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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumif I keep my eyes closed, he look juste liked you - Kuraudo, Kasei, Kizuato, Sieth, Étoile Mortelle et le Clan
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Sam 7 Avr 2018 - 23:48
| Dans le rp, il y a le départ, le voyage et l'arrivé. Mon rp se termine dans l'antre de la meneuse. ORDRE : les enfants de Volcan et leurs compagnons, et ensuite Étoile Mortelle. Idéalement Kuraudo & Kasei ; Kizuato & Sieth et ensuite la meneuse. Pour les enfants et les compagnons, si vous voulez faire parler Volcan pendant le voyage, écrivez-moi |
Le jour où tu as cessé d’exister te reste en tête, ne s’efface pas, te détruit encore et encore sans te lâcher, t’empoisonne en circulant dans ton sang librement. Son regard ne te lâche pas, te poursuit jusque dans tes rêves, te réveillant en sursaut si souvent. Gaara avait réussi un moment à effacer ce regard déroutant, un moment, apaiser ton esprit et ton coeur, te fournir une petite pause et adoucier tes maux. Ça n’a pas duré. Ce monstre t’a éloigné de ta Troupe, de ta vie, de tes enfants et tu as vu ton couple se briser. Parce que tu ne pouvais pas lutter contre un fantôme. Tieth était bien trop présente dans le regard de Gaara, quand tu arrivais dans l’espace, c’était elle qu’il voyait en premier et pas ta personne. Tu n’avais pas réussi à encaisser, ça faisait bien trop mal et il ne t’aurait jamais aimé comme il aimait cette féline disparue. Ton couple s’était effrité. Tu ne pouvais plus rien faire. Rie faire que de voir le temps qui s’écoule encore et encore, qui se fiche bien de ton état, le temps qui s’en va et ton coeur qui meurt. Ton corps qui meurs. Parce que malgré l’attention de Kuraudo envers ton état physique, tu ne prenais toujours pas le temps de manger adéquatement et ton corps tombait en lambeau, tu étais bien trop maigre, beaucoup trop maigre. Tes os qui se dessinaient, ton espoir qui sortait au travers des pores de ta peau. Plus rien n’existait. Seulement une petite lueur au bout du tunnel : partir. S’en aller. Rejoindre ta fille, retrouver les Clans, seule petite lueur qui te narguait depuis quelques temps.
Mais jamais tu ne serais partie sans tes enfants encore une fois. Jamais tu n’aurais pu vivre sans eux, te séparer de leur présence. Jamais. Et ils avaient voulu suivre. Kizuato et Kuraudo, du moins. Sieth, elle, tu n’avais pas pu l’approcher, ton ancien compagnon ne te le permettait pas, il ne voulait pas la perdre et tu pouvais le comprendre, oh oui, mais ça te faisait mal, si mal, parce que tu perdais encore une autre partie de toi. Il ne te restait plus grand chose de ton être d’ailleurs et chaque petite partie que tu perdrais jour après jour te laissait encore plus vide qu’avant et tu mourrais, tu mourrais chaque jour encore un peu plus. Et bientôt, peut-être qu’il ne restera plus rien de toi. Tu avais perdu toute la prestance que tu avais auparavant. Volcan Ardent s’était évanouie depuis longtemps. Et Volcan explosant sous les Braises également. Tu étais Volcan et tu étais vide. Vide de tout. Mais tu avais retrouvé deux de tes enfants et peut-être que quelque part, l’espoir était permis. Tu aurais aimé pouvoir y croire, tu n’y parvenais pas. Non. Plus rien. Tu ne serais jamais capable d’y croire de nouveau, mais ce n’était pas ta faute, juste celle de la vie, n’est-ce pas ? Soupir.
Aujourd’hui, tes deux fils devaient venir te rejoindre et vous partiriez ensemble. Kuraudo avait tenu à apporter quelqu’un, quelqu’un qui est important pour lui, mais les informations s’étaient perdus dans ton esprit. Tu t’étiras, tu les attendais. Ils viendraient. Kuraudo arriva avec son ami, son copain, avant Kizuato. Un autre mâle. Une autre mère aurait été consternée. Une autre mère aurait rejeté son fils. Considéré l’union de contre-nature. Mais tu n’étais pas une autre mère toi, avec ton esprit en miettes et ton corps en lambeau, tu savais que ton fils l’aimait et que ce mâle rendait au moins un peu ton fils heureux et alors, tu aimais ce mâle qui ravivait le coeur de ton fils, de Kuraudo, parce que le bonheur de ton enfant était bien plus important que tout le reste. Plus important que ta vie. Un doux sourire s’invita sur ton visage, si léger, si doux, si détruit parce que tout ton âme était lacérée et tu le saluas, et tu saluas son compagnon. Et Kizuato arriva. Avec Sieth. Et tu déchantas. Ta fille. Ton amour inaccessible. Ta douceur refusée. Devant toi. « Sieth.. ma fille... » murmure. Et tu venais de faire éclater une bombe sans le réaliser. Mais tu ne remarquas pas la confusion dans leur regard et tu leur fis signe de te suivre. Fallait partir.
Le trajet fut long. Rempli d’appréhension, de questions, et un certain malaise flottait dans les airs. Parce que tu avais réalisé que Sieth était la compagne de Kizuato. Ta fille avec ton fils et tu ne savais pas trop quoi en penser, mais tu ne leur reprochais pas non plus parce que les deux ne le savaient pas. Et on ne pouvait pas résister au pouvoir de l’amour, tu en avais parfaitement bien conscience. Tu ne pouvais rien y faire et tu les laissais se débattre dans leurs sentiments, parce que peu importe ce que tes enfants choisiront, tu les aimeras toujours autant. Long, le trajet fut long, et tu chassais souvent pour tes enfants parce que tu voulais être présente, être une mère, être bien plus qu’un fantôme errant ne représentant rien, mais une mère avait un tout petit peu de sens, une mère aimante, parce que tu les aimais par-dessus tout. Alors oui, le trajet fut long et épuisant, mais tu finis par reconnaître l’odeur de ton ancien Clan, une douce odeur qui se répercuta dans tes narines et tu te sentais bien apaisée. Apaisée par une odeur réconfortante. Apaisée par la douceur de cette effluve que tu reconnaissais bien. Des souvenirs. Ta fille. L’autre partie de ta famille. Parce qu’elle a eu une fille et peut-être plus, qui sait, tu as été loin trop longtemps. Tu attendis, avec tes enfants et ceux qui les accompagnent. Une patrouille passa, vous ramena au camp, parce que tu leur dis que tu devais parler à la meneuse. Tu voulais revenir. Et tu appris. Tu appris qu’Étoile de la Mélopée n’était plus. Tu appris que c’était maintenant Étoile Mortelle, ton ancienne amie, une si vieille amie. On vous amena à sa tanière. « Je veux revenir. Tu nous accepterais ? Tu sais que je ne suis pas partie de mon plein gré.. »
Le jour où tu as cessé d’exister te reste en tête, ne s’efface pas, te détruit encore et encore sans te lâcher, t’empoisonne en circulant dans ton sang librement. Son regard ne te lâche pas, te poursuit jusque dans tes rêves, te réveillant en sursaut si souvent. Gaara avait réussi un moment à effacer ce regard déroutant, un moment, apaiser ton esprit et ton coeur, te fournir une petite pause et adoucier tes maux. Ça n’a pas duré. Ce monstre t’a éloigné de ta Troupe, de ta vie, de tes enfants et tu as vu ton couple se briser. Parce que tu ne pouvais pas lutter contre un fantôme. Tieth était bien trop présente dans le regard de Gaara, quand tu arrivais dans l’espace, c’était elle qu’il voyait en premier et pas ta personne. Tu n’avais pas réussi à encaisser, ça faisait bien trop mal et il ne t’aurait jamais aimé comme il aimait cette féline disparue. Ton couple s’était effrité. Tu ne pouvais plus rien faire. Rie faire que de voir le temps qui s’écoule encore et encore, qui se fiche bien de ton état, le temps qui s’en va et ton coeur qui meurt. Ton corps qui meurs. Parce que malgré l’attention de Kuraudo envers ton état physique, tu ne prenais toujours pas le temps de manger adéquatement et ton corps tombait en lambeau, tu étais bien trop maigre, beaucoup trop maigre. Tes os qui se dessinaient, ton espoir qui sortait au travers des pores de ta peau. Plus rien n’existait. Seulement une petite lueur au bout du tunnel : partir. S’en aller. Rejoindre ta fille, retrouver les Clans, seule petite lueur qui te narguait depuis quelques temps.
Mais jamais tu ne serais partie sans tes enfants encore une fois. Jamais tu n’aurais pu vivre sans eux, te séparer de leur présence. Jamais. Et ils avaient voulu suivre. Kizuato et Kuraudo, du moins. Sieth, elle, tu n’avais pas pu l’approcher, ton ancien compagnon ne te le permettait pas, il ne voulait pas la perdre et tu pouvais le comprendre, oh oui, mais ça te faisait mal, si mal, parce que tu perdais encore une autre partie de toi. Il ne te restait plus grand chose de ton être d’ailleurs et chaque petite partie que tu perdrais jour après jour te laissait encore plus vide qu’avant et tu mourrais, tu mourrais chaque jour encore un peu plus. Et bientôt, peut-être qu’il ne restera plus rien de toi. Tu avais perdu toute la prestance que tu avais auparavant. Volcan Ardent s’était évanouie depuis longtemps. Et Volcan explosant sous les Braises également. Tu étais Volcan et tu étais vide. Vide de tout. Mais tu avais retrouvé deux de tes enfants et peut-être que quelque part, l’espoir était permis. Tu aurais aimé pouvoir y croire, tu n’y parvenais pas. Non. Plus rien. Tu ne serais jamais capable d’y croire de nouveau, mais ce n’était pas ta faute, juste celle de la vie, n’est-ce pas ? Soupir.
Aujourd’hui, tes deux fils devaient venir te rejoindre et vous partiriez ensemble. Kuraudo avait tenu à apporter quelqu’un, quelqu’un qui est important pour lui, mais les informations s’étaient perdus dans ton esprit. Tu t’étiras, tu les attendais. Ils viendraient. Kuraudo arriva avec son ami, son copain, avant Kizuato. Un autre mâle. Une autre mère aurait été consternée. Une autre mère aurait rejeté son fils. Considéré l’union de contre-nature. Mais tu n’étais pas une autre mère toi, avec ton esprit en miettes et ton corps en lambeau, tu savais que ton fils l’aimait et que ce mâle rendait au moins un peu ton fils heureux et alors, tu aimais ce mâle qui ravivait le coeur de ton fils, de Kuraudo, parce que le bonheur de ton enfant était bien plus important que tout le reste. Plus important que ta vie. Un doux sourire s’invita sur ton visage, si léger, si doux, si détruit parce que tout ton âme était lacérée et tu le saluas, et tu saluas son compagnon. Et Kizuato arriva. Avec Sieth. Et tu déchantas. Ta fille. Ton amour inaccessible. Ta douceur refusée. Devant toi. « Sieth.. ma fille... » murmure. Et tu venais de faire éclater une bombe sans le réaliser. Mais tu ne remarquas pas la confusion dans leur regard et tu leur fis signe de te suivre. Fallait partir.
Le trajet fut long. Rempli d’appréhension, de questions, et un certain malaise flottait dans les airs. Parce que tu avais réalisé que Sieth était la compagne de Kizuato. Ta fille avec ton fils et tu ne savais pas trop quoi en penser, mais tu ne leur reprochais pas non plus parce que les deux ne le savaient pas. Et on ne pouvait pas résister au pouvoir de l’amour, tu en avais parfaitement bien conscience. Tu ne pouvais rien y faire et tu les laissais se débattre dans leurs sentiments, parce que peu importe ce que tes enfants choisiront, tu les aimeras toujours autant. Long, le trajet fut long, et tu chassais souvent pour tes enfants parce que tu voulais être présente, être une mère, être bien plus qu’un fantôme errant ne représentant rien, mais une mère avait un tout petit peu de sens, une mère aimante, parce que tu les aimais par-dessus tout. Alors oui, le trajet fut long et épuisant, mais tu finis par reconnaître l’odeur de ton ancien Clan, une douce odeur qui se répercuta dans tes narines et tu te sentais bien apaisée. Apaisée par une odeur réconfortante. Apaisée par la douceur de cette effluve que tu reconnaissais bien. Des souvenirs. Ta fille. L’autre partie de ta famille. Parce qu’elle a eu une fille et peut-être plus, qui sait, tu as été loin trop longtemps. Tu attendis, avec tes enfants et ceux qui les accompagnent. Une patrouille passa, vous ramena au camp, parce que tu leur dis que tu devais parler à la meneuse. Tu voulais revenir. Et tu appris. Tu appris qu’Étoile de la Mélopée n’était plus. Tu appris que c’était maintenant Étoile Mortelle, ton ancienne amie, une si vieille amie. On vous amena à sa tanière. « Je veux revenir. Tu nous accepterais ? Tu sais que je ne suis pas partie de mon plein gré.. »
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Lun 16 Avr 2018 - 16:48
Un nouveau départ pour nous tous.Feat Biket, Neph, Equi, Luny, Snowy et le clan
Je m’étais levé tôt ce matin là, même avant le soleil. Je m’étais levé au côtés de Kaseï et bordel qu’est-ce que ça faisait du bien. Depuis qu’il m’avait rejoins, qu’il m’avait demandé de l’emporter loin de chez lui, j’avais l’impression de revivre. Ma solitude envolé, mon ennuie mort et mon bonheur renaissant.
Mon regard était posé sur lui alors que nous marchions en direction du point de rendez-vous. Il était si beau, tellement beau et rien qu’à croiser son regard j’en souriais à crever. Il était magnifique, à un tel point que sa silhouette rester coller à ma rétine pendant de longues minutes. Et son odeur, sa si magnifique odeur qui venait apaiser mon cœur, elle avait marqué mon esprit au fer rouge.
On marchait déjà depuis de bonnes longues minutes dans un silence de plombs. Il n’y avait aucun malaise entre nous pourtant, comme si nous étions tous deux satisfaits de ce silence. On ne se connaissait pas depuis très longtemps, on ne se connait pas non plus l’un l’autre plus que ça mais il y avait une certaine alchimie qui s’était crée entre nous. Et je crois que tous deux avons quelque chose qui était en train de se produire à l’intérieur de notre corps. En tous cas de mon côtés, je savais très bien comme ça allait finir et que je n’allais pas tarder à ne plus pouvoir me passer de lui. J’allais tomber amoureux de lui et je le savais, depuis la première fois que je l’avais vu je savais que c’était lui, que c’était lui l’élue de mon cœur.
On avait marché pendant un bout de temps avant d’arriver sur le lieu de rendez-vous. Ma mère se tenait déjà là et je me retenais de lui sauter dessus. J’étais heureux de la revoir mais il ne fallait pas que j’en fasse trop et j’en étais conscient. Je lui fit un signe de tête avec un grand sourire pour la saluer avant de m'asseoir près de Kaseï. Je savais que je n’avais pas besoin de les présenter. J’avais déjà parlé de lui à ma mère et je savais qu’elle n’y voyait aucun inconvénient, que ça ne la dérangeait pas et que même si nous étions en couple lui et moi, elle ne serait pas contre. De toute façon elle était bien trop faible pour protester. Son état physique ne s’était toujours pas amélioré, j’aurais voulu voir une amélioration mais je savais que j’espérais beaucoup trop.
Kizuato n’allait pas tarder à arriver et je redoutais déjà. Je ne l’avais toujours pas pardonner bien qu’il soit venu s’excuser, je n’allais pas le laisser revenir dans ma vie si facilement. Il m’avait abandonné. Enfin, je savais très bien qu’il était toujours mon petit frère et que je serais toujours là pour le protéger, mais ça ne voulait pas dire que je ne lui en voulait plus ou quelque chose comme ça. Il m’avait blessé, profondément même.
J’espérais que Kaseï ne soit pas gênait avec ma famille. Bon de toute façon ce n’était pas très compliqué d’être gêné sachant que nous venions tout juste de nous retrouver avec notre mère et que j’étais en froid avec mon frère mais, ce n’était pas grave.
Puis Kizuato arriva et je tourna la tête vers lui, il était accompagné d’une femelle dont je ne connaissais pas encore le nom. Je ne le salua pas, ne le regarda à peine avant de retourner la tête vers ma mère. « Sieth.. ma fille... » Un doux chuchotement s'éleva de Volcan. Est-ce que j’étais le seul à avoir entendu ce que je viens d’entendre ? Je regarda Kaseï puis Kizuato et donc cette “Sieth” avec perturbation alors que ma mère était déjà en train de partir. Attendais, si j’ai bien compris, Kizuato est en couple avec cette femelle alors que c’était la fille de ma mère, donc notre sœur ? Holala la merde. Ça veut dire qu’ils ne savent pas qu’ils sont frère et sœur. Attendez, mais j’avais une sœur ? Pourquoi je n’étais pas au courant de ça ? Je lança un regard perturber à Kaseï sans donner d’explication avant de commencer à suivre Volcan.
On marcha pendant longtemps et mes pattes fatiguaient ainsi que celle des autres. Je n’avais toujours pas adressé la moindre parole à Kizuato, l’ignorant complètement, marchant aux côtés de Kaseï. En réalité ça me rassurait de marcher près de lui car j’aurais regretté de ne pas l’avoir pris avec moi. Enfin c’est plutôt lui qui était venus à moi mais c’était pas grave, c’était pareil et je savais que je n’aurais pas eu l’esprit tranquille sans lui. Que j’aurais peut-être même regretté d’être partis sans lui avoir rien dit.
Maman avait soudainement changé d’attitude et j’avais aussi sentis un changement d’odeur dans l’air. On était à la frontière du Clan de l’Ombre, je l’avais bien compris et j’étais collé à Kaseï. Ouais, j’avoue que j’avais pas très envie d’y aller. De, de nouveau rentrer dans une communauté. Mais je devais le faire, pour maman. Mais entre nous, je savais très bien que Kaseï et moi n'allons pas rester longtemps. On allait venir, rester un peu et sûrement partir une lune ou deux plus tard. C’était hors de question que je reste de toute façon même si ça me faisait mal au cœur d’être de nouveau séparé de ma mère.
Une groupe de guerriers du Clan de l’Ombre arrivèrent et Volcan les intercepta alors que j’étais toujours collé à Kaseï. J’avais pas vraiment envie de franchir la frontière alors que maman commençait à les suivre. Et c’est à contre cœur que je franchis la frontière et que l’odeur immonde du Clan de l’Ombre emplit mes narines. Je pensais que ça faisait du bien à maman de sentir cette odeur mais c’était pas de l’avis de tout le monde. Ça puait vraiment mais je savais au fond de moi que j’allais m’habituer à cette odeur. Bien vite, on entra dans ce qui devait être “leur camp” car je pouvais voir des tanières comme dans la troupe inondée ici et là et des chats de tout âge nous dévisager. Je n’en connaissai aucun mais certains qui étaient plus vieux que les autres avaient l’air de reconnaître maman. J'accélèrais le pas, toujours collé à Kaseï alors qu’un guerrier nous guider vers une tanière qui se trouvait au-dessus des autres, ça devait être la tanière de leur chef, Étoile Mortelle je crois. On pénètra dans la tanière et à l’intérieur se trouvait la chef en question alors que moi, Kaseï, Kizuato et Sieth restèrent à l’arrière, maman se positionna devant nous.
« Je veux revenir. Tu nous accepterais ? Tu sais que je ne suis pas partie de mon plein gré.. »
La vérité c’est que je ne connaissais pas l’entière histoire de Volcan au Clan de l’Ombre et c’est pour ça que je m’étonna à l’entente de sa phrase. Tout ce que je savais, c’est qu’elle avait une fille ici et que c’était sûrement pour ça qu’elle voulait revenir. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je crois qu’elle avait envie de retrouver tous ces enfants. D’après ce que je sais, elle m’a retrouvé avec Kizuato. Et de ce qui est de Sieth je sais même pas d’où elle sort. Elle devait sûrement être une escogriffe avec mon père, Gaara. Et je venais de comprendre que Maman l’avait sûrement laissé à Gaara lors de notre naissance, lorsqu’elle nous a laissé, Kizuato et moi à la Troupe Inondée.
Je passa la tête au-dessus de l’épaule de ma mère et croisa le regard d’Étoile Mortelle. Ok, elle était flippante quand même. Remarque rien que son nom était flippant puis elle avait pas l’air très amicale non plus. Mais je crois qu’elle se connaissait Maman et elle, alors on pourra sûrement rester. J’espère juste qu’elle ne nous obligera pas à changer de nom parce que c’est hors de question qu’on m’appelle d’une autre manière que Kuraudo. Et je pense que Kaseï pensera exactement pareil que moi.
Copyright Doorn For Aido OnlyMon regard était posé sur lui alors que nous marchions en direction du point de rendez-vous. Il était si beau, tellement beau et rien qu’à croiser son regard j’en souriais à crever. Il était magnifique, à un tel point que sa silhouette rester coller à ma rétine pendant de longues minutes. Et son odeur, sa si magnifique odeur qui venait apaiser mon cœur, elle avait marqué mon esprit au fer rouge.
On marchait déjà depuis de bonnes longues minutes dans un silence de plombs. Il n’y avait aucun malaise entre nous pourtant, comme si nous étions tous deux satisfaits de ce silence. On ne se connaissait pas depuis très longtemps, on ne se connait pas non plus l’un l’autre plus que ça mais il y avait une certaine alchimie qui s’était crée entre nous. Et je crois que tous deux avons quelque chose qui était en train de se produire à l’intérieur de notre corps. En tous cas de mon côtés, je savais très bien comme ça allait finir et que je n’allais pas tarder à ne plus pouvoir me passer de lui. J’allais tomber amoureux de lui et je le savais, depuis la première fois que je l’avais vu je savais que c’était lui, que c’était lui l’élue de mon cœur.
On avait marché pendant un bout de temps avant d’arriver sur le lieu de rendez-vous. Ma mère se tenait déjà là et je me retenais de lui sauter dessus. J’étais heureux de la revoir mais il ne fallait pas que j’en fasse trop et j’en étais conscient. Je lui fit un signe de tête avec un grand sourire pour la saluer avant de m'asseoir près de Kaseï. Je savais que je n’avais pas besoin de les présenter. J’avais déjà parlé de lui à ma mère et je savais qu’elle n’y voyait aucun inconvénient, que ça ne la dérangeait pas et que même si nous étions en couple lui et moi, elle ne serait pas contre. De toute façon elle était bien trop faible pour protester. Son état physique ne s’était toujours pas amélioré, j’aurais voulu voir une amélioration mais je savais que j’espérais beaucoup trop.
Kizuato n’allait pas tarder à arriver et je redoutais déjà. Je ne l’avais toujours pas pardonner bien qu’il soit venu s’excuser, je n’allais pas le laisser revenir dans ma vie si facilement. Il m’avait abandonné. Enfin, je savais très bien qu’il était toujours mon petit frère et que je serais toujours là pour le protéger, mais ça ne voulait pas dire que je ne lui en voulait plus ou quelque chose comme ça. Il m’avait blessé, profondément même.
J’espérais que Kaseï ne soit pas gênait avec ma famille. Bon de toute façon ce n’était pas très compliqué d’être gêné sachant que nous venions tout juste de nous retrouver avec notre mère et que j’étais en froid avec mon frère mais, ce n’était pas grave.
Puis Kizuato arriva et je tourna la tête vers lui, il était accompagné d’une femelle dont je ne connaissais pas encore le nom. Je ne le salua pas, ne le regarda à peine avant de retourner la tête vers ma mère. « Sieth.. ma fille... » Un doux chuchotement s'éleva de Volcan. Est-ce que j’étais le seul à avoir entendu ce que je viens d’entendre ? Je regarda Kaseï puis Kizuato et donc cette “Sieth” avec perturbation alors que ma mère était déjà en train de partir. Attendais, si j’ai bien compris, Kizuato est en couple avec cette femelle alors que c’était la fille de ma mère, donc notre sœur ? Holala la merde. Ça veut dire qu’ils ne savent pas qu’ils sont frère et sœur. Attendez, mais j’avais une sœur ? Pourquoi je n’étais pas au courant de ça ? Je lança un regard perturber à Kaseï sans donner d’explication avant de commencer à suivre Volcan.
On marcha pendant longtemps et mes pattes fatiguaient ainsi que celle des autres. Je n’avais toujours pas adressé la moindre parole à Kizuato, l’ignorant complètement, marchant aux côtés de Kaseï. En réalité ça me rassurait de marcher près de lui car j’aurais regretté de ne pas l’avoir pris avec moi. Enfin c’est plutôt lui qui était venus à moi mais c’était pas grave, c’était pareil et je savais que je n’aurais pas eu l’esprit tranquille sans lui. Que j’aurais peut-être même regretté d’être partis sans lui avoir rien dit.
Maman avait soudainement changé d’attitude et j’avais aussi sentis un changement d’odeur dans l’air. On était à la frontière du Clan de l’Ombre, je l’avais bien compris et j’étais collé à Kaseï. Ouais, j’avoue que j’avais pas très envie d’y aller. De, de nouveau rentrer dans une communauté. Mais je devais le faire, pour maman. Mais entre nous, je savais très bien que Kaseï et moi n'allons pas rester longtemps. On allait venir, rester un peu et sûrement partir une lune ou deux plus tard. C’était hors de question que je reste de toute façon même si ça me faisait mal au cœur d’être de nouveau séparé de ma mère.
Une groupe de guerriers du Clan de l’Ombre arrivèrent et Volcan les intercepta alors que j’étais toujours collé à Kaseï. J’avais pas vraiment envie de franchir la frontière alors que maman commençait à les suivre. Et c’est à contre cœur que je franchis la frontière et que l’odeur immonde du Clan de l’Ombre emplit mes narines. Je pensais que ça faisait du bien à maman de sentir cette odeur mais c’était pas de l’avis de tout le monde. Ça puait vraiment mais je savais au fond de moi que j’allais m’habituer à cette odeur. Bien vite, on entra dans ce qui devait être “leur camp” car je pouvais voir des tanières comme dans la troupe inondée ici et là et des chats de tout âge nous dévisager. Je n’en connaissai aucun mais certains qui étaient plus vieux que les autres avaient l’air de reconnaître maman. J'accélèrais le pas, toujours collé à Kaseï alors qu’un guerrier nous guider vers une tanière qui se trouvait au-dessus des autres, ça devait être la tanière de leur chef, Étoile Mortelle je crois. On pénètra dans la tanière et à l’intérieur se trouvait la chef en question alors que moi, Kaseï, Kizuato et Sieth restèrent à l’arrière, maman se positionna devant nous.
« Je veux revenir. Tu nous accepterais ? Tu sais que je ne suis pas partie de mon plein gré.. »
La vérité c’est que je ne connaissais pas l’entière histoire de Volcan au Clan de l’Ombre et c’est pour ça que je m’étonna à l’entente de sa phrase. Tout ce que je savais, c’est qu’elle avait une fille ici et que c’était sûrement pour ça qu’elle voulait revenir. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je crois qu’elle avait envie de retrouver tous ces enfants. D’après ce que je sais, elle m’a retrouvé avec Kizuato. Et de ce qui est de Sieth je sais même pas d’où elle sort. Elle devait sûrement être une escogriffe avec mon père, Gaara. Et je venais de comprendre que Maman l’avait sûrement laissé à Gaara lors de notre naissance, lorsqu’elle nous a laissé, Kizuato et moi à la Troupe Inondée.
Je passa la tête au-dessus de l’épaule de ma mère et croisa le regard d’Étoile Mortelle. Ok, elle était flippante quand même. Remarque rien que son nom était flippant puis elle avait pas l’air très amicale non plus. Mais je crois qu’elle se connaissait Maman et elle, alors on pourra sûrement rester. J’espère juste qu’elle ne nous obligera pas à changer de nom parce que c’est hors de question qu’on m’appelle d’une autre manière que Kuraudo. Et je pense que Kaseï pensera exactement pareil que moi.
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Invité
Sam 2 Juin 2018 - 17:45
Keyla me manque. Ce serait bête de ne pas l'avouer. Elle me manque de plus en plus et je crois que ça commence à m'étouffer un peu. Je ne pensais pas que ce serait aussi dur, de tout quitter et pourtant si, ça l'est. Keyla me manque et je dois bien avouer que c'est dur sans elle. Avec eux, j'ai tendance à me sentir comme un étranger, un intrus, quelqu'un de trop. Pourtant, ils m'ont accepté. Sans rien dire. Ils n'ont pas non plus dit quoi que ce soit sur le fait que Kuraudo ramène un mâle et non une femelle. J'avais peur de ça, de ce genre de jugement, mais il n'y a rien eu.
Je crois que c'est pour ça que, quelque part, j'affectionne bel et bien Volcan. J'aurais aimé avoir une mère aussi ouverte d'esprit et tolérante qu'elle. J'aurais voulu me sentir aimée par ma mère comme elle, elle aime ses enfants. Parce que son amour est visible. Son amour est palpable et je crois bien que je me suis attachée à elle. Cette famille me rend dingue, je m'attache à ses membres plus vite que je m'attache à toute autre chose.
Kuraudo m'a aidé. Peut-être qu'il ne le sait pas, qu'il n'en a pas eu conscience mais il m'a aidé. Il y a eu des jours où le doute m'a assailli. Des jours où j'ai voulu repartir en arrière. Des nuits où j'ai pleuré, où j'ai voulu retourner auprès de ma soeur.
Rentrer à la maison.
Jusqu'à ce que je réalise que ma maison, mon foyer, c'était lui maintenant. Et que sans lui, je n'avais plus nulle part où aller. C'est dur. D'être coupé de tout. D'abandonner tout ce que l'on connaît, de laisser derrière soi toutes ses certitudes. C'est dur d'apprendre à rêver de nouveau alors que tout change autour de nous. C'est dur et j'ai bien failli ne pas y arriver. Mais il était là. Il était là alors j'ai tenu bon.
Et puis lorsque nous sommes arrivés, au final, la vie ne m'a pas semblé si différente, si changée. Le paysage était le même, peut-être un peu différent mais c'est toujours comme ça que ça marche. Peut-être qu'il faisait plus froid, je ne sais pas. Mais c'était là que nous allions rester à présent. Ici et nulle part ailleurs. Comme une nouvelle maison.
Sauf que moi, je n'ai pas besoin d'un toit pour avoir un foyer.
J'ai juste besoin de lui.
(c) Biket
Invité
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Mer 18 Juil 2018 - 8:22
Aujourd'hui, c'est le grand jour, et je me sens bien. Mon coeur est un peu empli d'appréhension, mais ça va, rien de bien grave. Ce n'est pas si terrible. Maman m'a prévenu, de toute façon. Il y aura moi, Sieth, Kuraudo, et la personne qu'il aime. Elle ne m'en a pas dit plus ; peut-être que c'est un test ? Je ne sais pas, et c'est ça qui me stresse un peu, parce que j'ai tendance à ne pas être très sociable alors forcément, je suis inquiet. J'ai du mal à rencontrer des nouvelles personnes, surtout quand je sais que c'est quelqu'un de très important pour moi puisque très important pour mon frère. Il faut donc que je me comporte bien, pour lui, d'autant que j'ai peur qu'il m'en veuille encore, après ce que je lui ai fait. Oublier son propre frère ! Même si lui m'a pardonné, moi, je ne sais pas j'y arriverai, tant je m'en veux encore de lui avoir fait ça. Je ne suis vraiment pas quelqu'un de bien. Je dois me rattraper, pour ce que je lui ai fait, alors il faut que je m'entende bien avec sa compagne, c'est obligatoire, inévitable. Il faut que je fasse au moins un effort, et avec un peu de chance, je l'apprécierai, qui sait ? J'ai beaucoup évolué, depuis que je suis tout petit, depuis l'époque où je n'acceptais de parler et d'être touché que par mon frère et ma mère. Non, car si Sieth est entrée dans ma vie c'est bien que j'ai réussi à accepter quelqu'un d'étranger dans mon entourage. Je peux le refaire, ce n'était pas facile la première fois, certes, mais c'était faisable. Et peut-être que maintenant, j'y arriverai plus vite ? Bah, on verra bien.
Je rejoins ma mère, suivi de Sieth. Kuraudo est déjà présent, ainsi qu'un... autre mâle. Je me fige un moment, cligne légèrement des yeux et m'aperçois que je suis en train de les dévisager, mais il faut dire que c'est un peu surprenant. Je n'avais jamais vu ça, avant. Un mâle avec un autre mâle. Pourtant, ce n'est pas un drame, en soi, mais le fait de ne l'avoir jamais vu rend la chose plus spéciale, plus étrange. Je reprends alors ma marche et me dis que je n'ai pas à les regarder comme ça. Après tout, si ce mâle rend mon frère heureux, je m'en fiche. Il est peut-être gentil. J'espère surtout qu'il l'est. Je lui adresse un petit sourire, afin qu'il ne croie pas que je ne l'accepte pas dans notre famille. Non, s'il est celui que mon frère a choisi, il faut que j'approuve son choix. Surtout que je suis presque sûr que d'autres ne seront pas de cet avis alors je dois le soutenir, c'est mon rôle de frère. Le soutenir quelques soient les épreuves comme il l'a fait avec moi, avant. Maintenant j'ai grandi, j'ai mûri, je dois lui rendre la pareille. On ne peut pas toujours profiter sans jamais rien donner, pas vrai ?
Sieth me suit et ma mère la regarde. Je me frotte comme elle et sent Volcan, sent son regard, et elle est surprise. Mon coeur bat plus fort, mais ce n'est pas agréable comme d'habitude ; je sens le sang battre à mes tempes, violent. J'ai peur. Quelque chose cloche. Ma mère agit comme si elle connaissait Sieth. Mais comment pourrait-elle la connaître ? L'a-t-elle déjà rencontrée ? Mais qu'est-ce que ça peut faire ? Certes, parfois, le monde est petit, et on s'aperçoit qu'on revoit toujours les mêmes personnes, c'est normal. Non, il y a autre chose, ça ne fait aucun doute.
« Sieth.. ma fille... »
C'est comme un choc, violent, comme si quelque chose venait de se briser en éclats, et en même temps comme si une barrière s'était créée entre Sieth et moi. Je ne peux m'empêcher de me séparer brusquement d'elle, la confusion dans mon regard, la peur aussi, mais la peur de quoi ? Je ne sais pas, j'ai juste peur. Je ne sais plus quoi faire. « Ma fille. » Sieth, la fille de Volcan ? Sieth, ma soeur ? Non non non.
Je ne sais pas quoi faire. Complètement désorienté, je suis ma mère. Pas le temps pour ces histoires, elle veut visiblement partir au plus vite. J'hésite entre m'approcher de Sieth et m'éloigner. Mais je ne veux pas lui faire de mal, je ne peux pas. Je ne sais pas quoi faire ! Tiraillé, mais incapable de rester là sans sentir sa chaleur auprès de moi, je finis par me coller à ma compagne - ma soeur. Au diable les liens fraternels, ce n'est pas de ma faute. Pour moi on n'est pas frère et soeur, on s'aime, on s'aime et c'est tout. Je me fiche des regards, tout comme Kuraudo. Lui a osé vaincre les contraintes, les obligations de la société, pourquoi pas moi ? Pourquoi pas nous ?
On part, ça y est. Le voyage est long, fatigant. Mais on y arrive, on arrive sur le territoire de ce fameux Clan de l’Ombre. On nous emmène au centre, dans leur camp, puis face à ce qui est apparemment leur chef, comme maman autrefois. Cette époque est si lointaine, j'ai si peu de souvenirs… Comme si c’était une autre vie. Et c’en est une, dans un sens. Cette période est passée. Aujourd'hui, on entre dans le Clan de l’Ombre.
Jeune recrue
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Sieth
Mer 26 Déc 2018 - 11:20
Aujourd’hui, grand départ. On nous a prévenus, et on est tous prêts, je crois. Moi je le suis. Je sais depuis toujours que ce n’est pas ma place, chez les Escogriffes. Alors je suis venue, je reste avec Kizuato, parce que, eh bien je l’aime. Je ne veux pas qu’il parte loin, sans moi, sans savoir si un jour il reviendra. Et puis de toute façon je sais au fond de moi que ce n’est pas ma place ici. Que c’est le bon choix que je fais. Mon père ne sera pas d’accord avec moi. Il ne sera pas du tout content d’apprendre que je pars avec Kizuato.
« Sieth.. ma fille... »
Je regarde avec étonnement tout ce petit monde, et Volcan. Quoi ? Mais… Je ne suis pas sa fille, ce n’est pas possible, sinon je serais… La soeur de Kuraudo et Kizuato ? Non, c’est impossible, je suis fille de Gaara. Ma mère, je ne la connais pas, c’est vrai. Mais Volcan est l’ancienne meneuse de la Troupe Inondée, elle ne peut pas avoir une aventure avec un Escogriffe, pas vrai ? … Kizuato s’est éloigné et je panique intérieurement, sans rien laisser paraître. Est-ce qu’il va me quitter ?
Je ne sais pas quoi penser. Peut-être qu’il faudrait ne pas trop penser. J’aime Kizuato, alors ça ne peut pas être mon frère. Je m’en fiche, ils ne pourront pas nous séparer. Et Kizuato ne me quitte pas, finalement. Il m’aime aussi.
Le chemin a été long. Très long. Interminable, on pourrait dire, presque. Pas tout à fait, en réalité, puisqu’aujourd’hui il se termine enfin. Volcan a pressé le pas, sur la fin, jusqu’à son territoire. Je ne connais rien, par ici, tout est bien différent des plaines de roches et des plaines tout court qu’on a vers chez nous. Il y a des marais, comme vers les Troupes, et de hauts arbres avec des aiguilles. Des pins, des cèdres, ce genre d’arbres. Je n’y connais pas grand chose, mais je sais que tant que je suis avec Kizuato, tout ira bien ! Il est si beau et gentil, il n’a rien d’un mâle abruti, sans cervelle qui sait se servir uniquement de ses griffes. Il est différent et je l’aime pour ça.
Nous nous arrêtons, et il y a des voix inconnues. Qui est-ce ? Le fameux Clan de l’Ombre ? Je suis réellement épuisée. J’ai besoin d’une bonne nuit de repos, je pense. La patrouille nous emmène et je ressens une crainte d’être rejetée, d’être détestée, j’ai peur qu’on nous chasse. Mais… Volcan et Kizuato ont dit que tout irait bien, et je lui fais confiance. J’inspire et je suis le groupe jusqu’au camp du Clan de l’Ombre. Volcan attend encore, et enfin la meneuse fait son apparition. Elle nous dévisage, elle nous détaille et je me sens petite au milieu de tout ce brouhaha. Est-ce qu’un jour, j’aurai vraiment ma place ici ?
« Je veux revenir. Tu nous accepterais ? Tu sais que je ne suis pas partie de mon plein gré.. »
Je retiens mon souffle. C’est maintenant que tout se joue. Où irions-nous, si nous ne pouvons pas rester ? Est-ce qu’on va encore devoir errer, des jours et des jours, sans réel foyer ? Ou s’installer ailleurs, où on pourra rester ? Je ne sais pas. Tant qu’il y a Kizuato, mon seul repère, tout va bien. C’est tout ce que je sais.
Expert des lieux
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Étoile Mortelle
Mar 26 Mar 2019 - 20:49
Bienvenue mon amie
Je me lèche doucement la patte avant droite alors que je suis postée dans l'arbre aux corbeaux. Cela faisait un petit moment que je n'étais pas montée dans cette arbre, alors que je le faisais tout le temps avant. Quand j'étais guerrière, je ne passais pas une journée sans avoir grimper cette écorce et avoir sauté de branches en branches. Depuis que je suis meneur, je ne le fais plus, n'en trouvant plus le temps ni l'envie. Pourtant, aujourd'hui je n'ai pas résisté et j'ai bondi pour me réfugier le plus haut possible et garder l'entrée du camp en visuel. Je préfère surveiller les allées et venues des chats de mon Clan, surtout de ceux ayant en patrouilles ou en revenant. Si je suis à l'affut, je saurai quand un chat arrive blessé, ou quand on me cherche. En attendant qu'il se passe quelque chose, je reste plongée dans mes pensées. Elles dérivent sur Bourrasque Hivernale, comme un mon habitude depuis qu'elle a quitté le Clan. Depuis que je ne l'ai plus revue en vérité. Je ne sais même pas si elle est en vie. En tout cas, j'ai veillé à la survie de ses petits, les seuls qui peuvent me ramener à elle. Je ne veux plus associer Fragment de Neige à elle. Tout ce que je peux penser quand je le vois, c'est au mal qu'il lui a fait. Il est la cause de sa fuite, et je ne peux pas lui pardonner.
Je soupire longuement en laissant mon regard parcourir les buissons qui entourent la clairière. C'est là que je commence à entendre les voix des miens qui se font de plus en plus présentes. Ils ont remarqué quelque chose, quelque chose qui doit attirer mon attention. Je grogne devant bouger, mais le fait quand même en me levant de ma branche et sautant directement au sol. J'atterris souplement dans un nuage de poussière et rejoins l'entrée. Je vois une patrouille des miens mener un autre groupe. Je ne reconnais pas l'odeur, pourtant, j'ai le museau cherchant l'origine de cette famille. Ils ne sont pas des Clans, peut être des solitaires ou des escogriffes, si ce n'est des troupes. Je ne pourrais pas dire d'ou ils viennent, mais ils ne sont pas un danger, sinon les chats de la patrouille ne les auraient pas amenés. Donc je les regarde. je cherche à savoir qui ils sont. Je vois des corps jeunes, des chats pas très âgés. Ils sont derrière la plus vieille. mon regard finit par passer sur elle, et mes yeux s'écarquillent de surprise. Non... je la croyais morte. Je la fixe de mes yeux, laissant le passé se reformer dans mon esprit. Elle était mon amie, l'une de celles qui ont quitté le Clan.
J'ai envie de rire. Je ne sais pas si c'est de joie ou de surprise. Depuis que je suis cheffe, je n'ai eu que des mauvaises aventures, et celle-la doit être la meilleure. Bien sur que je les accepterai, en plus de revoir mon amie, cela fera de nouveaux guerriers. Je ne vois pas pourquoi je refuserai. Je lui pardonne d'avoir du partir, je ne lui en voulais pas à l'origine. Je me contente donc de lui offrir un des sourires que je lui donnais avant, ceux de l'ancienne que j'étais. Je n'ai pas envie de leurs rire au museau, surtout que je ne me moquerai pas d'eux. Je ne veux pas qu'ils prennent peur. Avant de répondre je détaille à nouveau les chats qui l'accompagnent. Je crois que c'est sa nouvelle famille, celle qu'elle a du créer en dehors du Clan. Je ne vois pas pourquoi ces chats l'auraient suivie sinon.
Je soupire longuement en laissant mon regard parcourir les buissons qui entourent la clairière. C'est là que je commence à entendre les voix des miens qui se font de plus en plus présentes. Ils ont remarqué quelque chose, quelque chose qui doit attirer mon attention. Je grogne devant bouger, mais le fait quand même en me levant de ma branche et sautant directement au sol. J'atterris souplement dans un nuage de poussière et rejoins l'entrée. Je vois une patrouille des miens mener un autre groupe. Je ne reconnais pas l'odeur, pourtant, j'ai le museau cherchant l'origine de cette famille. Ils ne sont pas des Clans, peut être des solitaires ou des escogriffes, si ce n'est des troupes. Je ne pourrais pas dire d'ou ils viennent, mais ils ne sont pas un danger, sinon les chats de la patrouille ne les auraient pas amenés. Donc je les regarde. je cherche à savoir qui ils sont. Je vois des corps jeunes, des chats pas très âgés. Ils sont derrière la plus vieille. mon regard finit par passer sur elle, et mes yeux s'écarquillent de surprise. Non... je la croyais morte. Je la fixe de mes yeux, laissant le passé se reformer dans mon esprit. Elle était mon amie, l'une de celles qui ont quitté le Clan.
- Je veux revenir. Tu nous accepterais ? Tu sais que je ne suis pas partie de mon plein gré..
J'ai envie de rire. Je ne sais pas si c'est de joie ou de surprise. Depuis que je suis cheffe, je n'ai eu que des mauvaises aventures, et celle-la doit être la meilleure. Bien sur que je les accepterai, en plus de revoir mon amie, cela fera de nouveaux guerriers. Je ne vois pas pourquoi je refuserai. Je lui pardonne d'avoir du partir, je ne lui en voulais pas à l'origine. Je me contente donc de lui offrir un des sourires que je lui donnais avant, ceux de l'ancienne que j'étais. Je n'ai pas envie de leurs rire au museau, surtout que je ne me moquerai pas d'eux. Je ne veux pas qu'ils prennent peur. Avant de répondre je détaille à nouveau les chats qui l'accompagnent. Je crois que c'est sa nouvelle famille, celle qu'elle a du créer en dehors du Clan. Je ne vois pas pourquoi ces chats l'auraient suivie sinon.
- Bien sur que j'accepte ! Je ne vois pas pourquoi je te refuserai cela après tout ce temps, et tout le chemin que tu as du parcourir pour revenir ! Mais dis-moi, où étais-tu pendant tout ce temps ?
Ft. Volcan et sa famille
Codage par Neph pour Snowy seulement
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