Votez !
Aller en haut Aller en bas
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Sorry not sorry [Ft Luny]

Nola
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ewi
Messages Messages : 102
Nola
 Jeu 13 Sep 2018 - 17:55

Sorry not sorry



C'était difficile en ce moment au camp, personne ne pouvait le nier. Pour moi, tout allait plus ou moins bien, mise à part que je devais me démener légèrement plus que d'habitude à cause de l'épidémie qui sévissait. Honnêtement, c'était de plus en plus dur de voir tout le monde autour  de moi tomber malade sans pouvoir les aider. Les guérisseurs et botanistes faisaient de leur   mieux pour trouver un remède, et les chasseurs toujours en état faisaient de leur mieux pour subvenir aux besoins de tout le monde. J'avais une seule peur, non pas celle de tomber malade à mon tour, non, mais celle de voir mes frères et sœur tomber malades.

Hier, j'avais chasser toute la journée à chasser pour pouvoir nourrir une bonne partie du clan. Entre les petits, les mères, les aînés et maintenant les malades, les chasseurs en bonne santé avaient plus de travail que jamais. Du coup, aujourd'hui j'étais épuisée. Pour une fois, je ne m'étais pas levée à l'aube, ce qui n'était pas dans mes habitudes. Et c'est légèrement désorientée que je sortie de la tanière des chasseurs ce matin là.
Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, semblant nous dominer par sa chaleur écrasante et à la limite de l’insupportable. Le camp était presque désert, la plupart des chasseurs étant déjà occupés.
Je me suis étirée, encore à moitié endormie. Il y avait peu de temps que j'étais devenue chasseuse, c'était une fierté immense, mais j'étais aussi plus fatiguée que je ne l'avais jamais été.
On ne m'avait donné aucune indication sur une mission particulière que j'aurais pu faire aujourd'hui, alors je me suis dit que je pourrais rester au camp pendant quelques heure pour attendre le retour de certains chasseurs plus âgés et ainsi voir si on avait besoin de moi quelque part. Après tout, si on m'avait laissé dormir tout ce temps, c'est que ma présence n'était pas indispensable ce matin malgré la situation critique.

Du coup, j'étais plantée devant ma tanière, sans savoir quoi faire. Je me suis dit que les aînés aurait peut être besoin de mon aide. J'avoue que je n'aimais pas particulièrement m'occuper d'eux, leurs histoires étaient souvent barbantes et ils trouvaient toujours quelque chose à redire sur ce que je faisais. Mais bon, il fallait bien en passer par là si je voulais que tout le monde m'apprécie au camp et si je voulais un jour devenir meneuse. Je me suis approchée de leur tanière, mais alors que j'allais rentrer dedans, quelqu'un en sortit au même moment. Je failli la percuter de plein fouet mais j'eu le réflexe de faire un petit bond en arrière. J'allais incendié la personne d'en face, agacée. C'est vrai quoi, elle ne pouvait pas faire plus attention ? Quand je vis qu'il s'agissait d'Assalys. Elle sortait de la tanière des aînés, parce que c'est là qu'elle vit maintenant, malgré le fait qu'elle soit à peine plus jeune que moi. Je ne lui ai jamais vraiment parlé, je sais juste qu'elle n'a jamais pu devenir une chasseuse. Malgré le fait que nous avons été brièvement dans la même tanière lorsque nous étions petites, nous n'avons jamais joué ensemble. Il faut dire que j'étais toujours fourrés avec mes sœurs, alors je n'ai jamais eu vraiment d'autres amis. En fait, je crois qu'Assalys est malade, pas malade comme les autres atteints de l'épidémie, non, mais malade parce qu'elle se casse toujours quelque chose. Elle est genre super fragile ou un truc comme ça. D'un côté je la plaint, de l'autre je me dis que si j'étais à sa place je n'aimerais pas recevoir de la pitié de la part des autres.
Je n'ai rien dit, restant à la fixer, et espérant que je ne lui avais pas cassé trois pattes en la touchant. Je me suis reculée, restant ainsi dans la clairière du camp. J'étais légèrement inquiète, je ne voulais pas non plus tuer quelqu'un, c'était mauvais pour ma réputation.

Copyright by Ewi
avatar
Invité
Invité
 Sam 22 Déc 2018 - 3:09
Petit être de glace se retrouvait perdu. Petite princesse fragile ne savait plus quoi faire, comment agir, quoi dire, pour apaiser les esprits, calmer les tensions. Mais ce n’était pas son rôle, alors que pouvait-elle faire sinon ne plus bouger, ne plus rien faire, ne même pas exister ? Elle voulait s’évanouir dans le plus grand des silences, ne plus exister, que sa présence n’ait plus le moindre sens sur la surface de la terre parce qu’elle ne valait rien, elle ne possédait pas la moindre utilité. Aucune. Rien. Néant.
Néant.
Elle n’était que néant.
Que vide.
Elle ne serait toujours que ça, elle ne pouvait pas avancer, elle ne pouvait pas évoluer, elle ne pouvait pas se trouver à posséder un avantage ou quoi que ce soit que les autres n’auraient pas, non, elle était condamnée à être la sculpture de glace inutile que l’on aurait dû envoyer sur le champ de bataille pour l’amusement de la voir se briser. Quel élan d’empathie avait pris Denaï pour ne pas la nommer novice en sachant que le faire aurait été de l’envoyer directement à la mort ? Sans doute que sa mère se serait opposé. Assalys ne pouvait pas s’imaginer qu’Asuna voudrait la voir perdre la vie, même si elle n’était rien de plus qu’une honte à cette famille. Une poussière. Une petite poussière dans le monde, une poussière qui ne méritait pas qu’on la regarde, une honte à la Troupe Inondée, l’expression même de la plus grande des faiblesses. Et personne ne voulait être perçu comme faible. C’était un fléau lorsqu’une Troupe était vue comme faible par l’autre. Elle était un élément perturbateur qui portait préjudice à la Troupe. Elle enviait. Elle enviait tous ceux qui pouvaient exister sans craindre. Sans craindre de tomber. Exister, se battre, être utile, contrairement à elle qui ne pouvait même pas suivre d’entraînement. Elle aurait aimé être comme Himoya. Son frère. Son adorable frère. Elle aurait aimé être faite à son image. Lui, il était merveilleux et en plus, il pouvait être utile. Elle avait une haute estime de son frère qui se sentait en permanence coupable d’une bonne santé alors même que ce n’était pas de sa faute, mais Assalys ne pouvait que le comprendre. Elle-même s’en voulait de vivre alors que sa soeur ne respirait plus. Elle se reprochait toujours de respirer encore alors que sa soeur était maintenant sous terre. Alors que sa petite soeur ne pouvait plus rien faire. Elle s’en voulait. Elle se détestait. Comment osait-elle vivre ainsi encore ? Comment seulement pouvait-elle oser ? Elle se détestait. Elle avait mal. Tellement mal de savoir qu’elle pouvait encore respirer. Tellement mal de savoir que les choses ne pourraient jamais être autrement.

Elle mourrait. Doucement. À petits feux, elle mourrait et peut-être que bientôt elle irait rejoindre Alvelyos. Peut-être que bientôt, elle pourrait retrouver sa petite soeur dans la mort. Elle mourrait, ici, dans la tanière des anciens, elle décédait lentement, doucement, à petits feux, sans se presser. La maladie s’était invitée dans ses veines, dans ses poumons. Ses poumons ne réussissaient pas à trouver l’air correctement. Elle toussait. Souvent, elle se trouvait à avoir des quintes de toux plus violentes les unes que les autres. Elle tombait. Elle tombait dans un trou tellement profond et elle se demandait où serait la fin. Elle ne parvenait pas à la voir. Son seul espoir était de revoir sa soeur, sa douce soeur qui lui manquait cruellement. Sa soeur qu’elle aimait tant. Sa soeur. La revoir était son seul petit baume dans son coeur. Un baume chauffant. Rayonnant dans son coeur un peu comme un soleil. Elle s’effondrait. Elle s’effondrait sans arrêter. Elle ne pouvait rien y faire.

Non. Elle ne pouvait pas mourir. Elle ne devait pas mourir. Himoya était ici, sur terre. Son frère. Son frère qu’elle aimait tant, celui pour qui elle ferait tout. Elle aimerait tellement pouvoir retirer la culpabilité qui venait comme la maladie étouffer le souffle de son magnifique frère dont elle était bien plus que fière. Elle était fière. Fière du fait qu’il était novice. Fière de lui. Elle l’aimait. Elle l’aimait tellement et elle aimerait pouvoir tellement l’aider à ne plus se sentir aussi mal d’être en forme. Elle voulait lui dire. Elle voulait lui dire qu’il pouvait vivre sans se sentir mal, parce que ce n’était pas sa faute et qu’il ne devait pas se sentir mal, il devait en jouer, s’amuser, exister. Pour elle qui ne le peut pas et ne pas se sentir mal parce qu’il n’a pas choisi. Oh, elle l’aimait tellement ce frère et pourtant, elle ne savait jamais comment s’exprimer face à lui, parce qu’elle se sentait mal de le rendre si bas et ce regard la tuait à chaque fois. Elle se perdait toujours dans son regard et elle avait envie de fuir, de ne plus le croiser. Parce qu’elle-même se sentait coupable vis-à-vis de lui.

Et Olosis. Cette féline qui représentait le monde à ses yeux. Cette féline qui soulevait son coeur, son âme, qui lui donnait un brin d’espoir. Cette féline qui représentait la lune, les étoiles et le ciel tout réunis. Cette féline qui apaisait le coeur d’Assalys. Olosis était tout pour cette princesse de glace. Et Assalys ne savait pas ce qu’elle ferait sans elle, elle ne savait pas ce qu’elle deviendrait sans l’apprentie botaniste, elle ne savait pas comment elle ferait encore pour respirer si Olosis n’avait pas été présente dans sa vie à ce jour. Non, elle ne savait pas. Parce qu’Assalys avait un besoin vital de la présence de cette féline et ce n’était pas négociable. Ses yeux brillaient de pouvoir un jour voir Olosis heureuse. Réellement heureuse.

Elle soupira légèrement, toussa encore. La maladie s’était invitée dans son corps sans en avoir demandé la permission, mais la maladie ne demandait jamais la permission après tout. Elle soupira encore. Encore. Et elle ne pouvait pas rester ici. Les aînés étaient adorables, faisaient de leur possible pour ne pas qu’elle se sente seule, faisaient leur possible pour qu’elle puisse exister. Oui. Mais elle ne pouvait pas rester ici encore longtemps, elle étouffait. Dans tous les sens du terme, elle étouffait. Mais quand elle sortit, elle ne put même pas réagir qu’elle heurta une féline. Ses yeux clignèrent. Elle manqua de tomber et se rattrapa, mais le choc fut intense et la douleur s’imposa dans tout le corps, menant les larmes aux yeux de la princesse de glace qui cligna plusieurs fois pour les chasser. C’était.. prévisible. Trop prévisible. Choc violent alors qu’elle ne voulait pas tomber. La douleur. Si particulière. Si habituelle pourtant. Des frissons ne la lâchaient plus. Elle regardait Nola - parce qu’elle l’avait reconnu - sans bouger. Elle était figée. Figée par la douleur. Figée. « Je..euhm.. désolée.. » Voix faible, tremblante, à peine contrôlée. « Je t’avais pas vu. » Non, tu crois ? Nola l’avait sans doute compris. C’était une phrase entièrement inutile.
Nola
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ewi
Messages Messages : 102
Nola
 Sam 29 Déc 2018 - 11:41

Sorry not sorry.

Je l'avais percutée, pas fort du tout certes, mais visiblement suffisamment pour lui faire mal. J'ai vu son visage se décomposer tandis qu'elle essayait de garder une certaine contenance. Elle me regardait, le visage crispé par la douleur sourde qui semblait émaner de sa patte.
Panique intérieure. Qu'est ce que j'étais censée faire ? Déjà ne pas paniquer, c'était une bonne idée. Je me suis aussi demandée si je devais l'aider à retourner dans sa tanière, ou chez les guérisseurs en la soutenant. Mais bon, j'avais déjà failli lui casser trois côtes, j'avais pas franchement envie de la toucher encore au risque de la briser en mille morceau.

« Je..euhm.. désolée.. Je t’avais pas vu. »

Et en plus elle s’excusait. Franchement, en temps normal ça m'aurait saoulé de rentrer dans quelqu'un comme ça, mais bon, j'allais pas en rajouter une couche alors qu'elle semblait souffrir le martyr. J'ai secoué la tête et j'ai soufflé un rapide ''Pas grave''. Sérieusement, pas grave ? Je venais littéralement de lui casser une patte et je disais que ce n'était pas grave. Pour la compassion, on repassera.
Je n'avais aucune idée de ce que j'étais censée faire à ce moment là. Bon aller Nola, réfléchis au lieu de rester planter là comme la dernière des connes.

« Tu veux que j'appelle un guérisseur ? »

Ça serait déjà un bon début.
Honnêtement, je ne pensais pas que Assalys était fragile à ce point. Bien sûr je savais qu'elle était malade et tout ça, mais je pensais pas qu'une simple petite bousculade pouvait la casser en quatre. La pauvre, c'était dommage pour elle, mais bon, c'était comme ça, c'était la vie. Ce n'est pas pour autant qu''elle était inutile. Après tout le sang de la troupe Inondée coulait dans ses veines, alors elle était forcément quelqu'un d'important. Il fallait juste qu'elle trouve quel était son talent, parce qu'elle en avait forcément un.

« C'est pas trop relou de vivre avec les anciens ? »

Bon, ce n'était peut être pas la question la plus pertinente que j'aurais pu trouver, mais c'était une question que je me posais vraiment. Non pas que je n'aimais pas les anciens, ils étaient tout aussi importants que n'importe quel autre membre de la troupe, mais bon, déjà petite je détestais écouter leurs histoires, alors maintenant que j'étais chasseuse, j'essayais de passer le moins de temps possible avec eux, mea culpa.

(c)Ewi


avatar
Invité
Invité
 Lun 25 Fév 2019 - 3:10
Elle connaissait cette douleur caractéristique quand un impact venait s’inviter dans sa vie. Ce n’était pas la première fois que cette décharge électrique s’infusait et venait se propager dans toutes ses veines, provoquer un incendie dans son corps et lui donner envie de se rouler en boule et de ne plus bouger pendant des lunes. Elle avait l’habitude de cette souffrance physique qui venait déranger celle psychologique ayant fait son nid dans son esprit depuis tellement longtemps. Elle était proche de ses démons, démons si présents qui l’accompagnaient pendant les nuits où elle ne parvenait plus à dormir parce que cette culpabilité la rongeait, la démangeait, ne la laissait pas en paix. Oh oui, elle était proche des démons qui vivaient en elle, tellement qu’elle aurait pu, si l’idée avait été présente, de leur donner des prénoms. Mais elle ne l’avait pas. Ce qui ne changeait pas le fait qu’elle venait presqu’à chérir les démons de son âme parce qu’il n’y avait que ça qui lui restait presque, sinon Himoya. Elle connaissait que trop bien quand les membres se brisaient, quand les membres se fracturaient, cette douleur qui venait faire le chemin dans son corps, résonner.

Et cette fois, la douleur physique se mêlait à celle offerte par la maladie qu’elle avait attrapé. Par la toux qui brûlait ses poumons. C’était un mélange étrange, intense. Un mélange qu’elle n’avait pas connu encore et qu’elle n’aimait définitivement pas, mais qui serait assez fou pour aimer cette souffrance intense ? Certains masochistes, sans doute. Ce n’était pas son cas. Elle se serait bien passée d’un tel impact. Et pourtant, les frissons continuaient de parcourir son corps tandis qu’elle restait immobile, à regarder la chasseuse, parce qu’elle avait beau connaître cette situation si fréquente, si habituelle, si récurrente, elle ne pouvait pas passer outre de la douleur qui était présente, qui était bien là, à faire son chemin dans son corps, jusqu’à son cerveau. Elle ne pouvait pas en faire abstraction, bien malgré elle. Ça restait toujours autant puissant, toujours autant désagréable et paralysant. Elle ne pouvait pas faire autrement. Mais les secondes passaient et elle s’acclimatait à la douleur de plus en plus rapidement, lui permettant de reprendre le contrôle de ses pensées. La première fois, elle avait pris tellement de temps avant de parvenir à reprendre le dessus, mais au bout du compte, c’était toujours plus vite.

Et un doux sourire se posa sur son visage quand la chasseuse lui sortit que ce n’était pas grave. Quand même, Assalys aurait dû être plus attentive. Elle savait très bien le problème qu’elle avait, ce problème qui l’handicapait, qui pourrissait sa vie et qui l’isolait, parce que personne ne pouvait comprendre ce qu’elle vivait au quotidien. Et c’était ce problème qui assombrissait le regard de son frère, oh comment ne pas se détester à chaque fois qu’elle pouvait voir la culpabilité briller dans les yeux d’Himoya lorsqu’ils se croisaient ? C’était tout simplement impossible. Elle allait toujours s’en vouloir, se reprocher quelque chose sur lequel elle n’a pas le moindre contrôle. Parce que ce n’était pas elle qui avait choisi, après tout. Elle n’aurait jamais choisi une telle vie.

Pendant quelques instants, les deux félines se regardèrent dans le plus grand des silences. C’était presque malaisant comme situation. Ni Nola ni la petite princesse de glace ne semblaient savoir quoi faire en cet instant jusqu’à ce que la plus grande se reprenne et demande à la nouvelle blessée si elle voulait qu’un guérisseur soit appelé. Et c’était un sentiment de morosité qui la prit alors, assombrissant son regard, parce que c’était toujours ainsi. Personne ne savait jamais quoi faire face à elle, quand elle se blessait, ou quand on lui parlait. C’était épuisant. Elle rêvait d’une discussion normale sans que personne ne se demande comment agir.

« Pas besoin. J’irais plus tard les voir. »

Sa voix était faible, sa voix était lasse. Il lui semblait que les jours se répétaient et que les discussions étaient toujours identiques les unes aux autres. Jusqu’à ce que Nola reprenne la parole et que la petite plonge son regard perdu et désorienté dans celui de la chasseuse. Elle sourit doucement. Les anciens n’étaient pas méchants. Surtout pas envers elle.

« Non. Ce sont les seuls qui ne me regardent pas comme si j’étais un truc super rare qui ne fallait même pas approcher et ce sont les seuls avec qui je peux avoir une discussion comme un être totalement normal. C’est agréable de pouvoir parler sans qu’on hésite, comme si même les paroles pouvaient me briser, tu vois ? Et puis, leurs histoires restent intéressantes.. pour s’endormir. Ils sont gentils, vraiment. Mais c’est sûr que j’aimerais plutôt dormir avec mon frère. »

Dernière phrase prononcée avec toute la souffrance morale dans la voix, parce qu’elle regrettait tellement de ne pas pouvoir être apprentie avec son frère, parce qu’elle regrettait tellement qu’il n’ait pas pu passer son passage à novice dans la paix, avec le sourire. Au lieu de cette culpabilité étouffante qui ne le quitte pas.
Faucheuse de Rp's
Vétéran
Puf/Surnom Puf/Surnom : Cousine de Timmy
Messages Messages : 876
Faucheuse de Rp's
 Mer 15 Mai 2019 - 16:06
|| Rp déplacé dans les inachevés
Contenu sponsorisé
 


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum