Not to belong ft Equi chérie avec Sieth

Loin de tout, loin d’eux et loin du monde. C’est tout ce que je demande; Pourtant, je dit, mais je n’aime pas être seule. Enfin, être seule avec moi-même. Depuis que je suis gamine, je ne supporte pas être seule. Enfin, c’est surtout, que j’ai peur, peur de moi, peur de mes réactions. Si soudainement, je trébuche sur une racine, je ne sais pas comment je réagirais. Je pourrais m’énerver et être hors de moi en un rien de temps. Tout ça pour un vulgaire racine qui était au mauvais endroit. Je pourrais l’instant d’après me calmer et me promener l’air de rien. Sans aucune véritable logique, comme toujours. Je ne sais pas si être en dehors du camp seule comme ça est une bonne idée. Enfin, je préfère être avec d’autres gens pour ne pas avoir à me poser de questions comme elle-ci. Et voilà, je me pose des questions, à chaque fois que je me pose des questions comme ça, ça finit mal. Toujours très mal, je pars, je m’égare, je laisse ma façon de penser si singulière s’échapper et faire n’importe quoi.
J’aimerais, j’aimerais qu’un jour je puisse me contrôler. J’aimerais qu’un jour mes sentiments ne soient plus comme du vent, ne sois plus aussi éphémère qu’une brise. Ne soit plus aussi imprévisible qu’une bourrasque, ne sois plus aussi puissants qu’une tornade. C’est tout ce que je demande. Mais ce tout, il est si vaste, jamais personne ne pourra faire ça, pas même moi. Le coeur est la personnalité sont des choses qu’on ne peut modifier, et plus la personnalité est ancrée dans la personne, moins elle peut-être modifié. Et même si je n’aime pas ma manière d’être, que je déteste ma d’être. Que je suis un être inutile, débile, stupide, détestable. Ma personnalité est en moi. Je me hais je me déteste. J’avais envie de me jeter un bon coup contre un arbre pour me remettre les idées en places. Je ne me déteste pas. Non, il faut pas que je pense comme ça. Je ne me déteste pas enfin, je ne me déteste pas toute entière. Enfin, je me suis encore perdue, je pense à l’envers. Après tout, changer toutes les 3 secondes d'état-d’âme,ça n’aide pas à avoir les idées en place. Je n’ai jamais les idées en place. C’est tout et je ne les aurais jamais. Mes propres états-d’âmes ne m’appartiennent pas de toute façon, je ne pourrais jamais les manier comme je le souhaite. Alors je laisse le destin et mes sentiments plus fort que moi me manipuler.
Je suis fatigué, juste fatigué, j’aimerais un peux de repos, un peux de calme, mais mon coeur hurle sans arrêt des choses contraires.
Quelqu'un.
Quelqu'un approche, pourtant, il me parait si loin, si loin de moi, cette odeur feline, ces pas dérobée, je ne les entend qu'à moitié, ma tête est ailleurs, perdue.