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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumIl paraît que les cauchemars sont les choses qui représentent le mieux la réalité - ft. Neph (Paint)
Jeune recrue
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Couleuvre
Lun 10 Avr 2017 - 17:56
Alors ? Tu as eu ce que tu voulais ? Tu vois, personne n'est là pour te sauver. Il n'y a plus que toi et moi... tu sais bien que tu es trop gentil pour survivre dans un monde ou tout le monde te considère comme le coupable de ça, ce que tu as devant toi : le sang, la désolation, la mort. Laisse moi juste prendre le dessus et tu ne regretteras rien.
L'allée ensanglantée face à laquelle je pleurais faiblement entre les arbres coupés me glaça le sang. Il y avait des corps, des corps partout. Un chemin semblant n'être qu'une marre de sang s'étendait devant moi, au loin, comme s'il ne s’arrêtait jamais, comme si... par ma faute, j'étais piégé dans mes propres pêchés, condamné à me lamenter de mes actes pour finir par succomber.
Avance, avance. Tu sais bien que rester planté là ne t’amènera à rien. Faufile toi entre toutes ces personnes que tu as achevé sans te soucier de rien... admire ce délectable carnage que tu as causé.
Sans même me contrôler, je me mis à marcher d'un pas tremblant dans l'allée sans fin qui me faisait face. Le ciel était noir, un noir profond, sans étoiles. Ce n'était ni la nuit, ni le jour. C'était simplement la mort.Mes pattes s'imbibaient peu à peu de sang et mes poils se souillaient de saleté. Et encore et encore, des corps sans vie, partout. Je ne pouvais pas avoir fait tout ça... je veux juste que les gens soient loins de moi, c'est pour leur survie, c'est pour eux que je me sacrifie, pour les laisser vivre…
Arrête un peu. Tu sais que c'est toi qui les as tous assassiné froidement, sans songer un instant à l'avenir. Assume le fait que tu ais pris du plaisir à tous les lacérer jusqu'aux os de tes griffes. Sans t'arrêter, sans leur laisser la moindre minute de répit. Tu les as tous tué, Couleuvre...
Non ! C'est impossible. C'est toi, c'est ta faute ! Pourquoi aurais-je fait ça ?
Je me mis à courir entre les corps qui se mirent à se décomposer plus vite qu'à la normale. Là, sous mes yeux, ne devenant plus que quelques pièces de moisissure. Les arbres tombèrent derrière moi dans ma course, et le chemin déjà parcouru avait déjà disparu dans l'obscurité quand je tourna ma tête. Et dans l'allée, toujours plus de corps sur l'herbe ensanglantée, l'allée infinie, qui m'obligeait à me faire penser que c'est moi qui avait tout causé.
Soudain, alors que je continuais à courir de plus en plus vite en m’efforçant d'oublier la peine qui m'entourait, je perçu des murmures fuser de tous côtés.
"Morts... ta faute... fuis... ils te détestent... disparaît...
- Non, ce n'est pas moi ! C'est lui... c'est... "
Je m’écroulais au sol. L'écho des murmures persistait. Quand je releva la tête, une brume noir s'approchait, dans laquelle se mêlait des dizaines spectres transparents au visage déformé qui s'élancèrent sur moi en un bruit effroyable pour disparaître plus loin, comme si les esprits de tous ces morts m'en voulaient encore plus. Le brouillard ténébreux m'entourait, et les murmures étaient de plus en plus violents, je n'entendais que ça. Je m'étais avachi au sol.
" C'est ma faute... "
Et là, plus rien. Plus de brouillard, plus de murmure, plus de forêt. J'étais comme debout dans le vide, dans une étendue noire et sombre. Une voix s'adressa à moi, provenant de nulle part.
" Tu vois ? C'est de ta faute. Il n'y a plus rien. Tu as tout détruit. "
Pas un mot de plus. Je m'élança et me mit à courir dans la plaine infinie et noire dans laquelle j'étais dressé, impuissant. Mais le silence pesait, et mêmes mes pas sourds ne menaient à rien. Juste un incessant vent qui me piégeait dans mes propres actes. J'eus l'impression de courir des heures, et des heures sans ne jamais rien voir. Juste le vent glacial, partout.
Et là, je suis tombé. Plus de sol. Ma chute fut comme sans fin, mais quand j’atterris, rien n'avait changé. J'étais revenu au même endroit qu'au début, le point de départ. L'obscurité, le vide, la voix.
" Tu vois ? C'est de ta faute. Il n'y a plus rien. Tu as tout détruit.
Ça ne sert à rien de continuer à chercher, il n'y a plus que toi et le vide."
Quand mon corps percuta lourdement le sol, je sentis le choc crisper mes os, et j'entendis un bruit d'orage qui me fit succomber. Comme si je n'avais plus le contrôle de rien. Comme si je n'étais moi même plus que du vide, se fondant dans la masse de cette étendue sans but ni forme. Ma pauvre âme s'était volatilisée comme celle de tous ces innocents.
Et quand ce fameux bruit d'orage fusa, celui qui avait fait de ma vie un calvaire, et que je ne contrôlais plus mon propre corps, je me réveilla.
Le Soleil projetait ses rayons de lumières aveuglants sur mon corps recroquevillé dans un creux au pied d'un grand arbre. Je venais juste de m'éveiller, et j'avais fait un simple cauchemar.
Alors, t'as passé une bonne nuit ?
Je ne pris même pas la peine de répondre. Il se moquait de moi, c'est lui qui avait commandé ce cauchemar. Il fait ça pour me faire craquer, pour que je me déprime. Mais ce n'est pas comme ça qu'il m'aura.
Je décida de me lever. L'humidité était plus intense que la veille, et la terre était molle. J'aimais beaucoup le territoire de la Troupe Inondée.
Derrière l'arbre au pied duquel j'avais passé la nuit se trouvait un grand étang lisse et calme. Je m'approcha de son bord et me pencha sur la surface pour apercevoir mon reflet dans l'eau. Mon visage n'avait rien de spécial. Cependant, je suis resté là, fixe, redoutant de voir quelque chose changer dans le reflet de l'eau. Une feuille morte se posa délicatement sur l'eau en un doux bruit agréable, ce qui me poussa à rester.
Alors que je fixait encore et encore mon visage dans le reflet de l'étang, il devint soudainement déformé et fondu au niveau des yeux et de la bouche accompagné d'un sourire malsain qui n'apparut que le temps d'une seconde, et j'entendis un horrible cri d'effroi en même temps, mais je fus surement le seul à le voir et l'entendre, car les oiseaux sur les arbres aux alentours ne bougèrent pas d'un pouce. Ma tête redevint alors normale.
Dans un sursaut je m'éloigna de l'eau, la respiration haletante. Décidé à fuir, je me retourna d'un coup. Sauf que je me retrouva nez-à-nez face à un chat inconnu venant probablement chasser. C'était surement un matou de la troupe inondée, au vu de son odeur. Pris de panique, je n'osa pas bouger. Dans ce cauchemar, j'étais celui qui avait tout détruit, qui avait tué tout le monde... et si c'était vrai ? Et si j'étais vraiment capable de causer autant de mal ? Tout était de ma faute dans ce cauchemar. Stôrmo... il ne fait rien de mal, n'est ce pas ?
Tu finis donc par comprendre, abruti ?
Non, non, je me trompe. Stôrmo, c'est lui qui me manipule. Je n'ai absolument... rien fais... je...
- Je...
Par inattention, je laissa s'échapper un mot sans le vouloir, paralysé. Je voulais bouger, mais j'étais surement trop dans mes pensées, trop... dans la lune…
Oh, Couleuvre... Pourquoi tu trouves que te rendre est si dur alors que tu ne fais que souffrir, hum ?
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Mar 11 Avr 2017 - 16:30
I hate what colors hate | X |
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Je regarde le ciel. Le ciel est bleu, la nature verte. Le soleil est lumineux et même si quelques nuages moutonneux tentent de le cacher, ils n'y parviennent pas. Je ferme les yeux de contentement. Aujourd'hui, je suis de bonne humeur. Les couleurs sont tellement belles que ça me donne envie de pleurer et de rire à la fois. Mais je n'en fais rien, je reste simplement là un moment, heureux, tout simplement.
Je n'ai pas du tout envie de bouger de là, mais je sais qu'il le faut. Je sens le regard inquisiteur d'Asuna sur moi, parce que je ne fais rien. J'imagine qu'elle pense que je perds mon temps, mais ce n'est pas vrai. Admirer la Nature, c'est important et il faut le faire. Aujourd'hui c'est moi qui le fais, mais demain j'espère qu'ils sauront le faire aussi. Bien sûr cela n'empêchera pas que je continuerai à le faire. Je voudrais juste ne pas être le seul et qu'ils comprennent que c'est important et que si on ne le fait pas ce sera la décadence. Ce n'est pourtant pas si compliqué, si ?
Les oiseaux chantent dans les arbres. Il y en a d'autres qui volent dans le ciel, formant un V. J'ai remarqué que les oiseaux volent souvent au début et à la fin de la mauvaise saison, et toujours vers une direction précise. Je me demande s'ils s'en vont. Est-ce qu'ils nous abandonnent ? Nous nous restons là durant la Saison Blanche, nous peinons à survivre mais nous y parvenons. Evidemment, il y a toujours des morts, j'en ai conscience, mais l'important c'est que l'unité survive. Que la Troupe survive et prospère malgré toutes les difficultés.
C'est pour ça que j'ai décidé d'aller chasser. Pour faire prospérer la Troupe. Je me suis donc levé et je suis sorti du camp. L'air soulagé d'Asuna ne m'a pas échappé. Elle se demandait sans doute quand est-ce que j'allais me décider à me lever. Elle doit savoir qu'elle n'a aucune emprise sur moi et sur ma motivation à faire quelque chose. Je ne le fais que quand j'en ai envie. Pour le moment j'en ai envie. Mais qui sait, je rebrousserai peut-être chemin au beau milieu de ma chasse parce que je n'aurai plus envie ? C'est possible. Après tout, nul ne peut prévoir l'avenir ; seulement le supposer.
Donc, je marche d'un pas léger, tout guilleret. Je fais peut-être fuir les proies, mais tant pis. Je ne suis pas un mauvais chasseur, c'est juste que la plupart du temps, je ne fais pas d'effort. Là, par exemple, je n'en fais pas vraiment. Enfin, il va bien falloir que je parvienne à me concentrer à un moment ou à un autre, sinon je ne vais rien ramener. Je veux quand même ramener une proie, ainsi je nourrirai un membre de ma Troupe. Personne ne pourra dire que je ne fais rien car ce ne sera pas vrai.
J'entends le frétillement d'une souris et me mets en position. Silencieux, je progresse parmi les fourrés jusqu'à atteindre une clairière où j'aperçois le rongeur qui grignote une noisette. Excuse-moi, petite souris, tu vas mourir par ma faute. Tu ne le méritais pas pourtant. Tu n'avais rien fait de mal, tu voulais simplement exister et je vais t'ôter ta vie. Pardonne-moi, je sais que c'est mal mais je ne fais pas ça contre toi, tu sais. J'aurais pu te tuer toi ou tuer un millier d'autres proies. Mon dévolu est simplement tombé sur toi, sur ta vie que je vais prendre, et crois-moi, j'en suis désolé. Mais je n'ai pas le choix.
Je bondis et le petit cri de la souris m'attriste, mais c'est trop tard. Elle est morte. Par ma faute, elle est morte. Je ramène la souris au camp, maintenant. Je n'ai pas la foi de chasser davantage, alors une souris suffira. Il faudra bien que ça suffise, parce que je ne compte pas retourner chasser aujourd'hui.
Je fais un détour par l'Etang de Lonn. Je veux me relaxer un peu là-bas. C'est là où la Nature est la plus belle, la plus pure. Et j'aime entendre le clapotis de l'eau mêlé au vent dans les arbres. J'aime observer la surface miroitante de l'étang onduler sous la douce brise de la Saison Verte. J'aime être là-bas parce que j'y suis parfaitement détendu, sans rien ni personne pour déranger. Je peux y être seul, tout simplement.
Lorsque je parviens au bord de l'étang, j'y aperçois un chat. Un chat au pelage affreusement décoloré qui observe son reflet dans l'eau. Mon pelage se hérisse. En plus, c'est un solitaire. Non, définitivement, je ne l'aime pas, et il n'a rien à faire ici.
Je m'approche. Il se retourne vers moi. Mon regard est menaçant. Je me dresse de toute ma hauteur.
— Que viens-tu faire ici, ignoble gueux que même les couleurs haïssent ? Tu dois partir, tout de suite !
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Couleuvre
Dim 23 Avr 2017 - 10:43
L'inconnu qui me faisait face me terrorisait. Je n'étais pas très serein, et ce cauchemar me faisait gravement douter de moi. Et si je lui faisais du mal sans le vouloir ? Après tout, Stormô n'y est pour rien. C'est de ma faute, non ? Je savais bien que je pouvais infliger tant de souffrance. Je me faisais croire à moi même que j'étais incapable de faire de mal à une mouche, sage comme une image rejetant la faute sur les autres.
Prudemment, je décida de faire un pas en arrière. Je ne devais pas lui faire de mal comme tous ces gens dans mon rêve. j'ai été averti, et je me devais de faire attention. Si quelqu'un souffre par ma faute, je m'en voudrais pour toujours. Comment étais-je censé vivre ainsi ? Non... comment ILS sont censés vivre avec moi ? Je crois que ce corps n'est pas entre de bonne mains. Je devrais le laisser à quelqu'un de plus... responsable. Je n'étais pas fait pour ce genre de choses. Si je m'étais trompé depuis le début, tout ceci n'aurait aucun sens.
Alors, j'ai juste décidé d'avancer. Il paraît que c'est la chose que les gens biens font, quand ils sont un peu perdus.
— Que viens-tu faire ici, ignoble gueux que même les couleurs haïssent ? Tu dois partir, tout de suite !
Il n'avait pas l'air très amical, en effet. Quel fou était-il pour apporter tant de considération à de simples couleurs ? On m'a toujours dit qu'il ne faut pas juger sur les apparences.
— Eh bien, vois tu, je me balade, simplement. Et je ne me suis pas rendu ici pour qu'un idiot tel que toi vienne me juger sur deux couleurs de fourrure sans me connaître réellement.
J'avais sorti mes griffes sans m'en rendre compte.
Ça faisait si longtemps que je n'avais pas répondu comme ça.
Prudemment, je décida de faire un pas en arrière. Je ne devais pas lui faire de mal comme tous ces gens dans mon rêve. j'ai été averti, et je me devais de faire attention. Si quelqu'un souffre par ma faute, je m'en voudrais pour toujours. Comment étais-je censé vivre ainsi ? Non... comment ILS sont censés vivre avec moi ? Je crois que ce corps n'est pas entre de bonne mains. Je devrais le laisser à quelqu'un de plus... responsable. Je n'étais pas fait pour ce genre de choses. Si je m'étais trompé depuis le début, tout ceci n'aurait aucun sens.
Alors, j'ai juste décidé d'avancer. Il paraît que c'est la chose que les gens biens font, quand ils sont un peu perdus.
— Que viens-tu faire ici, ignoble gueux que même les couleurs haïssent ? Tu dois partir, tout de suite !
Il n'avait pas l'air très amical, en effet. Quel fou était-il pour apporter tant de considération à de simples couleurs ? On m'a toujours dit qu'il ne faut pas juger sur les apparences.
— Eh bien, vois tu, je me balade, simplement. Et je ne me suis pas rendu ici pour qu'un idiot tel que toi vienne me juger sur deux couleurs de fourrure sans me connaître réellement.
J'avais sorti mes griffes sans m'en rendre compte.
Ça faisait si longtemps que je n'avais pas répondu comme ça.
Bon début, petit.
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Jeu 27 Avr 2017 - 19:49
I hate what colors hate | X |
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Il résiste. Il n'accepte pas de partir, pourquoi ? Je me le demande, après tout, c'est le désir des couleurs, je le sens, je le sais. Je me demande souvent pourquoi je suis le seul à les entendre. Pourtant, je peux distinguer leur voix, leurs cris de haine contre ce chat. Après tout, je ne fais que retranscrire leurs paroles. Lui ne les entend pas, mais elles hurlent, elles le haïssent, alors moi aussi. C'est tout-à-fait simple et logique, alors même lui, avec son esprit étroit et stupide, devrait comprendre.
Leur haine est entrée en moi, et c'est avec cette même haine que je regarde l'ignoble chat au pelage décoloré. C'est comme si elles avaient pris possession de moi, pour que je le chasse, que j'affronte et détruise cet être haïssable, épouvantable. Je ne peux pas le regarder trop longtemps, sans avoir une sensation de brûlure. Alors je regarde mes propres pattes, d'un roux flamboyant. Et j'entends sa voix, même si je ne le regarde pas dans les yeux. Il prend ça pour un acte de faiblesse, sans doute, mais en aucun cas ce n'en n'est un. Le dégoût est simplement trop fort pour que mes yeux le regardent.
— Eh bien, vois tu, je me balade, simplement. Et je ne me suis pas rendu ici pour qu'un idiot tel que toi vienne me juger sur deux couleurs de fourrure sans me connaître réellement.
Ne sait-il donc pas qu'outre les lois de couleurs, il n'a pas le droit d'être ici ? Il brave deux interdictions en foulant cette terre de ses pattes. Il ne mérite même pas d'être là. Ceci dit, s'il avait été roux, écaille de tortue, ou même seulement brun, je n'aurais rien dit, je serais resté muet. Mais je n'accepte pas qu'un être sans couleurs partage mes terres, ne serait-ce qu'un seul instant. Alors il partira, il devra partir. Non parce que je le veux, mais parce que c'est la décision des couleurs. Elles connaissent la perfection et refusent ce qui n'en fait pas partie, alors moi aussi.
— Les couleurs choisissent uniquement ce qui est beau, en ce monde. La beauté est une notion subjective, certes, mais les couleurs sont des juges impartiaux. Elles savent distinguer le Bien du Mal, la beauté de la laideur. Je ne peux pas faire confiance à la stupidité des êtres de ce monde, je ne peux faire confiance qu'aux couleurs ; elles seules savent. Et toi, toi qui ne sais rien, vas-t-en de ces terres avant d'être damné par les couleurs. Ici, elles sont les seules maîtres, ne reste pas là ou elles te banniront.
Va-t-il comprendre ? Je l'espère. Je pense que maintenant il sait que, s'il ne s'en va pas, je l'attaquerai. Je ne me suis jamais battu jusqu'à présent. J'ignore quelles sensations cela suscite, de la haine, de la colère, de la pitié ? Jamais je ne pourrais éprouver de la pitié pour ce chat, je le hais trop pour ça. Je ne veux pas le tuer, mais j'ai peur d'en être obligé, s'il reste devant moi. Je ne peux accepter qu'un être sans couleurs se joue ainsi de moi, impunément.
Alors peut-être le tuerai-je ? Probablement, en réalité. S'il ne s'en va pas tout de suite, je n'aurai pas le choix. Je sens déjà mes griffes qui sortent d'elles-mêmes. Enfin non, ce sont les couleurs qui contrôlent mes griffes et mes crocs. Je ne saurais tuer quelqu'un qu'elles aiment, tout comme je ne saurais laisser vivre quelqu'un qu'elles haïssent. Mais après tout, peu m'importe de tuer ce chat là. Ceux qui n'ont pas de couleurs n'ont pas besoin de vivre, et de toute façon ils sont maudits, s'ils sont nés ainsi, car cela signifie qu'ils ne sont pas aimés des couleurs. Celui-là en fait partie. Ce n'est pas grave, qu'il meure, n'est-ce pas ? Si jamais cela leur importe, alors les couleurs me stopperont. Je m'en remets à leur jugement, elle sauront prendre la bonne décision, je le sais. Elles le font toujours. Et ce chat-là est faible et pathétique, il ne pourra rien faire contre ça, il n'est rien face à la puissance divine des couleurs. Il n'est qu'un idiot parmi tant d'autres.
© Kayl pour Neph only
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Jeu 15 Juin 2017 - 18:44
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Sam 15 Juil 2017 - 12:03
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Dim 17 Sep 2017 - 9:52
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