Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumA silent shape in the lake [Butterfly]
Invité
Invité
Dim 25 Sep 2016 - 16:21
A silent shape in the lake
Malawi & Jude
Tes pas te portent au loin sans même que tu les contrôles. Tu t’ennuies. Personne n’est debout à cette heure matinale. Personne à qui parler. Le ciel s’éclaircit. La nuit finit à peine. Tu t’es encore retrouvée au beau milieu de la ville. Encore avec un gout abominable sur la langue. Tu as l’impression de ne pas avoir dormi de la nuit. Et pourtant, tu n’es pas fatiguée. Les nuits sont de toute façon un mystère que tu ne t’embêteras pas à résoudre ; tu as bien d’autres choses à faire. Enfin, d’habitude.
Et comme aujourd’hui est un jour où tu n’as rien à faire si ce n’est penser, tu pars te promener. Tu te promènes parce que tu ne veux pas rester seule, à rien faire, avec tes pensées. C’est trop dur. Tu as trop peur du silence. Mais la vraie raison, c’est que tu as trop peur de découvrir la vérité. Trop peur de connaître un secret qui aurait dû rester enfoui pour l’éternité. Ce n’est pas ce que tu veux. Tout ce que tu peux souhaiter, c’est vivre heureuse avec tes bipèdes et tes amis, insouciante. Et tu aimerais aussi revoir ton frère et ta sœur.
Tu vagabondes. Tu aimes entendre les branches craquer sous tes pas. Tu aimes entendre les feuilles bruisser alors que tu te balades sur la lisière de la forêt. Tu parles toute seule, aussi. Entendre le son de ta voix te rassure, et puis il n’y a personne pour se moquer de toi. Personne aussi pour apporter un peu de chaleur en ce lieu froid et sinistre. Tu as l’impression de sentir le regard de ces présumés chats sauvages sur toi tout au long de ta marche, mais tu ne peux faire demi-tour. Pas avant d’avoir découvert ce qu’il y avait après cette forêt. Cette question se retourne dans ta tête depuis bien longtemps, mais tu n’oses pas traverser la forêt. Alors tu en fais le tour, aussi long cela puisse être.
Tu marches en direction du soleil, toujours. Tu marches pendant de longues heures. Le soleil monte. Tes bipèdes doivent s’inquiéter. Tant pis.
Et comme on débouche toujours quelque part, un lac apparaît devant tes yeux. Un lac magnifique. Ici commencent des marais, envahis par une brume inquiétante. Tu préfères t’arrêter pour boire avant d’entreprendre un autre voyage.
L’eau est pure et claire, d’un gris bleuté brillant. On voit le fond du lac à travers. Tu te penches pour laper un peu d’eau. Elle est fraîche et a le goût de l’inconnu. Tu es surexcitée à l’idée de continuer.
Tu relèves la tête. Un corps se reflète sur l’eau. Tes poils se hérissent. Tu te retournes lentement, inquiète. Une petite chatte est là. Elle te regarde. Son regard est étrange. Ses yeux brillent étrangement. Tu fais un pas en arrière, apeurée. Tu manques de tomber dans le lac. Tu ne peux pas te défiler. Tu as quitté tes bipèdes, tu as voulu satisfaire ta curiosité, voilà ta punition.
Pourtant la chatonne a l’air inoffensif. Tout ce qu’elle fait, c’est te regarder bizarrement. Bon, c’est décidé, tu vas lui parler. Tu lances un :
« Euh… Bonjour toi ! »
Codage by Kayl pour Neph only
Jeune recrue
Puf/Surnom : Butterfly ou Ali'
Messages : 12
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Malawi
Mar 11 Oct 2016 - 3:00
Le sang brillait, coulant sur le sol. Un cadavre était à ses pattes, son père à ses côtés. Il lui apprenait les rudiments du meurtre. Il avait dit que c’était essentiel pour survivre en tant qu’escogriffe. Elle était tellement contente, elle ! Son père lui montrait ce qu’il savait et elle admirait Gaara. Après tout, elle s’était toujours dit être la fille du silence et de la mort, puisque son père décrivait sa mère comme le silence incarné. Pour la chatonne, c’était difficile d’être le silence, elle qui aimait tellement parler. Pourtant, c’était ce qu’elle était. Elle venait d’aider son père à mettre à mort un solitaire qui avait eu le malheur de les importuner. Maintenant, elle avait tout le reste de la journée à elle. Tant mieux ! Elle pourrait explorer le monde et ses contours. Elle qui aimait apprendre, cette liberté la ravissait plus que quiconque.
Ainsi, elle sautillait d’une joie qui contrastait avec ses instincts de meurtrière. Cette chatonne était un paradoxe vivant, mais elle le vivait bien. Elle parcourut lentement les espaces, observant chaque feuille, dévisageant chaque étendue d’eau, de la plus grande à la plus petite. Malawi adorait apprendre et observer, connaître. Elle disait toujours que connaître, c’était la première étape de tout. On ne pouvait pas vaincre d’adversaire sans connaître ses atouts et ses faiblesses. On ne pouvait pas aimer quelqu’un sans le connaître un minimum. C’est pour cela que la chatonne était déterminée à tout connaître du monde l’entourant. Pour savoir et vaincre, comme son père. Elle voulait tant avoir sa prestance. Tout de même, elle savait qu’à un si petit nombre de lune, ce n’était pas possible. Elle devait grandir et elle allait grandir ! Pour rendre fier son père.
Doucement, elle s’approcha d’un lac, un grand lac qui prend aussitôt toute son attention. Si ses souvenirs étaient exacts, ce lieu était là où les Troupes se trouvaient alors que l’eau était empoisonnée. Si tel était le cas, elle était encore plus excitée. Elle se trouvait où des ennemis avaient été ! Peut-être avaient-ils laissé des indices qui permettraient de les assommer, les détruire ? Si elle trouvait quelque chose de si grand, son père serait fière d’elle, c’était certain. Il pourrait… elle ne savait même pas ce qu’il pourrait faire, mais c’était sans doute quelque chose de grandiose, à l’image de lui. Elle avait confiance en ce mâle meurtrier qui la façonnait à son image. Elle voulait déjà plonger ses petites griffes dans un corps frais et être son dernier souffle. Elle serait le dernier souffle de toutes ses victimes. Son regard ambré, jaune, brillait de cette lueur mêlant détermination et soif de sang.
Elle aperçoit alors un chat, une femelle plus précisément, qui approchait. Malawi retint son souffle, ou du moins respira doucement pour ne pas se faire entendre. Toutefois, la nouvelle venue ne semblait même pas la remarquer. Malawi manqua de s’étouffer de rire. Elle ne savait pas comment on pouvait se montrer aussi imprudent. Dans la vie, il fallait toujours regarder autour de soi, car la menace se tapissait dans le moindre petit coin d’ombre. Comment celle-là pouvait se montrer si incroyablement naïve à ne pas montrer le moindre signe de méfiance ? Malawi ne comprenait pas du tout et ça lui donnait envie de se moquer de cette femelle. Elle semblait plus vieille que la chatonne et pourtant, cette dernière savait déjà les bases de la vie en dehors… et si l’étrangère était un chat des Bipèdes ? Ça expliquerait beaucoup de choses. Gaara parlait des domestiques, comme il disait, d’un ton de voix méprisant et moqueur. Ils étaient faibles et lents, incapable de se défendre correctement. Mais Malawi n’était pas stupide, elle savait que malgré ça, ce serait de la folie de s’en prendre à la chatte.
La féline des Bipèdes releva la tête et sa peur transparaît dans son regard alors qu’elle recula, manquant de tomber dans l’eau. Malawi ne comprit pas, encore une fois. Elle n’était pas menaçante pourtant. Elle n’était qu’une chatonne, on ne pouvait pas avoir peur de la petite forme noire qu’elle était. C’était sans aucun sens. L’autre parvint à se reprendre, un peu.
« Euh… Bonjour toi ! »lança-t-elle. Malawi rit doucement, de bon cœur, sans que ce ne soit réellement moqueur. Elle avait une soudaine envie de jouer, telle la chatonne qu’elle était.
« Bonjour ! » répondit-elle, joviale. « Qui es-tu ? Vu ton manque de prudence, je pense que tu es un chat des Bipèdes. Comment t’appelles-tu ? Moi, c’est Malawi, fille du silence et de la mort. Je suis contente d’avoir de la compagnie ! Que fais-tu ici ? »
Ainsi, elle sautillait d’une joie qui contrastait avec ses instincts de meurtrière. Cette chatonne était un paradoxe vivant, mais elle le vivait bien. Elle parcourut lentement les espaces, observant chaque feuille, dévisageant chaque étendue d’eau, de la plus grande à la plus petite. Malawi adorait apprendre et observer, connaître. Elle disait toujours que connaître, c’était la première étape de tout. On ne pouvait pas vaincre d’adversaire sans connaître ses atouts et ses faiblesses. On ne pouvait pas aimer quelqu’un sans le connaître un minimum. C’est pour cela que la chatonne était déterminée à tout connaître du monde l’entourant. Pour savoir et vaincre, comme son père. Elle voulait tant avoir sa prestance. Tout de même, elle savait qu’à un si petit nombre de lune, ce n’était pas possible. Elle devait grandir et elle allait grandir ! Pour rendre fier son père.
Doucement, elle s’approcha d’un lac, un grand lac qui prend aussitôt toute son attention. Si ses souvenirs étaient exacts, ce lieu était là où les Troupes se trouvaient alors que l’eau était empoisonnée. Si tel était le cas, elle était encore plus excitée. Elle se trouvait où des ennemis avaient été ! Peut-être avaient-ils laissé des indices qui permettraient de les assommer, les détruire ? Si elle trouvait quelque chose de si grand, son père serait fière d’elle, c’était certain. Il pourrait… elle ne savait même pas ce qu’il pourrait faire, mais c’était sans doute quelque chose de grandiose, à l’image de lui. Elle avait confiance en ce mâle meurtrier qui la façonnait à son image. Elle voulait déjà plonger ses petites griffes dans un corps frais et être son dernier souffle. Elle serait le dernier souffle de toutes ses victimes. Son regard ambré, jaune, brillait de cette lueur mêlant détermination et soif de sang.
Elle aperçoit alors un chat, une femelle plus précisément, qui approchait. Malawi retint son souffle, ou du moins respira doucement pour ne pas se faire entendre. Toutefois, la nouvelle venue ne semblait même pas la remarquer. Malawi manqua de s’étouffer de rire. Elle ne savait pas comment on pouvait se montrer aussi imprudent. Dans la vie, il fallait toujours regarder autour de soi, car la menace se tapissait dans le moindre petit coin d’ombre. Comment celle-là pouvait se montrer si incroyablement naïve à ne pas montrer le moindre signe de méfiance ? Malawi ne comprenait pas du tout et ça lui donnait envie de se moquer de cette femelle. Elle semblait plus vieille que la chatonne et pourtant, cette dernière savait déjà les bases de la vie en dehors… et si l’étrangère était un chat des Bipèdes ? Ça expliquerait beaucoup de choses. Gaara parlait des domestiques, comme il disait, d’un ton de voix méprisant et moqueur. Ils étaient faibles et lents, incapable de se défendre correctement. Mais Malawi n’était pas stupide, elle savait que malgré ça, ce serait de la folie de s’en prendre à la chatte.
La féline des Bipèdes releva la tête et sa peur transparaît dans son regard alors qu’elle recula, manquant de tomber dans l’eau. Malawi ne comprit pas, encore une fois. Elle n’était pas menaçante pourtant. Elle n’était qu’une chatonne, on ne pouvait pas avoir peur de la petite forme noire qu’elle était. C’était sans aucun sens. L’autre parvint à se reprendre, un peu.
« Euh… Bonjour toi ! »lança-t-elle. Malawi rit doucement, de bon cœur, sans que ce ne soit réellement moqueur. Elle avait une soudaine envie de jouer, telle la chatonne qu’elle était.
« Bonjour ! » répondit-elle, joviale. « Qui es-tu ? Vu ton manque de prudence, je pense que tu es un chat des Bipèdes. Comment t’appelles-tu ? Moi, c’est Malawi, fille du silence et de la mort. Je suis contente d’avoir de la compagnie ! Que fais-tu ici ? »
Invité
Invité
Jeu 27 Oct 2016 - 12:09
A silent shape in the lake
Malawi & Jude
Un rire doux résonne dans l’air. La joie et l’amabilité transparaît dans le visage de la petite chatte au poil noir. Elle a l’air d’être gentille et douce, alors pourquoi as-tu eu peur d’elle ? Il n’y aucune raison d’avoir peur d’une chatonne. Tu te reprends lorsque la petite femelle lance, joviale :
« Bonjour ! Qui es-tu ? Vu ton manque de prudence, je pense que tu es un chat des Bipèdes. Comment t’appelles-tu ? Moi, c’est Malawi, fille du silence et de la mort. Je suis contente d’avoir de la compagnie ! Que fais-tu ici ? »
Alors elle s’appelle Malawi. Jamais entendu parler. Tu en déduis que ce n’est pas une chatte de bipèdes. En tout cas, sa présentation est pour le moins étrange. Tu te demandes qu’est-ce que cela peut bien signifier. Le silence et la mort… seraient-ce des indices sur ses parents ? Bah, tu ne vas pas t’embêter à chercher qui sont ses parents. Tu as bien d’autres choses à faire. A commencer par faire connaissance avec cette jeune chatte.
Elle a posé plusieurs questions, il faudrait peut-être que tu y répondes. D’abord, tu te présentes, avec le même entrain qu’elle, comme si tu étais toi-même une chatonne :
« Je m’appelle Jude, ravie de faire ta connaissance, Malawi ! » D’un ton un peu moins amical, tu poursuis : « Oui, je suis bien une chatte de bipèdes, et je suis là parce que j’en ai envie. Pourquoi, ça pose un problème ? »
Tu parais peut-être antipathique, maintenant, mais cette femelle l’aura voulu. Il y a des question qu’on ne pose pas, comme l’habituel « que fais-tu ici », la question préférée de ces chats de clan tous aussi mauvais et mal aimables les uns que les autres. Tu espères qu’elle n’en fait pas partie, car tu n’as envie de supporter encore une fois la vue d’un clanique.
[Désolée de la nullité du rp, j’espère que ça te plait quand même T.T ]
Codage by Kayl pour Neph only
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Neph/Mac'do pour Fuyu/Petit Nem pour Aido/Meoph pour Equi ♥
Messages : 102
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Dead people
Dim 19 Fév 2017 - 11:35
Up :3
Invité
Invité
Lun 17 Avr 2017 - 15:24
Second up ♪
Invité
Invité
Jeu 15 Juin 2017 - 18:05
Dernier up.
Vétéran
Puf/Surnom : Cousine de Timmy
Messages : 877
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
PNJ
Sam 15 Juil 2017 - 11:51
J'archive
Contenu sponsorisé