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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumGuérisseuse ? Pouah ! Ft Azura-Mashy
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Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, Neyo, Nemo, Ombry, ...
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Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 71 lunes
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Neyo
Sam 24 Sep 2016 - 23:06
Saleté de boue !
Il pleuvait. C'était clairement le début de la saison des feuilles mortes, désormais. Les arbres se paraient de toutes les couleurs possibles et imaginables variant du brun très foncé au jaune le plus pur. La température diminuait doucement tandis que le soleil se cachait de plus en plus. Le ciel grisonnait, les nuages pleuraient plus souvent, et puis les jours raccourcissaient. Il faisait en général plus sombre aussi. Cela n'empêchait pas quelques jours de grand beau temps, bien sûr, mais l'atmosphère générale était différente. C'était quelque chose d'étrange, la saison des feuilles mortes. Une saison entre-deux, où tout diminuait d'intensité, se calmait et grisonnait pour arriver finalement à la blancheur de la saison des neiges. Seules les proies couraient partout avec frénésie pour former des provisions.
Mais en dehors même de la nature qui nous entourait, la saison des feuilles mortes amenait une autre atmosphère sur le camp, et dans l'esprit des chats. Quelque chose de mélancolique, de nostalgique ? Comme si la disparition lente de la saison des feuilles vertes animait une tristesse latente en chacun de nous. Je ne savais pas si j'étais concerné, pourtant, en regardant ces gouttes tomber sur le camp, je me sentais différent, moi aussi. Mon indéfectible optimisme paraissait presque envolé, comme effacé par le rideau de pluie. Est-ce que la nostalgie était contagieuse ? Ou était-ce moi qui changeait ? Était-ce parce que je n'étais plus vraiment un chaton ? J'étais presque un Chasseur, d'ailleurs. Je grandissais. Bientôt je serais un vrai matou, avec de véritables responsabilités, censé être prêt à défendre la Troupe quoiqu'il arrive et la nourrir qu'importe la saison. La faire passer toujours avant moi-même. Mais étais-je prêt à cela ? Étais-je prêt à tout donner à cette troupe qui n'avait pas fait grand-chose pour moi ? Pire, qui avait rejeté mes parents et qui m'avait probablement toujours regardé comme un intrus, un étranger ? Je ne prenais conscience de la réalité que maintenant, et je n'étais même pas sûr de la vérité de cette réalité. Mais c'était trop gros pour un mensonge. Bien trop gros. Alors une question me taraudait sans cesse. Nuit et jour. J'en avais des dizaines et des dizaines, des questions, mais l'une d'entre elles prédominait et prenait le pas sur tout le reste. Elle m'assaillait.
Étais-je vraiment un Inondé ?
J'aurais pu partir. Rejoindre mon père, rejoindre Malawi. Et d'autres. Je me demandais si Malawi était toujours la même. Et si elle se souviendrait de moi en me revoyant. Ce serait un grand point positif, la revoir elle comme d'autres. Mais dans le même ordre d'idées, pourrais-je partir en laissant Sanza et maman ici ? Je les aimais tellement fort, toutes les deux. Je ne pouvais sûrement pas les laisser. Surtout pas Sanza. Il fallait que je voie le positif des choses, comme je le faisais si facilement il y a encore peu longtemps. J'avais de très bonnes raisons de rester ici, comme de très bonnes raisons d'être heureux. Je mangeais à ma faim, personne n'était malade autour de moi, il n'y avait ni guerre ni invasion de Bipèdes, bref, la vie était belle, non ?
Mais j'avais perdu mon innocence et mon insouciance de chaton. Et malgré tous mes efforts, je ne pouvais plus nier les ombres qui se cachaient un peu partout.
Je soupirai et passai la tête par l'ouverture de la tanière. De grosses gouttes froides s'écrasèrent sur mon crâne et je m'empressai de le ramener à l'abri. Cette averse ne donnait pas vraiment envie de partir chasser, ce qui rentrait dans mes obligations tout le temps que je vivrais ici. Mais la Troupe avait besoin de nourriture, et pour me donner du courage je pensai à ma sœur. Résolu, je posai les pattes dehors et filai sous l'averse.
Même sous les branches, je sentais la pluie dégouliner sur mon dos. Je frissonnais chaque fois qu’une goutte plus grosse que les autres me tombait dessus, et j’agitais mes oreilles en permanence pour en chasser le plus possible. Mais il n’y avait rien à faire, nous avions beau être des matous de la Troupe Inondée, nous n’étions pas des mammifères aquatiques non plus. L’eau, ça va un peu, mais pas trop longtemps, et pas trop fort. J’étais mécontent, mais je pris sur moi et continuai ma recherche. Qui ne tarda d’ailleurs plus tellement à être récompensée. J’aperçus un rat d’eau un peu plus loin, assez dodu pour la saison, et je souris. Je pensai à tous mes mentors, et surtout à mon père, et pris la meilleure position du chasseur de tout mon apprentissage. À pas silencieux, je m’approchai de la petite bête comme la mort prête à engloutir un malheureux. D’un seul bond, bien que très légèrement dévié à cause du sol glissant, je tuai ma proie. Aussitôt, je redevins plus positif. Bien que je trahisse mon père ainsi, je n’avais pas encore pris de décision. Et tant que je ne décidais pas, je restais un membre de la troupe inondée.
Je ramassai le petit rat. Mon pelage était presque noir, avec toute l’eau qu’il avait accumulée. Mais je continuai mon chemin. Une chose avait changé. Je ne pensais plus à rien d’autre qu’à la chasse et le devoir que j’avais envers mon clan. J’y étais concentré et investi pleinement. Les questions attendraient. Quand je faisais quelque chose, je voulais bien le faire. Et puis, j’avais être presque un chasseur et hésiter à rester, je ne voulais pas moins impressionner Nex ou d’autres novices pour autant. Et j’étais déjà plutôt fier de mon rat d’eau. Pluie de mélancolie, tu ne m’auras pas ! Je resterai toujours le même ! Sans savoir pourquoi, je me sentais joyeux, heureux même. Je n’avais pourtant pas pris ma décision ni obtenu la réponse à mes innombrables questions. Qu’importe. Le bonheur, cela ne se refusait pas.
Je souris à nouveau lorsqu’une grive entra dans mon champ de vision. Je m’écartai un peu pour enterrer ma première proie, afin d’avoir la gueule et les pattes libres, puis je me rapprochai en me faisant tout petit et léger. Un oiseau, c’était plus complexe à attraper. Parce que ça s’envolait. Mais, foi de Neyo, celui-ci ne s’envolerait plus jamais ! Petit à petit, je grignotai la distance entre la grive et moi. Quand je fus assez prêt, je bondis. Une patte dérapa, je partis sur le côté, et retombai lamentablement sur le côté tandis que le volatile s’envolait en piaillant. Je grognai de frustration et de rage. Je me relevai et m’ébrouai pour chasser le plus de boue possible de mon pelage. C’était assez vain. J’étais toujours complètement sale. J’étais bon pour passer la fin de la journée à me nettoyer… Je fis quelques pas vers le tertre où j’avais enfoui le rat d’eau, et grimaçai en sentant une brûlure dans la patte arrière gauche. Je me retournai et la tendit pour voir ce qui provoquait cette douleur, et vit un peu de sang perler sur le sombre de mes poils. Crotte ! J’avais dû tomber sur quelque chose d’un peu pointu, sûrement. En colère contre la boue qui m’avait fait glisser et tomber ainsi et gâchait presqu’entièrement ma journée, je repris le chemin du camp avec mon rat d’eau.
Là-bas, je déposai la proie sur le tas de gibier, sous l’œil mi-content, mi-déçu de mon mentor. Je savais qu’en ne rapportant qu’une seule proie, j’avais quelque peu déçu ses espérances. Il savait que je pouvais faire bien mieux que cela. Mais désolé Nex, ce ne serait pas pour aujourd’hui. Je me rattraperais un autre jour. J’allais d’ailleurs rejoindre ma tanière pour m’abriter de cette interminable pluie qui pourtant ne me lavait pas, pour le faire moi-même, mais un chat m’en empêcha. Je me retournai, pour savoir qui m’avait ainsi interpellé, et vit Azura, l’une des guérisseuses. Elle avait sûrement vu le peu de sang qui coulait le long de ma patte. Je ne pus m’empêcher de grogner. Je n’aimais pas les guérisseurs.
Mais en dehors même de la nature qui nous entourait, la saison des feuilles mortes amenait une autre atmosphère sur le camp, et dans l'esprit des chats. Quelque chose de mélancolique, de nostalgique ? Comme si la disparition lente de la saison des feuilles vertes animait une tristesse latente en chacun de nous. Je ne savais pas si j'étais concerné, pourtant, en regardant ces gouttes tomber sur le camp, je me sentais différent, moi aussi. Mon indéfectible optimisme paraissait presque envolé, comme effacé par le rideau de pluie. Est-ce que la nostalgie était contagieuse ? Ou était-ce moi qui changeait ? Était-ce parce que je n'étais plus vraiment un chaton ? J'étais presque un Chasseur, d'ailleurs. Je grandissais. Bientôt je serais un vrai matou, avec de véritables responsabilités, censé être prêt à défendre la Troupe quoiqu'il arrive et la nourrir qu'importe la saison. La faire passer toujours avant moi-même. Mais étais-je prêt à cela ? Étais-je prêt à tout donner à cette troupe qui n'avait pas fait grand-chose pour moi ? Pire, qui avait rejeté mes parents et qui m'avait probablement toujours regardé comme un intrus, un étranger ? Je ne prenais conscience de la réalité que maintenant, et je n'étais même pas sûr de la vérité de cette réalité. Mais c'était trop gros pour un mensonge. Bien trop gros. Alors une question me taraudait sans cesse. Nuit et jour. J'en avais des dizaines et des dizaines, des questions, mais l'une d'entre elles prédominait et prenait le pas sur tout le reste. Elle m'assaillait.
Étais-je vraiment un Inondé ?
J'aurais pu partir. Rejoindre mon père, rejoindre Malawi. Et d'autres. Je me demandais si Malawi était toujours la même. Et si elle se souviendrait de moi en me revoyant. Ce serait un grand point positif, la revoir elle comme d'autres. Mais dans le même ordre d'idées, pourrais-je partir en laissant Sanza et maman ici ? Je les aimais tellement fort, toutes les deux. Je ne pouvais sûrement pas les laisser. Surtout pas Sanza. Il fallait que je voie le positif des choses, comme je le faisais si facilement il y a encore peu longtemps. J'avais de très bonnes raisons de rester ici, comme de très bonnes raisons d'être heureux. Je mangeais à ma faim, personne n'était malade autour de moi, il n'y avait ni guerre ni invasion de Bipèdes, bref, la vie était belle, non ?
Mais j'avais perdu mon innocence et mon insouciance de chaton. Et malgré tous mes efforts, je ne pouvais plus nier les ombres qui se cachaient un peu partout.
Je soupirai et passai la tête par l'ouverture de la tanière. De grosses gouttes froides s'écrasèrent sur mon crâne et je m'empressai de le ramener à l'abri. Cette averse ne donnait pas vraiment envie de partir chasser, ce qui rentrait dans mes obligations tout le temps que je vivrais ici. Mais la Troupe avait besoin de nourriture, et pour me donner du courage je pensai à ma sœur. Résolu, je posai les pattes dehors et filai sous l'averse.
Même sous les branches, je sentais la pluie dégouliner sur mon dos. Je frissonnais chaque fois qu’une goutte plus grosse que les autres me tombait dessus, et j’agitais mes oreilles en permanence pour en chasser le plus possible. Mais il n’y avait rien à faire, nous avions beau être des matous de la Troupe Inondée, nous n’étions pas des mammifères aquatiques non plus. L’eau, ça va un peu, mais pas trop longtemps, et pas trop fort. J’étais mécontent, mais je pris sur moi et continuai ma recherche. Qui ne tarda d’ailleurs plus tellement à être récompensée. J’aperçus un rat d’eau un peu plus loin, assez dodu pour la saison, et je souris. Je pensai à tous mes mentors, et surtout à mon père, et pris la meilleure position du chasseur de tout mon apprentissage. À pas silencieux, je m’approchai de la petite bête comme la mort prête à engloutir un malheureux. D’un seul bond, bien que très légèrement dévié à cause du sol glissant, je tuai ma proie. Aussitôt, je redevins plus positif. Bien que je trahisse mon père ainsi, je n’avais pas encore pris de décision. Et tant que je ne décidais pas, je restais un membre de la troupe inondée.
Je ramassai le petit rat. Mon pelage était presque noir, avec toute l’eau qu’il avait accumulée. Mais je continuai mon chemin. Une chose avait changé. Je ne pensais plus à rien d’autre qu’à la chasse et le devoir que j’avais envers mon clan. J’y étais concentré et investi pleinement. Les questions attendraient. Quand je faisais quelque chose, je voulais bien le faire. Et puis, j’avais être presque un chasseur et hésiter à rester, je ne voulais pas moins impressionner Nex ou d’autres novices pour autant. Et j’étais déjà plutôt fier de mon rat d’eau. Pluie de mélancolie, tu ne m’auras pas ! Je resterai toujours le même ! Sans savoir pourquoi, je me sentais joyeux, heureux même. Je n’avais pourtant pas pris ma décision ni obtenu la réponse à mes innombrables questions. Qu’importe. Le bonheur, cela ne se refusait pas.
Je souris à nouveau lorsqu’une grive entra dans mon champ de vision. Je m’écartai un peu pour enterrer ma première proie, afin d’avoir la gueule et les pattes libres, puis je me rapprochai en me faisant tout petit et léger. Un oiseau, c’était plus complexe à attraper. Parce que ça s’envolait. Mais, foi de Neyo, celui-ci ne s’envolerait plus jamais ! Petit à petit, je grignotai la distance entre la grive et moi. Quand je fus assez prêt, je bondis. Une patte dérapa, je partis sur le côté, et retombai lamentablement sur le côté tandis que le volatile s’envolait en piaillant. Je grognai de frustration et de rage. Je me relevai et m’ébrouai pour chasser le plus de boue possible de mon pelage. C’était assez vain. J’étais toujours complètement sale. J’étais bon pour passer la fin de la journée à me nettoyer… Je fis quelques pas vers le tertre où j’avais enfoui le rat d’eau, et grimaçai en sentant une brûlure dans la patte arrière gauche. Je me retournai et la tendit pour voir ce qui provoquait cette douleur, et vit un peu de sang perler sur le sombre de mes poils. Crotte ! J’avais dû tomber sur quelque chose d’un peu pointu, sûrement. En colère contre la boue qui m’avait fait glisser et tomber ainsi et gâchait presqu’entièrement ma journée, je repris le chemin du camp avec mon rat d’eau.
Là-bas, je déposai la proie sur le tas de gibier, sous l’œil mi-content, mi-déçu de mon mentor. Je savais qu’en ne rapportant qu’une seule proie, j’avais quelque peu déçu ses espérances. Il savait que je pouvais faire bien mieux que cela. Mais désolé Nex, ce ne serait pas pour aujourd’hui. Je me rattraperais un autre jour. J’allais d’ailleurs rejoindre ma tanière pour m’abriter de cette interminable pluie qui pourtant ne me lavait pas, pour le faire moi-même, mais un chat m’en empêcha. Je me retournai, pour savoir qui m’avait ainsi interpellé, et vit Azura, l’une des guérisseuses. Elle avait sûrement vu le peu de sang qui coulait le long de ma patte. Je ne pus m’empêcher de grogner. Je n’aimais pas les guérisseurs.
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|| HRP : T'as de la chance en général Neyo n'est pas le personnage qui m'inspire le plus mais là euh xDD
Invité
Invité
Ven 28 Oct 2016 - 22:22
|| Pitit up ♫
Vieille branche
Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
Mentor / apprenti :
Étoile Rayonnante
Dim 4 Déc 2016 - 12:29
|| Second up
Jeune recrue
Puf/Surnom : Dracko / Mashy
Messages : 46
Le personnage
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Âge du perso:
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Azura
Sam 4 Mar 2017 - 12:55
Aaah, la pluie. Des gouttes froides, de la nostalgie. Enfin, pas pour moi. J'aime bien ça. Surtout quand je dors. À vrai dire, je préfère dormir en intérieur ou dans une grotte quand il pleut le soir. Entendre les gouttes tomber alors que je suis recroquevillée à l'abri, dans le noir. Surtout quand une averse s'arrête, entendre les dernières gouttes couler doucement le long des feuilles pour les entendre s'écraser au sol. Ce bruit fascinant me repose. Enfin bref. L'averse de ce matin n'est pas très forte, mais la boue tapit le sol à chaque tournant. Pas un bruit, à par la pluie froide qui dégouline sur mon front, laissant sur son chemin de fines gouttelettes glaciales s'entremêlant dans mes poils. Engluées de gadoue gluante, mes pattes étaient bien alourdies, et engourdies de la veille. J'étais en chemin pour rentrer au camp — comme d'habitude. Rien à faire d'autre. À part me créer des discours sur la sensation de la boue salissant la fourrure. Mais à quoi ça servirait ? La dernière fois, ça m'a juste ralentie, et je me suis fait avoir par un stupide chaton. Ces chatons... ils ne savent pas ce qu'est le respect.
Enfin bon. Toutes ces idées me font ralentir. Je préfère ne pas me retrouver dans la même situation que l'autre fois.
Je me dirigeais vers le camp. Une fois de plus j'allais emprunter le passage secret entre les roches de ma tanière. Personne ne devait savoir. C'est fou, depuis tout ce temps ils n'ont jamais rien remarqué. Même pas une intuition !
J'arrivais devant le mur de pierres habituel où je pourrais me faufiler. Mais, à ma grande surprise, le trou n'était plus là, comblé par de petits cailloux. Malheur ! Je devais passer par l'entrée du camp, sans herbes comme excuses. Il fallait que j'arrive rapidement, en interpellant quelqu'un pour que personne ne le remarque.
L'entrée, camouflée par des buissons n'était heureusement gardée par aucun membre de la troupe. Je tendit ma tête à travers les feuilles pour vérifier si la voie était sûre. Il y avait peu de gens.
Je me lança à travers les fougères et me mit à trottiner pour que personne n'ait l'occasion de faire attention à moi. Au fond de la clairière, je vis une chat marcher. Un filet de sang coulait le long de sa patte. C'était l'opportunité de me rattraper ! On me remarquerait encore moins si j'appelais un blessé. En m'approchant sa silhouette me devint familière. C'était Neyo, un apprenti, qui n'aimait pas les guérisseuses à ma connaissance — et que je n'aimais manifestement pas non plus. Je n'étais pas tombée sur la bonne cible apparemment. Tant pis, il fera avec. Alors qu'il se dirigeait vers sa tanière, je me précipita pour l'empêcher d'aller plus loin.
- Neyo ! Que t'es t-il arrivé ? M'écriais-je en reniflant sa blessure.
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Le personnage
Sexe du perso: Mâle
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Neyo
Sam 4 Mar 2017 - 20:07
Fiche-moi la paix !
— Neyo ! Que t'est-il arrivé ?
Génial. J'allais être bon pour devoir lui expliquer ma glissade ridicule et faire un détour par sa Tanière puante. 'Fin non, elle pouvait toujours rêver pour que je m'abaisse à raconter la vérité. Je n'allais pas me ridiculiser en public, ne ramener qu'une seule proie était largement suffisant. Je n'allais pas en plus offrir à cette bande d'imbéciles le plaisir de se moquer de ma chute. Il pleuvait, ce n'était pas ma faute, après tout. Mais qu'importe les circonstances, si je racontais la vérité, on rirait de moi. Azura la première, sûrement, parce qu'elle ne valait pas mieux que tous les autres. Encore moins, même, parce qu'elle était guérisseuse. Et non, je n'aimais pas les guérisseurs. Ils n'avaient même pas la force d'être de vrais Chasseurs. Comment leur accorder un quelconque respect ? Je ne savais pas comment, et je les méprisais, les guérisseurs. Si j'avais un jour été gravement blessé, j'aurais sûrement changé d'avis, mais ce n'était pas le cas, et à mes yeux ils ne servaient pas à grand-chose. Ils étaient lâches, cachés derrière leurs plantes, enfermés la journée durant dans leur petite Tanière, éloignés des autres.
Je n'avais pas besoin de l'aide d'Azura. Je ne voulais même pas qu'elle me touche. Ce n'était qu'une petite égratignure, qui saignait à peine, ça allait se refermer tout seul. Suffit que je lèche un peu la plaie pour nettoyer, arrêter les quelques gouttes de sang, et puis dans deux jours il n'y aurait plus rien. Je le savais, je n'avais pas besoin de l'avis d'une guérisseuse pour le savoir. Je pouvais soigner ça tout seul. Je n'avais absolument pas besoin de son aide, ni envie de l'avoir d'ailleurs. Je voulais qu'elle me laisse tranquille, pour que je puisse enfin aller me reposer, et me nettoyer entièrement. Puis j'en avais marre de recevoir des gouttes sur la tête, alors je voulais aller m'abriter. Mais pas dans sa tanière de guérisseuse puante, ça il n'en était pas question. Je ne rentrerais pas là-dedans. J'avais déjà eu l'occasion de voir celle de Montagne, et cela m'avait largement suffi. Je n'avais pas besoin d'en voir une autre, surtout que j'étais certain que c'était pareil. Peut-être en plus dérangé pour Azura, parce qu'elle avait toute sa vue et donc sûrement pas besoin que ce soit aussi rangé que chez Montagne. Mais ça, on s'en fichait. En tout cas, je ne voulais pas aller dans sa fichue tanière, ni même qu'elle m'examine, je pouvais très bien me débrouiller. j'étais grand maintenant, en plus !
— Rien, je me suis juste griffé avec une épine. C'est bon, je peux m'en occuper seul.
Bon, elle n'avait pas intérêt à refuser, parce que moi je ne voulais pas avoir affaire à elle. Cet échange minuscule me suffisait amplement. Oh et puis zut, c'était encore moi qui décidait de ce que je faisais de mon propre corps, alors je la laissai là et repartis me mettre à l'abri vers la Tanière des Novices. Et même si elle n'était pas contente, je n'en avais rien à faire. C'était son problème. Je faisais ce que je voulais, moi, et je n'irai pas dans sa tanière.
Génial. J'allais être bon pour devoir lui expliquer ma glissade ridicule et faire un détour par sa Tanière puante. 'Fin non, elle pouvait toujours rêver pour que je m'abaisse à raconter la vérité. Je n'allais pas me ridiculiser en public, ne ramener qu'une seule proie était largement suffisant. Je n'allais pas en plus offrir à cette bande d'imbéciles le plaisir de se moquer de ma chute. Il pleuvait, ce n'était pas ma faute, après tout. Mais qu'importe les circonstances, si je racontais la vérité, on rirait de moi. Azura la première, sûrement, parce qu'elle ne valait pas mieux que tous les autres. Encore moins, même, parce qu'elle était guérisseuse. Et non, je n'aimais pas les guérisseurs. Ils n'avaient même pas la force d'être de vrais Chasseurs. Comment leur accorder un quelconque respect ? Je ne savais pas comment, et je les méprisais, les guérisseurs. Si j'avais un jour été gravement blessé, j'aurais sûrement changé d'avis, mais ce n'était pas le cas, et à mes yeux ils ne servaient pas à grand-chose. Ils étaient lâches, cachés derrière leurs plantes, enfermés la journée durant dans leur petite Tanière, éloignés des autres.
Je n'avais pas besoin de l'aide d'Azura. Je ne voulais même pas qu'elle me touche. Ce n'était qu'une petite égratignure, qui saignait à peine, ça allait se refermer tout seul. Suffit que je lèche un peu la plaie pour nettoyer, arrêter les quelques gouttes de sang, et puis dans deux jours il n'y aurait plus rien. Je le savais, je n'avais pas besoin de l'avis d'une guérisseuse pour le savoir. Je pouvais soigner ça tout seul. Je n'avais absolument pas besoin de son aide, ni envie de l'avoir d'ailleurs. Je voulais qu'elle me laisse tranquille, pour que je puisse enfin aller me reposer, et me nettoyer entièrement. Puis j'en avais marre de recevoir des gouttes sur la tête, alors je voulais aller m'abriter. Mais pas dans sa tanière de guérisseuse puante, ça il n'en était pas question. Je ne rentrerais pas là-dedans. J'avais déjà eu l'occasion de voir celle de Montagne, et cela m'avait largement suffi. Je n'avais pas besoin d'en voir une autre, surtout que j'étais certain que c'était pareil. Peut-être en plus dérangé pour Azura, parce qu'elle avait toute sa vue et donc sûrement pas besoin que ce soit aussi rangé que chez Montagne. Mais ça, on s'en fichait. En tout cas, je ne voulais pas aller dans sa fichue tanière, ni même qu'elle m'examine, je pouvais très bien me débrouiller. j'étais grand maintenant, en plus !
— Rien, je me suis juste griffé avec une épine. C'est bon, je peux m'en occuper seul.
Bon, elle n'avait pas intérêt à refuser, parce que moi je ne voulais pas avoir affaire à elle. Cet échange minuscule me suffisait amplement. Oh et puis zut, c'était encore moi qui décidait de ce que je faisais de mon propre corps, alors je la laissai là et repartis me mettre à l'abri vers la Tanière des Novices. Et même si elle n'était pas contente, je n'en avais rien à faire. C'était son problème. Je faisais ce que je voulais, moi, et je n'irai pas dans sa tanière.
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Lun 17 Avr 2017 - 15:37
Up ♪
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Jeu 15 Juin 2017 - 18:45
Second up ~
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Sam 15 Juil 2017 - 11:58
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Mer 16 Aoû 2017 - 11:01
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