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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumMy little princess [ft. Petite Avalanche]
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Ray
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Nuée des Anges
Mar 24 Juil 2018 - 1:00
My little princess
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Avec Moony
Je l’aimais. J’aimais ma fille comme se devait de le faire une mère. Mais c’était différent. Entre nous, c’était différent. J’avais l’impression de l’aimer plus que les autres. D’aimer Petite Avalanche plus que Sourire Effacé ou Lune d’Argent ou je ne sais quelle autre pimbêche qui trainait dans la Pouponnière aimaient leurs enfants. J’avais l’impression que l’amour que je portais à ma fille était plus fort que les autres. Que ce sentiment maternel était bien plus développé chez moi que chez les autres mères. J’étais spéciale, en même temps. J’avais ce quelque chose en plus. Je l’avais toujours su, et voilà qu’il finissait - enfin - par se montrer. C’était ça, d’être au-dessus, d’être supérieure. On le savait, au fond. On le savait et il fallait juste attendre le bon jour, le moment propice pour le voir. Il fallait juste savoir être patiente. Et nous y étions. Je donnais à Petite Avalanche et à Petit Titan tout l’amour dont ils avaient besoin. Plus, même. J’étais, j’avais décidé d’être pour eux cette mère inébranlable, forte, intouchable, se donnant au maximum pour ses enfants. J’avais décidé que Flamme de Glace ne les approcherait pas, et il n’avait pas pu les approcher. J’avais décidé qu’ils rencontreraient leur véritable père, Satani, et ils l’avaient rencontré. Je pouvais tout faire. J’avais avec moi ce sentiment d’invincibilité qu’une mère couvre souvent lorsqu’elle accouche. J’étais cette mère. Et nous étions une famille. Une famille unie, comme je l’avais décidé. Les choses se passaient à merveille. Tout comme je l’avais prévu.
Et ma fille. Oh, Clan des Étoiles, ma fille. Elle était moi tout crachée. Véritable portrait de sa formidable maman. Ça pinçait légèrement mon égo d’avouer qu’elle était mieux que moi, mais ça me le flattait aussi de dire qu’elle était réellement parfaite. Que ma Petite Avalanche était parfaite, qu’elle était belle et intelligente, et qu’elle savait s’y faire. Que c’était moi qui lui avait donné naissance. Mais détrompez-vous. Je ne la préférais pas à son frère. J’aimais Petit Titan du fond de mon coeur, et autant que je le faisais pour ma fille. J’étais juste naturellement plus proche d’elle. Peut-être notre féminité qui nous rapprochait, peut-être que le fait qu’elle pense exactement comme moi. Je ne savais pas, mais c’était un fait. Je passais plus de temps avec elle mais cela ne se voyait pas, car je passais en réalité énormément de temps avec chacun. Juste un peu plus avec ma fille. Et je voulais avoir avec elle une relation sans secrets. Une relation sans tabous, sans barrières, sans rien. Une relation où elle pourrait tout dire à sa maman chérie. Ce genre de relation que je n’avais pas pu avoir avec ma propre mère. Ce genre de relation qui m’aurait évité bien des soucis et des erreurs si j’avais eu avant les conseils avisés d’une femelle expérimentée. Surtout en terme de relations amoureuses. Je voulais que Petite Avalanche puisse s’appuyer sur moi quand elle en aurait besoin. Et tout cela passerait pas la complicité du lien que nous développions. Là voilà d’ailleurs qui rentrait de l’une de ses expéditions dans la clairière. Je lui faisais signe de me rejoindre et entamais une discussion “Tout se passe bien ma princesse ? Tu as réussi à te faire des amis, à ce que je vois” ajouté à cela un sourire franc comme on en voyait rarement sur mon visage.
Et ma fille. Oh, Clan des Étoiles, ma fille. Elle était moi tout crachée. Véritable portrait de sa formidable maman. Ça pinçait légèrement mon égo d’avouer qu’elle était mieux que moi, mais ça me le flattait aussi de dire qu’elle était réellement parfaite. Que ma Petite Avalanche était parfaite, qu’elle était belle et intelligente, et qu’elle savait s’y faire. Que c’était moi qui lui avait donné naissance. Mais détrompez-vous. Je ne la préférais pas à son frère. J’aimais Petit Titan du fond de mon coeur, et autant que je le faisais pour ma fille. J’étais juste naturellement plus proche d’elle. Peut-être notre féminité qui nous rapprochait, peut-être que le fait qu’elle pense exactement comme moi. Je ne savais pas, mais c’était un fait. Je passais plus de temps avec elle mais cela ne se voyait pas, car je passais en réalité énormément de temps avec chacun. Juste un peu plus avec ma fille. Et je voulais avoir avec elle une relation sans secrets. Une relation sans tabous, sans barrières, sans rien. Une relation où elle pourrait tout dire à sa maman chérie. Ce genre de relation que je n’avais pas pu avoir avec ma propre mère. Ce genre de relation qui m’aurait évité bien des soucis et des erreurs si j’avais eu avant les conseils avisés d’une femelle expérimentée. Surtout en terme de relations amoureuses. Je voulais que Petite Avalanche puisse s’appuyer sur moi quand elle en aurait besoin. Et tout cela passerait pas la complicité du lien que nous développions. Là voilà d’ailleurs qui rentrait de l’une de ses expéditions dans la clairière. Je lui faisais signe de me rejoindre et entamais une discussion “Tout se passe bien ma princesse ? Tu as réussi à te faire des amis, à ce que je vois” ajouté à cela un sourire franc comme on en voyait rarement sur mon visage.
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Jeune recrue
Puf/Surnom : La princesse Moony Messages : 42Le personnage
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Nuage d'Avalanche
Lun 22 Oct 2018 - 16:55
Mum, I love you
Les oiseaux chantent, au loin, emplissant ma tête d’une jolie mélodie. Je cligne des yeux, me levant en douceur. Le soleil vient me chatouiller, ce qui m’arrache un sourire. Dehors, il fait encore beau. C’est le genre de temps qui me donne envie de courir avec Petit Titan, le plus vite possible. Je lui jette un coup d’oeil mais ce flemmard dort encore. Ah, je vous jure ! Je secoue la tête, me demandant si je ne devrais pas le réveiller pour l’embêter, quelque chose comme ça. Il m’a bien fait le coup il y a pas longtemps ! Et puis, je peux lui rendre la monnai de sa pièce, nan ? Je veux dire, je suis quand même sa soeur donc si quelqu’un a le droit, c’est bien moi ! Je plisse les yeux, à deux doigt de lui crier dessus pour l’enquiquiner quand au loin j’entends Petite Encre qui m’appelle. Hm, ça m’embête, j’aurais préféré jouer avec mon frangin, mais bon. Je vais aussi m’amuser avec l’autre cas là. Si je veux que la touche finale en jette, il faut que je m’en donne les moyens. Et c’est donc ce que je vais faire avec cette minable marionnette qu’est Petite Encre. Et je m’occuperais aussi de Petit Echo… Même si lui, il me donne plus de fil à retordre. Enfin, il y a Patte de Miel aussi. Pff, elle. Dire qu’officiellement c’est mon amie… Nan mais je pourrais l’aimer, vraiment. Elle est adorable en plus mais justement, trop. Ce qui fait d’elle quelqu’un de potentiellement dangereux pour mon jeu, et ça je peux juste pas le tolérer. Donc, je ne l’aime qu’en apparence et je vais la faire souffrir, comme avec les autres. Problème règlé, au suivant ! Et le suivant, c’est le fils de Sourire Effacée et Regrets Mortels, allias le couple le plus improbable du monde. Je ne comprends pas du tout la logique de Regrets Mortels de sortir avec la borgne là… Elle me dégoute. Elle ne vaut rien. Après, il faut lui reconnaître que du coup, elle ne représente aucun danger. Et ça, c’est cool.
Je bondis hors de la tanière, piègent encore peu plus mes pantins. J’en profite pour voir d’autres “amis”. Je ne peux pas trainer avec un seul chat dans la journée, se serait humiliant ! Non, je suis bien au dessus de ça. Et puis l’avantage, c’est que j’ai l’embarras du choix avec tous les chats du clan du vent. Quoique, je ne compte pas me limiter au clan du vent. Quel charme ça aurait, franchement ?
Une fois que je me suis bien amusée, je rentre. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je verrais bien. Peut être embêter Petit Titan pour de bon, sauf qu’il doit être réveillé. Quel dommage que je n’ai pas pu le faire tout à l’heure ! Cela aurait été quand même plus amusant.
Je remarque alors ma maman adorée qui me fait signe de venir. Je souris et m’avance en sa direction. Je l’adore, ma mère. Elle est parfaite et elle m’aime. Ce n’est pas comme avec les autres qui ne le montrent jamais. Maman m’aime, elle le dit et je le vois. J’ai vraiment la sensation de compter avec elle, c’est… super agréable. Bien sûr, je l’aime en retour. Il faut dire qu’on s’entend bien, déjà parce qu’on se ressemble et ensuite parce que… Parce que voilà. Je sais pas trop mais on s’en fout du pourquoi du comment. Tout ce que je sais c’est que Nuées des Anges est la meilleure mère du monde.
«Tout se passe bien ma princesse ? Tu as réussi à te faire des amis, à ce que je vois»
Et elle me sourit. Maman, elle a ce genre de sourire rayonnant. Tu m’étonnes que personne ne lui résiste. Je tiens d’elle d’ailleurs, on a ce sourire qui est juste incroyable. Et surtout très efficace.
J’aime bien maman, elle me surnomme toujours princesse. C’est un joli surnom et ça me va très bien. Après tout, ne suis-je pas la princesse du clan du vent ? C’est pour ça que ça me ravie. Et maman le sait. Après, très objectivement, maman sait beaucoup de choses. Et elle est très intelligente. Bref, maman est parfaite et je l’adore !
J’hoche la tête, avec le même sourire qu’elle. On se ressemble, genre vraiment. Nous sommes juste différentes sur quelques points mais à part ça… Maman, c’est mon reflet parfait.Je m’assois avant de miauler d’une voix joyeuse :
«Oui, c’est vraiment amusant, le monde et les autres.»
J’ajoute.
«Dis maman,elle était comment grand-mère ?»
Je sais que maman a toujours été proche de sa propre mère, quand elle en parle, ça se sent dans sa voix. Alors, j’ai envie de savoir comment elle était Aile du Crépuscule, j’ai envie d’en apprendre plus sur maman et ce qui lui est arrivé. Parce que je l’aime.
Je bondis hors de la tanière, piègent encore peu plus mes pantins. J’en profite pour voir d’autres “amis”. Je ne peux pas trainer avec un seul chat dans la journée, se serait humiliant ! Non, je suis bien au dessus de ça. Et puis l’avantage, c’est que j’ai l’embarras du choix avec tous les chats du clan du vent. Quoique, je ne compte pas me limiter au clan du vent. Quel charme ça aurait, franchement ?
Une fois que je me suis bien amusée, je rentre. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je verrais bien. Peut être embêter Petit Titan pour de bon, sauf qu’il doit être réveillé. Quel dommage que je n’ai pas pu le faire tout à l’heure ! Cela aurait été quand même plus amusant.
Je remarque alors ma maman adorée qui me fait signe de venir. Je souris et m’avance en sa direction. Je l’adore, ma mère. Elle est parfaite et elle m’aime. Ce n’est pas comme avec les autres qui ne le montrent jamais. Maman m’aime, elle le dit et je le vois. J’ai vraiment la sensation de compter avec elle, c’est… super agréable. Bien sûr, je l’aime en retour. Il faut dire qu’on s’entend bien, déjà parce qu’on se ressemble et ensuite parce que… Parce que voilà. Je sais pas trop mais on s’en fout du pourquoi du comment. Tout ce que je sais c’est que Nuées des Anges est la meilleure mère du monde.
«Tout se passe bien ma princesse ? Tu as réussi à te faire des amis, à ce que je vois»
Et elle me sourit. Maman, elle a ce genre de sourire rayonnant. Tu m’étonnes que personne ne lui résiste. Je tiens d’elle d’ailleurs, on a ce sourire qui est juste incroyable. Et surtout très efficace.
J’aime bien maman, elle me surnomme toujours princesse. C’est un joli surnom et ça me va très bien. Après tout, ne suis-je pas la princesse du clan du vent ? C’est pour ça que ça me ravie. Et maman le sait. Après, très objectivement, maman sait beaucoup de choses. Et elle est très intelligente. Bref, maman est parfaite et je l’adore !
J’hoche la tête, avec le même sourire qu’elle. On se ressemble, genre vraiment. Nous sommes juste différentes sur quelques points mais à part ça… Maman, c’est mon reflet parfait.Je m’assois avant de miauler d’une voix joyeuse :
«Oui, c’est vraiment amusant, le monde et les autres.»
J’ajoute.
«Dis maman,elle était comment grand-mère ?»
Je sais que maman a toujours été proche de sa propre mère, quand elle en parle, ça se sent dans sa voix. Alors, j’ai envie de savoir comment elle était Aile du Crépuscule, j’ai envie d’en apprendre plus sur maman et ce qui lui est arrivé. Parce que je l’aime.
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Nuée des Anges
Sam 24 Nov 2018 - 16:23
My little princess
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Avec Moony
La vie m’avait dotée d’un cadeau immense. Une petite beauté. Un être si précieux. Voilà ce que c’était, alors, voir en elle, en Petite Avalanche, mon propre reflet. Mon sang. Moi. C’était ça, la véritable beauté. Tout ce que j’avais pu connaître jusqu’ici n’en valait pas la peine. Rien n’égalait ma fille. Rien ne l’égalerait jamais. Le lien entre une mère et une fille s’expliquait enfin à moi. Je l’avais déjà connu, déjà vécu, mais que dans un sens. Que dans ce sens où je jouais le rôle de fille. Mais là, c’était différent. Ça n’avait rien à voir. On ne pouvait pas le deviner, on ne pouvait pas se l’imaginer tant que l’on ne l’avait pas vécu. Je plaignais toutes ces femelles qui ne voulaient pas de chatons. Toutes ces femelles qui ne voyaient pas encore la beauté de cette vie.
Petite Avalanche répondit - sans surprise - positivement à mon appel et me rejoignit d’un pas hâté. Un magnifique sourire se dressa sur ses lèvres. Je le disais tout le temps. Je le répétais indéfiniment. Elle avait mon sourire, ce sourire si précieux, si peste et si franc à la fois. Indéchiffrable. Elle le maîtrisait. Et j’étais déjà si fière d’elle, alors qu’elle n’avait que quelques misérables lunes. Ma fille était parfaite, et elle allait faire de grandes choses. Pas forcément devenir chef du Clan du Vent, non, pas devenir la meilleure chasseresse ou la meilleure guerrière, ça, c’était bien si c’était ce qu’elle voulait, mais ça m’importait peu. Elle allait faire de grandes choses à sa façon. De grandes et belles choses. Car elle était ma princesse, ma petite fille.
Elle arriva jusqu’à moi, toujours aussi belle. Elle s’embellissait de jours en jours. “Oui, c’est vraiment amusant, le monde et les autres. Dis maman, elle était comment grand-mère ?” elle me demanda, après avoir répondu aimablement à ma question. Voilà, ma fille était aimable, bien élevée, elle savait utiliser les mots. Je lui avais appris, aussi. Et encore, elle n’était pas au bout de son apprentissage des bonnes matières. Ma fille serait une apprentie et une guerrière classe et charismatique. Autant voire même plus que sa mère.
Je lui léchais le dessus du crâne pour remettre quelques poils de celui-ci dans le bon ordre. J’avais très souvent cette manie de les peigner, autant elle que son frère. L’apparence était primordiale. Une fois cette chose faite, je plongeais à nouveau mes yeux bleus dans les siens, m’apprêtant à répondre à sa question. Grand-mère ? Ça me faisait étrange. C’était la première que l’on parlait de ma mère, Aile du Crépuscule, ainsi. Ça me fait faisait un peu étrange, mais pas tant que ça. Étais-je peinée ? Non, pas vraiment. Attristée par la nostalgie, l’espace quelques fractions de seconde m’aurait semblé plus approprié. Nostalgie, voilà. Pas de mélancolie, non.
“Grand-mère était incroyable” je souris à nouveau, avant d’ajouter : “Elle t’aurait adorée”. Et je le pensais. Aile du Crépuscule aurait aimé mes chatons comme les siens, comme Taches Fauves et moi-même. Je me remémorais quelques passages agréables, quelques journées passées à ses côtés. “Aile du Crépuscule était une femelle formidable. La plus gentille des femelles du Clan, de la forêt, même. Elle était tolérante, aimable, altruiste, pleine de respect. Elle n’aurait jamais fait de mal à une mouche”.
Je ne regardais plus vraiment ses yeux. J’étais à moitié perdue dans mes pensées. “Pourquoi tu voulais savoir cela ?” je lui demandais, toujours gentiment. J’étais curieuse de savoir ce qui l’avait amenée à se demander cela.
Petite Avalanche répondit - sans surprise - positivement à mon appel et me rejoignit d’un pas hâté. Un magnifique sourire se dressa sur ses lèvres. Je le disais tout le temps. Je le répétais indéfiniment. Elle avait mon sourire, ce sourire si précieux, si peste et si franc à la fois. Indéchiffrable. Elle le maîtrisait. Et j’étais déjà si fière d’elle, alors qu’elle n’avait que quelques misérables lunes. Ma fille était parfaite, et elle allait faire de grandes choses. Pas forcément devenir chef du Clan du Vent, non, pas devenir la meilleure chasseresse ou la meilleure guerrière, ça, c’était bien si c’était ce qu’elle voulait, mais ça m’importait peu. Elle allait faire de grandes choses à sa façon. De grandes et belles choses. Car elle était ma princesse, ma petite fille.
Elle arriva jusqu’à moi, toujours aussi belle. Elle s’embellissait de jours en jours. “Oui, c’est vraiment amusant, le monde et les autres. Dis maman, elle était comment grand-mère ?” elle me demanda, après avoir répondu aimablement à ma question. Voilà, ma fille était aimable, bien élevée, elle savait utiliser les mots. Je lui avais appris, aussi. Et encore, elle n’était pas au bout de son apprentissage des bonnes matières. Ma fille serait une apprentie et une guerrière classe et charismatique. Autant voire même plus que sa mère.
Je lui léchais le dessus du crâne pour remettre quelques poils de celui-ci dans le bon ordre. J’avais très souvent cette manie de les peigner, autant elle que son frère. L’apparence était primordiale. Une fois cette chose faite, je plongeais à nouveau mes yeux bleus dans les siens, m’apprêtant à répondre à sa question. Grand-mère ? Ça me faisait étrange. C’était la première que l’on parlait de ma mère, Aile du Crépuscule, ainsi. Ça me fait faisait un peu étrange, mais pas tant que ça. Étais-je peinée ? Non, pas vraiment. Attristée par la nostalgie, l’espace quelques fractions de seconde m’aurait semblé plus approprié. Nostalgie, voilà. Pas de mélancolie, non.
“Grand-mère était incroyable” je souris à nouveau, avant d’ajouter : “Elle t’aurait adorée”. Et je le pensais. Aile du Crépuscule aurait aimé mes chatons comme les siens, comme Taches Fauves et moi-même. Je me remémorais quelques passages agréables, quelques journées passées à ses côtés. “Aile du Crépuscule était une femelle formidable. La plus gentille des femelles du Clan, de la forêt, même. Elle était tolérante, aimable, altruiste, pleine de respect. Elle n’aurait jamais fait de mal à une mouche”.
Je ne regardais plus vraiment ses yeux. J’étais à moitié perdue dans mes pensées. “Pourquoi tu voulais savoir cela ?” je lui demandais, toujours gentiment. J’étais curieuse de savoir ce qui l’avait amenée à se demander cela.
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Puf/Surnom : Cousine de Timmy Messages : 877Le personnage
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Mer 15 Mai 2019 - 18:25
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