Locked away × ft Petit Astre

If a judge for life me, would you stay by my side ?

La Vie. Cette chose qui t'avait été donné comme une malédiction. Le pire maléfice qui aurait pû t'arriver d'après toi. Ce que tu détestes tant et ce que certaines personnes chérissent plus que tout au monde. Toi, tu n'est pas comme eux, au contraire. Tu n'as jamais souhaité voir la lumière du jour et l'obscurité de la nuit. Tu n'as jamais voulu exister et recevoir maintes moqueries au sujet de ton origine. C'est soi-disant ce qu'appelle ceux de ton espèce, le Clan des Étoiles. Sottise. Ce n'est qu'un racontard de chaton sans importances après tout. Ceux qui y croivent sont bêtes, vraiment bêtes. Rien ne prouve l'existence de ses chats étoilés. Des signes ? Non, seulement des coïncidences. Mais ce n'est que ton avis et pratiquement personne n'est d'accord avec toi ... Ou l'annonce clairement. Après tout cette malédiction t'as été donné sans que l'on te le demande et maintenant, tu ne peux pas la refuser. Alors autant la vivre tel qu'elle est.

Tu te Réveilles. Comme d'habitude un peu lasse. Personne à embêter ? Dommage cela t'aurais un peu diverti. Mais à quoi bon ? La réalité aurait repris son court et tu continueras de la fuir. Certaines personnes te nomment "Petite Peste". Cela te corresponds, bien sûr ... À première vue. Tu n'es pas une garce, tu te caches seulement derrière cette facade qui est sûre d'elle même et s'en fiche des autres. Tu ne peux plus en sortir, tu ne veux plus. Pour toi en ce moment, la vie est plus simple. Tu n'as plus à supporter ces moqueries sur tes origines ou tu en supportes moins, beaucoup moins. Tout cela à cause de ta mère, Cascade de la Liberté cette pauvre idiote. Tu subis les conséquences de son manque de précautions. Elle aime un beau matou. Oui, c'est bien. Ne s'attendait-elle pas à avoir des chatons ? N'est-ce pas la suite logique de cette histoire ? Si tout le monde connaît cette histoire. On l'aime ou on ne l'aime pas. Cela arrive pratiquement à tout le monde ... Malheureusement. Des malheurs innocents réduisent à néant de nombreuses vies sans que l'on ne s'en rende compte ...

À l'aventure. Oui, tu pars à l'aventure mais pas n'importe où, en dehors du camp. Tu n'as pas le droit mais peu importe ce que disent les autres, c'est ta vie et pas la leur. Tu en profite malgré tout. Tu te déplace rapidement en faisant bien attention de ne pas laisser de trace lors de ton passage vers la sortie. Personne. C'est peut-être ton jour de chance après tout, mais rien n'est terminé. Il faut faire vite avant que quelqu'un ne se rende compte de ton absence à partir du moment de ta sortie de la pouponnière, le temps t'es compté et tu en as conscience parce que cela n'est pas la première fois que tu le fais. En dehors du camp, tu oublies facilement les tracas habituel du clan. Seul la nature t'intéresse et rien d'autre. Tu te sens libre, libre d'être toi même mais cela ne peut durer que quelques minutes. Après cela, tu risques de te faire prendre et au revoir ta vie paisible. Et Bonjour les ennuies.

Folle. Ce mot te convient parfaitement. Oui, c'est bien toi. Tout les chatons sont fous mais toi, tu les dépasse largement. Mentir est ta raison de vivre. Mais après tout, tu n'es qu'une chatonne ils ne peuvent rien te reprocher. Pour l'instant, tu as la belle vie. Plus tard, cela ne sera pas la même histoire bien au contraire. Tu en profites en tout cas,  tu cours joyeusement dans la neige en dehors du camp. Tu te roule et te relève recouverte de cette matière glacé d'une couleur pure nommé blanc. Tu aimes l'hiver comme tout les chatons. Les membres de ton clan eux redoute cette saison parce que le mal blanc et le mal vert se propage à une vitesse folle. De plus, les remèdes se font rares et lorsque les maladies réapparaissent, les plantes médicinales sont chères et les pertes sont nombreuses.

Inconsciente. C'est toi. Tu avais senti l'odeur de la jeune femelle qui étais près du pont et tu l'avais suivi sans aucune précaution. Une grosse erreur. Tu t'étais seulement cacher derrière un petit arbuste toutefois assez grand pour te cacher, ce qui n'était pas très difficile vu ta petite taille. Tu étais pratiquement bien caché à part que le bout de ta queue dépassée et dévoilait ta présence. Tu savais manier l'art du langage mais pour ce qui était technique, ce n'était pas ton point fort et tu le savais. Et puis que pourrait-il t'arriver comme malheur ? Elle n'allait tout de même pas te manger, si ? Et pour l'instant, elle ne t'avais pas remarquer, tu pouvais donc toujours t'échapper. Tu essayais vainement de t'en lever de ce buisson mais les épines te rentraient dans la peau mais tu ne dis rien.

"Qui va-là ?"
Rien. Le Vide. Malgré tout, tu as peur. Tu trembles. Tu n'aurais jamais dû faire cela, jamais. Maintenant, c'est trop tard. Tu ne peux plus rien n'y faire. Tu ne bouges plus. Il faut qu'elle parte. Que cette féline te laisse tranquille. Tu n'as rien fait. Tu es sur ton territoire et elle, non. Tu t'en veux pour la première fois d'avoir désobéit. C'était une idée de cervelle de moineau de sortir à cette heure là. De nombreux solitaires viennent parce qu'à l'aube, il n'y a qu'une patrouille. Tu te détestes ... Plus que Tout.

"Sortez !"
Tu sors calmement à contre coeur de toute façon tu n'avais pas le choix. Les épines de l'arbuste te lacèrent le dos mais tu ne dis rien et tu souffres en silence, seul une grimace montre ta souffrance. Tu prie pour qu'elle ne te fasse rien après tout, tu n'es qu'une chatonne. Ce serait un acte de haine qu elle te tue ou qu'elle te fasse du mal. Tu n'avais rien fait, seulement une petite escapade à l'aube. Cela ne te coûtera pas la vie, non. Impossible. Pas aujourd'hui en tout cas.

"Oh. Ce n'est qu'un chaton."
Pardon ? Un chaton. Tu es plus que cela, tu es la meilleure. Tu n'es pas cette simple boule de poids qui gigote près de sa mère et ne fais que manger, boire et jouer. Non, toi tu invente des plans, tu réfléchis pas comme tesstupides camarades à la pouponnière. Ils te détestent parce qu'ils t'envient. Tu es parfaite après tout ... Enfin selon toi. Comme tu le dit si souvent, tu maîtrise à la perfection l'art de parler. Peu de félins peuvent affirmer qu'ils le font aussi bien que toi. Tu aimes être toi, tu t'adore même si tu déteste ta vie. Pendant ce temps, la féline s'en va mais tu ne la laisse pas partir. Tu la rattrapes vainement et tu viens te poster devant elle d'un air hautain, comme à ton habitude.

"Je ne suis qu'un simple chaton ? Sans importance ni rien ? Et bien, tu te trompes jeune féline. Entre toi et moi, nous savons bien qui est le chaton. Toi. N'as-tu pas remarqué que tu es sur mon territoire ? Si non, je te l'apprends. Tu es ici sur la partie de la forêt décerné au Clan de la Rivière. Il n'y a pas de place pour les chats dans ton genre. On n'en veux pas, c'est compris ? Tu n'as rien à faire ici. Pars maintenant avant que j'appelle une patrouille ou tu le regretteras. "

© Codage by Ella'

If a judge for life me, would you stay by my side ?

Tu souriais. Tu souriais de plaisir en ayant répondu de cette façon à la jeune femelle. Cela te faisait du bien. Quel chaton aurait pû prétendre d'avoir répondu à un adulte comme cela en plus qu'il soit un solitaire ? Personne mise à part, toi. Néammoins, tu ne devras le dire à personne ou dans ce cas là, tu serais puni si cela arrivait à l'oreille d'un guerrier. Tu n'avais aucune personnalité auquel tu avais confiance mis à part ton frère peut-être. Tu n'avais jamais vraiment fait connaissance avec les calarades de ton clan, tu ne faisais que les embêter pour t'amuser et te détendre. Drôle de façon à vrai dire mais tu es une chatonne après tout tu fais ce qu'il te plaît lorsque les guerriers tournent le dos, tu es pratiquement libre. Lorsque tu seras apprentie cela ne sera plus la même chose. Tu te devras d'être présente à l'heure et d'écouter ton mentor. Et le plus important, tu seras obligées de respecter ton mentor qu'il qu'il soit. Heureusement, tu n'en es pas à là. Le jour où tu seras apprentie le monde sera invivable pour toi et le guerrier qui t'apprendra ses techniques. Tu seras curieuse mais ta coquille de Petite Peste restera intacte et tu ne cesseras de t'amuser avec lui. Mais quand tu seras guerrière, ce sera vraiment l'enfer. Concentrons nous sur le présent et ne pensons pas à ce néant.

"Je sais où est-ce que je suis."
Elle sait où est-ce qu'elle est, très bien. Raison de plus pour qu'elle s'en aille. Elle n'a rien à faire ici celle là. En plus, c'est une solitaire. C'est même pas une domestique alors elle pourrait nous voler nos proies. Et on a besoin de proies autrement les reines n'ont pas à manger, elles n'ont pas de lait et moi je meurs. Ils seront contents dans le clan, bien sûr moi aussi mais la vie mérite d'être vécu malgré notre malchance. Et cette féline devant toi, peut-être qu'elle a des problèmes elle aussi ? Mais tu le seras jamais parce que tu dois pas être son amie, non. De toute façon, tu es bien seule avec ton frère à jouer à la boule de mousse. C'est vrai que c'est un peu ennuyant mais on doit s'habituer. Il ne reste que trois lunes après tout, c'est pas si long. Si c'est long et tu le sais. Tu aimerais tellement avoir une amie qui puisse jouer avec toi mais vu ton caractère c'est impossible et tu le sais malheureusement.

"C'est drôle mais...aurais-je entendu une menace ? Venant de toi ?"
Très drôle en effet. Elle te prends pour une idiotte et tu l'as remarqué mais pour l'instant, tu ne dis rien. Tu encaisses les coups comme à ton habitude en souriant. Tu attends juste le bon moment pour sortir ton arme. Stupide tactique diront certains mais tu t'en fiches. Tu es toi, point barre. Mais réellement, ce n'est pas toi juste une barrière te protégant. Cette défense est impénétrable pour le moment. Personne n'a réussi a la franchir ou plutôt personne n'a osé la franchir. Au fond, tu aimerais que quelqu'un essaye au moins une fois, une seule fois. Qu'il découvre que tu n'es pas celle que tu prétends, qu'il t'apprécie telle que tu es et qu'il devienne ton ami. Personne ne t'aime même ta mère te déteste et tu t'en veux. Pourquoi cette malédiction est tombé sur toi ? Après tout, tu n'y peux rien, ce qui est fait et fait. Et en plus de cela, tu ne peux pas revenir en arrière.

"Oh, tu sais, si tu tentais de rejoindre une patrouille je n'aurais qu'un bond à faire. Et hop, plus de petit chat. Ça serait idiot n'est-ce pas ? Surtout que tu m'as l'air courageuse pour ton âge."
Une remarque négative enrobée par un compliment. C'est fin ce que te fais cette femelle mais sur ce coup là, elle n'a pas tord. Tu ne peux pas l'admettre parce qu'elle pourrait te tuer à tout moment, après tout elle n'a rien à perdre comme elle le dit. Ça t'embête à vrai dire mais de toute façon qu'elle soit là ou pas, il ne t'arrivera rien. Et toi, courageuse ? Plutôt agaçante, curieuse et je vous épargne la suite. Tu n'es pas courageuse parce qu'en réalité en dehors de ta coquille, tu tremblerais devant la femelle. Tu n'es rien face à elle. Si tu étais de la même taille que ton frère, ça aurais été mieux tu aurais une taille normale. Mais avec les gênes de ta mère, tu te retrouves en mauvaise position face à la femellle devant toi.

"Dis-moi petite, c'est quoi ton nom ?"
Ton Nom. Très bonne question. Mais elle croit que tu vas le dire à un inconnu comme elle ? Et bien cette féline s'est faîte une fausse joie et tu n'en es pas peu fière. Mais après tout c'est une solitaire, elle n'a aucune manière. Même un chaton de ton âge connaît les bases même ta mère le sait, elle non. Elle fait pitié et tu commences à bien l'aimer à vrai dire. Pas autant que Baie d'Oranger mais tu l'apprécies plus ou moins. En plus, elle a du caractère et tu aimes ça. Tu n'aimes pas les personnes sans esprit qui écoute les gens comme un petit chien, tu préfères les meneurs.

"Dis-moi le tien puis je verrais si je te dis le mien."

© Codage by Ella'