Invité

Coyote de Marbre

Ven 14 Avr 2017 - 11:14

Petit Coyote

Ton chat

Âge : 0 lune
Sexe : Mâle
Clan : Tonnerre
Rang : Chaton

But : Actuellement, il veut jouer. Puis il voudra devenir novice. Tous les surpasser. Puis il voudra devenir le meilleur guerrier. Il voudra retrouver son père, savoir qui il est. Il ignore si c’est réellement Rive Désertique ou non. Ou l’autre, comme pour Petite Poussière. Il voudra que le vide l’imprègne. C’est un but étrange peut-être, mais c’est ce qu’il voudra, ce qu’il cherchera à faire.
Créer le vide en lui.

Physique

On pourrait parler de physique atypique, sauf qu’un pelage est unique et loin de l’être. Commençons d’ailleurs avec son pelage. Sur le dos, inévitablement, c’est du brun tirant un peu sur le gris. Brun sombre, le long de la colonne, et sur la majeure partie de son dos. Mais ce serait trop simple s’il était uniquement brun. Et comme son caractère, il faut que ce soit étrange et compliqué. Donc, partons de cette base. Un dos brun, l’échine. Brun sombre qui tire un peu sur le gris, voire le noir.
Et au fur et à mesure, en descendant sur les flancs, ça s’éclaircit. Il devient brun clair sur les flancs, un brun qui tire légèrement sur le roux. Oh, si seulement c’était tout, ce serait encore assez simple. Il faut donc s’imaginer que sur le poitrail, le bas cou, ce soit une couleur sable, claire, qui apparaisse. Jusque là, on arrive à suivre ; mais ajoutons une nouvelle couleur.
Ses pattes, longues et puissantes, sont rousses sur l’extérieur. Oui, uniquement à l’extérieur, car l’intérieur, on pourrait presque s’en douter, est sable, beige, la même couleur que le poitrail et le ventre, en somme. Donc, du roux parcourt les pattes. Mais pas le bout, sinon ce serait encore un peu trop uni pour lui.
Reprenons. Une fois au bout des pattes, on remarque du blanc. Oui, du blanc. Plus du sable, ni du beige très clair. C’est bien une nuance qui se rapproche du blanc de la neige.
Mais nous n’en avons pas terminé. Évidemment. Si la base du cou est sable, comme le poitrail - une chance que le poitrail soit à peu près uni, d’ailleurs. Le haut du cou, sur le devant, est gris brun comme le dos. Quoi de plus logique, après tout ?
C’est compliqué, tout ça. Compliquons encore un peu la tâche - ou la tache, à voir.

Ses oreilles sont arrondies et tandis que son front est gris-brun, encore une fois, les oreilles sont rousses presque flamboyante, à l’instar de l’extérieur des pattes. Il possède d’ailleurs une tête plutôt ronde et un museau allongé. Ce qui en soit pourrait paraître illogique et contraire. Pourtant c’est bien le cas : sa tête est large, et son museau un peu allongé et pointu.
D’ailleurs, le dessus du museau est brun-roux, comme les flancs, tandis que le dessous est blanc, comme le bout des pattes.
J’allais dire que nous avions terminé avec cette histoire de pelage ; mais il reste la queue, car notre jeune matou n’est pas dépourvu de queue - malheureusement pour ceux qui ont à décrire cet étrange félin.
Donc, il a une queue assez longue, épaisse et très fournie. Et comme si elle n’était pas dans le prolongement du corps, mais complètement à part, elle ne suit pas ce dégradé. Elle en recrée un. Tout simplement. Le dessus de la queue est brun-gris, tandis que le dessous est un dégradé de roux et fauve. Et comme si ça ne suffisait pas, le bout de la queue est noir. Oh, ce n’est pas la seule partie de son corps qui est noire ; en effet, sa truffe l’est également, tandis que ses coussinets sont… Roses.

Je crois qu’on s’arrêtera là pour le pelage. De toute façon, c’est le plus important. Quoiqu’il reste encore les yeux ; eux paraissent moins complexes et un peu plus faciles à décrire, mais nous verrons que ce n’est pas vraiment le cas. Pour faire une pause dans cet arc-en-ciel de pelage, parlons un peu de lui. Bien que ce soit ce qu’on faisait il y a dix secondes, nous parlerons maintenant de formes. Après les couleurs les formes, c’est bien connu.
Donc Coyote est plutôt grand et musclé. Il a les pattes puissantes et assez épaisses, tout comme sa queue ; d’ailleurs son pelage est assez long et très fourni. Il doit certainement crever de chaud durant la saison des feuilles vertes. Il est assez maigre et on distingue sous son pelage ses muscles qui roulent et, s’il était un peu moins épais, on pourrait voir ses os, probablement.
Nous l’avons dit mais rappelons-le : son museau, allongé, se termine par une truffe noire et ses oreilles arrondies surplombent un visage rond. Au bout de ses pattes multicolores, se trouvent des griffes longues et pointues.

Revenons en à ses deux grands yeux dont l’expression pourrait presque choquer. Comme s’il fallait ajouter une couleur totalement différente, ils sont bleus et le resteront. Du moins, en partie. Pourquoi faire simple, si on peut se compliquer la vie ? Deux grands yeux bleus qui vous fixent. Déjà à l’intérieur, c’est un beau dégradé de bleu mer - si vous avez déjà vu la mer - au turquoise, presque vert, donc. Entre les deux, on trouve toutes les nuances de bleus possibles. Bon, jusque là, c’est encore assez simple. Continuons donc.
Il y a, au centre de l’oeil, une pupille. C’est cette partie noire, cette partie qu’on ne devrait pas évoquer, puisqu’il s’agit en réalité d’un trou par lequel passe la lumière. Un trou dans la cornée, donc, par conséquent, puisque l’intérieur n’est pas lumineux, du noir. Pourquoi s’extasier sur ce coloris noir, alors ?
Si, il est bien noir. Seulement, tout autour, c’est du vert sombre. Oui, du vert, comme si l’orange de ses oreilles et le bleu de ses yeux ne suffisaient pas à cet arc-en-ciel. Du vert qui entoure la pupille noire.
Oh, bien sûr, ce n’est pas encore tout. Car de multiples taches gris pâle, voire argentées paillettent les grands yeux colorés.

Et comme c’est compliqué et que je suis sympa, je laisse un petit aperçu de ce pelage tout à fait normal. Voici donc le pelage :
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Et les yeux :
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Caractère

• Sentiment chronique de vide • Colérique • Impulsif • Irréfléchi • Paranoïaque • Complexé • Loyal • Généreux • Doux • Franc • Sens de l’honneur •

Coyote est un volcan. Déjà petit, il sera comme une cocotte-minute, un volcan, prêt à exploser. Il pourra sembler, aux premiers abords, puéril ou égoïste, voire un peu hautain ou supérieur. Ce n’est pas ainsi qu’il se sentira et ce n’est qu’une façade. Il nous ressemble. Car tout le monde a besoin de penser qu’il a sa place et qu’il est meilleur dans un domaine. Oui, il nous ressemble avec son petit air égoïste. Pourtant il est différent de nous. Il semble trop normal et soudain il y a une situation de stress et tout s’enchaîne. Crises, névroses, psychoses.

Coyote est incapable de gérer ses émotions. Ce qu’on ressent, il le ressent puissance dix, et une telle incapacité mène à des manifestations d’hyperémotivité, de réactions excessives et parfois dangereuses pour lui et pour les autres. Mais si nous voulons savoir comment il est, il faut savoir aussi pourquoi ; c’est en effet à cause d’une carence affective dès son jeune âge que tout commence.
Reprenons donc ses traits de caractère un à un afin de comprendre un peu mieux le fonctionnement du félin. Fonctionnement qui lui paraît normal, mais il ne s’imagine pas - ou peut-être que si - que les autres fonctionnent différemment et que son attitude leur paraît grotesque. Ce rejet des autres amène à une demande d’affection plus conséquente, à des crises, à un renfermement et à une explosion.

• Vide.
Ce sont en réalité des sentiments passagers ; parfois, sans raison, il sera vide de toute émotion. Probablement avant ou après une crise, d’ailleurs. Il sera vidé de son énergie, ne pourra ni rire ni pleurer. Il se sentira perdu, égaré au sein de son propre esprit, comme si son corps ne réagissait plus à ses ordres. Il sera donc complètement vide et ne ressentira rien. Il aura alors besoin de calme pour se retrouver. Il aura besoin d’une présence, de repères, de choses qu’il connaît. Jusque là, ça peut arriver à tout le monde, ces sentiments chroniques de vide qui imprègnent après un moment difficile ou une crise de larmes. Ce n’est pas si grave, tout redevient à la normale après cela. Sauf que chez lui, la normale est pire qu’être vide.

• Colérique.
Il ne saura pas, ou plutôt ne pourra pas gérer sa colère. À la moindre contrariété, ce sera le chaos. Il s’énervera vite et ne maîtrisera plus rien. Alors il n’aura plus que ses griffes pour s’exprimer. Être colérique n’est pas très grave non plus. C’est passager, c’est un peu difficile pour ceux qui l’entourent. Il s’énerve, la pression monte, il bascule et c’est le chaos, le bordel partout, dans sa tête, dans son coeur, il explose. Il ne peut pas gérer et ce n’est pas si grave, ce n’est pas si important, après tout. On s’en fiche de comment il se sent. Il agace seulement tout le monde avec sa mauvaise humeur soudaine, alors que personne ne comprend pourquoi, puisqu’il y a une minute, tout allait pour le mieux.

• Irréfléchi.
Son incapacité à prévoir les conséquences de ses actes fera de lui quelqu’un d’assez dangereux. Il faudra toujours se méfier, car on ne sait pas ce qu’il a derrière le crâne, hormis ses touffes de poils. Il peut changer d’humeur brusquement et ses griffes tranchantes comme des rasoirs n’aident pas. Il devra apprendre qu’en sortant seul la nuit, il pourra croiser un renard. Il devra apprendre qu’il ne faut pas frapper, qu’il faut savoir garder son calme mais il aura besoin d’aide pour cela. Il ne saura pas le faire tout seul, incapable de se réguler lui-même.

• Complexe de supériorité.
En réalité, il s’agit plutôt d’un complexe de valorisation de l’autre, valorisation de soi, puis dévalorisation. C’est un complexe lié à celui d’infériorité ; il se pensera supérieur, ayant réussi quelque chose, puis lorsque ça n’ira plus, lorsqu’il butera sur le moindre échec, il abandonnera tout, il se dévalorisera et se traitera de nul. C’est un peu compliqué à gérer, notamment pour les parents et le mentor. Il aura plutôt tendance à baisser les pattes devant un effort qu’il ne parvient pas à franchir, et idéalisera les autres, les guerriers, avant de les dévaloriser à nouveau, de faire la même chose pour lui.

• Peur de l’abandon.
C’est même plus qu’une peur, c’est une phobie, c’est une crainte qui peut se transformer en crise de panique. Il fera des efforts effrénés pour éviter les abandons et aura tendance à s’imaginer des choses qui n’existent pas, comme se faire ignorer, se faire oublier. Il se mettra en colère contre eux, contre lui, parce que les autres semblent s’éloigner - même si ce n’est pas forcément la réalité. Il craindra plus que tout de se faire lâcher par ses amis, par les autres. Le simple mot rupture pourra le faire basculer, le faire exploser. Il ne supportera pas l’éloignement et fera tout pour récupérer ceux qui partent, comme si son monde s’écroulait à cette simple pensée.

• Paranoïa.
Il imaginera qu’il est suivi, persécuté. Il se sentira oppressé. Parfois même, lorsqu’il sera en pleine crise ou en plein délire, il imaginera qu’un complot tourne autour de lui. Qu’il est le centre de tout et qu’ils veulent tous son pelage, sa vie, qu’ils veulent s’en prendre à lui. Il aura même parfois tendance à se barricader, seul, sans vouloir voir personne, ni parler. Juste s’enfermer pour être sûr que personne ne pourra pénétrer son monde, ni lui faire de mal.

• Impulsif.
Impulsivité et comportements dangereux, Coyote n’est pas du genre à se rendre compte de ses actes. Il pourra aussi bien se retrouver coincé tout en haut d’un arbre, plonger dans une bataille sanglante, sans avoir peur de rien. Il n’a pas peur de la souffrance, ni de la mort, bien qu’il préférerait ne pas la voir arriver tout de suite. En plus d’avoir ce genre de comportement totalement irréfléchis, ceux liés à sa maladie - idées à la limite du suicidaire, besoin récurrent de faire mal ou de se faire mal, abus de nourriture ou de plantes - sont eux aussi graves et problématiques, et nécessitent une aide quotidienne et un soutien moral.

Mais au delà des troubles limites, il y a une personne, quelqu’un qui vit, et qui vit mal tout cela. Quelqu’un qui n’est pas si méchant et qui ne veut pas faire de mal, au final.

• Loyal
Au moins, il est très attaché à son Clan et il est loyal, c’est le moins qu’on puisse dire. Il pourrait donner sa vie pour les membres de son Clan ou de sa famille - sauf peut-être sa mère. Il servira son Clan et en sera fier. Il chassera pour son Clan, et pas pour lui. Il chassera pour tous les autres, et les plus faibles, il donnera tout ce qu’il a. Il donnera son sang et il se jettera dans les batailles, n’ayant pas hérité de sa mère pour ce courage - qui ressemble plutôt à une forme d’inconscience. Mais même lorsqu’il sera conscient, les moments où la maladie ne prendront pas le pas, il sera courageux ou tête brûlée, on ne sait pas. Il donnerait sa vie pour son Clan. La loyauté avant tout.

• Généreux
Il donnerait tout pour son Clan. Il donnerait ses proies à n’importe qui, il donnerait sa vie, bref Coyote sera un chat généreux qui aime faire plaisir. C’est son plaisir à lui, de faire plaisir aux autres. Ça peut paraître étrange dans ce monde égoïste, d’autant plus qu’on remarquera sur son visage une légère pointe hautaine ou de mépris. Mais ne dit-on pas qu’on ne doit pas juger sur la première apparence ? Que les apparences sont parfois trompeuses ? Peu importe tout ce qu’on dit. Coyote est généreux et c’est tout.

• Franc
La franchise est une qualité qui se perd dans ce monde. Lui dira ce qu’il pense, sans penser que ça peut blesser. On sait tous que la vérité peut blesser mais mentir et cacher simplement pour faire plaisir, ça c’est quelque chose que le mâle ne cautionnera pas. Lui il saura faire plaisir en disant ce qu’il pense et ça suffira bien. Dire ce qu’il pense, s’il le pense fortement. À bas l’hypocrisie et les petits secrets.

• Sens de la famille et de l’honneur
Il protégera sa famille avant tout, fera plaisir à sa famille avant tout, avec une exception près. Sa mère. Ça, on verra dans l’histoire. Toujours est-il que le mâle sera le seul de la fratrie, avec deux autres femelles. Alors autant dire qu’il voudra les protéger du monde. Et puis, il y aura Petit Papillon, aussi. En tout cas, Coyote a le sens de l’honneur et celui de la famille. Il admirera son père, le guerrier Rive Désertique, et aidera ses soeurs, sans un seul regard pour sa mère - à moins qu’il ne lui jette un regard lourd de reproches et de mépris.

• Doux
Entre les passages de crises de colère, de panique, ou autre, Coyote est très doux. Il parle avec calme et est assez souriant, bien que sa maladie lui gâche un peu la vie. Il sera calme et ne fera pas de mouvements brusques, pas de bruits. Il aimera la tranquillité et s’isolera parfois, et dans l’ensemble, bien qu’il devienne violent dans les combats, avec son Clan il sera quelqu’un de posé, calme et d’une nature douce.

Vous l’aurez sans doute compris. Coyote est borderline et il est loin d’être fou. Ce trouble qui l’habite n’est qu’une suite de réactions contre un traumatisme du passé, bien qu’au début de sa vie, cela se manifestera par des périodes lunatiques, des phases. Coyote saura qu’il est malade et voudra faire des efforts pour que sa vie et celle de ceux qui l’entourent ne soit pas trop un enfer. Il se battra.

Histoire

On pourrait commencer avec “il était une fois”. Mais il n’était rien. Juste un groupe de chats qu’on nomme le Clan du Tonnerre. Juste ces félins qui sont ensemble, qui sympathisent et qui font des chatons pour faire survivre tout ça.
Ça quoi ?
On ne sait pas. On ignore pourquoi on fait des chatons, pourquoi on continue à vivre et pourquoi on meurt. On ne sait pas l’intérêt de renouveler le cycle. Peut-être qu’il n’y en a pas. Au pire quoi, il n’y aura seulement plus rien ? S’il n’y a plus rien personne n’est là pour le voir ou le regretter. Alors il n’y a pas d’intérêt mais c’est ce qu’on fait. On fait des chatons, on crée des vies. Peut-être que c’est quelque chose de merveilleux et tout simplement, il était une fois tout ça.

Douce Lueur, la femelle la plus… Douce du Clan, et Rive Désertique. Un couple parfait, un couple que certains détestent parce qu’ils sont tout ce qu’ils n’ont pas et qu’ils auraient aimé avoir.
L’amour.
Eux ils s’aiment et de cette union, naît toujours des chatons. D’abord il y a une histoire, une longue histoire parfois trop compliquée pour qu’elle soit racontée. Il y a deux parents, mais parfois il y en a trois, il y a des triangles amoureux, il y a des amours forcés et des chatons voulus, d’autres non désirés.
Il y a forcément un peu de tout ça pour créer une vie. C’est peut-être ça le but de la vie après tout. Juste… Vivre ?

Pour résumer l’histoire en quelques mots simples et pas trop crus, il y avait Douce Lueur. Il y avait cette belle chatte, et elle a aimé ce mâle brun, et on pourrait dire que c’est tout. Que des chatons sont nés. Mais vu la complexité du caractère et du physique de Coyote, ce serait bien trop simple. Non, il fallait que l’histoire soit aussi complexe que lui. Il fallait qu’il soit le plus complexe des trois.
Car il y a bien trois chatons. Tout comme il y a deux pères.
Saturnis, le solitaire. Et Rive Désertique, celui qu’elle aime.
Mais d’où sort ce Saturnis ? On ne le saura sans doute jamais exactement. Il a débarqué comme ça, il n’y a pas eu d’amour et il est reparti. Et Douce Lueur était probablement déjà enceinte de Rive Désertique d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, Saturnis a eu des chatons avec Douce Lueur en même temps que celui qu’elle aime.

Et un jour elle a accouché. Puisqu’il fallait qu’ils sortent, à un moment. Et donc c’est trois chatons qui sont nés.
D’abord une petite femelle. Le portrait craché de sa mère, en miniature. Elle s’appellera Petite Boule Fleurie. Un nom un peu long pour un chat de Clan ; ils auraient pu choisir Petite Fleur ou Boule Fleurie mais non. Ils voulaient plus original, pour la Petite première. Celle qui est née de l’union avec Rive Désertique. Poitrail blanc, dos écaille-de-tortue.
Et le suivant était Petit Coyote. Lui a un pelage indescriptible et il y a du gris, comme sur Saturnis. Mais la majeure partie de son pelage est comme Rive Désertique. On ne saura sans doute jamais de qui il est le fils, du moins, Douce Lueur ne voudra pas savoir. Le chaton sera rejeté, seul, exilé par lui-même.
Et en dernier, il y a Petite Poussière. Elle, elle est grise. Elle, elle ressemble trop à Saturnis. Elle sera encore plus rejetée par sa mère. Heureusement, Petit Coyote voudra rester avec elle. Il essayera de l’accepter, peu importe d’où ils viennent.

Puis il devra grandir. Mais pour l’instant, ça s’arrête ici, puisqu’il n’est pas encore né. Il naîtra bientôt, avec ses soeurs, sa mère et son père. Il grandira lentement, et il comprendra un jour. Qu’il n’est pas accepté, qu’il est seul et que de toute façon on meurt seul.
On doit seulement choisir si on veut vivre seul ou non.

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