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i bet my life on you — (pythagore)

Croc Blanc
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : lightning power.
Messages Messages : 127
Croc Blanc
 Mar 16 Juil 2019 - 18:18

i bet my life on you
ft. pythagore φ Grandir parmi les Clans, Croc Blanc avait commencé sa vie dans un petit confort non négligeable. On lui avait toujours appris là-bas que les Solitaires avaient du mal dans la vie, ils n’avaient pas la chance d’avoir un Clan pour le soutenir, ils n’avaient personne pour les soigner lorsqu’ils étaient malades, ils devaient chasser seuls leur propre nourriture et devaient parfois faire face à de plus gros problèmes que les Clans à eux tout seuls. Bien sûr, ils n’avaient pas à subir les conflits claniques, mais ils avaient de nombreux ennemis et ne dormaient jamais sur leurs deux oreilles durant la nuit, contrairement aux félins appartenant aux Clans qui avaient la chance d’avoir des gardes chaque nuit. On lui avait aussi appris que les Domestiques n’étaient pas des félins fréquentables. Il s’agissait de sac à puces dont le confort était bien trop beau, qui ne savaient pas se battre et qui avaient des compétences précaires concernant la chasse. Des incapables était souvent le terme utilisé, des félins qui se trimballaient dans les rues d’une ville dangereuse principalement composée de monstres avalant les Bipèdes et de Bipèdes cherchant à caresser les chats. Mais les Bipèdes étaient des dangers publics, tout comme les cabots qui les accompagnaient.

Et contre toute attente, Croc Blanc était devenue solitaire, malgré ce qu’on lui avait appris. Elle n’avait pas eu une mauvaise vie, mais effectivement, étant malade, elle avait beaucoup de mal à tenir le coup. Elle n’avait plus trop le choix : elle devait suivre cette domestique, Pythagore. Elle devait traverser la ville, elle ne pouvait suivre qu’elle, elle n’était guidée que par une femelle, guidée par quelqu’un alors qu’elle avait toujours choisi de faire son petit bout de chemin. Alors qu’elles croisaient monstres, cabots et bipèdes, Croc Blanc — qui s’était présentée comme étant Blanche Neige, celle qu’elle était aux Clans — commençait à s’impatienter. Elle était tendu et sursautait à chaque bruit nouveau comme un simple chaton. Elle n’avait pas confiance et avait peur que quelque chose lui arrive, déjà qu’elle crachait ses tripes. « C’est encore loin ? » qu’elle demanda légèrement sèchement avoir avoir entendu un aboiement.
lightning power 019
Pythagore
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Watiti
Messages Messages : 127

Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 106 lunes
Mentor / apprenti :
Pythagore
 Jeu 18 Juil 2019 - 19:04
Queue haute, je traçais mon chemin parmi la ville. Ici, les chats devaient rester discrets, mais ce n'était pas plus effrayant que la forêt ou le désert. Dans la forêt, il y avait les renards, dans le désert, il y avait des serpents, et dans la ville, des monstres et des chiens. Les premiers étaient facilement évitables. Ils marchaient sur leurs propres chemins, n'étaient pas discrets et roulaient doucement si ils devaient s'approcher des itinéraires des bipèdes. De plus, les bipèdes semblaient les avoir domptés . Ils s'en servaient pour aller à différents endroits, très loin, et ils bougeaient sur commande. Rien à craindre, vraiment. Quant aux cabots, il fallait savoir identifier les différentes sortes. Certains étaient amicaux, d'autres moins, certains étaient complètement dévoués à leurs maîtres, d'autres montraient qu'ils pouvaient jouir d'une certaine liberté. Toutefois, rares étaient les chiens dangereux. Entre les clôtures et les laisses, les humains avaient su refréner leurs ardeurs. Les seuls canidés à craindre dans la rue étaient les chiens errants. Mais ici, il n'y en avait point.

Je restais à raser les clôtures et les haies, pour ne pas trop coller la route où les humains marchaient. Généralement, ils ne faisaient pas attention à nous. Blanche-Neige, ma compagne de route, semblait terrorisée. Étrange, pour une chatte errante. Elle sursautait au moindre aboiement, au moindre cri des monstres, et jetait des coups d’œil nerveux aux bipèdes qui pouvaient nous frôler. Je retenais un soupir d'exaspération. Un chien recommença à aboyer dans un jardin, et elle se rapprocha de moi afin de me demander :

« C’est encore loin ? »

Je scrutais la rue. Pas loin du tout. Au détour d'un croisement, nous tournâmes vers une plus petite rue. Les voitures roulaient moins vite, sûrement car elles sortaient à peine des territoires de leurs propriétaires. C'était beaucoup plus tranquille. Après cela, il faudra encore faire quelques maisons, avant d'arriver à la mienne. Elle avait une palissade en bois, et derrière se trouvait une haie. Il valait mieux entrer par la petite barrière, moins haute. Je pressais le pas. Une portée de bipède avec leur mère se promenait là bas. Je les connaissais, ils habitaient non loin de ma maison. Une jeune femelle bipède nous vit et poussa un cri de joie avant de s'avancer vers nous. Je fis un pas vers elle avant de me raviser. La chatte malade n'avait sûrement aucune envie de se frotter à un humain. Je lui fis un signe de queue avant de prendre mon élan et de grimper sur une barrière. De là haut, la jeune bipède ne pourra pas nous atteindre. La mère reprit son petit par la main et continua son chemin, transportant son tout jeune bipède devant elle.

Gardant les pattes sur la barrière, nous finîmes par arriver au territoire de ma bipède, qui était également le mien.

« Nous sommes arrivées ! »

D'une agilité féline, je sautais dans l'herbe douce, attendant que Blanche Neige me suive. On ne pouvait pas se perdre ici, le terrain était balisé et petit. Quelques buissons, par ci par là, mais on ne pouvait pas louper la maison. D'un pas de maître, je me dirigeais vers la porte de la cuisine. Il y avait une chatière, une porte spécialement conçue pour les chats, les chiens ne pouvaient pas passer sans se coincer. Je me plaçais devant en m'écartant pour laisser passer la chatte malade.

« C'est ici, tu peux passer devant, il y aura normalement des bols d'eau et de nourriture. Tu peux te servir. Je mangerai plus tard.»
Croc Blanc
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : lightning power.
Messages Messages : 127
Croc Blanc
 Mar 23 Juil 2019 - 1:31

i bet my life on you
ft. pythagore φ Devenir domestique. C’était bien un truc qu’elle n’aurait jamais pensé devenir quand elle y réfléchissait bien, jamais de la vie elle aurait accepté la misérable vie d’un domestique, à manger de la bouffe affreuse sans avoir le privilège de la chasser soi-même, à devoir supporter chaque jour les caresses d’un maître. Déjà rien que l’idée d’avoir un maître lui donnait des frissons. Elle se demandait bien comment faisait Pythagore pour accepter tout cela. Peut-être que d’une certaine façon, lorsqu’un chat naissait domestique, c’était moins dur d’accepter cette vie-là car c’était la seule qu’on avait connu. Après tout, c’était ce qu’avait vécu son père, non ?
Croc Blanc n’était absolument pas à l’aise dans cette ville : il y avait autour d’elle tant de choses nouvelles qu’elle ne parvenait pas à s’y faire. Elle se trouvait elle-même pathétique à sursauter pour un rien, elle ne ressemblait en rien à cette vagabonde intimidante qu’elle savait être dans la forêt de CerfBlanc. Ici, le moindre aboiement, le moindre bruissement, le moindre grondement de monstre, le moindre cri de petit bipède qui cherchait à la caresser, elle ou même Pythagore, tout était sujet à un sursaut. La femelle au pelage crème ne lui avait pas répondu tandis qu’elles continuaient de progresser dans la ville. Peut-être avait-elle besoin de se concentrer pour trouver son chemin ? Et si elle s’était perdue ? Si Croc Blanc était forte, elle se sentait extrêmement vulnérable, d’abord parce qu’elle était malade mais aussi car elle ne connaissait pas l’endroit. Des milliers — que dis-je — des milliards de nids de bipèdes — que les domestiques appellent généralement « maisons » — l’entourait. Elles cheminaient de rue en rue sans que la femelle sphinx ne comprenne quelque chose à son itinéraire. Depuis un petit moment déjà, elles avaient quitté l’orée de la forêt. Si Pythagore avait pu avoir une maison près de celle-ci, Croc Blanc n’aurait pas dit non : moins de trajet, moins de cabots et un endroit bien plus familier où elle se serait sentie en sécurité.

Les deux femelles tournèrent dans une rue plus étroite que les autres, là où les monstres semblaient rouler un peu moins vite. Tandis que Pythagore pressait le pas, Croc Blanc tentait de la suivre docilement malgré une irrépressible envie de faire demi-tour et de fuir. Le seul problème : elle ne connaissait pas le chemin. Alors elle poursuivait sa route derrière elle, avant de voir une portée de bipèdes non loin de là. Lorsqu’une jeune femelle bipède poussa un cri de joie dans sa direction, la panique prit le dessus sur l’ancienne guerrière qui ne savait pas quoi faire. Elle jeta d’abord un regard effrayé à sa guide avant de la voir grimper sur la palissade. Mais Croc Blanc resta un instant tétanisée, l’esprit embrouillé, elle recula et trébucha avant de se cogner contre cette fameuse palissade. Par chance, la femelle sans poils n’eut pas à fuir en courant car la mère de la petite avait attrapé sa main, l’emmenant avec elle et son autre tout petit dans une direction différente.
La chatte lâcha un soupir de soulagement avant de déposer son regard sur Pythagore qui se tenait là-haut, sur la palissade. Croc Blanc la rejoignit sans un mot et elles marchèrent quelques instants avant que la femelle crème ne s’écrie qu’elles étaient enfin arrivées à destination. Une pointe de soulagement mais aussi d’inquiétude traversa la solitaire, elle qui redoutait depuis le depuis la rencontre avec la maîtresse de sa compagne de voyage. Les deux félines descendirent avec plus ou moins d’agilité dans l’herbe douce. De nombreuses odeurs de chats avait remplis le museau de la demoiselle tandis qu’elle progressait dans ce petit terrain. Croc Blanc se retrouva face à un grand mur avec une toute petite entrée en bas, de quoi tout juste faire passer un chat, un endroit où il semblait y avoir eau et nourriture à l’intérieur — eau et nourriture de bipèdes !

« Euh, ce n’est pas pour t’offenser, hein, mais je toucherai pas à ton eau et encore moins à ta nourriture, je préfère largement chasser mon propre gibier et boire l’eau de la rivière, c’est largement meilleur. » dit-elle avant de finalement passer à travers la trappe, une patte après l’autre, doucement, à la recherche du mécanisme. Dedans, ça empestait le bipède, ce qui fit froncer le museau à la féline sphinx. Une fois les quatre pattes à l’intérieur, elle attendit que Pythagore entre pour commencer à explorer les environs. La pièce était immense, il y avait quatre murs autour d’elle, de quoi oppresser un peu la guerrière qui avait toujours eu l’habitude du grand air. Le sol était un peu glissant, mais Croc Blanc parvenait à garder son équilibre tandis qu’elle reniflait un instant dans deux petits réservoirs où il y avait eau et nourriture, comme promis. Si l’odeur y était infecte, l’ancienne guerrière sentit son ventre gargouiller et sa gueule asséchée lui hurlait de boire cette eau. Mais par principe, elle n’y toucha pas. La féline progressa jusqu’à un semblant d’entrée qui s’ouvrait sur un espace plus grand, toujours délimité par quatre murs mais qui semblait permettre à la fausse Blanche Neige de mieux respirer. Dans un coin, elle vit la bipède, la maîtresse de Pythagore qui la remarqua aussitôt. Par peur, Croc Blanc recula sans comprendre quoi faire. Elle courut vers la femelle crème avant de demander : « Eh ! Qu’est-ce que je suis censée faire, là ? »
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Pythagore
Jeune aventurier
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 106 lunes
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Pythagore
 Ven 20 Sep 2019 - 19:59
J'avais peur que Blanche Neige aie du mal à s'orienter. Après tout, elle s'était cognée la tête tout à l'heure, en voulant échapper à ce petit bipède. Néanmoins, son air intrigué ne semblait pas dû au choc, mais plutôt à la découverte de la ville. Elle déclina ma proposition. Assez stupide, vu son état de faiblesse.

« Euh, ce n’est pas pour t’offenser, hein, mais je toucherai pas à ton eau et encore moins à ta nourriture, je préfère largement chasser mon propre gibier et boire l’eau de la rivière, c’est largement meilleur. »


Quel gibier pouvait-elle attraper ? Elle ressemblait à un squelette ambulant. A se demander si ma maîtresse la prendra réellement pour une chatte domestique en détresse. La chatte poussa prudemment l'entrée de la chatière du bout de la patte. Je la laissais découvrir, elle comprendra bien assez vite que la porte ne lui fera pas de mal. Une fois qu'elle se faufila à l'intérieur, je la suivis. Aussitôt, je vins devant la gamelle d'eau afin de m'abreuver. Après un si long trajet, ma gorge était sèche comme la lande. Blanche-Neige préféra lever la tête, observer les murs, la cuisine, et passa la porte qui mena au salon. Je dressais l'oreille en entendant un bruit de pas. Ma maîtresse devait être rentrée à la maison, tant mieux ! Je retins de me précipiter à pas lent vers ses jambes, car la femelle revint en courant vers moi, avec un air paniqué.

« Eh ! Qu’est-ce que je suis censée faire, là ? »

Je ronronnais, en imaginant ma maîtresse faire quelque chose qui puisse faire peur. Sans réfléchir, pour une fois, je lançais une réponse :

« Fais la chatte domestique ! »


Puis je saisis qu'elle ne savait pas comment se comporter comme une chatte domestique. De toute façon, je n'avais pas le temps de lui expliquer en détail et point par point. Mon humaine vint à la cuisine et jeta des coups d’œils interrogateurs vers nous. Sa voix posait également des questions, d'une voix douce. Elle n'était pas encore très rassurée. Je levais la queue.

« Fais comme moi ! »

Je saluais ma maîtresse en ronronnant entre ses jambes, le dos rond, puis je poussais un miaulement angoissé en m'approchant de Blanche-Neige, bien que son odeur soit très forte, ainsi que mauvaise.

« Il faut que tu lui fasses croire que tu es une pauvre chatte malade, elle finira par être convaincue. »


chuchotais-je en m'allongeant sur le carrelage de la cuisine. Toutefois, il fallait que Blanche-Neige ait un talent pour jouer un rôle. Sa survie dépendait de cela.
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