Tu as bien grandi... • Feat Nono avec Souffle de Flammes
Le personnage
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J'avais eu mes chatons il y a trois lunes. Je les aimais beaucoup, tout comme Regrets Mortels, qui venait souvent les voir et me tenir compagnie à la pouponnière. J'aimais beaucoup ces moments passés en leur compagnie. C'était agréable de voir les chatons jouer ensemble se disputer pour tout et rien. Et puis, Regrets Mortels avait tellement changé depuis l'époque… Il n'était plus le mâle stupide que j'avais connu et c'était mieux comme ça. Bien qu'il avait fait souffrir ma demi-sœur, tué mon beau-frère et renié sa fille, je l'aimais toujours autant que quand j'étais plus jeune. Boule de Sang et Petit Sourire, Regrets Mortels et Sourire Effacé.
Et puis en plus de mes chatons, j’avais un apprenti. J’avais continué à patrouiller un peu avec lui au début de ma grossesse et ces dernières lunes, quand les autres reines acceptaient de s’occuper de mes fils. L’entraînement au combat et à la chasse, il ne l’avait plus fait avec moi. J’étais trop fatiguée pour ça. D’autres guerriers s’étaient occupés de lui, mais c’était tout de même moi qui lui avait inculqué les bases. Et hier, il était passé apprenti… Il avait réussi son évaluation haut la main. J’avais supervisé son évaluation de chasse, comme cela ne me prenait pas énormément d’énergie. J’étais vraiment fière de lui, des progrès qu’il avait fait… Mais aussi de la maturité acquise durant son apprentissage. Souffle de Flammes était un chat grognon et irrespectueux au départ. Et maintenant, je pouvais facilement lire sa noblesse d’âme. Je savais qu’il ferait de son mieux pour le clan.
Je sortis de la pouponnière. Je demandai à mon compagnon si je pouvais effectuer une patrouille. Il me dit oui, mais à condition de me ménager et de n’emmener qu’un chat. C’était pas la peine d’en prendre quarante, ça n’allait que me fatiguer encore plus. Je lui souris, lui fit une petite pichenette près de l’oreille avant de me diriger vers mon ancien apprenti. J’avais déjà mangé et les petits jouaient dehors, sous l’oeil vigilant de Nuée des Anges. Même si elle ne m’aimait pas vraiment, elle savait quand même regarder des gosses jouer dans l’herbe. C’était quand même ma nièce, et donc, mes enfants étaient ses cousins. C’était pas si compliqué de surveiller ses cousins.
« Bonjour, Souffle de Flammes. La veillée silencieuse s’est-elle bien passée ? Ça te tente de m’accompagner pour ta première patrouille en tant que guerrier ? »
Il avait déjà pu un peu se reposer, étant donné que le soleil était au point le plus dans le ciel. J’avais envie de passer un peu de temps avec mon ancien apprenti, j’avais besoin de passer un peu plus de temps avec lui. C’était la première fois que l’un de mes apprentis passait guerrier, après tout...
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Ft mon mentor adoré ! br/>
Nuage de Flammes, ou, non ! Souffle de Flammes avait passé sa nuit à veiller, assis sur le sol tiédi par la saison chaude. Il n’avait pas fait les cent pas, pourtant contre les principes de sa bougeotte habituelle. Peut-être le goût de sa mission, surveiller tout le clan, l’avait assagi encore plus et enlevé de ses plus gros défauts. Il se souvenait dans les moindres détails de la soirée de la veille, quand le meneur l’avait invité à le rejoindre, et avait interpellé leurs ancêtres pour qu’ils se penchent sur lui, pauvre petit chat minable et bien anodin par rapport à eux.
Après une petite remarque narquoise sur la merveilleuse nuit qu’il avait passée, un guerrier l’envoya se reposer. Mais ce que surprit le plus le rouquin, c’était le ton égal sur lequel il s’était adressé au petit nouveau dans leurs rangs. Plus de supériorité, désormais ils étaient des collègues, et plus un gosse à qui refiler les tâches les moins sympas. Il en avait bavé des enlevages de tiques des anciens, de leurs affreuses mauvaises langues, des rafistolages des barrières du campement en cas d’attaque, des feuilles qui s’accrochaient à son pelage fourni … Donc il y avait là-dedans, dans un seul ton, quelque chose de si agréable, de si réjouissant.
Le nouveau guerrier se dirigea alors dans la tanière qui n’attendait désormais que lui. Un mince sourire sur le bout des lèvres, et le voilà dans un coin de litière inutilisée, et s’affala de tout son long sous le regard attendri des femelles. Il ferma les yeux, mais, rien, ni sa fatigue, ni les évènements de la veille, ne parvinrent à lui rendre le sommeil. Au bout de quelques heures de perdues, quand Souffle de Flammes comprit qu’il n’arriverait pas à dormir, il se leva, et fit sa toilette. Quelques coups de langue plus tard, le voilà debout à déambuler dans la clairière principale, ne sachant que faire. Il choisit finalement de manger une petite souris, puis décida de partir à la chasse. Mais une chatte l’interpella :
« Bonjour, Souffle de Flammes. La veillée silencieuse s’est-elle bien passée ? Ça te tente de m’accompagner pour ta première patrouille en tant que guerrier ? »
Sourire Effacé. Son cher mentor. Le rouquin lâcha un ronronnement enjoué, avant de s’approcher de la pâle. Ce spectacle n’aurait jamais eu lieu quelques lunes plus tôt. Il la détestait, et elle lui rendait bien. La guerrière du troisième âge, comme il l’appelait au fond de lui, avait pourtant réussi à calmer ses ardeurs. Elle l’avait assagi, transformé en bon combattant, plus que chasseur, il fallait se l’avouer. Même si elle n’avait pas été toujours là à son entraînement, elle avait été la pièce maîtresse à son baptême de la veille. La fierté dans ses yeux l’avait fichtre donc, bien plus que ce qu’il n’aurait pu penser, ému au plus profond de lui. C’était un peu la seule avec qui il avait noué des liens, et c’était bien heureux qu’il passerait sa première patrouille avec elle.
« Bonjour ! C’était une nuit … Fan-tas-tique ! Enfin, il faut bien que je te l’avoue, j’ai beaucoup de mal à ne parler, comme tu le sais si bien … J’ai galéré à ne pas briser ce silence divin., soudain, ses yeux marrons se firent plus sérieux, alors qu’il continua, Je pense qu’on devrait aller du côté du chemin du Tonnerre. On y raconte que les guerriers de l’Ombre se rapprochent de plus en plus de chez nous. »
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Le nouveau guerrier semblait enthousiaste. Je me rappelais que très peu de ma veillée silencieuse, celle qui caractérisait le passage à l’âge adulte, le passage d’apprenti à guerrier, le moment où le félin devait s’engager, à partir duquel il allait recevoir beaucoup plus de responsabilités. C’était symbolique, en soi. Le passage guerrier, c’était le moment où tu recevais un nom unique. Des Petit•e, Boule, Patte, Nuage… il y en avait tout plein. Mais la combinaison du nom de guerrier était unique, basée sur les traits physiques et caractériels ainsi que le passé, le vécu du chat. Après mmh il valait mieux tomber sur un chef qui avait un assez bon goût pour les noms, sinon nous étions mal barrés.
– Bonjour ! C’était une nuit … Fan-tas-tique ! Enfin, il faut bien que je te l’avoue, j’ai beaucoup de mal à ne parler, comme tu le sais si bien … J’ai galéré à ne pas briser ce silence divin.
Je souris en entendant ces mots. Une vraie pipelette, celui-là. Cela ne m’étonnait pas vraiment. Bon, au moins, il n’avait pas craqué, c’était bon à savoir, j’avais réussi à lui inculquer quelque chose. Le chaton d’il y avait six lunes aurait parlé après trois minutes. Mais il n’était plus un chaton, Souffles de Flammes était désormais un guerrier accompli. J’étais tellement fière de le voir ainsi. Il avait tellement grandi depuis le temps.. Il était devenu un peu comme l’un de ms fils. Mais c’était ça, non, être mentor ? Être le troisième parent de l’enfant, l’aider à s’épanouir ?
– Je pense qu’on devrait aller du côté du chemin du Tonnerre. On y raconte que les guerriers de l’Ombre se rapprochent de plus en plus de chez nous.
Mon coeur rata un battement. Le chemin du Tonnerre ? C’était là où Aile du Crépuscule avait rendu l’âme. Ma demie-soeur… Si je n’avais pas été aussi stupide, j’aurai pu avoir le temps de la connaître. Sauf que je m’étais comportée comme une idiote et plus jamais je ne la reverrai, pas avant que je ne la rejoignisse dans la Toison Étoilée, que je quittasse ce clan pour en rejoindre un autre. Je clignai des yeux et hochai de la tête. Ce n’était qu’un chemin dangereux, il suffira de faire attention et surtout, de ne pas quitter mon ancien apprenti des yeux. Je ne voulais pas qu’il lui arrivât la même chose qu’à ma soeur.
– Allons-y.
Je partis plutôt rapidement du camp. Autant régler cette histoire en vitesse, je ne voulais pas m’attarder sur ce sinistre lieu. Beaucoup de félins étaient tombés sous ces horribles monstres et tomberont encore.
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– Allons-y.
Sans lui poser d'autre question, elle s'élança, un peu raide. Ce n'était pas des courbatures non, elle était bien réellement tendue. Le rouquin supposa que c'était une probable peur de l'attaque du clan. Il ne connaissait pas du tout le passé de la pâle, et jamais n'aurait pensé remué de mauvais souvenirs ainsi. Bref, d'un pas actif, ils s'éloignèrent de la clairière principale, l'un heureux, l'autre brisée. Un grand sourire barrait le visage du mâle, qui se retenait de partir à fond. La veillée silencieuse était certes un rituel, mais il n'empêchait qu'il n'avait jamais apprécié rester en place longtemps pendant un moment. Parce qu'observer la lune, c'était une chose, mais pendant des heures, c'en était une autre ! Ses pattes le démangeaient, lui ordonnant silencieusement de courir à perdre haleine, pour s'écrouler et dormir des jours entiers, assommé par la fatigue et le manque de sommeil. Enthousiaste, il l'interrogea :
Tu te souviens le monstre que j'étais au début ? Oh, comment on s'appréciait pas tous les deux !
Il éclata de rire et la bouscula doucement pour jouer. Même s'ils étaient désormais égaux, elle restait celle qui lui avait tout appris et il ne pouvait pas se permettre de lui manquer de respect. On pouvait dire qu'il lui resterait loyal, parce qu'elle avait fait de lui ce qu'il était maintenant, et leurs entraînements restaient des moments magiques. Était-elle vraiment heureuse de l'avoir eu en apprenti ? Reprenant aussitôt, il l'interrogea, un brin intrigué :
T'as pensé quoi quand tu as vu que tu m'avais en apprenti ?