Accueil
Dernières images
Rechercher
S'enregistrer
Connexion
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum[PV - Patte Tigrée ] Because the wind carry the smell of the fish very well.
Invité
Invité
Lun 17 Fév 2014 - 2:04
- Plume frémit. Tout autour d’elle, les différents chats s’agitaient, et leurs odeurs étaient si fugace qu’il était dur d’en dissocier une seule pour arriver à déterminer qui il était. Elle sentait la peur, la colère, et une pointe de confiance et d’amour. Pour elle, rien n’avait de sens. Elle se trouvait là sans pouvoir réagir d’une manière quelconque, dans un lieu inconnu pour elle. Tout était bien trop vaste. Elle poussa un gémissement étouffé, et se mit à courir. Le paysage semblait la poursuivre, et refusait de disparaître. Une vision ? Quelque chose lui faisait savoir, au fond d’elle même que non. Que ce n’était qu’un cauchemar. Elle se réveilla.
Elle n’avait pas fait ce genre de cauchemar depuis bien longtemps. Depuis qu’elle était devenue guérisseuse, qu’elle avait franchis le cap d’apprentie, elle ne s’attendait pas à avoir d’autre rêve si fort en dehors de ceux envoyés par ses ancêtres. Encore un peu secouée, en s’étira, tandis que l’odeur des plantes continuait de flotter autour d’elle. La femelle pouvait sentir le froid rentrer dans sa tanière.
Sortant, elle s’assit près de la tanière des apprentis. Elle regrettait légèrement l’époque où elle avait encore le droit de se blottir près de la fourrure de son mentor, et non seule, comme elle le faisait maintenant. Inconsciemment, celle-ci se rappela sa mère, dont la présence lui avait autant manqué lors de son arrivée au camp. Elle ne pu s’empêcher de sourire. Levant la truffe vers le ciel, elle se demandait ce que pensait les chats qui se trouvaient si haut, dans la toison argentée. Soupirant, elle regarda autour d’elle.
Tout les chats du Clan dormaient encore, à par quelque guerriers qui partaient en chasse, et ceux qui revenaient avec quelques prises. Rien que ça suffisait à lui donner faim. Le plus souvent, elle se coupait elle même la faim afin de laisser le plus de proies possibles aux reines et aux anciens, qui en avaient bien plus besoin qu’elle. Songeant à ce qu’elle pourrait bien faire de sa journée, elle se précipita en dehors du camp, jetant à la foulée un “ Je vais chercher des plantes ! ” à deux guerrier qui étaient là.
Lorsque Plume rejoint la lande, sa seule réflexion fut celle de penser qu’à la lueur de la nuit, avec seulement la lune et les étoiles pour la guider, elle paraissait faire des kilomètres. Et la guérisseuse se sentit soudainement petite. Très petite. Si bien qu’elle parcouru le territoire en de grande et rapide foulée. La sensation qu’elle ressentait était si oppressante que s’en était insupportable.
Rapidement, elle rejoignis les champs près du chemin de bruyères. Poussant certains plants, et ramassant le plus de mousse qu’elle pouvait trouver sur les roches, elle se fit une litière dans laquelle elle se fit une toilette soigneuse avant de se rouler en boule. Les moustaches frémissante, elle guettait tout de moins, chaque odeur et bruit. Si bien qu’elle ne manqua pas l’odeur tenue de l’eau et de poisson qui s’approchait.
|
|
|