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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum[flashback] N'abandonnez rien au hasard ; faites peu et faites bien [ft. Ambre & Avenir & Heagan]
Jeune recrue
Puf/Surnom : Ray
Messages : 58Raymsay
Mar 3 Sep 2019 - 18:35
- HRP:
- Le rp se déroule il y a un moment déjà, alors que les chatons d'Ambre et Raymsay ont environ deux lunes.
N'abandonnez rien au hasard ; faites peu et faites bien
Le destin a voulu que je retombe sur elle. Je le jure, j’ai rien fait, moi. C’est le destseul n, rien que le destin. Et moi, j’y crois, au destin. Je suis persuadé que rien n’arrive jamais au hasard. Que je croise les gens que je suis censé croisés, et que je les recroise dans d’autres contextes de la même façon. La destinée. Les gens qui ne veulent pas croire au destin me fatiguent : la discussion n’est pas facile avec ces derniers. Ils se sentent obligés d’expliquer leur façon de voir les choses, jusqu’à même vouloir imposer cette vision. Mais tout le monde sait que je desteste qu’on essaye de me faire faire des choses, alors souvent, ça finit en bas ton. Le destin, je vous dis.
Et le destin a voulu que je retombe sur elle. Cette déesse vivante, ce rêve éveillé. Son nom ? Je ne le sais plus. Je ne sais même pas si je l’ai déjà su, à un moment. Mais en tout cas, je me souviens parfaitement de l’avoir croisée. Je me souviens parfaitement lui avoir déjà parlé, avoir déjà contemplé sa fourrure de feu et m’être déjà perdu dans son regard merveilleux. De toute façon, qu’est-ce que c’est, un prénom ? Rien, ce n’est rien et ça ne sert à rien. Ça ne me dit rien à propos d’elle, donc je n’en ai pas besoin, et vous non plus. La seule chose importante à savoir, c’est que je l’ai retrouvée. Enfin, non pas que je la cherchais, ça non. Le destin, toujours le destin. On a voulu que mon chemin croise a nouveau le sien. Et elle était accompagnée, cette fois.
Oh non, pas d’un mâle, aucun soucis à propos de cela. Même pas une femelle, d’ailleurs, je m’exclue personne moi. Non, même pas des adultes en fait. Des chatons. Trois petites choses, minuscules à côté de cette femelle élancée. Trois petites choses bruyantes, à la limite de l’adorable. Mais j’ai tout de suite compris. Je comprends rapidement, je l’ai toujours fait. Je suis loin d’être con, vous savez. Je sais que parfois, c’est pas évident de s’en assurer, mais je suis futé, au fond.
J’ai compris tout de suite qu’ils étaient de moi. J’ai compris à l’instant même où je les ai vus que j’étais leur père. Leur seul et unique père. Et j’ai pas résisté : l’instinct paternel plaît au destin, pas les familles brisées et séparées.
Et nos regards se croisent, se recroisent. Avait-elle déjà ce regard si dur et si doux à la fois lorsque je l’ai croisée la première fois ? Je ne sais plus. Ça n’a plus d’importance, de toute façon. Ça n’en a jamais eu.
Je les regarde. Mâles ? Femelles ? J’en sais rien. Mais ils sont mes chatons. Mes enfants. Je peux pas la laisser comme ça, avec ces petites merveilles entre les pattes. Qui sait ce qu’elle en ferait ? Elle pourra jamais les élever aussi bien que je peux le faire. Non, non. Je peux pas la laisser comme ça. Je vais faire mon père exemplaire. Je vais élever mon fils. Un fils, oui, je veux un fils.
Et je m’approche, sans rien dire. J’attrape un des gamins par la peau du cou, délicatement. Il est tricolore, roux, gris et noir. Je ne sais pas d’où il tient cela. Il y a juste ses taches qui font vaguement penser aux miennes. Mais surtout, ce qui me frappe, ce sont ses yeux. Ses yeux ors comme les miens. Mon fils, oui, indéniablement, il est mon fils. Le deuxième est une femelle et le dernier semble bien trop petit. C’est lui, mon fils. Mon fils parfait.
Et le destin a voulu que je retombe sur elle. Cette déesse vivante, ce rêve éveillé. Son nom ? Je ne le sais plus. Je ne sais même pas si je l’ai déjà su, à un moment. Mais en tout cas, je me souviens parfaitement de l’avoir croisée. Je me souviens parfaitement lui avoir déjà parlé, avoir déjà contemplé sa fourrure de feu et m’être déjà perdu dans son regard merveilleux. De toute façon, qu’est-ce que c’est, un prénom ? Rien, ce n’est rien et ça ne sert à rien. Ça ne me dit rien à propos d’elle, donc je n’en ai pas besoin, et vous non plus. La seule chose importante à savoir, c’est que je l’ai retrouvée. Enfin, non pas que je la cherchais, ça non. Le destin, toujours le destin. On a voulu que mon chemin croise a nouveau le sien. Et elle était accompagnée, cette fois.
Oh non, pas d’un mâle, aucun soucis à propos de cela. Même pas une femelle, d’ailleurs, je m’exclue personne moi. Non, même pas des adultes en fait. Des chatons. Trois petites choses, minuscules à côté de cette femelle élancée. Trois petites choses bruyantes, à la limite de l’adorable. Mais j’ai tout de suite compris. Je comprends rapidement, je l’ai toujours fait. Je suis loin d’être con, vous savez. Je sais que parfois, c’est pas évident de s’en assurer, mais je suis futé, au fond.
J’ai compris tout de suite qu’ils étaient de moi. J’ai compris à l’instant même où je les ai vus que j’étais leur père. Leur seul et unique père. Et j’ai pas résisté : l’instinct paternel plaît au destin, pas les familles brisées et séparées.
Et nos regards se croisent, se recroisent. Avait-elle déjà ce regard si dur et si doux à la fois lorsque je l’ai croisée la première fois ? Je ne sais plus. Ça n’a plus d’importance, de toute façon. Ça n’en a jamais eu.
Je les regarde. Mâles ? Femelles ? J’en sais rien. Mais ils sont mes chatons. Mes enfants. Je peux pas la laisser comme ça, avec ces petites merveilles entre les pattes. Qui sait ce qu’elle en ferait ? Elle pourra jamais les élever aussi bien que je peux le faire. Non, non. Je peux pas la laisser comme ça. Je vais faire mon père exemplaire. Je vais élever mon fils. Un fils, oui, je veux un fils.
Et je m’approche, sans rien dire. J’attrape un des gamins par la peau du cou, délicatement. Il est tricolore, roux, gris et noir. Je ne sais pas d’où il tient cela. Il y a juste ses taches qui font vaguement penser aux miennes. Mais surtout, ce qui me frappe, ce sont ses yeux. Ses yeux ors comme les miens. Mon fils, oui, indéniablement, il est mon fils. Le deuxième est une femelle et le dernier semble bien trop petit. C’est lui, mon fils. Mon fils parfait.
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Jeune recrue
Puf/Surnom : Snowy Messages : 17Avenir
Mar 3 Sep 2019 - 19:22
Deux mois. Avoir juste deux mois n'est pas énorme. Je découvre à peine la vie en compagnie de ma famille. Maman nous laisse voir les autres, mais des fois, cela reste assez compliqué. Elle n'aime pas nous savoir seuls, mais je ne peux pas lui en vouloir. Sinon, pour faire passer le temps, je ne peux m'empêcher de m'amuser avec Eden, et son frère, ainsi que ma famille à moi. Catacombe est ma meilleure amie de jeu, en même temps, je la colle quasiment tout le temps, jusqu'à trouver le bon moment pour la faire tomber. Des jeux de chatons qui semblent un peu déplaire à Maman, qui a peur que l'on se fasse mal. Haegan, lui, ne se prête pas trop aux jeux, donc je le laisse tranquille. Après tout, il fait ce qu'il veut non ?
Là, Maman nous a entre les pattes. Elle nous lèche le dessus du crâne, comme pour nous apaiser. J'aime bien quand elle fait ça, je sens le sommet de ma peau qui se déplace sous sa langue, et, je ne sais pas pour quelle raison, mais ça me détend et j'aime ça. Je peux me prélasser devant elle, tout en étant en contact avec mon frère et ma soeur. Je me sens vraiment bien. A ma place. Je lache un soupir d'apaisement avant de tendre mes pattes devant moi et fermer les yeux. Je vois des papillons qui se dévoilent sous mes paupières, mais je n'en tiens pas compte. Ils sont beaux, certes, mais le jeu que je peux voir est bien plus important. Je me vois en train de jouer avec ma soeur. Je la vois qui me regarde avant de me sauter maladroitement dessus pour essayer de me faire tomber. Je vois des jeux de chatons, comme ceux qu'on a l'habitude de faire.
Sauf qu'un bruit me fait relever la tête alors même que je retombais dans le rêve. Un chat est entré, et j'ai envie de lui faire payer. C'est sûrement Eden, il le fait des fois. Apparemment, cela l'amuse. Sauf que lorsque j'ouvre les yeux, c'est un tout autre chat que je vois, et ma mère le regarde droit dans les yeux. J'ai envie de lui demander qui c'est, mais je ne le fais pas. Après tout, Maman a l'air de le connaitre, et il sait où l'on est. Je me contente de baisser la tête à son approche, et de faire le chaton endormi. Sauf que je ne peux pas le faire longtemps. Rapidement, des crocs viennent me prendre par la peau du coup, et un couinement m'échappe. J'ai envie de me débattre, ce que je fais, mais je sais que je suis incapable d'échapper à sa poigne. J'ouvre alors les yeux pour regarder ma maman avec une détresse profonde.
Là, Maman nous a entre les pattes. Elle nous lèche le dessus du crâne, comme pour nous apaiser. J'aime bien quand elle fait ça, je sens le sommet de ma peau qui se déplace sous sa langue, et, je ne sais pas pour quelle raison, mais ça me détend et j'aime ça. Je peux me prélasser devant elle, tout en étant en contact avec mon frère et ma soeur. Je me sens vraiment bien. A ma place. Je lache un soupir d'apaisement avant de tendre mes pattes devant moi et fermer les yeux. Je vois des papillons qui se dévoilent sous mes paupières, mais je n'en tiens pas compte. Ils sont beaux, certes, mais le jeu que je peux voir est bien plus important. Je me vois en train de jouer avec ma soeur. Je la vois qui me regarde avant de me sauter maladroitement dessus pour essayer de me faire tomber. Je vois des jeux de chatons, comme ceux qu'on a l'habitude de faire.
Sauf qu'un bruit me fait relever la tête alors même que je retombais dans le rêve. Un chat est entré, et j'ai envie de lui faire payer. C'est sûrement Eden, il le fait des fois. Apparemment, cela l'amuse. Sauf que lorsque j'ouvre les yeux, c'est un tout autre chat que je vois, et ma mère le regarde droit dans les yeux. J'ai envie de lui demander qui c'est, mais je ne le fais pas. Après tout, Maman a l'air de le connaitre, et il sait où l'on est. Je me contente de baisser la tête à son approche, et de faire le chaton endormi. Sauf que je ne peux pas le faire longtemps. Rapidement, des crocs viennent me prendre par la peau du coup, et un couinement m'échappe. J'ai envie de me débattre, ce que je fais, mais je sais que je suis incapable d'échapper à sa poigne. J'ouvre alors les yeux pour regarder ma maman avec une détresse profonde.
Maman !
Jeune recrue
Puf/Surnom : Ray Messages : 17Le personnage
Sexe du perso: M
Âge du perso: 31 lunes
Mentor / apprenti :
Heagan
Sam 4 Jan 2020 - 12:08
Je regarde Avenir sans rien dire. Je l’aime bien, mais parfois, il parle vraiment à voix haute et il lui arrive de dire des trucs bizarres. Ou alors, c’est moi qui suis bizarre et qui arrive pas à le comprendre. C’est sûrement ça aussi. Enfin, je crois que je suis très, mais alors vraiment très différent de tous les résidents de la Tanière aux milles éclats, ou je ne sais plus trop quel est son nom exacte, ça n’a aucune importance, de toute façon. Mais bon, entre Eden, Océan, Avenir ou même Catacombe, et Ambre et Vol d’Hirondelle, je crois bien être le plus normal. Enfin, c’est pas bien compliqué, aussi, si on part du principe qu’ils sont tous un peu barjo. C’est pas grave, moi, j’ai appris à vivre avec, mais si y’a quelqu’un qui débarque, sans nous connaître – je parle pas d’Artémis ou de l’autre, là, j’ai encore oublié son nom – il risque de nous trouver vraiment, mais alors vraiment chelous. Et moi, j’aime pas qu’on me trouve bizarre, parce que c’est pas parce que j’appartiens à une famille, un groupement plutôt, de tarés, que j’en suis forcément un. Je suis pas taré, et je le deviendrais pas, nah. Y’a qu’Eden d’à peu près normal et que je peux supporter plus de cinq minutes, de toute façon, les autres comptent pas. Avenir il est bien trop étrange pour moi. Je suis sûr qu’on est pas vraiment frères, ou un truc comme ça.
Cependant, je sais pas si j’aimerais, si j’oserais partir. Parce que bon, s’ils sont tous comme ça, dehors, ça m’arrangera pas. Quoique, je suis sûr que mon père est pas comme ça. Il serait avec nous, sinon. Maman veut jamais nous en parler. Elle parle jamais de notre père, alors que Vol d’Hirondelle, si. Enfin, pas tout le temps, hein, mais quand Océan et Eden lui posent des questions, elle répond, elle commence pas à passer par quatre chemins et à s’éloigner du sujet pour finalement pas du tout répondre, ou même totalement ignorer notre question comme le fait Ambre. Moi, j’ai hâte de voir notre père. Je sais pas, il a l’air d’être moins bizarre qu’eux. Je partirai peut-être le chercher tout seul, si personne compte m’accompagner. Enfin, je pense pas qu’Avenir soit de ce bord-là. Il s’en fout, lui, c’est terrible. Enfin, tant mieux, hein, comme ça j’aurais pas à me le taper pendant toute mon aventure. Je sais que je partirai. Quand ? J’en sais rien. C’est qu’une question de temps, et que j’apprenne à me débrouiller un peu tout seul, comme un grand.
Et voilà, quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue. On se prélassait tranquillement, on passait une après-midi agréable, l’air de rien, et voilà que y’a un type chelou qui débarque. Il s’est pas écoulé une seconde avant qu’on ne ressente une atmosphère pleine de malaise. Maman et lui se regardent comme s’ils allaient se tuer. Enfin, surtout Maman, je veux dire. Elle va vraiment se battre, on dirait. Plus personne ne dit rien. Je crois qu’ils se connaissent. Enfin non, j’en suis sûr même, qu’ils se connaissent. Ils vont se taper dessus. Je suis pour Maman, moi, c’est sûr qu’elle va lui foutre une rouste. N’empêche, lui aussi, il est bien foutu, hein. Oh là, j’avais pas bien vu, moi, mais y’a tout plein de muscles sous sa grosse fourrure. Je veux pas qu’ils se battent, finalement; ça risque d’être un carnage. Au pire, avec Avenir et Catacombe, on défendra Maman. Je suis trop jeune pour plus avoir de Maman, aussi. Bon, finalement, faut pas compter sur Avenir. Il vient de faire semblant de se rendormir. C’est comme ça qu’il affronte le danger, alors ! Espèce de trouillard, va ! Je le fusille du regard, bien qu’il puisse pas trop me voir. Il finira bien par le ressentir, de toutes façons, il sait pertinemment quand est-ce qu’il me met en colère. C’est ça, fais semblant de dormir, espèce de lâche.
L’intrus s’approche, silencieusement. Il n’a toujours rien dit, et Maman non plus. J’ouvre de grands yeux quand il comme à pencher sa tête vers Maman. Il va la mordre, il va lui faire du mal ! Je me relève, spontanément, prêt à bondir. Mais il ne fait rien de cela. Il se contente d’attraper Avenir par la peau du cou et commence à le soulever. Ah ! C’est maintenant qu’il fait semblant d’être réveillé, hein ! Idiot, va, il a que ce qu’il mérite ! Et mais … ? Il s’en va ? Pardon ? Avec Avenir, en plus ! Hé mais, attends, non ! Il se passe quoi, là ? Je lance un regard plein d’incompréhension à Maman, sans réponse. Je ne me contente que de suivre la silhouette du mâle s’éloigner de notre refuge, avec Avenir en otage.
Cependant, je sais pas si j’aimerais, si j’oserais partir. Parce que bon, s’ils sont tous comme ça, dehors, ça m’arrangera pas. Quoique, je suis sûr que mon père est pas comme ça. Il serait avec nous, sinon. Maman veut jamais nous en parler. Elle parle jamais de notre père, alors que Vol d’Hirondelle, si. Enfin, pas tout le temps, hein, mais quand Océan et Eden lui posent des questions, elle répond, elle commence pas à passer par quatre chemins et à s’éloigner du sujet pour finalement pas du tout répondre, ou même totalement ignorer notre question comme le fait Ambre. Moi, j’ai hâte de voir notre père. Je sais pas, il a l’air d’être moins bizarre qu’eux. Je partirai peut-être le chercher tout seul, si personne compte m’accompagner. Enfin, je pense pas qu’Avenir soit de ce bord-là. Il s’en fout, lui, c’est terrible. Enfin, tant mieux, hein, comme ça j’aurais pas à me le taper pendant toute mon aventure. Je sais que je partirai. Quand ? J’en sais rien. C’est qu’une question de temps, et que j’apprenne à me débrouiller un peu tout seul, comme un grand.
Et voilà, quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue. On se prélassait tranquillement, on passait une après-midi agréable, l’air de rien, et voilà que y’a un type chelou qui débarque. Il s’est pas écoulé une seconde avant qu’on ne ressente une atmosphère pleine de malaise. Maman et lui se regardent comme s’ils allaient se tuer. Enfin, surtout Maman, je veux dire. Elle va vraiment se battre, on dirait. Plus personne ne dit rien. Je crois qu’ils se connaissent. Enfin non, j’en suis sûr même, qu’ils se connaissent. Ils vont se taper dessus. Je suis pour Maman, moi, c’est sûr qu’elle va lui foutre une rouste. N’empêche, lui aussi, il est bien foutu, hein. Oh là, j’avais pas bien vu, moi, mais y’a tout plein de muscles sous sa grosse fourrure. Je veux pas qu’ils se battent, finalement; ça risque d’être un carnage. Au pire, avec Avenir et Catacombe, on défendra Maman. Je suis trop jeune pour plus avoir de Maman, aussi. Bon, finalement, faut pas compter sur Avenir. Il vient de faire semblant de se rendormir. C’est comme ça qu’il affronte le danger, alors ! Espèce de trouillard, va ! Je le fusille du regard, bien qu’il puisse pas trop me voir. Il finira bien par le ressentir, de toutes façons, il sait pertinemment quand est-ce qu’il me met en colère. C’est ça, fais semblant de dormir, espèce de lâche.
L’intrus s’approche, silencieusement. Il n’a toujours rien dit, et Maman non plus. J’ouvre de grands yeux quand il comme à pencher sa tête vers Maman. Il va la mordre, il va lui faire du mal ! Je me relève, spontanément, prêt à bondir. Mais il ne fait rien de cela. Il se contente d’attraper Avenir par la peau du cou et commence à le soulever. Ah ! C’est maintenant qu’il fait semblant d’être réveillé, hein ! Idiot, va, il a que ce qu’il mérite ! Et mais … ? Il s’en va ? Pardon ? Avec Avenir, en plus ! Hé mais, attends, non ! Il se passe quoi, là ? Je lance un regard plein d’incompréhension à Maman, sans réponse. Je ne me contente que de suivre la silhouette du mâle s’éloigner de notre refuge, avec Avenir en otage.
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