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Chant du Matin
Mar 22 Aoû 2017 - 13:59
Ô désespoir. Voilà bien des lunes que je broie du noir. Je ne sais plus si je vis, je ne sais plus qui je suis. Le bonheur était censé venir avec ma délivrance. Mais me voilà séparé de toi. Ta fourrure me manque. Ton sourire me manque. TU me manques. J'aimerai te revoir. J'aimerai te savoir près de moi. Où es-tu ? Que fais-tu ? Je me doute bien que tu es morte, car de là-haut je ne puis te voir. Je ne cesse de me voiler la face. Si tu n'es pas ici, dans le Clan des Étoiles, c'est que tu es dans la Forêt Sombre. Rien que de mentionner son nom, rien que d'y adresser ne serait-ce qu'une seule pensée... Cela me donne des frissons. Tu ne peux y être. Tu étais si douce avec. Ô ma belle où peux-tu bien être.
Tandis que mes pensées virevoltent, mes pattes me font fouler un sentier caillouteux. Il m'est devenu familier. Sur chacun des côtés, une herbe grasse pousse à foison et beaucoup de vies vibrent en son sein. Souris, mulot et musaraigne. Depuis le temps de ma mort, je ne me suis habitué à leur goût, leur texture. D'autres guerriers disparus sont présents. Morts au combat, de vieillesse, ou par traîtrise. Je ne sais pas tant les possibilités sont nombreuses. Mais eux, eux ils ont eu une vie, des projets. Peut-être même des chatons. Je n'ai rien eu de tout cela. Je suis mort trop jeune, sans avoir pu profiter.
Au bout de ce sentier se dresse une forêt. Une forêt avec de grands arbres noirs. De grands arbres noirs qui poussent tellement serrés qu'ils ne laissent pas passer la lumière. Il doit y faire humide et frais. Les champignons doivent y pousser à foison. C'est peut-être là-bas que vit Aile de Pégase. Ou Pegy dans ses derniers moments terrestres. Rien que d'y penser... Cela me donne la rage. Cet endroit, malgré tes actes antérieurs ne te sied pas. Tu ne peux y demeurer plus longtemps.
Prenant mon courage à deux pattes, je m'aventure toujours plus loin sur le sentier. Bientôt, une épaisse sensation de vide m'accompagne. Le froid pénètre mon pelage. Je ne peux aller plus loin. Alors, je t'attends, assis sur un rocher, entrain de fixer ces buissons malades d'humidité. Le temps passe, et le soleil commencé a étirer ses bras chaleureux. Une silhouette noire émerge des ombres.
- Pegy ?
Je ne peux y croire.
Tandis que mes pensées virevoltent, mes pattes me font fouler un sentier caillouteux. Il m'est devenu familier. Sur chacun des côtés, une herbe grasse pousse à foison et beaucoup de vies vibrent en son sein. Souris, mulot et musaraigne. Depuis le temps de ma mort, je ne me suis habitué à leur goût, leur texture. D'autres guerriers disparus sont présents. Morts au combat, de vieillesse, ou par traîtrise. Je ne sais pas tant les possibilités sont nombreuses. Mais eux, eux ils ont eu une vie, des projets. Peut-être même des chatons. Je n'ai rien eu de tout cela. Je suis mort trop jeune, sans avoir pu profiter.
Au bout de ce sentier se dresse une forêt. Une forêt avec de grands arbres noirs. De grands arbres noirs qui poussent tellement serrés qu'ils ne laissent pas passer la lumière. Il doit y faire humide et frais. Les champignons doivent y pousser à foison. C'est peut-être là-bas que vit Aile de Pégase. Ou Pegy dans ses derniers moments terrestres. Rien que d'y penser... Cela me donne la rage. Cet endroit, malgré tes actes antérieurs ne te sied pas. Tu ne peux y demeurer plus longtemps.
Prenant mon courage à deux pattes, je m'aventure toujours plus loin sur le sentier. Bientôt, une épaisse sensation de vide m'accompagne. Le froid pénètre mon pelage. Je ne peux aller plus loin. Alors, je t'attends, assis sur un rocher, entrain de fixer ces buissons malades d'humidité. Le temps passe, et le soleil commencé a étirer ses bras chaleureux. Une silhouette noire émerge des ombres.
- Pegy ?
Je ne peux y croire.
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Chats Célestes
Ven 25 Aoû 2017 - 19:22
Je n'aime toujours pas me rappeler du passé. Le passé. Je devrais l'oublier. Je ne reverrais rien. Ils sont morts. Ou alors, ils sont encore vivants. Mais dans tous les cas je les ai quittés. Ils ont tous dû m'oublier. J'avais qui en amis ? Je ne me souviens même pas. La fin était vague. J'ai été kidnappée. Emprisonnée dans une prison que j'ai quitté en tuant un des escogriffes qui attendait dehors. Et à partir de là, je suis devenue quoi ?
Une escogriffe qui prend un malin plaisir à tuer. J'aime tuer. C’est le principe d'être tueuse. A quoi bon tuer si on n'aime pas ça ? Fin quoi, tuer c'est enlever une vie. Personne ne devrait aimer ça, mais alors ça signifie que personne ne devrait tuer. Alors pourquoi des chats tombent chaque jour sous la patte d'un tueur venu lui enlever la vie ? Parce qu'on est tous des idiots. Personne ne devrait mourir de cause non naturelle. Mais bon, je ne peux rien dire, je tue,
et je tuerai toujours.
Je secoue la tête avec force. Je ne dois pas me rappeler du passé. Je ne veux pas me rappeler de ce guerrier qui est mort après avoir perdu son oeil sous mon coup de crocs. Je ne veux pas me rappeler de ce compagnon que j'aimais et que j'ai perdu. Que serait-il arrivé s'il avait dit oui ? Que se serait-il passé si on avait rejoint les troupes au lieu de se faire kidnappés ? Mon compagnon ne serait pas mort, je ne serais pas morte. La maladie et la fatigue n'auraient pas emporté mon compagnon. Cette domestique à l'allure inquiétante ne m'aurait pas infligé le coup final. On serait vivants, ensemble. Je ne serais pas là à manipuler un solitaire idiot pour parvenir à mes fins. Je n'aurais pas tué une seule fois. Bon, pour le solitaire idiot, on ne peut pas dire que Pjüniarska le soit. Enfin, Pjüniarska, alias Espérance de l'Avenir. Cet ancien venteux qui voulait tuer sa famille. Ce chat me fait vraiment bien rire. Il n'a même pas réussi à tuer ceux qu'il voulait tuer ! C'est son fils qui l'en a empêché ! C'est vraiment hilarant, et ce chat est vraiment une source d'occupation. Comment on peut ne pas réussir à tuer ? C'est si simple pourtant ! Bon, maintenant que je l'ai entraîner, il tue et réussi à chaque coup. Je suis même certaine qu'il pourrait me battre, mais son histoire est vraiment une source de foutage de gueule. Par contre, il fait peur. Quand il a plus ses émotions c'est vraiment une machine à tuer. De cette "forme" il pourrait même me tuer. C'est là que je me dis que j'ai bien fait d'être déjà morte. La mort peut s'avérer être positive quelques fois ! La mort une chose de positive, laissez-moi rire ! Je deviens vraiment folle avec le temps, c'est peut être la solitude qui y joue. Je suis seule. Quand je ne parle pas avec Pjüniarska, je le surveille. Quand je ne le surveille pas, je ne fais rien. Rien. Ah si, je surveille la vie très intéressante de Baie d'Oranger. C'est ma deuxième source d'occupation. L’Araignée fait vraiment du bon travail avec elle. Dommage qu'elle soit devenue une solitaire. Oh, le meilleure moment dans la vie de Baie d'Oranger, c'était quand elle a dû traîner le corps de son compagnon agonisant ! MAGNIFIQUE ! Elle souffrait, c'était vraiment d'un réconfort fantastique. C'était vraiment d'une beauté à couper le souffle. Je me souviens, elle a failli s'écrouler quand elle est "enfin" arrivée au camp ! Franchement, si elle s'était effondrée avant ça aurait été plus drôle. Elle serait morte ! Personne ne l'aurait aidée ! Ils n'ont même pas bougé une griffe pur sortir du camp et aider la vieille ! C'était vraiment merveilleux. Enfin, si elle était morte, elle n'aurait plus souffert. Elle aurait rejoint son compagnon mort quelques secondes plus tôt. Non, ça s'est nul. Elle doit encore souffrir. Je sais qu'Araignée Noire prépare une spectacle délicieux. Un spectacle qui va déranger les habitudes du pauvre petit Clan de la Rivière ! Oh, le chef ne va pas aimer ce spectacle. Voir des chattes devenir folles ? Un délice ! Oh, je me rappelle encore les larmes qui coulaient le long des joues de la guerrière blanche. Je me souviens aussi de la jeune guerrière qui rigolait du sort de son amie. Je crois que c'était ma récompense. Ou alors celle de l'Araignée. Sauf qu'elle n'a pas du la voir. Quel dommage ! Franchement, je n'ai jamais vu une amie aussi conne. Elle se foutait de la gueule de celle qui la sauvait de la mort !
Enfin la Mort ? Mais c'est quoi ce nom ? La mort... L'araignée s'est nommé la mort et elle pense qu'elle aura le respect ? Enfin, je ne comprends pas comment Agonie Céleste n'a pas pu la reconnaitre. Un chatte noire avec une tache rouge sur le dos, c'est reconnaissable non ? Baie d'Oranger a du lui en parler, je pense. A moins qu'elle ne lui ai rien dit ! Oh bonne Forêt Sombre ! Cette chatte est géniale ! Franchement, l'Araignée a vraiment une belle proie ! C'est magistral ! Non, faut que je me calme. Je ne suis pas si folle que ça. Je ne tue plus, je dois laisser ce boulot aux autres. Enfin, je peux tuer à travers Pjüniarska. Après tout, si je lui disais de tuer Baie d'Oranger, il le ferait sûrement. Peut être qu'un jour, je lui demanderai. Sauf que si je le fais, je doute vraiment que l'Araignée soit contente. Non, je ne vais pas la mettre en colère, ça sert vraiment à rien. Elle mérite de vivre sa vie et d'avoir ses jouets. Le mien c'est l'ancien venteux, le sien, c'est la guerrière rivièreuse au bord du gouffre.
C'est vrai que depuis tout à l'heure je dis que je vais arrêter de penser au passé parce qu'il m'énerve, mais depuis tout à l'heure, je fais tout le contraire. Mais bon, j'ai peut être finalement envie d'y penser. Après tout, ça fait partie de ma vie et je ne peux m'en délier. Le passé ne peut pas être considéré comme à oublier. Donc autant y repenseR. Après tout, j'ai aussi quitté ma famille. Eh oui, j'avais des chatons. Deux mignonnes petites choses. Aslinn et Caolon. Me deux chatons. Deux chatons que je n'ai élevés que très peu de temps. C'est à peine s'ils sont nés, et qu'ils ont ouverts les yeux pour les poser sur moi. Ils m'ont à peine vue. Je les surveille encore, mais que très peu. Ils ont réussi à survivre seuls, c'est tout ce que je sais.
Inconsciemment, je me suis approchée de la frontière entre le Clan des Etoiles et la Forêt Sombre. Je peux facilement voir la lisière de la Forêt, ou derrière, il y a la lumière de ce foutu Clan des Etoiles. J'ai envie d'y aller, je ne sais pas pourquoi, c'est d'ailleurs ce que je fais. J'y vais, la tête basse.
"Pegy ?"
Je lève brusquement la tête avant de grogner. Qui m'appelle ? Mon regard s'attarde sur le seul félin présent. Un chat au pelage que je connais parfaitement bien. Je recule de stupeur.
" Chant du Matin ?"
J'ai envie de courir vers lui, mais je suis méfiante. Est-ce vraiment lui ? Pourquoi m'a conscience m'a faite sortir de mon territoire ? Non, je suis encore à la lisère, mais je ne peux pas aller plus loin.
" Mon Chant du Matin ?"
Je ne veux pas y croire, c'est pas possible
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Chant du Matin
Lun 28 Aoû 2017 - 9:16
That be your last chance honey
Ft Pegy
T’étais ma drogue, mon tout, ma vie. Parfois, je m’en veux d’avoir décliné ton offre. Parfois, j’imagine notre vie si j’avais dis oui. Mais j’étais jeune. Trop jeune pour mesurer le poids de mes actes. J’agis avant de réfléchir. On aurait eu des chatons, qu’on aurait élevés dans un monde inconnu. J’ai eu le temps d’en apprendre sur les Troupes. Elles ont un mode de vie différent, des croyances différentes, mais vivent comme nous, les chats claniques. Tout nous sépare, mais nous sommes pourtant si proches. Quand je te vois sortir de ces buissons maladifs, mon cœur s’accélère. Tout ce temps passé loin de toi n’a pas atténué mon désir. Je t’aimais et je t’aime encore. Ton pelage noir, tes yeux bleus qui brillent d’un éclat d’acier, ta démarche, ton aura… Tout cela me rappelle le temps passé, et le temps perdu. Je ne m’étonne même pas que tu émerge du côté de la Forêt Sombre. Après tout, si tu n’étais ni sur Terre, ni dans le Clan des Étoiles, tu ne pouvais être qu’ici, dans cette verdure malveillante et humide. Te voir ravive la flamme de ma vie. Tu sors encore un peu plus. Tu entends ma voix t’appeler. Elle est grave et résonne contre les vastes rochers gris qui délimitent deux mondes, deux univers. Tu lèves la tête et m’aperçoit. Je pense que tu n’y crois pas et m’appelle. Par deux fois. Par deux fois je brûle de te répondre. Par deux fois je m’empêche de prononcer ton nom. Te voir si proche, et pourtant si lointaine… Rien qu’en fermant les yeux, je peux nous imaginer côte à côte, ta fourrure d’ébène s’entremêlant à la mienne.
Je descend prudemment les rochers, avalant la distance qui nous sépare. Sous mes coussinets la roche se transforme en épais tapis de feuilles mortes. Une odeur d’humus se lève à chacun de mes pas. Un corbeau tranche l’océan d’azur. Certains y verront un signe néfaste mais je n'y prête pas attention. Pendant mon approche, je te dévore du regard. Je ne veux oublier aucun détail, même aussi insignifiant soit il. Lorsqu’il ne reste qu’une longueur de queue, je rive mes yeux verts dans les tiens. Ils se perdent dans ton océan. Toujours silencieux j’avale le peu de distance qu’il reste.
J’ai ma large tête à quelques centimètres de la tienne. Je ne peux pas parler, par peur de perdre ce moment idyllique. Je suis tellement proche que je sens ton haleine. Doucement, je pose ma queue sur ton dos. Je la laisse s’attarder une paire de secondes, puis la laisse glisser le long de ton corps.
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Chats Célestes
Mar 5 Sep 2017 - 12:00
Non, c'est une illusion, c'est mon cerveau qui me fait croire des choses. Je ne l'ai pas vu depuis des lunes. Un soleil même. Alors pourquoi maintenant ? J'ai changé. Il a dû changé. Depuis que je l'ai perdu, je tue, je tue sans même un remord. Et je vois quoi ? Mon Chant du Matin de l'autre côté de la frontière. Il ne peut pas être séparé de moi comme ça. Mais je ne comprends toujours pas. Pourquoi ? Pourquoi que maintenant alors qu'il doit être là-bas depuis des lunes ? Pourquoi n'est-il pas venu me voir une seule fois ? Je l'aurais senti. Je l'aurais senti comme je l'ai senti aujourd'hui. Alors pourquoi ? Pourquoi ? Il m'a abandonnée plus qu'autre chose. Je... Je ne sais pas quoi dire, quoi faire. Est-ce vraiment lui déjà ? Je ne peux pas le savoir. Je ne sais pas si c'est une illusion. Peut être que les chats de la Forêt Sombre veulent savoir si je vais les trahir en allant sur le territoire du Clan des Etoiles. On n'a pas le droit de dépasser cette frontière, sinon c'est la guerre. Je mérite cette place au sein des tueurs. J'ai tué. Si je fais un pas dans le territoire des morts, je vais être vue. Vue par tous les chats qui attendent que je fasse le pas pour tuer ceux de mon "espèce". Ils veulent qu'on meurt. Ils veulent qu'on leur laisse la place pour que les 4 Clans vivent en paix sans avoir de quoi les faire tuer. Car oui, on est ceux qui les font tuer. On devrait mourir, je le sais bien, mais je ne le veux pas. Les morts devaient pouvoir être tué par les morts, je ne sais pas vraiment. Ils vont où ensuite ? Je ne sais pas. Ils vont sûrement dans le néant. Un endroit oublié de tous. Parce que personne n'y est encore allé.
J'observe quelques secondes derrière moi. Je suis certaine que les chats de la Forêt Sombre m'observent derrière ces arbres. Je suis certaine qu'ils sont là, à attendre que je fasse une connerie pour lancer la guerre. Oui lors, ils attendent le signal pour m'exterminer moi. Ou alors, ils ont pas là, mais ça, j'ai vraiment du mal à le croire. Je me referme un petit peu plus dans mon territoire, avant d'entendre du mouvement. J'ai juste reculé de trois pas. Je dépasse à peine des arbres, tout en restant bien visible. C'est juste qu'à n'importe quel problème, je peux m'enfuir.
J'observe maintenant ce chat que je connaissais si bien approcher pour m'atteindre. Il ne me quitte pas des yeux. Mes battements de coeur s'accélèrent, je le sais bien, pourtant, je ne bouge plus d'un poil. Je le laisse faire. Je le laisse approcher. Lui qui est si prudent, vient sans faire attention. Et moi, qui est si imprudente, me pose des questions pour savoir si on va se faire repérer. On va se faire repérer. Il va être pris pour un traitre. M'approcher c'est trahir le Clan des Etoiles. ll ne doit pas le trahir.
J'ai envie de le faire fuir. Moi la tueuse devient gentille ? Je ne me comprends plus. En même temps, je ne me suis jamais comprise quand il était là. Déjà avant, je changeais pour lui. Je devenais une toute autre chatte.
Il est là. C'est bon, je suis fichue. Je sais que je ne pourrais plus reculer. Déjà, je sens sa fine queue sur mon pelage. Il s'attarde, caresse, frôle. Il me rend folle en quelques mouvements. Pourtant, je ne bouge pas. Enfin, je frissonne juste, mais c'est incontrôlable. Je fais un pas pour poser ma tete dans son cou, profitant de la chaleur qui m'a tant manquée.
"Mon Chant du Matin"
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Chant du Matin
Sam 14 Oct 2017 - 10:03
Tu frissonne sous le mouvement de ma queue. Ta tête noire se pose sur mon large poitrail. Mon corps est parcouru d'une douce chaleur. Manque comblé. Les lunes sont passées un nombre incalculable de fois. Succession de saisons, successions de vies. Mon amour n'a pas changé depuis ce temps. Tu murmures doucement mon nom. Je murmure le tien en retour. Je m'imprègne de ton odeur aussi intemporelle qu'éphémère. Ton âme toute entière m'a manqué. Ma voix rauque fait vibrer mes cordes vocales :
-Tu m'as manquée.
Ce n'est que la vérité. La stricte vérité. Le manque m'a habité pendant tous ces cycles. Je n'ai jamais songé à te remplacer. Tu es l'élue de mon cœur, la reine de mes mœurs. La seule de mes rêves. Je t'aime. Une simple phrase. Lourde de sens. Je t'aime. De simples mots. Mais une promesse à la vie. Je t'aime. Quelques lettres. Mais une ode à la joie. Tu murmures doucement :
-Mon Chant du Matin
Autour de nous le monde céleste commence à se réveiller. L'astre solaire remplace doucement la lune dans l'océan du ciel. Les étoiles meurent peu à peu mais reviendrons lorsque l'obscurité sera de nouveau maîtresse de l'univers. La rosée se tarit peu à peu, et nous commençons à ressentir une agréable chaleur. Les oiseaux fendent le ciel avec une magnifique grâce. Leurs pépiements résonnent dans mes oreilles. Seuls quelques nuages viennent entacher cette pureté. Une odeur de renaissance flotte doucement dans l'air. Tour cela sent le renouveau. Je n'ose pas briser ce silence de peur de briser cette petite harmonie. Cette frayeur est une frayeur de couard. Je suis un couard au fond. J'ai peur de briser ma routine, de quitter ma zone de confort. Comme tous les chats je pense. Je lui répète doucement avec toute la conviction qui habitait mon enveloppe charnelle :
-Tu m'as manqué.
Je la sers encore un peu plus fort, par peur de la perdre une nouvelle fois. Par peur de ne plus la revoir. Je m'imprègne de son essence, mais ce qui m'a le plus manqué est certainement son âme. Un corps peut être remplacé, mais pas une âme. Il ne faut pas se voiler la face par rapport à cela. Une âme est unique, un corps non. Malgré nos différences physiques nous sont tout de même très semblables. Ne pas oublier cela.
-Tu m'as manquée.
Ce n'est que la vérité. La stricte vérité. Le manque m'a habité pendant tous ces cycles. Je n'ai jamais songé à te remplacer. Tu es l'élue de mon cœur, la reine de mes mœurs. La seule de mes rêves. Je t'aime. Une simple phrase. Lourde de sens. Je t'aime. De simples mots. Mais une promesse à la vie. Je t'aime. Quelques lettres. Mais une ode à la joie. Tu murmures doucement :
-Mon Chant du Matin
Autour de nous le monde céleste commence à se réveiller. L'astre solaire remplace doucement la lune dans l'océan du ciel. Les étoiles meurent peu à peu mais reviendrons lorsque l'obscurité sera de nouveau maîtresse de l'univers. La rosée se tarit peu à peu, et nous commençons à ressentir une agréable chaleur. Les oiseaux fendent le ciel avec une magnifique grâce. Leurs pépiements résonnent dans mes oreilles. Seuls quelques nuages viennent entacher cette pureté. Une odeur de renaissance flotte doucement dans l'air. Tour cela sent le renouveau. Je n'ose pas briser ce silence de peur de briser cette petite harmonie. Cette frayeur est une frayeur de couard. Je suis un couard au fond. J'ai peur de briser ma routine, de quitter ma zone de confort. Comme tous les chats je pense. Je lui répète doucement avec toute la conviction qui habitait mon enveloppe charnelle :
-Tu m'as manqué.
Je la sers encore un peu plus fort, par peur de la perdre une nouvelle fois. Par peur de ne plus la revoir. Je m'imprègne de son essence, mais ce qui m'a le plus manqué est certainement son âme. Un corps peut être remplacé, mais pas une âme. Il ne faut pas se voiler la face par rapport à cela. Une âme est unique, un corps non. Malgré nos différences physiques nous sont tout de même très semblables. Ne pas oublier cela.
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Mer 14 Mar 2018 - 12:31
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