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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumPremière promenade au soleil [Rive Désertique // Petite Flèche]
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Mar 11 Avr 2017 - 17:06
Woao. Je pense que c'est le seul mot qui correspond à la tempête d'émotion qui commençait à prendre naissance en moi. Tout était grand, les arbres semblaient transpercer le ciel avec leurs branches tordues, leurs racines,
elles, allaient puiser les ressources jusqu'au centre de la terre. Et moi j'étais là,
misérablement petite, à contempler le vaste monde qui s'ouvrait devant moi.
J'avais confiance. J'avais beau braver l'interdit, je savais que ça en valait la peine. Ce jour n'était pas un jour comme les autres, en quittant l'étouffante pouponnière, je rajoutais du piment à ma vie, et c'était ce qui me manquait. Je ne voulais penser à rien, entendre uniquement les bruits des nouvelles feuilles, le chant des oiseaux qui recommençaient à vivre après la Mauvaise saison. Alors je me mis à courir. A chacun de mes pas, il me semblait accélérer. Bientôt, même le soleil et l'air n'arrivait pas à me suivre. Mes pattes ne touchaient presque plus le sol. J'allais m'envoler. Pourtant, mon coeur commença à battre la chamade, et je fus contrainte à m'arrêter. dès que je deviendrais apprentie, j'entraînerai la course nuit et jour, pour ne plus jamais être fatigué, pour pouvoir courir sans jamais m'arrêter.
Je m'étais arrêtée dans une clairière où les fleurs tentaient tant bien que mal d'atteindre le sol. L'arc-en-ciel de couleur qui se déversait devant moi me fis écarquiller les yeux. Pourquoi ne pas avoir installé le camp du Clan du Tonnerre ici? Ça aurait été beaucoup plus facile pour jouer. J'attendis d'avoir entièrement repris mon souffle pour me préparer à courir à nouveau. Je voulais visiter chaque recoin de cette clairière, renifler chaque fleur, goutter à chaque molécule d'air. Alors que j'allais me préparer à repartir en exploration, un bruit de pas attira mon attention. Je m’aplatis contre le sol, attendant de voir le créateur du bruit. Je n'avais pas peur, rien ne pouvait m'atteindre. J'étais suffisamment rapide pour fuir à tout, suffisamment légère pour m'envoler. J'étais supérieur à tous les éléments de la nature. Je finis enfin par repérer un félin. Un chasseur? Même s'il était trop loin pour que je le distingue, j'en déduis par son calme et sa sérénité que c'était un membre de mon clan. Heureux de pouvoir montrer à quelqu'un le courage que j'avais eu pour braver le Code du Guerrier, je me relevai en sautillant et l'appelai.
-Ehhh ? Est-ce que tu me reconnais? Je suis Petite Flèche.
Quelle stupide cervelle de souris, bien entendu qu'il allait me reconnaître, on ne m'oubliait pas si rapidement. Cependant ce n'était pas son cas. J'avais déjà vu le guerrier quelque fois, sans jamais pour autant lui parler ou l'approcher. Son nom m'était donc totalement inconnu. J'eus honte, un être tel que moi se devait de connaître chaque détails de chaque membres de son clan. Ma non-connaissance pourrait s'avérer être une faiblesse. Voyant que le chat ne se dirigeait pas vers moi, ce fus à mes petites pattes de traverser la prairie pour le rejoindre. Il me suivit du regard. Je m'arrêtai à de nombreuses reprises admirer une fleur ou regarder le ciel. Les quelques nuages qui le parsemait donnaient un effet magique, comme si un chat du Clan des Etoiles avait sauté dans le ciel pour créer de l'écume.
elles, allaient puiser les ressources jusqu'au centre de la terre. Et moi j'étais là,
misérablement petite, à contempler le vaste monde qui s'ouvrait devant moi.
J'avais confiance. J'avais beau braver l'interdit, je savais que ça en valait la peine. Ce jour n'était pas un jour comme les autres, en quittant l'étouffante pouponnière, je rajoutais du piment à ma vie, et c'était ce qui me manquait. Je ne voulais penser à rien, entendre uniquement les bruits des nouvelles feuilles, le chant des oiseaux qui recommençaient à vivre après la Mauvaise saison. Alors je me mis à courir. A chacun de mes pas, il me semblait accélérer. Bientôt, même le soleil et l'air n'arrivait pas à me suivre. Mes pattes ne touchaient presque plus le sol. J'allais m'envoler. Pourtant, mon coeur commença à battre la chamade, et je fus contrainte à m'arrêter. dès que je deviendrais apprentie, j'entraînerai la course nuit et jour, pour ne plus jamais être fatigué, pour pouvoir courir sans jamais m'arrêter.
Je m'étais arrêtée dans une clairière où les fleurs tentaient tant bien que mal d'atteindre le sol. L'arc-en-ciel de couleur qui se déversait devant moi me fis écarquiller les yeux. Pourquoi ne pas avoir installé le camp du Clan du Tonnerre ici? Ça aurait été beaucoup plus facile pour jouer. J'attendis d'avoir entièrement repris mon souffle pour me préparer à courir à nouveau. Je voulais visiter chaque recoin de cette clairière, renifler chaque fleur, goutter à chaque molécule d'air. Alors que j'allais me préparer à repartir en exploration, un bruit de pas attira mon attention. Je m’aplatis contre le sol, attendant de voir le créateur du bruit. Je n'avais pas peur, rien ne pouvait m'atteindre. J'étais suffisamment rapide pour fuir à tout, suffisamment légère pour m'envoler. J'étais supérieur à tous les éléments de la nature. Je finis enfin par repérer un félin. Un chasseur? Même s'il était trop loin pour que je le distingue, j'en déduis par son calme et sa sérénité que c'était un membre de mon clan. Heureux de pouvoir montrer à quelqu'un le courage que j'avais eu pour braver le Code du Guerrier, je me relevai en sautillant et l'appelai.
-Ehhh ? Est-ce que tu me reconnais? Je suis Petite Flèche.
Quelle stupide cervelle de souris, bien entendu qu'il allait me reconnaître, on ne m'oubliait pas si rapidement. Cependant ce n'était pas son cas. J'avais déjà vu le guerrier quelque fois, sans jamais pour autant lui parler ou l'approcher. Son nom m'était donc totalement inconnu. J'eus honte, un être tel que moi se devait de connaître chaque détails de chaque membres de son clan. Ma non-connaissance pourrait s'avérer être une faiblesse. Voyant que le chat ne se dirigeait pas vers moi, ce fus à mes petites pattes de traverser la prairie pour le rejoindre. Il me suivit du regard. Je m'arrêtai à de nombreuses reprises admirer une fleur ou regarder le ciel. Les quelques nuages qui le parsemait donnaient un effet magique, comme si un chat du Clan des Etoiles avait sauté dans le ciel pour créer de l'écume.