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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumEt tu ne sais même pas encore quel avenir t'est réservé [ft. Patte de Ronces]
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Étoile Fragmentée
Lun 15 Mai 2017 - 18:29
• Et tu ne sais même pas encore quel avenir t'est réservé •
Ray ft. Nexouille
Trop tard. Je sentais déjà la chaleur, la brûlure me dévorer de l'intérieur. Rah. Ça n’arrivait qu’à moi, ça. Je soupirais, agacé. La plaie. Je serais les dents ; il n’y avait qu'une seule chose à faire dans ce cas-là. Attendre. Attendre stupidement. Parce que j’étais stupide et qu’il n’y avait rien d’autre à faire pour faire passer la douleur. Elle s’évapora, lentement. Je soufflais à nouveau. La soudaine douleur m’avait fait lâcher ce temps précieux. Je grognais. Mon pauvre moment singulier, disparu en une fraction de seconde. Gâché. Et ce fut le top départ de cette journée aux couleurs tristes et humides. Je me levais, péniblement, à cran, les muscles courbaturés. Pas de regard pour dehors ; je savais déjà de quoi il en retournait. J’avais ce minuscule espoir qui me laissait penser que je pouvais - encore - me tromper. Que tout cela n’était qu'imagination de mon esprit aigri, froid, mercenaire. Espoir immédiatement réduit au néant par une seconde goutte qui parvint, apparemment, à se faufiler parmi le dédale qu'était le toit de la tanière des guerriers, et à atterrir pile entre les deux oreilles, sur le haut de mon crâne. Deuxième soupir plein de sous-entendus. Sortir ? Quelle idée. Non merci. J’attendrais le beau temps. Oh, si, j’étais évidemment dévoué à mon Clan. Plus que tout, même. Mais la pluie était de loin l’un de mes pires cauchemars. Une abomination pour mon pelage à poils longs. Vous saisissiez la suite de l'histoire, pas besoin d’un dessin.
J’ai franchi le peu d'espace qui séparait comme il le pouvait la tanière des guerriers de la Pouponnière en un minimum de temps. Au sec, à nouveau. Un regard en arrière, je m’assurais n’avoir rien raté. Bien. La pluie se calmerait, elle parlait d'elle-même. Les torrents qui dévalaient la clairière s’assècheraient, dans quelques temps. Il fallait juste être patient. Mes yeux s’habituèrent à l’obscurité de la spacieuse tanière, et je discernais enfin les formes, les silhouettes des animaux. Premier réflexe, chercher Bourrasque Hivernale. Bien évidemment, elle n'était pas là. À quoi aurais-je dû m’attendre ? Je laissais une pointe d'anxiété monter, doucement, ramper le long de ma conscience, les crocs remplis du poison qu’était l’amour. Et toujours dans un silence couvrant la moitié de mes pensées, les aveuglant. L’imaginer, elle, trempée jusqu’aux os par cette pluie battante, grelottante, mourant de froid, attrapant un mal terrible. Quelle sorte de monstre étais-je ? La culpabilité me rongeait, à l'intérieur. J’essayais de me justifier. Elle allait bien. Tout allait bien. Elle rentrerait, bientôt, saine et sauve. Je n’étais pas son père. Pas son frère. Pas son fils. Pas son compagnon. Ça picotait, de penser cela. Même si c'était vrai. Même s'il elle avait elle-même affirmait que je n’étais qu’un ami. Pauvre de moi. Elle avait édifié ce mur aussi rapidement qu'elle avait pu, m'éloignant le plus loin possible de son regard, de ses yeux.
Chut. Arrête d’y penser. J’étais malade, j’étais fou d’elle. Taré. Se concentrer sur autre chose. Cicatrice de Ronce, ses chatons. Il en manquait un. Dans mon champ de vision, seuls Petit Baie et Patte de Ronces apparaissaient. Ou alors je ne me voyais pas. Ça devait être cela. Ces mêmes chatons qui avaient tant fait souffrir leur mère à leur naissance. Quelles blessures, quelles peurs … Mais tout allait bien. Tout allait mieux. Cicatrice s’était remise de sa chute, ses chatons étaient en bonne santé et il gambadait tranquillement. Enfin, pas Patte de Ronces. Je le regardais d’un œil triste. Et dire qu’ils passeraient bientôt apprentis. Le temps filait. Cicatrice de Ronce ne m’avait pas vu, pas encore. Elle était trop occupée avec la peste qu’était sa gamine. Quelle plaie, celle-là. J’avais mal pour sa mère. Un nouveau sourire, ironique, sarcastique, amusé, dans le fond. “Hé, bonhomme, tu ne joues pas avec ta sœur ?” d’une voix sympathique, légère.
- HRP:
- Tu me dis si y’a un truc qui te plaît pas o/
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Jeu 15 Juin 2017 - 16:44
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Sam 15 Juil 2017 - 11:36
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Mer 16 Aoû 2017 - 11:10
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Sam 16 Sep 2017 - 21:54
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