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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumJ'te connais pas, fiche le camp. || Feat Luny with Akito.
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Mer 27 Sep 2017 - 18:12
Connais pas.Feat Luny with Akito.
Tu dors parce que c'est bien de dormir. Si tu dormais pas, ben la vie de Butterfly serait pas de tout repos. Tu serais encore plus exécrable que d'habitude, quelle horreur. En plus, l'autre matou aurait rien dit, il t'aime bien et il est trop gentil pour te le dire. Toi, t'es insensible t'en a vraiment rien à faire des autres. C'est bizarre ta relation avec Butterfly, vous êtes si différents tous les deux mais en même temps, cela fait de vous de très bons potes. Tu l'aimes bien, c'pas faux cependant, faut pas le dire, t'es pas censé être gentil, j'te rappele. T'en as marre de réfléchir alors tu te lève. Super, aucun de tes Bipèdes à l'horizon et Butterfly dort également. La journée commence bien. Tu trottine jusqu'à ce qu'appellent tes maîtres la "chatière". Encore un nouveau coup de chance, elle n'est pas verrouilé. Tu rigoles, c'est ta journée alors il faut en profiter. Tu passe par le trou de la porte et enfin, tu peux respirer l'air frais de la matinée. Tu te demande c'que tu vas faire today, à vrai dire, tu n'en as aucune idée mais tu trouveras bien ton bonheur en chemin, qui sait?
Donc, tu escalade la barrière qui te protège de la forêt. Et oui, tu vas y aller. Tu deviens un rebelle c'est cela? Bref, continuons. Tu sais pas ce que tu vas faire en tout cas, tu sais ce que tu ne veux pas faire. T'as pas envie de croiserreur ton ancienne jouet ou ta fille, hors de question. Le passé c'est le passé, mon vieux. C'est derrière toi, rebelle. En fait, ta vie est bien meilleure depuis que tu as quitté le Clan de l'Ombre, tu fais ce que tu veux et on te déteste pas parce que tu joue avec les sentiments parce que t'es toi et qu'on t'admire. C'est normal en même temps, t'es beau, t'es intelligent et t'as du charisme, en gros t'es parfait quoi. Qui pourrait te résister, toi le chasseur de la nuit? Personne, c'est simple. Allez, revenons à ton idée. Tu vas aux Quatre Chênes. Quand tu étais guerrier, tu adorais cette endroit et il te manque. Tu marches sans t'arrêter et enfin, tu arrive à l'endroit précis où tu voulais aller. À toi de t'amuser maintenant.
Tu as le sourire jusqu'aux oreilles, t'es heureux et ça fait du bien de te voir comme ça. Butterfly aurait dû être là pour une fois, pour te voir sourire réellement. Parce que ça se voit pas vraiment mais t'es triste, t'es proches te manque mais tu veux pas l'avouer, non t'es trop fier pour ça. Des fois, tu devrais garder ta fierté de côté, même Butterfly te le dit et il a pas tord. En fait, il a pratiquement jamais tord mais t'aime pas lui dire qu'il a raison, parce qu'il te dit la vérité et que tu ne veux pas l'entendre. Des fois t'es con mais quand je te dis con, c'est vraiment con. Même si t'es à la limite du parfait, mon gaillard, il faut que tu accepte un peu ce que tu n'aime pas entendre avant de l'être, c'est important. Chaque félin étant parfait sait reconnaître le faux du vrai et ainsi asumérien la vérité, ce n'est pas ton cas. Même si tu arrive à déjouer les défenses de confiance des femelles, tu ne peux pas te proclamer comme parfait si tu n'as pas tous les critères demandés. Il te faudra encore apprendre quelques temps l'art de la modestie.
Soudain, sortie de nul part un bruit effleura ton ouïe. Vif comme l'éclair, tu te retourne et observe l'étranger. Tu te calmars, ce n'était un membre d'aucun Clan et heureusement. De plus ce n'était qu'un vulgaire matou, rien de quoi s'inquiéter. Tu le dévisageais de la tête au pied, tu ne comprenais pas ce qu'il venait faire ici. Tu souriais, il aurait été préférable qu'il ne soit pas venu parce que tu ne veux pas de lui ou de quelqu'un d'autre comme compagnie, tu souhaite être seul et de plus, tu ne le connais pas et tu étais ici bien avant lui. Qu'il fiche le camp à moins qu'il veuille s'attirer encore plus d'ennuis qu'il en a actuellement.
"J'te connais pas, fiche le camp."
Simple, direct et maintenant c'est à son tour de jouer.
GALLINEA (c)
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Lun 26 Fév 2018 - 3:44
Le démon qui vaque à ses occupations. Le démon qui va sévir. Le démon qui veut sévir, chercher une proie, attaquer. Plonger dans les méandres des âmes pour les déchirer, leur faire connaître l’enfer, leur faire connaître la descente, la dégradation et la douleur. Il se promenait sur les territoires sans se soucier de leur appartenance, vagabond sans foi ni loi, vagabond qui allait là où il le désirait, peu importe ce qu’on pouvait se décider de venir lui dire. Il ne se souciait pas des autres, il ne l’avait jamais fait. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait soudainement se découvrir une propension à l’humanisme, à prêter attention aux autres. Certainement pas. Il se fichait toujours de leur bonheur, de leur bien-être, de leurs désirs. Tout ce qui importait, c’était ce que lui voulait faire, ce que lui avait envie de détruire et comment, à quel moment de la journée ou de la nuit. Ça avait toujours, de toute façon, été ce qui importait et il vivait parfaitement bien sa vie en étant à ce point égoïste. Le vagabond avait appris de sa mère adoptive ce caractère totalement égocentrique. Il ne changerait pas après plus de trente lunes d’existence à avoir été ainsi.
Marcher, ne pas avoir de but, s’enfoncer dans la glace de son cœur. Cette fameuse glace qui entourait son cœur, qui effaçait les sentiments, qui apportait la cruauté et l’indifférence. S’enfoncer dans la nuit pour marcher sans savoir où il se retrouverait au petit matin, parce qu’il s’en fichait. Il n’était pas un escogriffe, lui, contrairement à la plupart de ceux nés où il est né. Il était un vagabond. Un être sans foyer, sans terres, un être qui allait partout, se perdait dans les chemins sinueux sans chercher à retrouver son chemin. Il n’était que ça et ça lui allait parfaitement, c’était le titre qu’il s’était lui-même donné. Un vagabond qui faisait le chemin troupe-clan bien souvent, qui n’avait rien eu avoir avec les enlèvements. C’étaient les escogriffes qui avaient été en cause et il n’était pas un escogriffe. Ce n’était pas lui, il n’avait rien fait, il n’avait enlevé personne et il ne s’était occupé d’aucun prisonnier. Sincèrement, il ne s’était même pas approché de la prison. Il ne voulait pas être mêlé aux histoires des escogriffes parce qu’il n’en était pas un, il ne voulait pas être considéré comme un. Il était un simple vagabond qui allait et venait, voyageait encore et encore et détruisait toutes les âmes perdues qu’il pouvait croiser sur son chemin tout simplement pour s’amuser, pour le divertissement. Parce que c’était un démon qui aspirait les âmes.
Il était maintenant sur le territoire des Clans, en tout cas, dans les alentours. Il n’avait pas franchi les frontières cette fois, pour le moment. Il aurait pu le faire. Il s’en fichait clairement que les Clans ne le désirent point, le démon aurait pu le faire s’il en avait eu envie, mais ce n’était pas le cas. Pour le moment, il avait seulement envie de marcher sans qu’on lui tombe dessus. Marcher encore et encore sans qu’on l’arrête parce qu’il serait apparemment quelque part où il n’avait pas le droit d’être. C’était ce qui traversait l’esprit du félin entouré de glace, dégageant cette froideur caractéristique qui ne donnait pas envie de l’approcher, de faire les premiers pas, qui éloignait souvent. Et ça lui convenait. Il n’était pas sociable. Pas du tout même. Alors qu’on lui foute la paix n’était certainement pas pour lui déplaire.
Doucement, lentement, les étoiles s’effaçaient du ciel pour laisser place aux premières lueurs de l’aurore. Ça lui arrivait souvent d’assister au lever du soleil. Il fallait croire que le démon était insomniaque. La nuit offrait tellement de possibilités, un vaste de choix de destructions, des cibles qui se cachent lorsque le soleil se lève. Alors dormir ne l’intéressait pas toujours. Ça, c’était quand il chassait. Chassait des proies félines. Parce que parfois, comme maintenant, il voulait juste marcher, bouger, faire autre chose que de rester immobile, sur place. Ça dépendant toujours des moments après tout, n’est-ce pas ? Cette nuit était la preuve. Un pas après l’autre, toujours sans se presser, une ombre sur le tableau global de la forêt, Akito marchait. Il ne s’arrêtait pas et ne ressentait pas non plus l’épuisement qu’il aurait pu sentir à force de toujours se promener ainsi. Il ne savait pas quand il avait commencé à marcher et ça ne lui semblait pas, non plus, quelque chose d’essentiel à savoir. Il marchait et c’était tout ce qui était important à savoir. Et la nuit laissait place au jour. Il finit par atteindre les Grands Lacs alors que la matinée s’installait réellement et que la rosée du matin était passée.
Il continua de marcher, d’avancer dans les territoires que les Clans considéraient comme neutres. Et ce, jusqu’à ce qu’il se retrouve à être aux Quatre-Chênes. Ce qui changea la donne, c’était la présence d’un autre félin, un mâle. Il pouvait le deviner, que c’était un mâle. Peu importe, il n’avait pas envie de jouer, il avait seulement envie de se promener, d’explorer. Mais peut-être qu’un peu d’amusement pourrait ne pas lui déplaire. Oui, pourquoi pas. Le démon revenait au galop quand la présence d’un chat se faisait savoir. Souplement, gracieusement, Akito s’approcha de ce chat qui puait la ville. Un domestique. Un domestique qui n’avait rien perdu de la carrure d’un combattant. Un ancien clanique, sans aucun doute. Le démon s’arrêta de marcher et ce fut l’autre, la proie, la cible, l’intrus, qui décida de lancer la discussion. Sauf qu’il n’avait pas compris que le démon ne comptait pas partir de sitôt. Un sourire mesquin s’imposa sur le visage du vagabond.
« Je te connais pas non plus, très cher. » Sa voix résonnait, si froide, si indifférente, avec une pointe de moquerie, étrange. « Mais je ne compte pas foutre le camp, non. Les Quatre-Chênes sont libres et n’appartiennent à personne. Tu devrais savoir ça, non ? Tu as la carrure d’un combattant. Tu dois bien venir d’un clan. J’peux pas croire qu’un vulgaire domestique aurait une telle carrure. Alors… tu sais bien que je fais ce que je veux dans des terres libres et j’ai décidé de rester ici un petit moment. La matinée est belle, dans ces lieux. Navré ! » Oh, il n’était pas désolé. Il était amusé.
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Ven 9 Mar 2018 - 20:14
Tu regardes le matou devant toi. Tu espères qu'il va partir puisqu'il n'a rien à faire ici. Toi non plus mais au moins, tu as du sang de félins habitants dans les Clans. Tu ne pense pas que cela soit le cas pour le chat qui est présent ici. Toi, tu es digne d'être ici. Pas dans tes actes mais par le sang qui coule dans tes veines. Tu étais au Clan de l’Ombre il y a de nombreuses lunes, c'était le gars également pour tes parents, les parents de tes parents, les parents des parents de tes parents et ainsi de suite. Pourtant, toi, Pureté Blanche tu as décidé d'en faire autrement. Tu es parti du Clan de l’Ombre, par lâcheté. Il y avait cette femelle… Ah, oui. Volcan Ardent, c'était cela son nom. Tu ne l'aimais pas, ce n'était qu'une aventure comme les autres et malencontreusement, tu as eu une fille. Tu es toujours abasourdi par cette nouvelle malgré le temps qui est passé. Cela te bouleverse, tu es père mais pourtant, tu n'as aucune responsabilité. Petite Cicatrice. C'était son nom lorsque tu l'as vu. Elle a grandi, elle doit être guerrière depuis le temps. Tu ne sourit pas, bien au contraire. Tu n'es pas fier d'avoir un enfant. Tu as commis une erreur et heureusement pour toi, tu ne l'as pas reproduite. Tu as un gosse et un seul uniquement. Tu ne la vois jamais, c'est comme si elle n'existait pas en fait. Tu aurais aimé que cela se soit bien passé. Quelques fois, tu t'imagines au Clan de l’Ombre sans ta fille ni ton ancienne aventure. Est-ce que Volcan Ardent croyait que vous étiez compagnons? Tu ne penses pas qu'elle était naïve à ce point, même Butterfly aurait su que tu n'étais pas fiable quand il s'agissait de relation durable. Si tu n'avais jamais eu quoi que ce soit avec elle, tu aurais pu rester dans le Clan. Maintenant, tu es obligé de vivre avec des Bipèdes. Ils sont gentils, certes mais leur nourriture est infâme. Tu souhaiterais revenir dans ton Clan mais tu sais que c'est impossible si Volcan Ardent est toujours parmi eux. Volcan Ardent est une source de problème dans ta vie, tu aurais préféré ne jamais la rencontrer.
Tu te rencontres sur le matou devant toi. Tu n'as aucune idée de qui tu as affaire face à toi. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un guerrier d'un des Clans. C'est certain, il n'a pas la même odeur. Tu ne l'as jamais vu auparavant, cela veut dire que ce n'est pas non plus un chat domestique. En plus, en voyant sa carrure on le remarque tout de suite. T’es toujours pas aveugle malgré ton âge, tu as de la chance, profite bien. Enfin, tu n'es pas si vieux et tu es un chat domestique dorénavant. Les chats vivants chez les Bipèdes vivent plus longtemps d'après ce que tu as remarqué. Au fond, tu aimes ton existence chez les Bipèdes. En plus, les tiens sont plutôt sympathiques puisque pour l'instant, ils ne t'ont pas coupés. Habituellement c'est ce qu'ils font à leur nouveau chat, ils ont dû croire que c'était déjà le cas pour toi. Tu aimes traitée dans ta ville. Oui, tu crois que c'est la tienne. Personne n'est contre toi ici au moins. Personne ne te fait des reproches. Hors, si tu étais resté dans ton Clan, tout le monde t'aurait rejeté au cause de ta paternité. Tu as eu un sacré instinct sur ce coup-là. Puisqu'au final, Volcan Ardent aurait su un jour ou non qu'elle n'était rien pour toi. Elle a pu être en colère avec toi mais tu t'en fiches. Tu n'étais pas là donc sa colère n'a pas pu t'atteindre. Tu rigole intérieurement, tu aurais pu te faire massacrer mais non. Pourtant, tu gardes toujours tes distances au cas où tu la croiserai un jour dans les parages. Sans aucun doute, tu lui mentirais et tu te ferais passer pour quelqu'un d'autre. C'est aussi simple que cela après tout. Tu te reconcentre sur la mâle devant toi, il a l'air près à te dire quelque chose. C'est sans doute pour répondre à ton intervention. Il ne veut sûrement pas partir, ce n'est pas très impressionnant. Ce n'est ni un chat de Clan ou un chat domestique, il fait ce qu’il veut, lui. Il n’est pas obligé de s'enfuir pour échapper à sa “famille”.
«Je te connais pas non plus, très cher. » Sa voix était froide, glaciale, elle donnait presque des frissons. Pourtant, tu n'en démontrais rien, tu étais Pureté Blanche ancien membre du Clan de l’Ombre, tout de même. «Mais je ne compte pas foutre le camp, non. Les Quatre-Chênes sont libres et n’appartiennent à personne. Tu devrais savoir ça, non ? Tu as la carrure d’un combattant. Tu dois bien venir d’un clan. J’peux pas croire qu’un vulgaire domestique aurait une telle carrure. Alors… tu sais bien que je fais ce que je veux dans des terres libres et j’ai décidé de rester ici un petit moment. La matinée est belle, dans ces lieux. Navré !»
Tu souriais, il n'était pas bête celui-là. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas vu quelqu'un d'aussi malin. Tu étais habitué à ses idiots de chats domestiques, cela te changeait. Tu souhaitais lui répondre franchement et en apprendre plus sur ce mystérieux félin.
«Et bien soit, reste ici. Je connais bien les règles de la forêt même si cela fait de nombreuses lunes que je n'y suis plus. » Tu fis une courte pause et tu regarda droit dans les yeux cet étrange matou. «Dis - moi, qui es-tu? »
Cette rencontre te changeait de celles que tu as d'habitude.
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Mar 29 Mai 2018 - 1:39
Le démon ne bougerait pas. Il ne savait pas du tout comment l’autre félin allait réagir, mais il savait très bien qu’il saurait se défendre si l’autre se décidait d’attaquer, parce qu’il savait très bien comment se battre, se défendre, il savait très bien comment tuer tout simplement. Le démon savait comment tuer, achever, comment retirer la vie d’un pauvre corps bien que ce n’était pas quelque chose qu’il aimait faire pour la simple raison qu’il trouvait que ce n’était pas assez raffiné pour lui, que c’était trop barbare, que c’était bien trop salissant. Ça laissait du sang partout si on ne s’y prenait pas bien et que la proie se débattait, Akito détestait cela. Il était beaucoup trop fier pour ça, trop hautain et snob pour s’adonner à salir sa fourrure sauf lorsqu’il ressentait le besoin de faire couler son propre sang pour se sentir vivant, pour que glace qui entoure son corps ne le fasse pas cesser de battre. C’était le seul moment où il pouvait consentir à laisser le sang couler et salir son espace. Le seul et unique moment. Autrement, c’était trop barbare pour lui. Le sang. Il préférait de lui détruire les âmes. C’était tellement plus sophistiqué, détruire les âmes.
Les âmes étaient toutes différentes et c’était bien intéressant de voir à quel point un âme est différente d’une autre et les détruire toutes avait ce caractère satisfaisant qui le faisait vivre et l’exaltait d’une certaine manière. Parce qu’il ne pouvait pas vraiment être exalté puisqu’il ne ressentait pas grand chose au final, il n’est qu’un amas de glace et il le sait. Toutes les émotions qu’il aurait pu un jour seulement ressentir étaient enfermées quelque part dans son coeur et il ne savait pas comment les atteindre, il n’essayait même pas d’ailleurs parce qu’au final, ça ne l’intéressait pas de ressentir. Il voulait seulement continuer de tuer psychologiquement toutes les âmes qui laissaient entrevoir une pauvre petite faille qu’il pouvait utiliser contre elles. C’était la seule chose qui l’intéressait, après tout. Rien d’autre. Détruire les autres. Continuer d’agir comme le voleur d’âmes, comme ce cauchemar ambulant, être un démon, un vagabond. Il n’y avait rien d’autre qui pouvait l’intéresser, lui. Akito, démon des âmes. Akito, vagabond tueur.
Et cet étranger ne le connaissait pas. Mais cet étranger semblait être assez intelligent pour ne pas le provoquer, pour ne pas l’attaquer, l’autre semblait drôlement tenir à sa petite vie probablement facile à souhait. Mais Akito s’en fichait bien de la vie de cet inconnu, tant que celui-ci le laissait assez tranquille et ne venait pas le déranger trop, empiéter sur son espace. Parce que le félin qui n’était pas le démon n’insista pas et le laissa rester ici. Oh, Akito comptait bien ne pas dégager, que le solitaire-domestique le désire ou non. Mais c’était plus facile si l’autre ne décidait pas de s’opposer à sa présence farouchement. C’était plus agréable et plus calme également. Il s’étira avant de se rassoir et de porter attention à ce que son nouvel interlocuteur disait. Ce dernier semblait maintenant drôlement curieux au lieu d’être porté sur la défensive comme il l’était auparavant, ce qui amusait le vagabond au pelage de sable. Il soutint son regard. «Tiens tiens, tu as changé de comportement.. » Sa voix restait froide malgré l’ironie qui y perçait. « Je suis un vagabond. Un démon. Un dévoreur d’âmes et de rêves, celui que tu ne veux pas croiser lorsque je suis en chasse. Et toi donc, ancien clanique, qui es-tu devenu ? Es-tu fier de celui que tu es ? Es-tu fier de ta vie et de son tournant ? »
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