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Une amitié se présente là, il faut juste la saisir dans nos bras | Patte d'Erable et Lune Ambrée

Lune Ambrée
Expert des lieux
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ocy
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Lune Ambrée
 Ven 18 Nov 2016 - 22:11
Lune Ambrée se réveilla en sursaut. Un bruit, si léger soit-il, l'avait réveillé. Le félin noir ouvrit lentement une paupière, laissant découvrir un œil couleur d'ambre avant de le refermer. Ce n'était qu'un guerrier qui sortait de la tanière, sans doute se joignant à la patrouille de l'aube.
Le jeune matou ronronna de plaisir en se disant qu'il avait bien fait de rester s'entraîner tard le soir : il n'avait donc pas à faire cette fichue patrouille. Il n'aurait pas sut l'expliquer, mais depuis tout petit, il préférait se coucher tard plutôt que de se lever tôt. C'était sa logique à lui, et il la gardait pour lui, de peur qu'on ne le prenne pour une personne très bizarre. Il savait que la plupart des guerriers pensaient comme lui, mais il voulait en être vraiment sûr avant de le clamer haut et fort ce qui, en soit, n'avait rien de très intelligent et ne ferait que renforcer sa réputation de timide un peu bête. Car oui, on le considérait comme tel alors qu'il n'était qu'un petit félin qui avait de nombreux problèmes familiaux et qui n'osait s'en confier à personne, convaincu que personne ne l'aimait. Il était complexé ce guerrier, et était vraiment parano à l'idée de se faire trahir par quelqu'un de son propre clan, qui plus est un ami. Il n'en avait pas des masses, mais il savait que ceux qu'il avait étaient loyaux envers lui-du moins il l'espérait- et il leur faisait une confiance aveugle, bien qu'il n'ait jamais osé se confier.
Lune Ambrée tenta de se rendormir, sans succès. À quoi bon me réveiller si tôt si c'est pour ne rien faire ? Le matou maudissait intérieurement le guerrier qui l'avait réveillé. Il se leva doucement afin de ne réveiller personne et se faufila entre les corps immobiles de ses camarades qui dormaient. Son regard d'ambre s'arrêta sur deux pelages noirs qui lui étaient familiers : ceului de Fleur de Jais, sa mère ainsi que celui de Nuit Éternelle, sa sœur. Elles étaient collées l'une contre l'autre et dormaient paisiblement, sans doute faisant de beaux rêves.
Cette vision arracha un sourire au félin noir qui sortit sans un bruit, soucieux à l'idée de ne réveiller personne, contrairement à celui qui l'avait tiré de son sommeil, dont il avait grand besoin suite à son entraînement d'hier.

Le soleil qui se levait fit cligner des yeux au guerrier qui était aveuglé par la lumière. Il s'étira longuement tout en baillant et se dirigea ensuite vers la réserve de gibier. Il y piocha un lapin bien dodu qu'il mangea avec avidité, compensant son manque de sommeil par un surplus de nourriture. Une fois le ventre plein, il s'allongea au centre de la jolie clairière, profitant des premiers rayons du matin, et essayant de se réchauffer. L'air était frais et le vent, toujours présent sur les terres de son clan, ébouriffait son pelage noir en bataille. Lune Ambrée remit sa toilette à plus tard, conscient que ses efforts seraient instantanément détruit par les rafales.
Les yeux mi-clos, il se mît à réfléchir, de tout et de rien, de ce qu'il allait faire aujourd'hui, de ce mystère non résolu entre sa mère et son père. Ce dernier sujet lui demanda maintes réflexion, et même s'il y pensait tous les jours, il restait, et resterait sûrement irrésolu. Les mêmes question lui revenaient en tête à chaque fois. Il avait dit quelque chose à son père, quelque chose que lui même ne comprenait pas, mais que Plume des Arbres, lui, comprit aussitôt. Il avait blessé Fleur de Jais au milieu du camp, devant tout le monde, et s'était enfuit. Plusieurs éléments manquaient à Lune Ambrée. De plus, il s'était demandé aussitôt après avoir vu son père partir, pourquoi les autres guerriers n'avaient -ils rien fait pour le retenir ? C'était pourtant simple, il suffisait de l'arrêter. De plus, ils auraient très bien pu le poursuivre ensuite ! Il le reconnaissait, il aurait pût le faire lui'-même. Mais après avoir vu sa mère pleine de sang blessée par la personne qu'il aimait le plus au monde avec elle et sa sœur, c'était quelque chose qui lui avait fait perdre le contrôle des événements. Il voulait absolument savoir ce qui adviendrait de Fleur de Jais...
Ses pensées furent interrompues par un grand guerrier borgne que le félin reconnut aussitôt. Un sourire se peignit sur ses lèvres. Il n'avait rien à faire ce matin, à part s'ennuyer. Patte d'Érable l'avait toujours impressionné, il ne saurait pas dire pourquoi. Peut-être par ce qu'il était borné, ou tout simplement parce qu'il paraissait avoir le même caractère que lui. Il n'avait jamais osé lui parler, et ce moment paraissait opportun.

— Bonjour, Patte d'Erable ! Ça te dirait de chasser avec moi ? demanda-t-il d'une voix lente, voulant absolument contrôler ses mots.
Patte d'Érable
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
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Patte d'Érable
 Dim 18 Déc 2016 - 17:19


• Une amitié •


Ray ft. Moon

Une joie. Une joie immense me faisait vivre chaque jour avec une ferveur qui jamais auparavant ne m'avait été révélée. Tout cela était nouveau, bien trop nouveau. Ce bonheur intense qui m’abreuvait sans cesse. Et toujours un seul et unique nom : Nuage Perdu. Ma petite princesse, la prunelle de mes yeux. Mon ange tombé malencontreusement du ciel. Mon enfant. Mais comment, comment moi, qui n’avais jamais été père avant, n’avait-il pas peur ? Pourquoi donc aucun des frissons qu’un paternel pouvait ressentir ne m’était adressé, du moins de ce que l’on m’avait un jour décrit ? Un sentiment d’exclusion régnait dans mon coeur. Alors j’étais différent, encore un fois. J’étais apparemment destiné à toujours l’être. Le Clan des Étoiles m’avait dessiné ainsi. un grand potentiel enfoui et porteur de la malchance, comme une maladie incurable, tomber amoureux d’une seule et formidable femelle, avoir un seul enfant, que je perdrais pour ensuite le retrouver, l’aimant comme jamais auparavant. Ah, que la vie pouvait vous cacher de surprises. Et j’en étais friant, contrairement à certains. J’aimais ces petits pics de folie qui trahissaient ma vie si paisible. L’indécision était pourtant et paradoxalement l’un de mes pires défauts. Bref, assez parlé de moi. Le soleil se levait, chassant cette nuit de fin des Saisons des feuilles mortes froide et inhospitalière, et avec lui, le sourire dévoilant les crocs jaunis de ma gueule. Heureux, simplement heureux.

Les muscles engourdis, je ne pris cependant pas la peine de passer une heure à les échauffer. Même chose pour les poils de mon pelage qui s’étaient fait la guerre toute la nuit. Signant une armistice éphémère, je me levais brusquement, écarquillant les yeux difficilement en sortant de la tanière. Le soleil se reflétait aveuglement sur le sol givré par la nuit froide avant de finir en plein de ma rétine, ne me laissant voir qu’un simple bout du camp. L’air austère du doux matin s’infiltra jusqu’à mes poumons, me paralysant. Woah. J’en restais sans mot, dans l’incapacité et la peur d’avaler une deuxième bouchée d’air pendant quelques secondes avant de perdre mon souffle. Le froid cinglant prit peu à peu possession de mon corps avant que je ne puisse bouger à nouveau. Le camp, d’habitude si chaleureux semblait inaccueillant, sûrement dû au froid. Peu de guerriers traînaient à l'extérieur, ils étaient soit en patrouille ou en entrainement, ou bien ils se reposaient encore à l’intérieur des tanières, où les chaleurs cumulées de corps gardaient la température convenable. Le camp paraissait délaissé et si triste ainsi. Et pourtant, grâce à ce voile de bonne humeur qui effumait mes yeux verts, je n’en voyais que la beauté cachée. Nuage Perdu me redonnait le sourire. Elle me redonnait l’envie de vivre. Elle me redonnait tout un tas d’émotions et de sentiments que j’avais tendance à perdre trop facilement.

La faim ne me tiraillait même pas, alors que mon dernier repas remontait déjà à plusieurs longues heures. Seule l’envie de revoir ma fille occupait mes pensées. Aussi celle d’en parler à Chant de la Colombe. Méditant, je ne faisais plus attention à ce que je faisais. C’est pourquoi la voix d’un guerrier me sortit soudainement de ces pensées heureuses. “Bonjour, Patte d'Érable ! Ça te dirait de chasser avec moi ?” chantonna une voix récemment éveillée, de laquelle je pouvais encore discerner les échos fatigués. C’était ça, d’avoir un oeil en moins; les autres sens se débrouillaient pour s’améliorer comme ils le pouvaient. D’où la particularité de mon ouïe. Oh, je n’en étais pas fier, pour une simple raison : je ne me savais pas unique. Je ne savais pas que les autres ne percevaient pas ces petits détails. J’étais comme ces chats qui voyaient les couleurs différemment : comment pouvaient-ils savoir qu’ils voyaient les couleurs différemment s’ils n'avaient jamais vu à travers une autre paire de yeux ? Et dire que j’avais failli écraser le guerrier au pelage noir qui se trouvait en plein milieu de la clairière. Oh, je n’étais pas totalement dans la faute alors; lui aussi n’avait pas qu’à se mettre en plein milieu du camp. Rougissant, je commençais tout de même à sentir le malaise monter en moi. Lune Ambrée était à me spieds, souriant timidement.

Je ne connaissais pas ce guerrier, du fait que je ne parlais quasiment jamais à personne; triste défaut. Ce sourire en disait long sur sa personnalité. Je nous trouvais ici un point commun. La bonne humeur qui m’envoûtait me donnait des ailes, l’envie de découvrir ce qui pouvait se cacher sous ce pelage de nuit était quelque chose qui en devenait très attirant. Aimablement, et même sous ce froid naissant, je me risquais d’un sourire encourageant : “Avec plaisir Lune Ambrée ! Que dirais-tu d’arpenter les prairies ? Nous y serions à l’abri du froid, et nous avons peut-être une chance de trouver quelques choses à rapporter ?” proposais-je, enjoué. J’avais rapidement réfléchi. Les quelques fleurs et herbes encore résistantes à la saison nous donneraient un mur végétal que nous pourrions facilement exploiter. J'attendis simplement que Lune Ambrée se lève, et ne voulant pas raidir mes muscles une seconde fois, je m’activais, et sortais du camp rapidement avant de prendre le chemin des collines.

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 Mer 17 Mai 2017 - 13:31
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