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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumall the lies they cut so deeply ♛ Petite Orchidée
Ce fou de Frou est plus rapide que la lumière !
Puf/Surnom : Foudry
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Le personnage
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Étoile Spatiale
Dim 25 Mar 2018 - 19:26
« i’m stuck in this bed you made »
Le soleil se levait à peine lorsque tu te réveillas. Tu clignas des yeux, les rayons du soleil dardaient à travers le rideau de la pouponnière, qui semblait baignée d'une lumière jaune. Tes frères et soeurs étaient collés à toi, dormant encore d'un air paisible, imperturbables. Étoile Machiavélique s'était déjà levée, visiblement. Mais de toute façon, bientôt, vous quitteriez définitivement la pouponnière pour la tanière des apprentis. Déjà. Vous aviez presque atteint vos six lunes. Les six “frères et sœurs” allaient tous rejoindre d’un coup le rang supérieur. Sans savoir encore qu’ils n’étaient pas frères et sœurs. Du moins, pas tous. Il n’y avait que toi, Petite Étoile et Petit Arbre qui n’étaient pas les enfants d’Étoile de Jaspe et Étoile Machiavélique. Ils n’y avait que vous qui le saviez. Vous, votre mère, la cheffe. Tu ne savais pas qui d’autre était au courant, mais en tout cas, pas les autres chatons de la pouponnière. En donc, pas tes frères et sœurs de lait, qui croyaient être tes frères de sang. Jusqu'à quand allait durer ce mensonge ? Tu ne savais pas. Tu n’en avais même aucune idée. Ce n’était pas à toi de le dire, il semblerait. Il semblerait que ce soit une affaire d’adultes, tout simplement. Les chatons ne devaient pas se mêler de ça. Pourtant, actuellement, vous étiez parmi les premiers concernés, non ? C’est bien vous qui devez mentir tous les jours, jouer ce rôle qui vous était attribué à tort par les autres. Oh, ce n’était pas grand chose, bien sûr. Aux yeux des autres, peut-être. Toi, tu voulais être toi-même, sans rien d’autre, tu ne voulais pas jouer ce rôle. Tu ne voulais pas faire croire que tu étais le fils de ces deux nobles chefs. Ça, c’était Petite Pomme, Petit Colibri et Petit Harfang. Pas toi. Mais tu n’avais pas le choix. Tu devais modifier ton identité pour te conformer aux règles, faire croire aux autres que tu es « normal ». Parce qu’il y a des règles. Un guérisseur n’a pas d’enfants. Encore moins avec un chat non clanique. C’est comme ça. C’est la règles que tout le monde suit. Si tu n’es pas dans cette norme, tu es bizarre. Tu n’es pas comme les autres. Certains vont même plus loin. Tu ne mériterais même pas de vivre au sein du Clan, pour certains. Tu détestais ces règles. Ces idiots qui se limitaient aux règles. Ne voyaient-ils donc pas la personne qui existait ?
Tu ne voulais pas rester encore là à passer encore et encore le même disque. Tu pensais toujours à la même chose. Tu te levas délicatement, prenant soin de ne pas réveiller Petit Arbre et Petite Étoile qui étaient collées à toi. Ils dormaient tous à poings fermés, ça voulait dire que tu allais encore rester seul un petit bout de temps… Tu ne voulais pas aller voir les adultes. Eux, ils ne juraient que par les règles. Ça t’énervait. Tu préférais être avec tes gens de ton âge, des gens un peu plus intelligents. Ton regard parcourut la tanière et tu vis un peu plus loin Petite Rose et Petite Orchidée. Elles étaient un peu plus jeunes que toi, mais il semblait que tu les appréciais. Tu ne savais pas trop. Tu aimais déjà bien Petite Orchidée parce qu’elle ressemblait à Petit Arbre, ton frère. Ce frère que tu aimais tant, qui te comprenait et que tu comprenais. Les autres le qualifiaient de sourd, mais il comprenait beaucoup plus de choses que la majorité des adultes. Qu’importe sa différence physique, c’était sa force. Avant d’être sourd, c’est une personne à part entière. C’est pas « le chaton sourd », c’est juste un chaton. Ton frère. Tu l’aimais comme il était. Tu avais envie de communiquer avec Petite Orchidée, voir si tu la comprenais autant que tu comprenais Petit Arbre. Tu avais développé une vision plus aiguisée du langage corporel des autres à force de communiquer avec ton frère, un langage qu’il ne fallait pas sous estimer.
Petite Orchidée ne dormait pas. Tu voyais ses yeux bleus ouverts. Tu croisas son regard. Elle avait le même physique que toi. Alors, te dirigeant vers la sortie, tu lui fis signe avec ta tête et un léger mouvement de queue de t’accompagner, suspendant ton mouvement pour marquer l’interrogation. Tu ne voulais pas non plus avoir l’air de forcer. C’était juste une proposition. Tu ne te vexerais pas si elle déclinait l’offre. Tu voulais simplement prendre l’air, tu pouvais parfaitement le faire tout seul, après tout.
Tu ne voulais pas rester encore là à passer encore et encore le même disque. Tu pensais toujours à la même chose. Tu te levas délicatement, prenant soin de ne pas réveiller Petit Arbre et Petite Étoile qui étaient collées à toi. Ils dormaient tous à poings fermés, ça voulait dire que tu allais encore rester seul un petit bout de temps… Tu ne voulais pas aller voir les adultes. Eux, ils ne juraient que par les règles. Ça t’énervait. Tu préférais être avec tes gens de ton âge, des gens un peu plus intelligents. Ton regard parcourut la tanière et tu vis un peu plus loin Petite Rose et Petite Orchidée. Elles étaient un peu plus jeunes que toi, mais il semblait que tu les appréciais. Tu ne savais pas trop. Tu aimais déjà bien Petite Orchidée parce qu’elle ressemblait à Petit Arbre, ton frère. Ce frère que tu aimais tant, qui te comprenait et que tu comprenais. Les autres le qualifiaient de sourd, mais il comprenait beaucoup plus de choses que la majorité des adultes. Qu’importe sa différence physique, c’était sa force. Avant d’être sourd, c’est une personne à part entière. C’est pas « le chaton sourd », c’est juste un chaton. Ton frère. Tu l’aimais comme il était. Tu avais envie de communiquer avec Petite Orchidée, voir si tu la comprenais autant que tu comprenais Petit Arbre. Tu avais développé une vision plus aiguisée du langage corporel des autres à force de communiquer avec ton frère, un langage qu’il ne fallait pas sous estimer.
Petite Orchidée ne dormait pas. Tu voyais ses yeux bleus ouverts. Tu croisas son regard. Elle avait le même physique que toi. Alors, te dirigeant vers la sortie, tu lui fis signe avec ta tête et un léger mouvement de queue de t’accompagner, suspendant ton mouvement pour marquer l’interrogation. Tu ne voulais pas non plus avoir l’air de forcer. C’était juste une proposition. Tu ne te vexerais pas si elle déclinait l’offre. Tu voulais simplement prendre l’air, tu pouvais parfaitement le faire tout seul, après tout.
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Dim 6 Mai 2018 - 16:05
J'ai chaud. C'est la première chose que je me suis dit en me réveillant. Petite Rose est collée à moi. Elle me tient énormément chaud. Trop chaud. C'est sûrement un réflexe qu'elle a dans son sommeil. Vouloir me protéger. Mais elle me tient chaud ! En plus, elle pèse son poids. Je ne suis pas si forte que ça, moi ! Malgré tout, je ne bouge pas, de peur de la déranger.
Je lève la tête, et observe autour de moi la pouponnière, et le rayon de soleil qui arrive à se faufiler entre les branchages. J'observe les motifs que cela dessine au sol, pour me distraire, et penser à autre chose. Je suis bien trop réveillée, maintenant. Je sais que je ne me rendormirai pas. J'aperçois un mouvement, à la lisière de ma vision. En tournant la tête, j'observe Patte Spatiale se lever. On dirait que je ne suis pas la seule à ne pas réussir à dormir. Je le vois observer ses frères et sœurs un instant. Six. Ils sont six. C'est beaucoup pour une portée, je crois. Leur maman a dû souffrir. Tiens, tant que j'y pense, je me rends compte qu'elle n'est pas là. C'est normal. Leur maman, c'est la cheffe du clan. Elle doit faire beaucoup de choses. Alors forcément, le matin, elle sort tôt de la pouponnière. En plus, ils sont bientôt apprentis, donc ils peuvent rester tout seuls pour dormir.
Je croise le regard bleu ciel de Patte Spatiale. C'est dingue comme nous sommes similaires physiquement. Petits, minces, tout blancs, yeux bleus. Mais il existe une chose dans notre physique qui nous différencie. Lui entend, pas moi. Oh, je ne suis pas jalouse. Pourquoi je le serais ? On ne peut pas être jaloux de ce qu'on ne connaît pas. Je ne sais pas ce que ça fait d'entendre. Pour moi, le monde est silencieux. Est-ce que cela m'handicape ? Non, absolument pas. Je n'ai jamais connu l'ouïe, pourquoi cela me gênerait ? Depuis la naissance je fonctionne autrement. "Pour compenser", qu'on dit. Je fonctionne comme je devrais fonctionner, c'est tout. Ce n'est juste pas comme les autres.
Le chaton part, en ondulant la queue et en formant un point d'interrogation avec. Ça m'est destiné, ça je le sais. On apprend à comprendre des choses que les autres ne comprennent pas, car on est pas obnubilé par les sons. On s'intéresse à l'essentiel, au message. C'est le plus important, quand on échange avec quelqu'un. Délicatement, je me décolle de Petite Rose, et l'installe contre le nid, pour que la chute ne la réveille pas. Puis, je pars en direction de Patte Spatiale, et le suit à l'extérieur. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que quelque chose ne va pas. Il a l'air comme... froissé. Je ne pourrais pas expliquer plus, cela représente bien ce que je sens. Comme si son cœur et ses pensées étaient froissées.
En l'observant, je pointe sa poitrine du bout de la queue, là où se trouve son cœur, et penche la tête sur le côté. Signe que je sens que cela ne va pas, et que j'aimerais savoir ce qu'il se passe. Il peut ne pas me dire, mais cela me réjouirait si je pouvais l'aider. Avec ma surdité, on me pense idiote, ou incapable de comprendre les choses, ou d'aider. J'aimerais que les gens sachent que ce n'est pas parce que je n'entends pas que je suis bête. Loin de là.
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Étoile Spatiale
Ven 13 Juil 2018 - 20:36
« i see the real you, even if you don’t, i do »
C’est vrai que la pouponnière pouvait s’avérer étouffante, par moments. Enfin, surtout quand on traîne dedans depuis un moment. Cela faisait plus de cinq lunes que tu étais dedans, autrement dit, tu avais bientôt six lunes et tu passerais bientôt apprenti. La pouponnière, ce serait bientôt fini. Te manquerait-elle ? Difficile à dire, ce n’est pas une personne. On peut manquer quelque chose de pas vivant ? Étrange. Qu’importe, une fois apprenti, tu auras plus de responsabilités, très bien, mais surtout, plus d’autonomie, plus de libertés. C’est ça, que tu voulais. Comme beaucoup de chatons en âge d’explorer le monde, à vrai dire. Pour le moment, tu ne pouvais seulement que faire le tour du camp. Waouh. Palpitant, n’est-ce pas ? Après l’avoir fait une bonne dizaine de fois, tu le connaissais bien. Tu ne pouvais qu’attendre, jouer, dormir et manger, vraisemblablement.
Petite Orchidée avait vu et tout de suite compris ton message. Parfait. Elle prit soin de ne pas réveiller sa sœur, Petite Rose. Il y avait tellement de délicatesse dans ses gestes que… Rien, en fait, rien de spécial. Elle te rejoint et vous vous dirigez vers la sortie de la tanière pour enfin aller à l’air frais. De l’air pur. L’air du dehors, de la nature.
Vous vous asseyez dehors, paisiblement. Le soleil se levait à peine, le ciel était teinté de rose par endroits. Tu préférais le spectacle nocturne, mais le diurne te convenait aussi. L’aurore était plus triste que le crépuscule, parce que les étoiles s’en allaient. Mais soit, c’est le rythme des jours. Tu reviendras ce soir, pour observer encore une fois les petits astres scintillants. Beaucoup disent que ce sont vos ancêtres, mais toi, tu n’en es pas sûr. Comment cela est-ce possible ? Des chats lumineux dans le ciel ? Tu ne sais pas. Tu appréciais les étoiles pour ce qu’elles étaient, c’est-à-dire des petits astres de lumière paisibles, et pas forcément des chats morts qui volent dans le ciel.
Tu perçois du mouvement du coin de l’œil. Petite Orchidée veut te parler. Tu te reconcentres sur elle, détournant ton regard qui était une énième fois plongé dans les cieux. Elle pointe ta poitrine avec sa queue. Non, trop vague, tu n’es pas assez précis. Elle désigne autre chose. Quelque chose de plus profond. De plus important.
Ton cœur.
La petite chatte accompagne ce mouvement d’une inclinaison de sa tête sur le côté, en signe d’interrogation. Tu ne t’y attendais pas. Loin de là. Tu es totalement pris de court. C’est vrai, quelque chose n’allait-il pas ? Tu ne réponds pas immédiatement. Ce n’est pas un problème de langage, ici. Le seul problème, c’est toi. Tu te sondes. Que se passe-t-il ? Se passe-t-il quelque chose, en fait ? Il faut que tu sois calme. Écoute-toi. Écoute ce cœur.
C’est étrange. Tu n’arrives pas à mettre des mots sur ce que tu ressens. Il y a des choses que tu refoules. Non, « choses » n’est pas un terme approprié. Des émotions refoulées ? Ou sentiments ? Quelle est la différence ? Tu as peur d’aller trop loin, d’explorer trop profondément, tu as peur d’y plonger et de ne jamais en ressortir. Ou de voir quelque chose qui ne te plaît pas. Est-ce que tu dois vraiment le faire ? Tu croises le regard bleu de Petite Orchidée.
Oui. Fais-le.
Elle semble avoir vu des choses que d’autres ne voient pas. Ce n’est pas un handicap qu’elle a. Tu inspires profondément et fermes les yeux. Tu es divisé. Déchiré ? Quelle différence ? Quelque chose te perturbe. Comme une épine dans la patte. Mais ce n’est pas une douleur physique. C’est plus compliqué. Tu crois percevoir de la colère. Bien, mais envers qui ? Beaucoup de gens. Tout ceux qui veulent que tu te caches. Non, cette colère n’est pas envers eux. C’est envers ceux qui ne tolèrent pas les gens comme toi. C’est-à-dire beaucoup trop de gens. Et ceux qui veulent que tu te caches ? Ce n’est pas de la colère pour eux, c’est plutôt du ressentiment. C’est moins fort.
Il y a la volonté en toi de dire la vérité. De révéler qui tu es. Bien sûr, ce n’est qu’un détail. Pour les autres, peut-être. Mais c’est une part même de ton identité. Tu ne peux pas la balayer juste comme ça, non, ça ne fonctionne pas ainsi. Tu ne peux pas te moduler pour plaire aux autres, satisfaire leurs désirs de… Mais c’est quel type de désir ? Tout doit rentrer dans les normes, tout doit être… semblable ? Ce qui diffère est donc invalide ? Ah, c’est trop compliqué, tu risques de t’étouffer. Respire, reste calme. Lucide. Comment l’être, avec cette montagne d’émotions ? Ne serait-ce pas plus simple sans tout ça ? Oh que si.
Tu ne veux pas aller plus loin pour aujourd’hui. Tu en as assez vu. Comme prévu, tu n’aimes pas. Très bien, que faire, maintenant ? Tu sais que tu es déchiré entre deux positions, parfait, que fais-tu, maintenant ? Rien ne semble résoudre le problème. Vous êtes peu nombreux à connaître ce secret. Ta mère, ta mère de lait, ta fratrie, ton père que tu ne connais pas, peut-être ? Et ? C’est tout. À ce que tu saches. Tu rouvres les yeux et regardes à nouveau Petite Orchidée. Voit-elle tes tourments ? Elle les sent, tu en es certain. Vas-tu lui prétendre que tout va bien ? Vas-tu mentir ? Ah, pourquoi l’a-t-elle senti ? Tes émotions sont-elles si visibles que ça ? Elle voit mieux que les autres, certes, mais peut-être que tes sentiments sont lisibles par les autres. Ça va te poser des problèmes. Tes sentiments semblent te trahir.
Il faut bien commencer quelque part, n’est-ce pas ?
Tu prends ton courage entre tes pattes. D’un mouvement de queue que tu ne veux pas tremblant, mais ferme, tu pointes Étoile Machiavélique. Ta cheffe. Ta mère de lait. Ta vraie mère, aux yeux de Petite Orchidée. Non, tu ne peux plus faire demi-tour, maintenant. Vas-y. Fais-le. Tu rediriges le bout de te queue vers toi, à présent. Tu désignes ce lien entre vous. Entre ta « mère » et toi. Petite Orchidée le comprendra très bien. Le lien est tissé. Ancré dans son esprit. Il faut le briser, maintenant. Fais-le.
Brise le lien.
Tu secoues la tête en une réponse négative. Non. Ce lien n’est pas vrai. Il n’existe pas. Il a été créé de toutes pièces. Ça y est. Tu ne peux pas reculer, tu ne peux pas revenir en arrière. Tu reposes ta queue par terre, l’enroulant autour de tes pattes en un geste que tu voulais confiant. Il fallait bien commencer par quelqu’un, non ? Ce secret ne peut pas rester éternel. Il ne le doit pas. Si tu ne peux pas le dire à Petite Orchidée, à qui le pourrais-tu ?
Oh, n’oublie pas de préciser quelque chose. Il en va de la sécurité des autres. De toi aussi. Tu montes ta queue sur ton museau, devant ta gueule. Chut. Il ne faut rien dire. Tu lui fais confiance. Tu espères avoir raison. Il le faut. Pour le moment.
Petite Orchidée avait vu et tout de suite compris ton message. Parfait. Elle prit soin de ne pas réveiller sa sœur, Petite Rose. Il y avait tellement de délicatesse dans ses gestes que… Rien, en fait, rien de spécial. Elle te rejoint et vous vous dirigez vers la sortie de la tanière pour enfin aller à l’air frais. De l’air pur. L’air du dehors, de la nature.
Vous vous asseyez dehors, paisiblement. Le soleil se levait à peine, le ciel était teinté de rose par endroits. Tu préférais le spectacle nocturne, mais le diurne te convenait aussi. L’aurore était plus triste que le crépuscule, parce que les étoiles s’en allaient. Mais soit, c’est le rythme des jours. Tu reviendras ce soir, pour observer encore une fois les petits astres scintillants. Beaucoup disent que ce sont vos ancêtres, mais toi, tu n’en es pas sûr. Comment cela est-ce possible ? Des chats lumineux dans le ciel ? Tu ne sais pas. Tu appréciais les étoiles pour ce qu’elles étaient, c’est-à-dire des petits astres de lumière paisibles, et pas forcément des chats morts qui volent dans le ciel.
Tu perçois du mouvement du coin de l’œil. Petite Orchidée veut te parler. Tu te reconcentres sur elle, détournant ton regard qui était une énième fois plongé dans les cieux. Elle pointe ta poitrine avec sa queue. Non, trop vague, tu n’es pas assez précis. Elle désigne autre chose. Quelque chose de plus profond. De plus important.
Ton cœur.
La petite chatte accompagne ce mouvement d’une inclinaison de sa tête sur le côté, en signe d’interrogation. Tu ne t’y attendais pas. Loin de là. Tu es totalement pris de court. C’est vrai, quelque chose n’allait-il pas ? Tu ne réponds pas immédiatement. Ce n’est pas un problème de langage, ici. Le seul problème, c’est toi. Tu te sondes. Que se passe-t-il ? Se passe-t-il quelque chose, en fait ? Il faut que tu sois calme. Écoute-toi. Écoute ce cœur.
C’est étrange. Tu n’arrives pas à mettre des mots sur ce que tu ressens. Il y a des choses que tu refoules. Non, « choses » n’est pas un terme approprié. Des émotions refoulées ? Ou sentiments ? Quelle est la différence ? Tu as peur d’aller trop loin, d’explorer trop profondément, tu as peur d’y plonger et de ne jamais en ressortir. Ou de voir quelque chose qui ne te plaît pas. Est-ce que tu dois vraiment le faire ? Tu croises le regard bleu de Petite Orchidée.
Oui. Fais-le.
Elle semble avoir vu des choses que d’autres ne voient pas. Ce n’est pas un handicap qu’elle a. Tu inspires profondément et fermes les yeux. Tu es divisé. Déchiré ? Quelle différence ? Quelque chose te perturbe. Comme une épine dans la patte. Mais ce n’est pas une douleur physique. C’est plus compliqué. Tu crois percevoir de la colère. Bien, mais envers qui ? Beaucoup de gens. Tout ceux qui veulent que tu te caches. Non, cette colère n’est pas envers eux. C’est envers ceux qui ne tolèrent pas les gens comme toi. C’est-à-dire beaucoup trop de gens. Et ceux qui veulent que tu te caches ? Ce n’est pas de la colère pour eux, c’est plutôt du ressentiment. C’est moins fort.
Il y a la volonté en toi de dire la vérité. De révéler qui tu es. Bien sûr, ce n’est qu’un détail. Pour les autres, peut-être. Mais c’est une part même de ton identité. Tu ne peux pas la balayer juste comme ça, non, ça ne fonctionne pas ainsi. Tu ne peux pas te moduler pour plaire aux autres, satisfaire leurs désirs de… Mais c’est quel type de désir ? Tout doit rentrer dans les normes, tout doit être… semblable ? Ce qui diffère est donc invalide ? Ah, c’est trop compliqué, tu risques de t’étouffer. Respire, reste calme. Lucide. Comment l’être, avec cette montagne d’émotions ? Ne serait-ce pas plus simple sans tout ça ? Oh que si.
Tu ne veux pas aller plus loin pour aujourd’hui. Tu en as assez vu. Comme prévu, tu n’aimes pas. Très bien, que faire, maintenant ? Tu sais que tu es déchiré entre deux positions, parfait, que fais-tu, maintenant ? Rien ne semble résoudre le problème. Vous êtes peu nombreux à connaître ce secret. Ta mère, ta mère de lait, ta fratrie, ton père que tu ne connais pas, peut-être ? Et ? C’est tout. À ce que tu saches. Tu rouvres les yeux et regardes à nouveau Petite Orchidée. Voit-elle tes tourments ? Elle les sent, tu en es certain. Vas-tu lui prétendre que tout va bien ? Vas-tu mentir ? Ah, pourquoi l’a-t-elle senti ? Tes émotions sont-elles si visibles que ça ? Elle voit mieux que les autres, certes, mais peut-être que tes sentiments sont lisibles par les autres. Ça va te poser des problèmes. Tes sentiments semblent te trahir.
Il faut bien commencer quelque part, n’est-ce pas ?
Tu prends ton courage entre tes pattes. D’un mouvement de queue que tu ne veux pas tremblant, mais ferme, tu pointes Étoile Machiavélique. Ta cheffe. Ta mère de lait. Ta vraie mère, aux yeux de Petite Orchidée. Non, tu ne peux plus faire demi-tour, maintenant. Vas-y. Fais-le. Tu rediriges le bout de te queue vers toi, à présent. Tu désignes ce lien entre vous. Entre ta « mère » et toi. Petite Orchidée le comprendra très bien. Le lien est tissé. Ancré dans son esprit. Il faut le briser, maintenant. Fais-le.
Brise le lien.
Tu secoues la tête en une réponse négative. Non. Ce lien n’est pas vrai. Il n’existe pas. Il a été créé de toutes pièces. Ça y est. Tu ne peux pas reculer, tu ne peux pas revenir en arrière. Tu reposes ta queue par terre, l’enroulant autour de tes pattes en un geste que tu voulais confiant. Il fallait bien commencer par quelqu’un, non ? Ce secret ne peut pas rester éternel. Il ne le doit pas. Si tu ne peux pas le dire à Petite Orchidée, à qui le pourrais-tu ?
Oh, n’oublie pas de préciser quelque chose. Il en va de la sécurité des autres. De toi aussi. Tu montes ta queue sur ton museau, devant ta gueule. Chut. Il ne faut rien dire. Tu lui fais confiance. Tu espères avoir raison. Il le faut. Pour le moment.
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Mar 14 Aoû 2018 - 17:56
Pendant que j'observe Patte Spatiale, je le vois se perdre en réflexion. On dirait que je ressens mieux ses émotions que lui. Patiemment, je le laisse faire son introspection, pendant qu'il est parcouru par de multiples émotions, toutes négatives. De la colère, du ressentiment. Et surtout, il m'a l'air bien perdu et déchiré. Mes yeux brillent et renvoient la lueur de mal-être que je perçois en lui. Respirer devient plus douloureux, plus pénible.
Mais cela cesse rapidement. Patte Spatiale a remis sa carapace, bloquant ses émotions. Et limitant mon accès à celles-ci. Je perçois toujours ce bouillonnement de colère, mais c'est bien moins fort. Comme un bourdonnement en moi. J'ai l'habitude. Après tout, en étant empathique, dès que je me concentre sur quelqu'un, je sens des choses. On finit par trouver ça normal.
Je l'observe pointer sa queue à un endroit à côté de moi. Je tourne la tête pour découvrir Etoile Machiavélique. Oh, ça a un rapport avec sa maman ? Ils se sont disputés ? Non, les émotions que j'ai senties ne seraient pas aussi fortes. C'est autre chose. Ca a l'air bien plus profond. Douloureux.
Sa queue se pointe sur lui-même, pour se désigner. Quelque chose entre elle et lui. D'accord. Et à son regard, ça a l'air irréversible. Je peux percevoir toutes les émotions qui bouillonnent en lui dans le reflet de ses yeux brillants. J'attends la suite. La queue fait un geste, comme une cassure. Je cligne des yeux un moment.
Le lien mère-fils. Cassé, disparu. Inexistant ? C'est possible. Et l'apprendre lui a fait beaucoup de mal. Il a dû se sentir trahi, comme si on lui mentait. Cela doit être très dur. Comment l'évacuer ? C'est la cheffe, quand même. Tout le monde lui fait confiance.
Il remonte sa queue devant son museau. Ne pas en parler. J'ouvre grand les yeux. Interdit ? Mais cela doit faire tellement mal de devoir se taire quand on a juste envie d'exploser. Cela doit être dur. D'autres savent peut-être. En y regardant bien, il ne ressemble pas à Etoile Machiavélique. Je sais que c'est dur d'être différent. Les autres comprennent pas, et ils ont peur de l'inconnu, à tord. Mon regard s'adoucit.
Je pointe ma queue vers lui, puis vers moi. Toi, et moi. Ensuite, d'un geste de la queue, je balaye la zone des guerriers. Les autres. Je pose ma queue, lève ma patte, et donne un petit coup rapide dans le dos de Patte Spatiale. Ils nous frappent dans le dos quand nous nous retournons. Mes oreilles se baissent, trahissant ma tristesse. Je tapote mon cœur avec le bout de ma queue. Ca fait mal au cœur. Puis, je lève ma tête. Mais on doit garder la tête haute. Je baisse à nouveau la tête. Sinon, on ne s'en sort pas. Et on est triste toute la vie.
J'inspire à nouveau. Puis je refais le même geste que lui précédemment. Ton lien brisé... Je pointe son cœur. Ta colère... Je lève ma queue, d'un geste dans l'air, pour la reposer. Évacue-la. Je me relève, debout, les yeux plein de défi, lève la tête et ouvre grand la gueule. Pour ne pas attirer l'attention, je ne tente pas de miauler. Les autres me regardent toujours quand je miaule. Hurle. Puis, je me rassois. Et je secoue la tête, avant de gonfler le pelage d'un coup. Sinon, tu vas exploser. Je tapote son cœur. Et ça va faire encore plus mal.
Il n'a pas le droit d'en parler, et c'est déjà bien dur. Il faut qu'il trouve un moyen d'évacuer. Comme moi, ce n'est qu'un chaton. C'est beaucoup, de ne plus avoir de mère. Surtout pour nous. Il faut qu'il trouve un équilibre, le poids sur ses épaules est trop lourd pour le moment. Je pointe la Pouponnière et mon regard s'illumine. Tes frères et sœurs sont là. Ne l'oublie pas.
Ce fou de Frou est plus rapide que la lumière !
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Étoile Spatiale
Mar 28 Aoû 2018 - 21:51
« we keep on running, running through a red light »
C’était un secret, ça devait rester entre vous, et toi, tu l’avais dit à Petite Orchidée. D’où ? Comment ça t’avait pris ? Comme ça, d’un coup, toi qui pourtant réfléchissais avant de faire quelque chose. Toi qui plannifiais pourtant tout, tu avais agi sur un coup de tête et tu lui avais dit le secret le mieux gardé du Clan. Mais tu l’avais fait en toute conscience des risques. Tu avais pesé le pour et le contre. Cette petite chatte était sincère. Tu voulais croire qu’elle ne te trahirait pas. Tu le croyais. Pourquoi en ferait-elle autrement, par ailleurs ? Tu étais à la fois soulagé de lui avoir dit, la tension était retombée d’un coup, et à la fois tu étais … Tu ne savais pas. Tu te sentais un peu vide. Ou alors tu ne savais pas ce que tu ressentais, ce qui n’était pas exactement la même chose à vrai dire.
Tu la regardas dans les yeux, laissant retomber ta queue au sol. Toujours calme et posé, et ce dans toutes les situations. Et puis, tu étais grand maintenant, de toute façon. Tu allais très bientôt être nommé apprenti. Petite Orchidée avait ses yeux bleus grands ouverts. Elle semblait étonnée. Enfin, c’était surtout quand tu lui avais dit que c’était un secret qu’elle avait commencé à faire cette tête là. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne connaissait même pas toute la vérité. Alors, oui Étoile Machiavélique n’était pas ta mère, et donc Étoile de Jaspe n’était pas ton père, c’était bien beau tout ça. Mais elle ne savait pas qui l’était réellement. Ni que ça impliquait également Petit Arbre et Petite Étoile. Elle ne savait pas qu’en plus de tout ça, c’était Agate Étoilée, la guérisseuse. Mais était-ce nécessaire de lui dire ? Tant que tu lui avais dit qu’Étoile Machiavélique n’était pas ce qu’elle paraissait, c’est-à-dire votre mère, tu te sentais mieux. Elle était ton arrière grand-mère, exactement, mais qu’importe.
Petite Orchidée parla alors. Elle te pointa toi, puis elle. Ensuite, tous les autres du Clan. Elle te tape alors dans le dos avec ta patte. Les autres vous frappent. Vous font mal. Elle fit ensuite une mine toute triste, tête baissée et oreilles rabattues. C’est… Triste. Elle tapota sa poitrine avec le bout de sa queue. Elle désignait plus précisément le cœur. Oui, ça faisait mal au cœur. Tu ne voulais pas l’admettre. Non, il suffisait de ne plus y penser, de chasser ces sentiments néfastes, et tout irait mieux. Elle relève la tête. C’est bien ce que tu disais : chassons ces pensées, ces émotions, restons fiers.
Elle avait encore autre chose à dire. Elle fit le même geste que toi précédemment, désignant à nouveau le lien invisible. Le lien inexistant. Le faux lien. Le lien brisé. Puis elle pointa ton cœur. Tu ne dis rien. Puis elle fit un ample mouvement de la queue dans l’air. Elle se remit debout et ouvrit la gueule sur un cri muet. Crier. Pour évacuer. Tu n’étais pas sûr de vouloir essayer. Tu allais bien, vraiment, il fallait juste chasser toutes ces pensées… Non ? Tous ces sentiments. Il fallait consolider la carapace pour ne plus qu’elle ne cédât. Elle secoua la tête et gonfla le pelage... avant de pointer à nouveau ton cœur. Tu ne tiendrais pas comme ça. Tu ne savais ni quoi faire ni quoi dire, sur le coup.
Te fermer à tout, aux émotions, aux sentiments, pour ne plus être malheureux. Ne plus ressentir pour ne plus souffrir, ça devait bien marcher non ? C’était la meilleure solution que tu avais trouvée jusque là. En espérant sincèrement qu’elle valût quelque chose. Alors, comment expliquer tout ça à Petite Orchidée… Encore une fois, c’était les émotions le problème. Tu montras tes yeux, ou plutôt juste en dessous, mimant avec ta queue des larmes. Non, tu ne pleurais pas, c’était juste pour avoir l’idée. Les larmes pouvaient correspondre à plusieurs émotions, comme la colère, la rage, ou la tristesse, le chagrin. Tu montras ensuite ton cœur. Ça, c’était le plus gros. Était-ce le foyer de toutes ces choses ? Ça pouvait être la douleur, le chagrin, ou même encore la colère, ou n’importe quel autre sentiment à vrai dire. Tout ça. Et là, tu te replias sur toi-même. Non, tu te mis en boule. Et pour montrer que tu voulais te protéger de ce que tu avais mentionné plutôt, c’est-à-dire de toutes sortes d’émotions, tout en restant replié, tu mis tes petites pattes avant sur ta tête, oreilles plaquées sur le crâne, comme si tu te protégeais d’un danger venant du ciel. Mais qui en fait venait plutôt de l’intérieur, à vrai dire. Tu te redressas, guettant une réaction de la féline au physique semblable au tien. Comprenait-elle ?
Tu la regardas dans les yeux, laissant retomber ta queue au sol. Toujours calme et posé, et ce dans toutes les situations. Et puis, tu étais grand maintenant, de toute façon. Tu allais très bientôt être nommé apprenti. Petite Orchidée avait ses yeux bleus grands ouverts. Elle semblait étonnée. Enfin, c’était surtout quand tu lui avais dit que c’était un secret qu’elle avait commencé à faire cette tête là. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne connaissait même pas toute la vérité. Alors, oui Étoile Machiavélique n’était pas ta mère, et donc Étoile de Jaspe n’était pas ton père, c’était bien beau tout ça. Mais elle ne savait pas qui l’était réellement. Ni que ça impliquait également Petit Arbre et Petite Étoile. Elle ne savait pas qu’en plus de tout ça, c’était Agate Étoilée, la guérisseuse. Mais était-ce nécessaire de lui dire ? Tant que tu lui avais dit qu’Étoile Machiavélique n’était pas ce qu’elle paraissait, c’est-à-dire votre mère, tu te sentais mieux. Elle était ton arrière grand-mère, exactement, mais qu’importe.
Petite Orchidée parla alors. Elle te pointa toi, puis elle. Ensuite, tous les autres du Clan. Elle te tape alors dans le dos avec ta patte. Les autres vous frappent. Vous font mal. Elle fit ensuite une mine toute triste, tête baissée et oreilles rabattues. C’est… Triste. Elle tapota sa poitrine avec le bout de sa queue. Elle désignait plus précisément le cœur. Oui, ça faisait mal au cœur. Tu ne voulais pas l’admettre. Non, il suffisait de ne plus y penser, de chasser ces sentiments néfastes, et tout irait mieux. Elle relève la tête. C’est bien ce que tu disais : chassons ces pensées, ces émotions, restons fiers.
Elle avait encore autre chose à dire. Elle fit le même geste que toi précédemment, désignant à nouveau le lien invisible. Le lien inexistant. Le faux lien. Le lien brisé. Puis elle pointa ton cœur. Tu ne dis rien. Puis elle fit un ample mouvement de la queue dans l’air. Elle se remit debout et ouvrit la gueule sur un cri muet. Crier. Pour évacuer. Tu n’étais pas sûr de vouloir essayer. Tu allais bien, vraiment, il fallait juste chasser toutes ces pensées… Non ? Tous ces sentiments. Il fallait consolider la carapace pour ne plus qu’elle ne cédât. Elle secoua la tête et gonfla le pelage... avant de pointer à nouveau ton cœur. Tu ne tiendrais pas comme ça. Tu ne savais ni quoi faire ni quoi dire, sur le coup.
Te fermer à tout, aux émotions, aux sentiments, pour ne plus être malheureux. Ne plus ressentir pour ne plus souffrir, ça devait bien marcher non ? C’était la meilleure solution que tu avais trouvée jusque là. En espérant sincèrement qu’elle valût quelque chose. Alors, comment expliquer tout ça à Petite Orchidée… Encore une fois, c’était les émotions le problème. Tu montras tes yeux, ou plutôt juste en dessous, mimant avec ta queue des larmes. Non, tu ne pleurais pas, c’était juste pour avoir l’idée. Les larmes pouvaient correspondre à plusieurs émotions, comme la colère, la rage, ou la tristesse, le chagrin. Tu montras ensuite ton cœur. Ça, c’était le plus gros. Était-ce le foyer de toutes ces choses ? Ça pouvait être la douleur, le chagrin, ou même encore la colère, ou n’importe quel autre sentiment à vrai dire. Tout ça. Et là, tu te replias sur toi-même. Non, tu te mis en boule. Et pour montrer que tu voulais te protéger de ce que tu avais mentionné plutôt, c’est-à-dire de toutes sortes d’émotions, tout en restant replié, tu mis tes petites pattes avant sur ta tête, oreilles plaquées sur le crâne, comme si tu te protégeais d’un danger venant du ciel. Mais qui en fait venait plutôt de l’intérieur, à vrai dire. Tu te redressas, guettant une réaction de la féline au physique semblable au tien. Comprenait-elle ?
Vétéran
Puf/Surnom : Cousine de Timmy
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Dim 17 Fév 2019 - 12:31
|| En raison de l'inactivité de Nuity, ce rp est archivé. Rdv dans les Requêtes pour le récupérer. ||
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