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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumSi tout est relatif, l'amitié l'est-elle aussi ? [ft. Fen]
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Equi
Messages : 82
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Croc du Caïman
Mar 7 Fév 2017 - 15:33
Tout est relatif
Oh, my lost friend
Who cares for him ?
A home is what he so needs
Cats in this Clan
They have family
He wants that safety
With nightfall comes great danger
And things go from strange to so much stranger
~
Je suis tout seul. Ça ne me surprend pas vraiment. Je suis toujours seul, le regard tourné vers les autres, espérant que quelqu'un vienne me voir. Bien entendu, cela n'arrive pas. Qui viendrait voir un chat aussi désespéré qu'il ne voit même plus l'espoir de ce monde.
Un chat comme moi.
Pourtant, ce chat a toujours espoir. Oui, j'ai toujours espoir de voir et vivre un jour ce monde utopique dont mes rêves ont toujours été animé. Je suis optimiste, malgré tout, et je sais que ça me rend pathétique aux yeux de certains - pour ne pas dire la casi-totalité - et que cela ne changera probablement pas. Mais on ne sait jamais, non ? Si la vie est comme je crois, elle est remplie de surprise, et on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Je crois que ça donne une certain charme, quand d'autres sont déjà sur le bord de tomber, de tout abandonner. Et puis, c'est bien de rêver.
C'est comme l'espoir. Ça aide.
À aller plus loin, à avancer. À continuer, toujours continuer. Parce qu'on nous apprend à ne pas abandonner, mais on nous montre le contraire au travers toutes sortes de paroles pessimistes prononcées par des vétérans connus comme ayant réussi leur vie. Ce n'est pas très encourageant, quand on se dit qu'on est que des apprentis. Cependant, toutes les vies sont importantes. De la plus petite chenille au plus grand prédateur, passant par les arbres, les végétaux, ils aident tous ensemble à garder cet écosystème en ordre. On a seulement de la difficulté à se le dire, parfois.
Il faut regarder autour de soi, et se dire que nous ne sommes pas seuls. Nous sommes même loin d'être seuls. Même si parfois, c'est dur, il faut avouer, lorsque - presque - personne ne traîne avec nous, que ce soit pour faire passer le temps, ou pas. Simplement pour profiter de la présence de l'autre, sans forcément bouger ni même parler. Je n'ai jamais vraiment connu ça. Les autres disent qu'on ne peut pas rêver de ce qu'on ne connait pas. Pourtant, je rêve d'être un jour heureux, de ne plus avoir à me soucier sans cesse de perdre mon entourage. Je n'ai plus de famille, presque pas d'amis. Je n'ai pas grand chose. Je veux retrouver ce que chacun prend pour acquis, en ne se posant aucune question. En ne se demandant même pas si un jour, ils risquent de les perdre, les uns après les autres. La vérité est que rien n'est éternel.
Du moins, pas sur terre.
Je ne sais pas ce qui se passe dans le ciel, ni même plus haut, donc je ne peux pas juger. Mais ici, on ne connait pas l'éternité. Tout est basé sur le temps, ce concept si abstrait, et on doit toujours se dépêcher, de peur de manquer de temps. J'en ai marre de me dêpêcher. J'en ai marre de devoir suivre les normes pour me faire accepter, déjà qu'on ne m'accepte pas de toute façon. Mais si je ne fais pas comme les autres, à prétendre accorder une quelconque importance au temps, ce sera encore pire, j'en suis certain.
Oh, une petite chatonne s'approche vers moi, arrêtant un peu le cour de mes pensées. J'aurais envie de lui dire. Lui dire à quel point elle ne veut pas s'approcher de moi, à quel point mon être est nocif. Restes loin, petite, ce sera bien mieux pour toi. Mais l'envie de discuter de mes idées avec un camarade est bien plus importante. Même si j'avais fortement envie de l'éloigner.
Gardes ta vie de chatonne, car un jour, tu grandiras, et tu verras à quel point tu aimais ta jeunesse.
On ne s'en rend pas vraiment compte, avant de grandir. Maintenant on est vieux, et on regrette. Et on aimerait retourner dans le passé - si celui-ci existe -, mais on ne peut pas. Enfin, je crois que noud pourrions, si nous n'étions pas fixés sur une seule vérité. La relative, tout ça, ce sont des points à relever. J'essayerai de comprendre tout ce que les autres ne veulent pas admettre, mais ça prendra du temps. Foutu temps, pourquoi ne daignes-tu pas de fouttre le camp ? Pourquoi es-tu toujours là ? Tu es toujours là, mais on ne te voit pas. La chatonne en face de moi, elle, elle est là. Si je ne parle pas, peut-être qu'elle s'en ira.
Who cares for him ?
A home is what he so needs
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They have family
He wants that safety
With nightfall comes great danger
And things go from strange to so much stranger
~
Je suis tout seul. Ça ne me surprend pas vraiment. Je suis toujours seul, le regard tourné vers les autres, espérant que quelqu'un vienne me voir. Bien entendu, cela n'arrive pas. Qui viendrait voir un chat aussi désespéré qu'il ne voit même plus l'espoir de ce monde.
Un chat comme moi.
Pourtant, ce chat a toujours espoir. Oui, j'ai toujours espoir de voir et vivre un jour ce monde utopique dont mes rêves ont toujours été animé. Je suis optimiste, malgré tout, et je sais que ça me rend pathétique aux yeux de certains - pour ne pas dire la casi-totalité - et que cela ne changera probablement pas. Mais on ne sait jamais, non ? Si la vie est comme je crois, elle est remplie de surprise, et on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Je crois que ça donne une certain charme, quand d'autres sont déjà sur le bord de tomber, de tout abandonner. Et puis, c'est bien de rêver.
C'est comme l'espoir. Ça aide.
À aller plus loin, à avancer. À continuer, toujours continuer. Parce qu'on nous apprend à ne pas abandonner, mais on nous montre le contraire au travers toutes sortes de paroles pessimistes prononcées par des vétérans connus comme ayant réussi leur vie. Ce n'est pas très encourageant, quand on se dit qu'on est que des apprentis. Cependant, toutes les vies sont importantes. De la plus petite chenille au plus grand prédateur, passant par les arbres, les végétaux, ils aident tous ensemble à garder cet écosystème en ordre. On a seulement de la difficulté à se le dire, parfois.
Il faut regarder autour de soi, et se dire que nous ne sommes pas seuls. Nous sommes même loin d'être seuls. Même si parfois, c'est dur, il faut avouer, lorsque - presque - personne ne traîne avec nous, que ce soit pour faire passer le temps, ou pas. Simplement pour profiter de la présence de l'autre, sans forcément bouger ni même parler. Je n'ai jamais vraiment connu ça. Les autres disent qu'on ne peut pas rêver de ce qu'on ne connait pas. Pourtant, je rêve d'être un jour heureux, de ne plus avoir à me soucier sans cesse de perdre mon entourage. Je n'ai plus de famille, presque pas d'amis. Je n'ai pas grand chose. Je veux retrouver ce que chacun prend pour acquis, en ne se posant aucune question. En ne se demandant même pas si un jour, ils risquent de les perdre, les uns après les autres. La vérité est que rien n'est éternel.
Du moins, pas sur terre.
Je ne sais pas ce qui se passe dans le ciel, ni même plus haut, donc je ne peux pas juger. Mais ici, on ne connait pas l'éternité. Tout est basé sur le temps, ce concept si abstrait, et on doit toujours se dépêcher, de peur de manquer de temps. J'en ai marre de me dêpêcher. J'en ai marre de devoir suivre les normes pour me faire accepter, déjà qu'on ne m'accepte pas de toute façon. Mais si je ne fais pas comme les autres, à prétendre accorder une quelconque importance au temps, ce sera encore pire, j'en suis certain.
Oh, une petite chatonne s'approche vers moi, arrêtant un peu le cour de mes pensées. J'aurais envie de lui dire. Lui dire à quel point elle ne veut pas s'approcher de moi, à quel point mon être est nocif. Restes loin, petite, ce sera bien mieux pour toi. Mais l'envie de discuter de mes idées avec un camarade est bien plus importante. Même si j'avais fortement envie de l'éloigner.
Gardes ta vie de chatonne, car un jour, tu grandiras, et tu verras à quel point tu aimais ta jeunesse.
On ne s'en rend pas vraiment compte, avant de grandir. Maintenant on est vieux, et on regrette. Et on aimerait retourner dans le passé - si celui-ci existe -, mais on ne peut pas. Enfin, je crois que noud pourrions, si nous n'étions pas fixés sur une seule vérité. La relative, tout ça, ce sont des points à relever. J'essayerai de comprendre tout ce que les autres ne veulent pas admettre, mais ça prendra du temps. Foutu temps, pourquoi ne daignes-tu pas de fouttre le camp ? Pourquoi es-tu toujours là ? Tu es toujours là, mais on ne te voit pas. La chatonne en face de moi, elle, elle est là. Si je ne parle pas, peut-être qu'elle s'en ira.
© Codage de Sun pour Equi ♥ seulement
Invité
Invité
Mar 7 Fév 2017 - 22:02
Si tout est relatif, l'amitié l'est-elle aussi?
~ Dissertons ensemble, et peut être que le monde nous semblera alors moins obscur ~
Feat. Equi ♥
Patte Brumeuse était seule au fond de la pouponnière, toute seule, bercée par ses songes. Elle s’y réfugiait de plus en plus fréquemment depuis la mort de Larme de Neige, fuyant une réalité qui l’avait blessée. Oh, elle n’allait pas jusqu’à la renier, il lui fallait simplement un peu de temps pour lui pardonner de lui avoir pris sa mère. Elle pardonnait toujours, car après tout, chacun faisait des erreurs. Le décès de la reine en était une, une énorme erreur, certes, mais comme les autres elle devait être pardonnée avec la même bonté. Pour le moment, néanmoins, la chatonne reprenait des forces en trouvant asile dans de douces rêveries. C’était une étape nécessaire à son deuil, bien qu’elle tentait de reprendre tout à fait goût à la vie malgré cette absence qui lui pesait. Sa consistance fragile avait du mal à supporter ce fardeau. Alors elle l’allégeait au travers de longs silences.Elle profitait de ces instants de calme, de réflexion, de retirement intérieur pour observer. La demoiselle avait toujours eu une vue aiguisée, elle aimait ces détails qu’elle seule remarquait. Patte Brumeuse les gardait dans son coeur et sa mémoire comme autant de petites fragments merveilleux. Ces petits secrets qui lui faisaient apprécier chaque instant, et qui la rattachait à la réalité malgré tout.
Elle se leva justement avec sa grâce coutumière avant de s’étirer avec minutie, puis de remettre en ordre son pelage immaculé. Après être restée autant de temps allongée, des boules de mousses et autres brindilles s’étaient accrochés aux noeuds de son épaisse fourrure. Il lui fallait immédiatement remédier à cela, ce qu’elle fit avec soin. Une fois sa toilette achevée, elle sortir de la pénombre et, en balayant les lieux de ses prunelles d’un joli vert d’eau virant vers le bleu, elle se rendit compte qu’elle n’était pas aussi seule qu’elle l’avait pensé. La lueur du soleil hivernal s’infiltrait quelque peu dans la pouponnière, si bien qu’elle pu reconnaître Nuage du Caïman près de l’entrée. La danseuse de brume se faufila donc discrètement parmi les nids de mousse pour parvenir jusqu’à lui. Elle avait assez rêvé pour le moment, il était temps de se tourner de nouveau vers cette fameuse réalité. Chaque instant est éphémère, il fallait donc en profiter. Profiter de la présence des autres, de ceux qui nous sont chers bien sûr, mais aussi de celle de tous les autres. Apprendre à les aimer tous, à les rendre meilleurs, à leur redonner le sourire. Apprendre à rendre sa propre présence agréable aux yeux de tous. C’était ce à quoi aspirait la jeune femelle.
Nuage du Caïman avait l’air solitaire, il devait songer à des milliers, des millions de choses pour se terrer ainsi dans ce silence indéfiniment. Patte Brumeuse s’arrêta un instant, l’observant de loin. Ou bien peut être qu’une grande blessure l’empêchait lui aussi de revenir à cette réalité? Peut être qu’elle lui avait fait du mal, aussi? Elle avait entendu quelques rumeurs à son propos, mais la chatonne ne s’y fiait pas tellement; elle les laissait voleter de félin en félin sans jamais les attraper ni y prêter davantage attention. Néanmoins, en regardant l’expression de son museau figé, elle s’y retrouva d’une certaine manière. L’apprenti devait être perdu dans ses pensées, et elles étaient sans doute passionnantes pour qu’il restât ainsi immobile et muet. Au fond d’elle, elle sentait que se retirer ainsi de la réalité cachait une certaine rancoeur. Peut être la réalité lui avait-elle pris quelque chose, quelqu’un de cher à son coeur? Comme elle l’avait fait pour elle-même? Sa curiosité de chaton l’emportait, et son éternelle empathie la poussait à aller vers Nuage du Caïman. Elle reprit donc son chemin, de sa démarche délicate et souple.
Lorsque Patte Brumeuse parvint à proximité de son camarade, elle observa une légère réaction, comme s’il l’avait remarquée et que ses pensées changeaient en conséquence. Elle n’hésita pas un instant, et elle trottina vers lui, ni une, ni deux. Un magnifique sourire ornait les babines de la belle, ce sourire qui faisait son charme si particulier. Patte Brumeuse l’aborda alors, s’asseyant doucement en face de lui. Elle lui adressa alors la parole, de sa voix fluette, le ton léger et amical:
“Bien le bonjour, Nuage du Caïman. Comment vas-tu? Tu m’avais l’air bien pensif. J’espère sincèrement que je ne te dérange pas, loin de moi cette idée, mais… Puisque tu étais seul, je me suis dit que cela pourrait être sympathique de passer un peu de temps ensemble en discutant. Mais peut être n’es-tu pas de cet avis?”
Ses petites pattes sagement ramenées contre son ventre et sa queue en panache enroulée autour, Patte Brumeuse le dévisageait gentiment en attendant sa réponse, aimable et souriante. Fidèle à elle-même.
© Codage by Ella' for Kenny <3
Vétéran
Puf/Surnom : Cousine de Timmy
Messages : 877
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
PNJ
Mar 17 Oct 2017 - 21:06
|| Le compte étant supprimé, j'archive pour le moment, Equi, je sais pas si le perso doit être repris ou quoi /:
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