir, n’est-ce pas ? La question ne se pose même pas. Pourtant, je suis d’une discrétion sans égale. Je dois en conclure que leur ouïe dépasse la mienne. Ce n’est guère étonnant, je ne sais pas pourquoi je m’attendais à autre chose.

Je poursuis cette exploration digne des plus grands guerriers, dans une finesse exemplaire. Je suis libre comme l’air, et pourtant dans une fuite qui ne se terminera jamais. Garnement vilain qui s’est évadé, je serais un jour retrouvé, mais pas pour le moment, alors j’en profite pour permettre à mon cerveau d’analyser une nature d’une telle beauté qui se montre sous son plus beau jour pour mes beaux yeux bleus. Des yeux azurs pour un océan de la même couleur. L’eau de source coulait dans une mélodie chantante et apaisante me donnant cette envie de dormir, d’aller me coucher et de faire une belle petite sieste, mais cela ne ferait que mettre en péril mon séjour sur les ailes du vent. Alors je le ne fais pas, je n’ai pas le temps de faire halte. Marcher, courir, sauter. Je crée avec mon esprit et mon imagination la profondeur du monde qui m’entoure et qui n’ose point prendre fin. N’est-ce donc pas logique ? Mon imaginaire n’a pas d’arrêt… alors, ce qui est tout autour de moi n’en a pas plus et moi, marchant, jouant, explorant, je me contente du goût de l’eau de mer sur ma petite langue râpeuse et de la caresse du vent pur sur mon pelage, ce vent qui me guide et me dirige.

C’est une magie pure et simple qui existe ici et qui fait vivre les arbres et les plantes. Je me poste, je m’arrête, j’inspire à plein poumon. Tout s’allume ici par ma simple présence, et tout se répare. Je n’ai pas la moindre hésitation, je me sais à ma place. Je suis le guerrier des abysses qui renaît de ses cendres ! C’est ainsi et pas autrement ! Je proviens des entrailles de la terre, je suis fait de vent et d’air. Je suis l’enfant du feu et de l’eau, du soleil et de la lune. Je suis spécial et unique. Je le serais toujours, après tout. Un enfant des entrailles de ce qui soutient la Forêt ne peut qu’être l’unique lui-même. Qui sait. Peut-être ne suis-je que l’objet d’une sombre prophétie, le principal concerné d’événements dont l’ampleur m’échappe. J’ai un rôle dans ce monde que je ne dois pas oublier, et il ne faut pas non plus que je me monte la tête avec ça. Je dois demeurer moi, sincère et authentique, comme l’air qui me donne vie. Je pose mon regard un peu partout pour ne rien oublier, car l’oubli est fatale et retire l’existence. On ne peut pas vivre sans souvenirs, comme la nature ne peut subsister sans trace de nos passages aux travers des âges. Ainsi, je ne veux pas que mon cerveau ne se dégrade sans avoir quoi que ce soit à retenir. Je soupire doucement, portant une écoute attentive à la symphonie de tout ce qui m’entoure, passant par les pépiements d’oiseaux aux gargouillements de crapauds un peu plus loin. Tout est d’une valeur incommensurable. Je ne saurais comprendre la destruction de telles choses. Moi, j’en prendrais tant soin.

Après, je ne suis pas bien placé pour avoir une compréhension de l’ablation d’une telle beauté : je suis l’enfant de tout cela, le chaton né d’une union immense et incroyablement complexe. Une union qui ne s’arrêtera pas. J’espère uniquement être le seul petit à en naître. Je reprends ma route, mon exploration. Je suis le cour d’eau qui ne se termine pas, je ne veux pas m’en éloigner, c’est la source même de la vie, l’eau qui compose tous les corps et de laquelle on ne peut se passer. Si les êtres qui nous sont supérieur en taille l’empoisonnent, il va s’en dire que nous ne serons que perdus. On ne peut survivre sans, alors il nous faudrait inévitablement faire attention. Je ne veux pas la voir entachée par le vile des Êtres Grands. Ce serait un gâchis, un dommage collatéral et j’en souffrirais, j’en serais d’une faiblesse intense qui ne s’apaiserait qu’à la guérison de l’eau ! Il ne faut pas que cela arrive et je ne souhaite point y penser.

Et puis au final, je m’installe près de la Rivière et je me demande si mon père et ma mère ont notifié mon absence. Petite Libellule l’a sans doute fait, ce ne serait pas étonnant, mais j’espère qu’elle ne viendra pas me chercher, je ne veux pas réellement être poursuivi. Le vent est frais, c’est vrai, mais la saison des feuilles mortes arrive, ce n’est donc pas étonnant. Un enfant du feu, du vent, de la nature et de tout ce qui existe que nous ne pouvons atteindre, est-ce que cela existe ? Et si oui, à quoi ça ressemble ? J’aimerais bien en être un, en rencontrer un. Mes histoires me semblent toujours plus vivantes que la réalité qui m’attriste. Je demeure donc immobile, car lorsque je me déplace, je fais un boucan incroyable et c’est bien étonnant que je n’ai pas encore attiré l’attention. Je ne sais pas me faire discret puisque je m’emporte dans mes histoires mensongères, dans mon imaginaire qui, lui, est réellement infini comparativement au monde et aux terres de mon Clan. Tout a une fin. Dommage. Vivre dans ce que j’invente serait bien intéressant. L’eau n’est pas aussi pure que je le disais, mais j’y vois tout de même les poissons que je ne sais pas attraper. Et si on oublie, on vit. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’une vie sans souvenirs est une vie bien triste et qu’effacer notre mémoire serait nous retirer une partie de notre âme. C’est cruel et qui pourrait le faire ? J’en sais rien, je ne vois personne capable d’une telle chose. Les Bipèdes, et pas les Êtres Grands, même si les Êtres Grands fait beaucoup plus poétique, ne seraient pas assez fous pour empoisonner l’eau et nous tuer. Je l’espère en tout cas.

Je me rappelle des histoires que les anciens racontent. Même le lieutenant la raconte, alors c’est très récent. Des Troupes, que l’on dit venues de très loin au-delà du Clan de l’Ombre, ont trouvé refuge aux Grands Lacs. C’est une terre libre. Leur eau était empoisonnée par les Bipèdes et ils devaient trouver un endroit où vivre le temps que ça se règle. Ça a créé des tensions. Je le comprends. Les Clans sont remplis de préjugés et sont tellement possessifs de leurs terres. Je n’ai aucune difficulté à m’imaginer leur réaction quand ils ont senti des odeurs étrangères dans leur Forêt qu’ils habitent depuis bien des lunes, depuis toujours de mémoire de chat vivant. Je m’ébroue et j’observe la rivière. J’aime la voir argentée et brillante, d’une pureté pour laquelle il n’a aucun mot. Et doucement, d’une voix que j’espère aussi mélodieuse que j’imagine la symphonie de la nature, je récite un poème qui fait son esquisse dans mon esprit.

Au profond de l’eau azur,
Là où les poissons ne sont,
Endroit de cœurs purs,
Illuminé de tous les tons,
Un grand secret y siège,
Mais gare à l’esprit noir,
Qui dans un accès de désespoir,
Se verrait bien intrépide,
Pour parcourir ce vide,
Car y réside une infinité de piège.
Puisque dans cet abysse azur,
N’est accueillie que l’âme pure.



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 Sam 24 Sep 2016 - 17:51
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Petit Sacrilège
Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel.
Ft: Petit Sacrilège


 

Le goudron collait ses poils soyeux, arrachant certaines touffes. À chacun de ses pas, Nuage de l'Infini s'avançait dans cette terrible marre noire. Elle le happait telle un gouffre, toujours plus sombre. La difficulté pour avancer était de plus en plus grandissante, retardant ses pas, le poussant jusqu'à l'épuisement. Puis il se trouva au milieu d'une grotte toute illuminée. Les parois de la grotte étaient blanches avec des peintures faites avec des boues de couleur différentes. Le sol de la grotte était si étrange ! Moelleux comme de la mousse, soyeux comme le poil de se feu mère. Il était bleu-gris clair. Des gros rochers étaient disposés par trois autour de l'immense stèle au milieu de la grotte. Il s'avança, de son poil immaculé, vers ces roc. Eux aussi étaient étranges. Bruns et mou. La stèle eu milieu était transparente comme de l'eau de roche. Les odeurs se mélangeaient dans ses narines. Il y avait une odeur de nourriture, forte et à la fois écœurante, mélangée à une odeur quasi inconnue. Il se tordait l'esprit pour se rappeler d'où lui venait ce souvenir. Il se souvenait d'un appel de clan où un vétérante était revenu d'un long voyage. Mais quel voyage ? Il se rappelait voir le vétérante laissé à l'abandon à cause de cette odeur. Il se souvenait d'être allé lui parlé.

J'ai été enlevé. Pendant deux lunes. Ils étaient grands, et vivaient tellement différemment. Ils n'avaient pas de poils mais portaient des pils tissés pour se protéger du froid sûrement. Ils vivaient dans des grottes toutes vandalisées.

Des bipèdes !
Nuage de l'Infini se réveilla, instantanément, le visage mouillé par les vaguelettes qui léchaient ses pattes avant. Il avait surement du s'assoupir ici, sur la rive qui longeait la rivière. Les entraînements lui prenaient tellement de temps... Il en était dépassé. La mâtiné lui rappela qu'aujourd'hui il ne s'entraînait pas. C'était un merveilleux jour de repos qui s'annonçait ! Il parcouru la rivière pour remonter dans les terres. Les Rivièrois n'étaient pas matinaux, et il n'allait sûrement croiser personne en chemin.
Je riais doucement. J'avais bien vu qu'un petit chaton était en train d'explorer le territoire. Et Nuage de l'Infini fonçait doucement mais sûrement sur lui. J'étendais mes ailes blanches de colombe et survolait la tête de mon apprenti préféré. Plus que quelques fourés avant la rencontre. Voilà.
Nuage de l'Infini s'arreta, sentant approcher un membre de clan. Il pensa d'abord qu'il allait se faire réprimander, puis se rappela qu'il n'était plus un chaton sans défense. Puis en te'dant des oreilles et en scrutant de ses yeux bleu félins les broussailles, il n'appercut que le me'bre n'était pas un veterant et encore moins un apprenti. Un petit chaton sorti du buisson, déambulant en rêvant dans la nature qui pouvait être cruelle et sordide pour un chaton de sa taille.

Qu'est ce que tu fais là ?! cracha Nuage de l'Infini. Il bi fit devant le chaton et attendit. Puis, prenant conscience de sa dureté il décida de s'ettendrir.

Sais-tu que c'est dangereux de se balader comme ça dans la nature ? Surtout quand tu ne fait pas attention. J'aurais pu te tracer et te faire du mal ! Mais d'abord ... qui es-tu ? Et que fais-tu là ? Ne t'inquiète pas. Je ne dirais rien. J'en aussi fait aussi des excursions illégales !
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 Dim 25 Sep 2016 - 0:57

Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel.



Pourquoi doit-on forcément vivre dans la réalité que l’on nous appose ? Elle n’est ni belle ni agréable, elle regorge de déceptions et de sang. Elle ne fait pas rêver, elle n’aide pas à être imaginatif. Alors, moi, je me plonge dans des histoires qui s’étendent, qui s’étirent, pour ne pas aller là où la beauté ne réside. Mais je ne peux nier la beauté de la rivière qui s’écoule sur nos terres. L’eau est magique, et je l’apprécie ainsi, parce qu’elle nourrit mes contes. Comment ne pas apprécier ce qui donne l’aliment de notre imaginaire ? C’est l’impossible même. Ceci dit, j’adore également ce que l’on nomme d’impossible, alors… Quoi qu’il en soit, je m’aperçois vite que je ne suis pas seul. Ce n’est pas parce que je ne suis qu’un tout petit chaton que je ne sais pas reconnaître le fait de ne pas être unique dans un lieu. Je reconnais ce qui dérange ma solitude, c’est évident. Je m’ébroue légèrement. Mon âme s’emballe.

Doucement, je m’avance pour ne pas alerter l’ennemi. L’odeur me parvient. Je suis silencieux, comme une tombe, pour ne pas me faire remarquer. Je le sens, sa peur, mais aussi, son ardeur. La soif de sang imprime l’air, je ne serais pas son repas, ni même le défouloir de sa colère. Chaton ou pas, je me battrais sans répit pour honorer les miens. Le Clan de la Rivière n’élevait pas des faibles. Les faibles n’étaient que ceux considérés comme forts, parce que la faiblesse physique ne représentait rien. La faiblesse de l’âme était la pire. Et moi, j’étais fort, fort comme tout, comme les nuages, comme l’orage. Je veux vivre et je ferais tout pour, ce n’est pas un solitaire qui me fera fuir. Ce n’est pas cette odeur qui me prend la gorge qui me fera reculer. J’irais faire fuir cet étranger qui n’avait rien à faire ici. La simplicité dans ce geste me donnait un regain d’énergie et de détermination. Je ne reculerais pas.

Et surtout, je ne ferais rien de tout cela : l’odeur du Clan de la Rivière était la seule odeur qui dominait, alors l’intrus de ma bulle n’était qu’un autre camarade. Dommage. Je préfère l’action à la discussion, à la passivité. Je préfère attaquer que patienter. Je suis comme ça, faut pas penser me changer, ce serait ridicule et inutile. Mon caractère s’affirme déjà bien rapidement. J’en suis heureux ! On ne pourra dire de moi que ce que je suis ainsi ! Enfin, peu importe. Pour le moment, mon seul soucis était ce chat près de moi, ce chat de mon Clan, barrière à mon monde. Je ne dis rien, pour le moment. J’avance, doucement, je m’approche et puis je me retrouve près de ce chat. Je le vois maintenant et je me demande qui c’est. Et m’arrêtant réellement, sortant de mes pensées, je réalise que mes pattes tremblent et que mon corps est épuisé, complètement. Ce n’est pas surprenant. Je n’ai même pas encore une lune et je suis parti. Comme ai-je fait ? Il faut croire que l’adrénaline du besoin d’air pur m’a donné des forces, et que mon imagination agit comme un carburant féroce, mais maintenant qu’on me retire tout ça, je m’écroue littéralement. Mon corps ne me soutient plus, ne m’écoute plus et je me retrouve allongé sur le sol tandis que ce novice dont le nom m’échappe me réprimande. Et il ne sait pas, lui non plus, qui je suis. Après tout, ma naissance ne remonte pas à longtemps. Une semaine tout au plus. C’est à dire que je n’ai pas la notion du temps. Bien entendu, je vais survivre, je le sais, je suis juste sans l’once d’énergie après avoir tant marché.

Et je m’imagine être un petit chaton solitaire qui n’a que faire de la vie. On ne me connaît pas, on ne sait pas qui je suis, alors pourquoi saurais-je qui les autres sont ? Ma mère est morte, mon père a fui, je suis laissé à moi-même et lasse d’être en vie. Je ne peux survivre, je suis trop faible. Et à présent, mon corps me lâche aussi. Si personne ne m’aide, je quitterais bientôt cette terre, mais peut-être cela serait mieux ainsi. Ne pas souffrir. Ne pas connaître le goût amer de la trahison qui reste dans toutes les fibres d’un corps, pourquoi pas ? Ça valait bien la mort. Je ferme les yeux, je tremble légèrement. Est-ce qu’un jour ça ira mieux ? Je l’espère largement. Les larmes qui viennent, et je puise dans ma force parce qu’à tout prix il faut que je les retienne. Elles ne doivent pas couler pour démontrer ma faiblesse à cet chat que je ne connais pas. Alors je ne les laisse pas. Je souffle doucement, il faut que l’air entre dans mon corps et en sorte pour que je puisse vivre, mais ça coule de source, c’est le principe même de la respiration. Je me sens présentement piégé, sans capacité de m’évader. C’est ça, une prison ? Il fallait croire que oui. Maintenant, il ne me reste plus qu’à espérer être tombé sur un chat qui connaît ce que le mot pitié signifie. Sans quoi, je suis fini. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de me dire que la douceur du ciel serait bien plus agréable que cette douleur éternelle.

Je relève la tête, j’ouvre les yeux. Je l’observe. Mon regard se plonge dans le sien. Je ne suis plus moi. Je ne suis qu’un chaton solitaire apeuré qui n’est plus maître de soi, qui n’a plus de force. Et je sais que lui ne me connaît pas, comme moi j’ignore son identité. Nous nous sommes pas vus avant, je n’étais pas ici avant, j’étais avec mon père et ma mère, mais ceux-ci ne sont plus là aujourd’hui. Alors je suis en danger, encerclé, et je ne peux plus bouger, prisonnier. Je suis condamné. Mon regard n’exprime maintenant plus que ça : la peur, l’absence d’espoir, l’incompréhension. La terreur, la souffrance et la résignation. Je ne serais plus dans quelques instants, si ce novice n’est pas gentil et s’il n’a pas conscience de la compassion qui, parfois, peut subsister dans les âmes détériorées de cette terre compromise. Je pense que ma dignité est de mise.. Je dois me relever, au moins mourir avec fierté. Mais déjà toute ma force m’a quitté. J’ouvre la gueule, la referme sans rien dire. Je ne sais pas quel mot doit s’élever dans les airs pour pouvoir l’attendrir. Mais je me reprends, avant que le temps ne s’échappe.

« Je ne suis qu’un chaton de la solitude. Ni père ni mère, ni appartenance. Pourquoi restes-tu immobile ? Si l’odeur de ton Clan traîne sur mon pelage, c’est que je divague ici depuis le début de la journée. Mon duvet n’est pas assez épais pour garder sa propre odeur de solitaire. »


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 Lun 26 Sep 2016 - 19:02
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Petit Sacrilège
Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel.
Ft: Petit Sacrilège


 
Je ne suis qu’un chaton de la solitude. Ni père ni mère, ni appartenance. Pourquoi restes-tu immobile ? Si l’odeur de ton Clan traîne sur mon pelage, c’est que je divague ici depuis le début de la journée. Mon duvet n’est pas assez épais pour garder sa propre odeur de solitaire.

Nuage de l'Infini était bouche bée. Comme un si petit chaton pouvait errer dans ces terres, sans avoir eut la vie arrachée par les forces de la Nature ? Il renifla encore le chaton. L'odeur du Clan de la Rivière était si imprégnée, qu'il avait été sûr d'avoir affaire à un confrère. Malgré son patriotisme absolu, Nuage de l'Infini eut un pincement au coeur. La gorge serrée, il regardait le petit chaton.
Je me sentais rassurée. Mort Létale n'avait donc pas ruiné entièrement l'apprenti avec ses idée réactionnaires, meurtrières et sa soif de pouvoir. Il restait encore à Nuage de l'Infini de la pureté.

Tu... Tu vas bien ? Je suis désolé de t'avoir parlé comme ça... As-tu faim ? Cherches-tu un toit ? As-tu besoin d'aide ?

Nuage de l'Infini ne se rendit pas compte qu'il venait de briser une bonne poignée de règles. Offrir un denrée à un inconnu, laisser un solitaire vagabonder sur les terres, lui proposer un abri... Jamais le chef ou son mentor ne laisseraient passer cela.

Je peux t'aider si tu veux... Tu ne me connais pas, c'est vrai. Je suis Nuage de l'Infini. Tu peux compter sur moi... Comment t'appelle-tu ?
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 Sam 8 Oct 2016 - 23:31

Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel.


Un chaton de la solitude qui se perd dans ses mots, dans ses espoirs, dans ses illusions. Mon corps me fait souffrir, ma mère ne m’a pas donné l’énergie nécessaire pour survivre et mon père, le courage. La Mort, qu’attend-elle ? Moi, je patiente, moi je l’appelle, mais elle me fuit comme le mal blanc, elle ne me veut pas et je me meurs dans des douleurs qui me terrassent, m’accablent. Quel est ce ressentiment qui me compresse la poitrine ? Est-ce la désolation de ne pas être mort encore, de n’être qu’un pauvre être qui lutte par instinct de survie alors que je voudrais me laisser aller sans plus de résistance ? Je ne me comprends pas, je ne comprendrais jamais pourquoi on doit tenter de gagner une seconde de vie alors que notre souffle nous coûte cette vie-même. Je ne dis rien, le silence envahit mes oreilles dans un bourdonnement qui lui est propre et j’attends en respirant avec une certaine difficulté que le novice ne peut pas remarquer quand je sentis l’odeur du reproche quitter l’air, se retirer avec un au revoir désolé. Je lève ma tête pour le regarder dans les yeux, me demandant ce que j’y trouverais, car on m’a dit à ma naissance que l’âme se reflète dans le regard à l’œil averti. J’aime me dire que malgré mon âge, mon peu d’existence, je sais être un œil averti qui voit l’âme dans les yeux de mes ennemis et mes amis. C’est une pensée qui me réconforte dans la froideur qui m’entoure désagréablement.

Il ne dit rien pendant quelques instants, mais je n’ai pas la force de m’inquiéter. Je n’ai plus la force de rien, d’ailleurs, sinon de penser sans me poser vraiment de questions, car se poser des questions sans avoir les réponses, ça vient épuiser le moral, et le corps suit. Mon corps n’a plus la moindre parcelle d’énergie, je ne dois pas faire exprès de venir puiser dans des ressources que je ne possédais pas, ce serait courir au suicide et sans vouloir vivre, je ne suis pas non plus suicidaire. Mon corps s’enlise dans mon absence de mouvement et moi, je me dois de patienter sans presser le novice, parce que je devine que ce n’est que ça, un novice, sans quoi le coup fatal m’aurait déjà été apporté, n’est-ce pas ? Mais moi, je suis toujours là, à me débattre. Et alors ce chat, Nuage de l’Infini qu’il se présenta, me demanda si j’avais faim, si un abri, je cherchais et surtout, il s’excusa de m’avoir parlé ainsi. Pourrais-je seulement lui en vouloir ? Moi, pauvre chaton délaissé par la vie, pourrais-je en vouloir à celui qui cherche à défendre ses terres ? Et il poursuivit, alors que je pensais que c’était tout, ou alors est-ce que mon esprit s’embrouille ? Il me demanda mon nom après m’avoir dit que je pouvais compter sur son aide.

Et dans le fin fond de mon âme, sourdement, une petite voix étouffée me murmurait que le novice serait en colère lorsqu’il comprendra, lorsqu’il saura, parce qu’il ne peut pas comprendre, puisque je semble tellement fragile et bouleversé. C’est vrai, je le suis, car je ne suis plus moi, je suis ce solitaire qui est orphelin alors qu’il n’a rien demandé, mais lorsque je serais moi, que diirait-il de ça ? Il ne fallait sans doute pas y penser maintenant, pour ne pas perdre le chaton solitaire triste, mais résigné. Il ne fallait pas que son regard cesse de briller de larmes qui ne voulaient pas couler tandis qu’il, le chaton solitaire vous comprenez, tentait de se relever. Ce chaton, ce n’est pas moi. Maintenant, je suis debout et je plonge mon regard dans le ciel. Quel est la couleur du regard de ce chaton qui n’est pas moi ? Moi, mon regard est bleu, mais je pense que celui de l’autre, celui que j’incarne, a les yeux ambrés, mais je ne pense pas que le novice remarque la différence. Mais comment je m’appelle ? Drôle de question. Comment je m’appelle ? Mon cerveau ne fonctionne plus. Mais après quelques secondes, les mots me reviennent.


« Enchanté Nuage de l’Infini, mon nom est Saryel. Je ne recherche que quelque chose à boire et à manger et ensuite, je vous promets que je quitterais les terres. Je ne désire pas vous mettre dans une situation inconfortable.. il me semble que les Clans sont très strictes sur les principes ? »


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|| J'AI UNE IDÉE. Après, Infinity retournera au camp et puis, Sacri revient aussi et Infinity finit par le voir dans la pouponnière avec sa sœur. 8D ||
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 Ven 11 Nov 2016 - 15:00
ft.
Petit Sacrilège
Je frôle l'espoir de mes pattes dans l'irréel nuageux qui m'entoure, et toi, tu plonges dans ce qui existe pour ne plus voir le monde éternel.
Ft: Petit Sacrilège


 

Enchanté Nuage de l’Infini, mon nom est Saryel. Je ne recherche que quelque chose à boire et à manger et ensuite, je vous promets que je quitterais les terres. Je ne désire pas vous mettre dans une situation inconfortable.. il me semble que les Clans sont très strictes sur les principes ?

Saryel… Ce chaton avait désormais un nom. Nuage de l’Infini commençait a comprendre ce que les grands ressentaient quand ils faisaient face à un dilemme… Que devait-il faire ? Laisser ce pauvre chaton seul dans les bois ? Le chasser et donner l’exemple ? On le considérer comme sans danger et s’occuper de lui ? Il prit le temps de peser le pour et le contre des options qui s’offraient à lui.  Premièrement il refusait d’abandonner ce chaton. C’était contre ses principes. Même s’il prônait la loyauté envers son clan, sauver un chaton n’était pas comparable à donner l’asile à un guerrier ennemi par exemple. C’était décidé. Il allait l’aider.

Je sais que tu es méfiant et tu en as le droit. Mais ne t’en fais pas. Je ne vais pas te faire de mal, ni te laisser dans cet état. Allons te chercher à manger, tu en as bien besoin.


Nuage de l’Infini tourna le dos au rejeton. Il savait que dans cette aire, le gibier était abondant. Il ne pouvait cesser de se poser la question si ses actes étaient justifiés. Sa loyauté allait peut-être être remise en question ? L’effroi de cette penser lui glaça le sang. Non, cela était impossible. Tout les Rivièrois savaient qu’il était le futur du clan. Soudain… une odeur. L’apprenti s’aplatit au sol. Il se concentra en se remémorant les conseils de sa vétérane, Cascade de la Liberté. Droit, tendu, pas… de… bruit… Et l’apprenti bondi.
Il sorti des buissons la tête haute en sachant que son mentor aurait été fière. Pour une fois qu’il y arrivait du premier coup…

Tiens… Je sais que ce n’est pas grand chose mais je ne suis pas encore très doué, pardonne moi…. Tu sais… Je crois qu’après ça, il serait peut être temps que tu rencontres les Rivièrois, non ?


Il fit une pause, cherchant ses mots pour ne pas brusquer le chaton.

Je veux dire… Tu es seule dans la foret n’est ce pas ? Je sais que les règles sont strictes dans les clans, mais je pense que tout le monde à droit a sa chance, non ? Et puis… La foret est tellement dangereuse de nos jours… Tu aurais pu tomber sur un guerrier sans remords qui t’aurait chasser… Suis moi , tu ne risques rien, je te le promets.



//HRP : Oui ce serait une bonne idée 8 (justement je ne comprenais plus si Sacrilège venait vraiment du clan ou pas ^^' //
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 Jeu 22 Juin 2017 - 3:00
L’épuisement me prend de toute part et je ne sais pas comment lutter. J’ai envie de dormir et j’ai besoin de boire parce que je suis seul et que je ne suis qu’un pauvre chaton qui espère pouvoir survivre. Je ne sais pas comment j’ai fait et je me le demande encore, mais ce n’est pas grave, parce que maintenant je suis devant un apprenti d’un fameux Clan et j’ai la possibilité de montrer que je peux exister malgré la perte de ma famille. Même si je peux errer en solitaire, je peux survivre et je peux me battre pour ne pas que mon corps ne cède sous la fatigue. Et je le ferais même si ma conscience se perd et que les mots se brouillent souvent. Je le ferais parce que je ne veux pas de la pitié des Clans, je veux la liberté qui s’imprègne de tous les maux. Je ne bouge toujours pas, je n’ai toujours pas la force, mais maintenant que je sais que je ne veux pas attendre que la mort vienne me chercher, je ne désire pas être faible et ce n’est pas parce que la souffrance physique est si importante et que je me languis de ne plus ressentir que je me dois d’être faible. Je refuse.

Je prendrais mon envol comme peut le faire un oiseau. Je renaitrais de mes cendres comme le fait le phénix. Je ne laisserais pas cet accablement avoir raison du peu de vie qui bat encore dans ce corps si faible, si délaissé, si tourmenté par des douleurs qui n’ont pas vraiment de source. Je suis immobile et je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas qu’est-ce que je pourrais dire encore et si j’ai seulement la force de prononcer quelques mots, quelques phrases, d’accorder des mots pour que quelque chose ait un sens en sortant de ma gueule. J’ai juste envie de boire, juste envie d’être quelque chose de plus qu’un solitaire mourant sur les terres d’un Clan. J’ai juste envie de survivre et de pouvoir me lever, de pouvoir bouger, de pouvoir respirer sans avoir l’impression que le prochain souffle que j’aurais serait le dernier. Oh oui. Cette volonté de vivre s’impose en moi soudainement, éclatant pour me donner la force d’ouvrir grand les yeux et de combattre le sommeil qui tente de s’emparer de moi. Je veux, alors il est inévitable que je vais survivre. Peu importe ce que la mort a décidé, moi j’ai décidé de survivre.

Et j’ai décidé de continuer de me jouer de cet apprenti qui ne me reconnaît pas. C’est amusant d’inventer des histoires et de s’y prendre au jeu, de se plonger complètement dedans et devenir quelques instants une autre personne qui se trouve à avoir une vie totalement différente de la tienne. Quand le félin qui se trouve devant toi ne te reconnaît pas, c’est encore plus utile parce qu’il ne peut pas détruire les histoires que tu construis, non, il ne peut qu’y croire et celui-ci ne peut que me croire puisqu’il n’a pas reconnu le chaton que j’étais et que maintenant, il est bien trop tard pour lui pour douter de moi, alors que mes yeux se remplissent d’eau et que je semble beaucoup trop faible pour être un chaton d’un Clan, de son Clan.

Je suis donc maintenant Saryel et je ne dois pas oublier ce nom parce que sinon il doutera. Je suis donc maintenant Saryel, un chaton abandonné qui se meurt doucement, mais qui reprend la force de vivre par la simple volontée. Je suis épuisé, livré à la merci d’un novice qui pourrait se décider de ne pas donner la chance de vivre alors que je reprenais doucement l’envie. Néanmoins, il se montra clément envers le pauvre petit solitaire que je suis puisqu’il m’expliqua qu’il alla me chercher quelque chose à manger. Il revint avec une petite proie et alors qu’un chat de Clan aurait sauté dessus, moi en tant que petit chaton trop faible pour survivre, je ne peux que me relever légèrement et avaler quelques petites bouchées, mais déjà je me sens mieux, plus apte à survivre. Je relève la tête vers l’apprenti et j’écoute ce qu’il me dit, mais je sais déjà que je ne peux pas accepter, parce que je tiens trop à ma liberté.

« Je suis désolé, je ne suis pas en mesure d’accepter ta proposition. Je sais qu’elle est honorable et vient du coeur, mais ma mère a toujours renié l’existence en groupe et j’aimerais la rendre fière en suivant ses pas… je pense être capable de survivre. Les épreuves nous forgent, pas vrai ? Je me sens déjà un peu plus fort. Je pense que je vais donc te laisser ici, je vais partir après avoir bu un peu dans la rivière et ensuite, ne t’en fais pas, tu n’entendras plus parler de moi. Saches que tu es un chat très respectueux et admirable. »
Faucheuse de Rp's
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Faucheuse de Rp's
 Mer 16 Aoû 2017 - 11:21
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