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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum"Il ne pleurait jamais, même en rêve, car la dureté du coeur était chez lui un point d'orgueil." // FT EQUI //
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Sam 24 Sep 2016 - 18:01
«Il ne pleurait jamais, même en rêve, car la dureté du coeur était chez lui un point d'orgueil.»
Ft; Equi
Étoile Infinie ! Étoile Infinie !
Le matou voyait la foule des museaux se lever et s'abaisser en cadence, l'acclamant, lui jetant la gloire chaude et voluptueuse au visage. La guerre était fin finie, et ses patriotes libérés ! Les Rivièrois avaient reporté un conflit qui resterait gravé à jamais dans les mémoires. A jamais. Il n'était plus qu'un simple chef désormais. Il était Le Chef Rivièrois. Le plus grand. Il savait le clan des Étoiles à ses côtés. Il marcha vers les Quatre Chênes, avec sa compagne à ses côtés, majestueuse. Lançant un regard à la foule acclamante, la masse se tue, petit à petit.
Rivièroises, Rivièrois. Aujourd'hui est un grand jour. Les Ombreux, Tonnerriens et Venteux ne sont plus !
tonna-t-il. La foule en folie lui répondit, hurlant et m'acclamant.
Plus jamais de faim ! Plus jamais d'ennuis ! Désormais, les territoires sont notre ! Tous vos rêves les plus fous peuvent être exhaussé par le Clan des Étoiles ! Petit, j'étais Petit Infini. J'ai rêvé tant de fois de pouvoir vous représenter. Puis, je suis devenu Nuage de l'Infini. J'ai commencer à partir de ce moment là à mettre mes chances de mon côté. Je me suis entraîné dur, avec acharnement. J'ai officiellement fait mes preuves en tant que Légende Infinie. Puis me voilà. Chef du plus grand clan. Tout est à vous désormais. Les autres n'ont qu'à changer de lieu ! NOUS AVONS GAGNÉ LA GUERRE ET DONC LEUR DIGNITÉ !
La foule déchaînée frappait le sol de ses centaines de pattes. Sa compagne le regardait, ses yeux embués d'émotions et de fierté.
Il ouvrit les yeux. Nuage de l'Infini était seul. Personne ne l'admirait. Les autres clans étaient toujours là, à chercher le conflit, à voler des proies. C'était juste un rêve, comme à son habitude. Il en avait tant rêvé. Je l'avais vu tant de fois s'imaginer entouré de gloire et d'une âme sœur. Il se le leva, s'étirant. Je passais d'une branche à une autre, attirant son attention. Il me regarda et me reconnu, avec ses yeux azur mêlés de reconnaissance et de tristesse. Il savait que je veillais sur lui. Au fond de moi, j'en voulais à Mort Létale de lui avoir mis ces idées d'escogriffe dans la caboche. Assouvir les autres clans n'apportera bu paix ni luxe. Même si cela, au fond, partait d'une bonne volonté. La protection de son clan est primordiale. Je me promis de le remettre sur le droit chemin en temps voulu.
Déjà, mon apprenti s'échappait en douce du camp. Les oreilles basses, le petit fantôme blanc disparut dans les fourrés.
Je l'avais pris sous mon aile à sa naissance. Blanc immaculé dès son premier jour, j'avais veillé sur lui du haut de l'arbre qui faisait face à la pouponnière. Chaque colombe veille sur un Rivièrois. Infini était le mien. C'est pour ça que je vous conte son histoire. La sienne mérite d'être entendue.
Il était assis sur un rocher, regardant son reflet dans le rivière courante. Des larmes léchaient son pelage et venaient briser son reflet dans l'eau. Il pleurait comme jamais, le cœur brisé par ses propres rêves.
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Equi latéral
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Le personnage
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Libellule Scintillante
Mar 27 Sep 2016 - 16:55
Il ne pleurait pas |
ft. PiOh I was there for you,
Oh in your darkest times
Le soleil laissait apparaître quelques rayons, et à l’horizon se formaient tranquillement des nuages de buée épaisse. Je me reposais tranquillement, aux côtés de mon frère, mais je ne dormais pas. Je feignais, uniquement, les yeux faussement fermés, l’esprit bien éveillé. J’entendais les dialogues des autres, à l’extérieur, qui me parvenaient à l’état de légers murmures doux, inoffensifs et réconfortants. Parfois, je levais à moitié mes paupières, et j'apercevais les autres qui bougeaient dans tous les sens, mais de ma place, je pouvais voir que ce n’était pas le cas de tout le monde. Peut-être avais-je perdu la notion du temps, et qu’il n’était, en réalité, pas si tard que ça, ou alors peut-être que l’autre avait eu une journée de repos, après plusieurs dures journées à la suite, ayant l’effet de la gravité sur son moral trop fragile, mais je voyais Nuage de l’Infini se reposer dans sa tanière respective, et d’après ce que je pouvais voir, son sommeil semblait plus qu’agité, si je me fiais aux divers mouvements de ses membres.
Je me levai, sans faire un bruit, sauf peut-être évidemment celui de ma respiration, et sortis à l’extérieur, levant la tête au ciel, observant les nuages qui semblaient être éternels combattants de l’au-delà. Je me dirigeai, d’un pas lent mais assuré, vers l’infini blancheur, vers l’océan de pureté contenue dans ses deux azurs. Je penchai un peu la tête vers le côté, intriguée par ce drôle d’être mystérieux. Il ne m’avait pas vu, il sortait du camp en douce, alors, je soupirai de déception. J’étais trop petite, il m’était interdit de sortir ainsi, surtout à mon âge. Tout comme pour tous ceux partageant ma tanière. Mais je voulais. Je voulais tellement. Oui, je voulais, donc je fis. Je suivis ses pas, un peu à l’écart, en arrière, en fait, beaucoup à l’écart, pour ne pas qu’il me remarque, et fonçai à sa poursuite, bien que le droit ne m’était pas permis. Et je n’avais pas l’habitude de désobéir, ce n’était pas dans mes principes. Mais je pouvais bien faire une exception, au moins une fois dans ma vie.
Je fus surprise, en sortant, n’ayant jamais vu le monde de l’extérieur, ni jamais senti les effluves qui y vivaient en permanence. Les petits arbres, humides, car il pleuvait beaucoup, ces temps-ci, ainsi que les insectes et quelques petits animaux, cherchant à manger, se préparant pour la saison des neiges. J’étais à la fois intriguée, et conquise par ce joli paysage, ce merveilleux décors qui demeurait juste à côté de moi, en permanence. Dire que je n’avais jamais vu toutes ces choses qui pour les autres, devaient sembler bien normales, mais qui pour moi, étaient tout un monde nouveau, une nouvelle découverte, un nouvel espoir, un nouveau sourire. Mais au-delà de mon sourire s’étendaient injustement les pleurs d’un apprenti qui regardait tristement son reflet dans la rivière. Je le regardais, les yeux remplis de compassion, et m’avançai vers lui en frottant ma tête à son corps.
“Ça va aller, Nuage de l’Infini.”
Oh in your darkest times
Le soleil laissait apparaître quelques rayons, et à l’horizon se formaient tranquillement des nuages de buée épaisse. Je me reposais tranquillement, aux côtés de mon frère, mais je ne dormais pas. Je feignais, uniquement, les yeux faussement fermés, l’esprit bien éveillé. J’entendais les dialogues des autres, à l’extérieur, qui me parvenaient à l’état de légers murmures doux, inoffensifs et réconfortants. Parfois, je levais à moitié mes paupières, et j'apercevais les autres qui bougeaient dans tous les sens, mais de ma place, je pouvais voir que ce n’était pas le cas de tout le monde. Peut-être avais-je perdu la notion du temps, et qu’il n’était, en réalité, pas si tard que ça, ou alors peut-être que l’autre avait eu une journée de repos, après plusieurs dures journées à la suite, ayant l’effet de la gravité sur son moral trop fragile, mais je voyais Nuage de l’Infini se reposer dans sa tanière respective, et d’après ce que je pouvais voir, son sommeil semblait plus qu’agité, si je me fiais aux divers mouvements de ses membres.
Je me levai, sans faire un bruit, sauf peut-être évidemment celui de ma respiration, et sortis à l’extérieur, levant la tête au ciel, observant les nuages qui semblaient être éternels combattants de l’au-delà. Je me dirigeai, d’un pas lent mais assuré, vers l’infini blancheur, vers l’océan de pureté contenue dans ses deux azurs. Je penchai un peu la tête vers le côté, intriguée par ce drôle d’être mystérieux. Il ne m’avait pas vu, il sortait du camp en douce, alors, je soupirai de déception. J’étais trop petite, il m’était interdit de sortir ainsi, surtout à mon âge. Tout comme pour tous ceux partageant ma tanière. Mais je voulais. Je voulais tellement. Oui, je voulais, donc je fis. Je suivis ses pas, un peu à l’écart, en arrière, en fait, beaucoup à l’écart, pour ne pas qu’il me remarque, et fonçai à sa poursuite, bien que le droit ne m’était pas permis. Et je n’avais pas l’habitude de désobéir, ce n’était pas dans mes principes. Mais je pouvais bien faire une exception, au moins une fois dans ma vie.
Je fus surprise, en sortant, n’ayant jamais vu le monde de l’extérieur, ni jamais senti les effluves qui y vivaient en permanence. Les petits arbres, humides, car il pleuvait beaucoup, ces temps-ci, ainsi que les insectes et quelques petits animaux, cherchant à manger, se préparant pour la saison des neiges. J’étais à la fois intriguée, et conquise par ce joli paysage, ce merveilleux décors qui demeurait juste à côté de moi, en permanence. Dire que je n’avais jamais vu toutes ces choses qui pour les autres, devaient sembler bien normales, mais qui pour moi, étaient tout un monde nouveau, une nouvelle découverte, un nouvel espoir, un nouveau sourire. Mais au-delà de mon sourire s’étendaient injustement les pleurs d’un apprenti qui regardait tristement son reflet dans la rivière. Je le regardais, les yeux remplis de compassion, et m’avançai vers lui en frottant ma tête à son corps.
“Ça va aller, Nuage de l’Infini.”
© Codage by Ella'
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Invité
Mer 28 Sep 2016 - 18:10
«Il ne pleurait jamais, même en rêve, car la dureté du coeur était chez lui un point d'orgueil.»
Ft; Equi
Ça va aller, Nuage de l’Infini.
L'apprenti sursauta. Perdu dans sa tristesse, et faisant face à son reflet, il n'avait pas entendu le chaton arriver. Se retournant vivement tout en essuyant ses larmes d'un geste qu'il voulait imperceptible, Nuage de l'Infini reconnu Petite Libellule. Il l'avait déjà vu, de son pelage sable se démener dans la tanière.
Que faisait-elle dehors ? A son âge ? Nuage de l'Infini n'en revenait pas. C'était le troisième chaton qu'il croisait dans les terres du clan.
L'apprenti ressentit de la honte, je l'ai vu. Il savait qu'elle l'avait vu pleurer, qu'elle avait partagé un centième de son moment de faiblesse, de sa peine. Allait-elle le raconter ? Voire le moquer ? Il ne pouvait pas laisser le chaton anéantir ses projet juste à cause d'un malheureux instant de faiblesse. Mort Létale, lui, avait déjà pleurer, il en était sûr.
Ce rappel lui pinca le coeur. Les larmes mordaient de nouveau ses yeux, et il tourna la tête. Tout ça, c'était à cause de Mort Létale. C'etait de sa faute si il rêvait tant de gloire. Nuage de l'Infini n'était même pas sûr de souhaiter faire disparaître les autres clan, tant qu'ils laissaient les Rivièrois tranquille.
Nuage de l'Infini reprit conscient de la petite chatonne qui se frottait à son poil. Il changea instantanément d'attitude :
Salut Petite Libellule ! Que fais-tu là ? Tu devrais savoir qu'il n'est pas très prudent de se promener sans un grand avec toi ?
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Mar 17 Oct 2017 - 21:23
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