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Jeune recrue
Puf/Surnom : Terry
Messages : 47Griffe de Boue
Mer 31 Juil 2019 - 18:21
Enjoy the Silence ft. Ocy
Le silence régnait sur le camp, seulement assiégé par le bruissement d’ailes d’un papillon de nuit. Une douce brise soufflait sur les moustaches de Griffe de Boue et rafraîchissait son corps meurtri par le soleil du jour. Rien n’arrivait à l’horizon : pas un lapin ni même boule de poussière. Quelque forme vivante se trouvait bien à ses côtés : Lune Ambrée. Il s’agissait d’un guerrier expérimenté qui avait presque le double de son âge. Ils avaient été tous deux assignés à la garde de nuit : dans la lande, il était bien aisé de surveiller les alentours, mais leur camp était d’une facilité déconcertante à repérer. Le clan avait une vulnérabilité la nuit mais la journée un avantage.
De temps en temps, Griffe de Boue jetait des petits coups d’oeil vers son partenaire. Il savait que la veillée -même si elle ne durait pas toute la nuit- serait longue, mais il n’osait pas prononcer un seul mot. Ou faire un seul bruit, à vrai dire. Il en avait bien envie, de parler, mais comment échapper à cette petite voix qui viendrait l’harceler après coup ? « Ce que tu as dit est gênant. Pourquoi ne te contentes-tu pas du silence ? » Mais si, justement, c’est le silence qui gênerait le plus son camarade ? La solution était de chercher une phrase parfaite, celle qui ne provoquerait aucun embarras pour aucun des deux. Il ne fallait pas poser une question trop intime, ils ne se connaissaient pas assez pour cela ; il ne fallait pas non plus dire quelque chose comme « il fait beau aujourd’hui », qui aurait été trop basique et n’initiait pas à une réponse, ni une phrase qui pourrait justement libérer la curiosité de l’autre partie : là, cela aurait été Griffe de Boue qui paniquerait. Non, il fallait une parole qui prenne en compte tous ces détails. Et le guerrier pensait l’avoir trouvée.
“ J’ai hâte que l’été soit fini, il fait beaucoup trop chaud je trouve … ” lança-t-il avec une pauvre confiance en lui.
Tout de suite, il analysa ce qu’il venait de dire. Il bénit l’obscurité, qui masquait l’expression de son visage, mais la clarté avec laquelle on entendait son intonation de voix le fit la maudire. Il mourrait d’envie de croiser les yeux ambrés du mâle mais il savait qu’il détournerait la tête aussitôt. Peut-être que le choix du temps comme sujet état une plutôt mauvaise idée… Il aurait mieux fait de parler de la chasse, oui, la chasse, tout le monde aime la chasse. Il s’insulta, lui, sa voix et sa tête.
De temps en temps, Griffe de Boue jetait des petits coups d’oeil vers son partenaire. Il savait que la veillée -même si elle ne durait pas toute la nuit- serait longue, mais il n’osait pas prononcer un seul mot. Ou faire un seul bruit, à vrai dire. Il en avait bien envie, de parler, mais comment échapper à cette petite voix qui viendrait l’harceler après coup ? « Ce que tu as dit est gênant. Pourquoi ne te contentes-tu pas du silence ? » Mais si, justement, c’est le silence qui gênerait le plus son camarade ? La solution était de chercher une phrase parfaite, celle qui ne provoquerait aucun embarras pour aucun des deux. Il ne fallait pas poser une question trop intime, ils ne se connaissaient pas assez pour cela ; il ne fallait pas non plus dire quelque chose comme « il fait beau aujourd’hui », qui aurait été trop basique et n’initiait pas à une réponse, ni une phrase qui pourrait justement libérer la curiosité de l’autre partie : là, cela aurait été Griffe de Boue qui paniquerait. Non, il fallait une parole qui prenne en compte tous ces détails. Et le guerrier pensait l’avoir trouvée.
“ J’ai hâte que l’été soit fini, il fait beaucoup trop chaud je trouve … ” lança-t-il avec une pauvre confiance en lui.
Tout de suite, il analysa ce qu’il venait de dire. Il bénit l’obscurité, qui masquait l’expression de son visage, mais la clarté avec laquelle on entendait son intonation de voix le fit la maudire. Il mourrait d’envie de croiser les yeux ambrés du mâle mais il savait qu’il détournerait la tête aussitôt. Peut-être que le choix du temps comme sujet état une plutôt mauvaise idée… Il aurait mieux fait de parler de la chasse, oui, la chasse, tout le monde aime la chasse. Il s’insulta, lui, sa voix et sa tête.
Expert des lieux
Puf/Surnom : Ocy Messages : 500Lune Ambrée
Dim 4 Aoû 2019 - 0:19
La lueur de la lune a beau être pâle, c'est tout ce qui éclaire la nuit noire ; et pourtant, ça suffit.
Ft. Griffe de Boue
La chaleur était étouffante, ces derniers temps, Lune Ambrée avait l'impression d'avoir un deuxième pelage qui lui pesait plus que tout, et le corps totalement poisseux. Et même quand le soleil quittait le ciel, il régnait une lourde chaleur qui navaot jamais de fin. Il se fatiguait beaucoup plus vite qu'habituellement et n'avait qu'une seule envie : se coucher à l'ombre et ne plus bouger. Sauf que c'était tout bonnement impossible au sein d'un Clan, où tout le monde a une tâche bien précise. Et alors qu'il s'apprêtait à aller se coucher après une journée qui lui avait semblé interminable, on l'avait appelé pour faire son tour de garde. Super. Il avait complètement oublié, et ce n'était pas comme si on ne lui en avait pas parlé récemment. Ces derniers temps, il appréciait plus que tout dormir. Cela lui permettait d'oublier un peu la douleur de la perte d'un proche. Même s'il faisait de son mieux pour s'en sortir, il était dur de faire sortir de sa tête les images de celle qu'il avait toujours considérée comme sa fille. Seuls les moments heureux lui revenaient en mémoire, au diable les engueulades, les moments où cela n'allait vraiment pas. Elle lui manquait. Elle lui manquait et il savait que ce vide ne serait pas comblé. Cependant, il faisait de son mieux pour s'en sortir. Il n'avait pas envie de s'enterrer dans le deuil et de cesser de vivre, même si c'était le plus simple. Non, il fallait se relever, faire face au destin, et continuer. Même si ça lui en coûtait plus que tout.
La nuit était calme. On entendait les grillons de temps à autres. Il n'y avait pas de vent, contrairement à d'habitude, juste de la chaleur. Lune Ambrée étouffait. Il n'en pouvait plus, cela ne s'arrêtait pas. Les heures passaient si lentement… peut-être que s'il parlait avec son compagnon, cela serait plus rapide, mais il n'avait aucune idée de comment engager la conversation. Et puis, parler, il n'aimait vraiment pas. Il avait l'impression de raconter des bêtises à chaque mots. Il préférait laisser les autres parler, surenchérir de temps à autres sans trop se dévoiler. Cela lui suffisait amplement, et l'on ne lui en demandait pas davantage.
De temps après autres, il sentait le regard de son camarade sur lui mais il n'osait pas lui rendre. Est-ce qu'il devait faire quelque chose ? Se rapprocher ? Il ne voulait vraiment pas faire de bêtises qui lui donneraient envie de se frapper. Alors il ne faisait rien, attendant que ça passe.
« J’ai hâte que l’été soit fini, il fait beaucoup trop chaud je trouve … » La voix du guerrier se trouvant à ses côtés, Griffe de Boue -il lui semblait avoir entendu ce nom lors de l'appel pour la garde- brisa le silence qui se faisait de plus en plus pesant. Lune Ambrée tourna la tête vers son interlocuteur, cherchant son regard dans la nuit. Il esquissa un petit sourire gêné et répondit rapidement « Oui, je trouve aussi. » Et puis il se tut, ne sachant que rajouter. Et le silence, à nouveau, un silence que lui a installé. Il ne peut pas faire un effort. L'autre avait du attendre un long moment avant de briser la glace, et lui, en une seule phrase, il avait anéanti toute conversation qui aurait pu s'installer. Gêné, il regarda par terre, réfléchissant. Il ne pouvait pas laisser le silence planer comme ça, c'était juste impensable. De un, le temps passerait plus que lentement, de deux, il fallait qu'il fît un effort, qu'il sociabilisât un peu, qu'il fît comme Griffe de Boue. Alors, sans vraiment réfléchir, il se lança, ne souhaitant pas se prendre plus la tête. « Toi, c'est Griffe de Boue, c'est ça ? » Yes, super intelligent comme question.
La nuit était calme. On entendait les grillons de temps à autres. Il n'y avait pas de vent, contrairement à d'habitude, juste de la chaleur. Lune Ambrée étouffait. Il n'en pouvait plus, cela ne s'arrêtait pas. Les heures passaient si lentement… peut-être que s'il parlait avec son compagnon, cela serait plus rapide, mais il n'avait aucune idée de comment engager la conversation. Et puis, parler, il n'aimait vraiment pas. Il avait l'impression de raconter des bêtises à chaque mots. Il préférait laisser les autres parler, surenchérir de temps à autres sans trop se dévoiler. Cela lui suffisait amplement, et l'on ne lui en demandait pas davantage.
De temps après autres, il sentait le regard de son camarade sur lui mais il n'osait pas lui rendre. Est-ce qu'il devait faire quelque chose ? Se rapprocher ? Il ne voulait vraiment pas faire de bêtises qui lui donneraient envie de se frapper. Alors il ne faisait rien, attendant que ça passe.
« J’ai hâte que l’été soit fini, il fait beaucoup trop chaud je trouve … » La voix du guerrier se trouvant à ses côtés, Griffe de Boue -il lui semblait avoir entendu ce nom lors de l'appel pour la garde- brisa le silence qui se faisait de plus en plus pesant. Lune Ambrée tourna la tête vers son interlocuteur, cherchant son regard dans la nuit. Il esquissa un petit sourire gêné et répondit rapidement « Oui, je trouve aussi. » Et puis il se tut, ne sachant que rajouter. Et le silence, à nouveau, un silence que lui a installé. Il ne peut pas faire un effort. L'autre avait du attendre un long moment avant de briser la glace, et lui, en une seule phrase, il avait anéanti toute conversation qui aurait pu s'installer. Gêné, il regarda par terre, réfléchissant. Il ne pouvait pas laisser le silence planer comme ça, c'était juste impensable. De un, le temps passerait plus que lentement, de deux, il fallait qu'il fît un effort, qu'il sociabilisât un peu, qu'il fît comme Griffe de Boue. Alors, sans vraiment réfléchir, il se lança, ne souhaitant pas se prendre plus la tête. « Toi, c'est Griffe de Boue, c'est ça ? » Yes, super intelligent comme question.
Codage par Neph pour Moon seulementJeune recrue
Puf/Surnom : Terry Messages : 47Griffe de Boue
Mar 6 Aoû 2019 - 19:43
Griffe de Boue eut peu de temps pour penser à ses histoires de chasse et de se tourmenter. Presque aussitôt, la voix de Lune Ambrée retentit dans ses oreilles :
“ Oui, je trouve aussi. "
Surpris, Griffe de Boue retint son souffle. Il y avait-il ne serait-ce une inclination agacée dans sa voix ? Ou de l’embarras, peut-être ? Mais le guerrier, par malheur, n’avait pas fait attention à cette qualité de voix chez l’autre. Il s’était empêtré dans ses pensées et avait oublié qu’il y aurait une réponse. Il effectua le scénario de regard-puis-détournement-de-tête à la perfection. Il avait voulu se rattraper en analysant le visage de l’autre félin, mais celui-ci avait déjà commencé sa contemplation du sol. Griffe de Boue se dit qu’il devrait lui aussi faire de même, mais à la place il se mit à fixer l’horizon. Il le connaissait par cœur, à force de l’observer pendant cette garde de nuit. Les Quatre Chênes remuant au rythme du vent ; le chemin de bruyère, où la poussière des roches luit parfois dans l’ombre ; et puis le sol rocheux, avec ses pierres qui reflètent la lumière de la lune. Il essaya de se concentrer sur le paysage pour calmer son battement de cœur paniqué en prenant une grande inspiration.
“ Toi, c’est Griffe de Boue, c’est ça ? ”
Sa tentative venait d’être réduite à néant. Il écarquilla les yeux en sentant ses veines taper dans son cou et ses tempes. Griffe de Boue ? Oui, c’était bien lui. Griffe de Boue. Lune Ambrée avait du mal à le reconnaître. Lui n’avait pas eu du mal à savoir qui était son compagnon. Un peu de déception voila le regard du guerrier, mais il balaya ces pensées immédiatement. Il ne devait pas se remettre à une rancune enfantine. Il devait répondre. Vite. Il n’avait pas le temps de réfléchir. Il devait déjà dire un affirmatif- Oh mon dieu, il réfléchissait. Ce n’était pourtant pas compliqué de répondre à une seule demande de nom ! Il se tourna la tête pour faire face à son voisin et lui dit, sans faire omettre de buter sur quelques mots :
“ Oh, eh bien, oui, c’est moi, haha ? Et toi, c’est Lune Ambrée, oui ? Je pense qu’on a été en patrouille ensemble quelquefois. Peut-être. ”
Il voulait déjà disparaître dans les gorges, emporté par le courant violent et se prendre quelques cailloux dans la face au passage. Il avait l’impression de parler comme un apprenti à son chef après son baptême. Bref, il se sentait idiot. Il resta bloqué sur le visage de Lune Ambrée pendant quelques secondes après ces paroles, puis il se força ses yeux sur la lune. Il racla discrètement ses griffes sur la roche qu’il avait en dessous de lui. Oh, oui, il était peut-être encore un apprenti après tout.
“ Oui, je trouve aussi. "
Surpris, Griffe de Boue retint son souffle. Il y avait-il ne serait-ce une inclination agacée dans sa voix ? Ou de l’embarras, peut-être ? Mais le guerrier, par malheur, n’avait pas fait attention à cette qualité de voix chez l’autre. Il s’était empêtré dans ses pensées et avait oublié qu’il y aurait une réponse. Il effectua le scénario de regard-puis-détournement-de-tête à la perfection. Il avait voulu se rattraper en analysant le visage de l’autre félin, mais celui-ci avait déjà commencé sa contemplation du sol. Griffe de Boue se dit qu’il devrait lui aussi faire de même, mais à la place il se mit à fixer l’horizon. Il le connaissait par cœur, à force de l’observer pendant cette garde de nuit. Les Quatre Chênes remuant au rythme du vent ; le chemin de bruyère, où la poussière des roches luit parfois dans l’ombre ; et puis le sol rocheux, avec ses pierres qui reflètent la lumière de la lune. Il essaya de se concentrer sur le paysage pour calmer son battement de cœur paniqué en prenant une grande inspiration.
“ Toi, c’est Griffe de Boue, c’est ça ? ”
Sa tentative venait d’être réduite à néant. Il écarquilla les yeux en sentant ses veines taper dans son cou et ses tempes. Griffe de Boue ? Oui, c’était bien lui. Griffe de Boue. Lune Ambrée avait du mal à le reconnaître. Lui n’avait pas eu du mal à savoir qui était son compagnon. Un peu de déception voila le regard du guerrier, mais il balaya ces pensées immédiatement. Il ne devait pas se remettre à une rancune enfantine. Il devait répondre. Vite. Il n’avait pas le temps de réfléchir. Il devait déjà dire un affirmatif- Oh mon dieu, il réfléchissait. Ce n’était pourtant pas compliqué de répondre à une seule demande de nom ! Il se tourna la tête pour faire face à son voisin et lui dit, sans faire omettre de buter sur quelques mots :
“ Oh, eh bien, oui, c’est moi, haha ? Et toi, c’est Lune Ambrée, oui ? Je pense qu’on a été en patrouille ensemble quelquefois. Peut-être. ”
Il voulait déjà disparaître dans les gorges, emporté par le courant violent et se prendre quelques cailloux dans la face au passage. Il avait l’impression de parler comme un apprenti à son chef après son baptême. Bref, il se sentait idiot. Il resta bloqué sur le visage de Lune Ambrée pendant quelques secondes après ces paroles, puis il se força ses yeux sur la lune. Il racla discrètement ses griffes sur la roche qu’il avait en dessous de lui. Oh, oui, il était peut-être encore un apprenti après tout.
Expert des lieux
Puf/Surnom : Ocy Messages : 500Lune Ambrée
Lun 12 Aoû 2019 - 20:33
La lueur de la lune a beau être pâle, c'est tout ce qui éclaire la nuit noire ; et pourtant, ça suffit.
Ft. Griffe de Boue
Lune Ambrée n'aimait pas le silence, il n'aimait pas cette impression que tout dépendait de lui pour le briser. Il n'aimait pas cette sensation de lourdeur qui venait en lui lorsqu'il se prolongeait. Et en même temps, il n'aimait pas parler, il n'était pas doté du don de la parole qu'avaient certains, il n'aimait pas entendre ses miaulement qui résonnaient comme creux dans ses oreilles. Et il lui semblait qu'il en était de même pour le félin assis à ses côtés.
En réalité, il avait honte à ce moment là. Honte de ces paroles qu'il avait prononcé à peine quelques secondes plus tôt et qui montraient qu'il ne s'intéressait pas à l'autre, alors que c'était faux. Griffe de Boue, ça lui disait quelque chose, il était censé connaître les chats de son clan quand même ! Certes, le matou était plus jeune que lui mais pas tant que ça, et il était guerrier, comme lui. Si ça se trouvait, il était son compagnon de tanière, ils dormaient côte à côte et jamais il ne l'avait remarqué ! Lune Ambrée se sentait affreusement mal. Il s'était éloigné du clan, récemment, parce qu'il ne s'y sentait plus tellement à sa place, mais finalement, il regrettait, sa place était là-bas, et il ratait trop de choses, il ratait des noms, peut-être des relations. Il devait se reconcentrer sur le moment présent, se réintégrer.
« Oh, eh bien, oui, c’est moi, haha ? Et toi, c’est Lune Ambrée, oui ? Je pense qu’on a été en patrouille ensemble quelquefois. Peut-être. » Lune Ambrée ressentait cette gêne, cette timidité qu'il connaissait si bien dans les paroles de Griffe de Boue, et il s'en sentait étrangement rassuré. Il n'était pas seul. Même si les propos du jeune guerrier semblaient autrement plus pertinents que les siens, ils étaient dans le même était d'esprit.
Tous deux cherchaient à meubler le silence, à faire en sorte que la nuit passat plus vite, avec des propos maladroits qui ne rendaient pas plus intelligents. Mais ils faisaient de leur mieux. « Oui, je crois que oui. » Maintenant qu'il y repensait, il croyait se souvenir de quelques patrouilles qu'il avait exécutées en compagnie du félin. Des souvenirs fugaces qui remontaient un peu, mais il n'avait plus vraiment la notion du temps. Il s'était passé tellement de choses ces derniers temps qu'il ne savait plus si c'était il y avait trois, dix ou vingt lunes, et pourtant, la différence était là.
Curieusement, son intuition par rapport au fait que Griffe de Boue soit dans la même situation le réconfortait. Il s'empressait un peu moins de parler, réfléchissant de manière posée à ce qu'il pourrait dire pour relancer la conversation, tout en sachant qu'il ne ferait que dire des bêtises à nouveau. Il ne fallait pas chercher très loin pour savoir que son niveau de sociabilité n'était pas loin de zéro, cela devait se voir. Il suffisait de voir son nombre d'amis. « C'est embêtant, hein, de garder. Je veux dire... Je sais qu'il est possible que l'on soit attaqué mais c'est peu probable... Et ne rien faire pendant toute une nuit à part guetter le vide ça n'a pas grand intérêt. »
Il regretta immédiatement ses paroles. Est-ce que son compagnon n'allait pas prendre mal ses paroles ? Son rythme cardiaque s'accéléra. Il ne pouvait pas se taire ?
En réalité, il avait honte à ce moment là. Honte de ces paroles qu'il avait prononcé à peine quelques secondes plus tôt et qui montraient qu'il ne s'intéressait pas à l'autre, alors que c'était faux. Griffe de Boue, ça lui disait quelque chose, il était censé connaître les chats de son clan quand même ! Certes, le matou était plus jeune que lui mais pas tant que ça, et il était guerrier, comme lui. Si ça se trouvait, il était son compagnon de tanière, ils dormaient côte à côte et jamais il ne l'avait remarqué ! Lune Ambrée se sentait affreusement mal. Il s'était éloigné du clan, récemment, parce qu'il ne s'y sentait plus tellement à sa place, mais finalement, il regrettait, sa place était là-bas, et il ratait trop de choses, il ratait des noms, peut-être des relations. Il devait se reconcentrer sur le moment présent, se réintégrer.
« Oh, eh bien, oui, c’est moi, haha ? Et toi, c’est Lune Ambrée, oui ? Je pense qu’on a été en patrouille ensemble quelquefois. Peut-être. » Lune Ambrée ressentait cette gêne, cette timidité qu'il connaissait si bien dans les paroles de Griffe de Boue, et il s'en sentait étrangement rassuré. Il n'était pas seul. Même si les propos du jeune guerrier semblaient autrement plus pertinents que les siens, ils étaient dans le même était d'esprit.
Tous deux cherchaient à meubler le silence, à faire en sorte que la nuit passat plus vite, avec des propos maladroits qui ne rendaient pas plus intelligents. Mais ils faisaient de leur mieux. « Oui, je crois que oui. » Maintenant qu'il y repensait, il croyait se souvenir de quelques patrouilles qu'il avait exécutées en compagnie du félin. Des souvenirs fugaces qui remontaient un peu, mais il n'avait plus vraiment la notion du temps. Il s'était passé tellement de choses ces derniers temps qu'il ne savait plus si c'était il y avait trois, dix ou vingt lunes, et pourtant, la différence était là.
Curieusement, son intuition par rapport au fait que Griffe de Boue soit dans la même situation le réconfortait. Il s'empressait un peu moins de parler, réfléchissant de manière posée à ce qu'il pourrait dire pour relancer la conversation, tout en sachant qu'il ne ferait que dire des bêtises à nouveau. Il ne fallait pas chercher très loin pour savoir que son niveau de sociabilité n'était pas loin de zéro, cela devait se voir. Il suffisait de voir son nombre d'amis. « C'est embêtant, hein, de garder. Je veux dire... Je sais qu'il est possible que l'on soit attaqué mais c'est peu probable... Et ne rien faire pendant toute une nuit à part guetter le vide ça n'a pas grand intérêt. »
Il regretta immédiatement ses paroles. Est-ce que son compagnon n'allait pas prendre mal ses paroles ? Son rythme cardiaque s'accéléra. Il ne pouvait pas se taire ?
Codage par Neph pour Moon seulementJeune recrue
Puf/Surnom : Terry Messages : 47Griffe de Boue
Jeu 29 Aoû 2019 - 16:28
Le dos recourbé, Griffe de Boue repensait à sa déception d’il y a quelques instants. Il n’avait jamais vraiment fait attention à Lune Ambrée avant cette soirée et il ne l’avait pas vu des masses au camp non plus. Sa réaction était complètement démesurée. Il n’était pas son mentor ou quelqu’un qu’il admirait particulièrement ; il n’avait aucune raison de se sentir si écrasé par l’oubli de son aîné. Après tout, il n’était pas inférieur à lui, si ? Actuellement, oui, vu qu’il était plus expérimenté. Comment osait Griffe de Boue avoir des pensées aussi illogiques ! Il osa enfin poser ses yeux sur son camarade pendant plus qu’une microseconde. Tant qu’il ne croisait pas les siens, cela devait aller.
"Oui, je crois que oui " surprit Lune Ambrée Griffe de Boue.
Il avait déjà totalement oublié ce qu’il lui avait dit peu avant, à vrai dire. Pourtant, Griffe de Boue n’oubliait pas facilement ses paroles. Le mal à l’aise remplit encore sa poitrine. Comment les gens normaux pouvaient-ils garder des conversations comme telles ? Trop de facteurs à quoi penser ! Épuisant. Les mots prenaient une forme de plus en plus simpliste dans la tête de Griffe de Boue. Il espérait que l’autre ne poserait pas plus de questions sur le sujet qu’il avait perdu. Mais le temps s’accumulait, et Griffe de Boue se demandait si Lune Ambrée n’avait pas juste arrêté de répondre tout bonnement. Dans un sens, cela l’aurait soulagé, mais en même temps l‘impression d’avoir déçu quelqu’un aurait eu beaucoup trop de force.
"C'est embêtant, hein, de garder. Je veux dire... Je sais qu'il est possible que l'on soit attaqué mais c'est peu probable... Et ne rien faire pendant toute une nuit à part guetter le vide ça n'a pas grand intérêt." il finit par dire.
Sur le coup, Griffe de Boue ne savait quoi répondre. Il n’avait jamais réfléchi sur ce sujet : on lui donnait des ordres, il obéissait du mieux qu’il le pouvait. Que cela soit long, ennuyeux ou juste inutile, ce n’était pas grave, il le faisait. Car c’était son clan et le clan avait raison, et le chef c’était le clan. Mais il était vrai que, s’il avait pu éviter ce genre de silence d’au moins cinq heures dans le noir, il aurait bien apprécié.
“Euh, eh bien … C’est vrai qu’une seule patrouille pour toute une nuit ce n’est pas une bonne idée… Et puis, comme tu l’as dit, il ne se passe pas grand-chose, donc si on pourrait s’endormir au poste de toutes façons… A te l’avouer, parfois, je n’ai même plus l’impression que je regarde devant moi. ”
Il avait essayé une nouvelle stratégie : parler sans trop réfléchir. Il n’en avait plus vraiment l’énergie. S’il devait être idiot, autant qu’il ne se casse pas autant la tête.
"Oui, je crois que oui " surprit Lune Ambrée Griffe de Boue.
Il avait déjà totalement oublié ce qu’il lui avait dit peu avant, à vrai dire. Pourtant, Griffe de Boue n’oubliait pas facilement ses paroles. Le mal à l’aise remplit encore sa poitrine. Comment les gens normaux pouvaient-ils garder des conversations comme telles ? Trop de facteurs à quoi penser ! Épuisant. Les mots prenaient une forme de plus en plus simpliste dans la tête de Griffe de Boue. Il espérait que l’autre ne poserait pas plus de questions sur le sujet qu’il avait perdu. Mais le temps s’accumulait, et Griffe de Boue se demandait si Lune Ambrée n’avait pas juste arrêté de répondre tout bonnement. Dans un sens, cela l’aurait soulagé, mais en même temps l‘impression d’avoir déçu quelqu’un aurait eu beaucoup trop de force.
"C'est embêtant, hein, de garder. Je veux dire... Je sais qu'il est possible que l'on soit attaqué mais c'est peu probable... Et ne rien faire pendant toute une nuit à part guetter le vide ça n'a pas grand intérêt." il finit par dire.
Sur le coup, Griffe de Boue ne savait quoi répondre. Il n’avait jamais réfléchi sur ce sujet : on lui donnait des ordres, il obéissait du mieux qu’il le pouvait. Que cela soit long, ennuyeux ou juste inutile, ce n’était pas grave, il le faisait. Car c’était son clan et le clan avait raison, et le chef c’était le clan. Mais il était vrai que, s’il avait pu éviter ce genre de silence d’au moins cinq heures dans le noir, il aurait bien apprécié.
“Euh, eh bien … C’est vrai qu’une seule patrouille pour toute une nuit ce n’est pas une bonne idée… Et puis, comme tu l’as dit, il ne se passe pas grand-chose, donc si on pourrait s’endormir au poste de toutes façons… A te l’avouer, parfois, je n’ai même plus l’impression que je regarde devant moi. ”
Il avait essayé une nouvelle stratégie : parler sans trop réfléchir. Il n’en avait plus vraiment l’énergie. S’il devait être idiot, autant qu’il ne se casse pas autant la tête.
Expert des lieux
Puf/Surnom : Ocy Messages : 500Lune Ambrée
Sam 21 Sep 2019 - 18:32
La lueur de la lune a beau être pâle, c'est tout ce qui éclaire la nuit noire ; et pourtant, ça suffit.
Ft. Griffe de Boue
Est-ce que tous les félins réfléchissaient avant de parler ? Où est-ce qu'ils se lançaient directement, sans songer au préalable à tout ce qui pourrait advenir à cause d'un mot de travers ? Lune Ambrée savait qu'il se tracassait trop pour quelques phrases, que cela ne valait pas le coup, s'il faisait une erreur, on le trouverait un peu bizarre, mais cela n'était pas si grave. Les discussions les plus spontanées étaient les meilleures, il l'avait entendu dans l'un bouche d'un guerrier qui parlait à un autre. Peut-être avait-il raison. Il se souvenait avoir longuement réfléchi à côté, tandis que les deux continuaient leur discussion. C'était plus naturel, il n'y avait pas cette volonté de "changer" de personnalité, de ne pas être celui qu'il était réellement. Cependant, est-ce que lui-même n'était-il pas inintéressant, et quoiqu'il dît qui sortît directement soit aussi bête que ce qu'il aurait dû en réfléchissant ?
Il s'emmelaît, il ne savait même plus ce qu'il pensait. Oh et puis merde, ça n'avait pas d'importance, il était qui il était, il disait ce qu'il disait comme il le sentait sur le moment, et puis voilà. S'il avait envie de se prendre la tête, qu'il se prenne la tête.
« Euh, eh bien … C’est vrai qu’une seule patrouille pour toute une nuit ce n’est pas une bonne idée… Et puis, comme tu l’as dit, il ne se passe pas grand-chose, donc si on pourrait s’endormir au poste de toutes façons… A te l’avouer, parfois, je n’ai même plus l’impression que je regarde devant moi. » répondit le guerrier assis à ses côtés. Lune Ambrée hocha la tête, totalement d'accord avec son compagnon. Oui, c'était un peu bête de faire une seule patrouille. Peut-être qu'un seul guerrier pour une moitié, et puis un changement pour l'autre serait plus judicieux et moins ennuyant. Mais rester tout seul était sans doute plus ennuyant encore, c'était toujours mieux d'être accompagné pour pouvoir discuter, ou juste avoir de la compagnie. Ça changeait tout, dans certaines situations.
C'est vrai que maintenant qu'il y pensait, il avait du mal à se repérer ; l'obscurité était telle qu'on ne voyait pas grand chose, c'est à peine s'il discernait son camarade. De plus, il n'y avait tellement rien à voir que l'œil ne savait pas sur quoi s'accrocher et perdait un peu l'espace. « Je suis totalement d'accord. » il dit dans un sourire. Zut. Il avait fermé la discussion, il fallait maintenant trouver autre chose sur laquelle on pouvait discuter. Les femelles, ça faisait beauf, et ils n'avaient pas le même âge dans sûrement pas les mêmes goûts et connaissances -et puis ce n'est pas Lune Ambrée qui faisait attention aux femelles en ce moment...-. La nourriture ? Ouais, pas trop mal, tout le monde aimait ça. Bon. Se lancer. Sans trop réfléchir. « Je donnerai n'importe quoi pour manger un bon lapin bien dodu. »
Il s'emmelaît, il ne savait même plus ce qu'il pensait. Oh et puis merde, ça n'avait pas d'importance, il était qui il était, il disait ce qu'il disait comme il le sentait sur le moment, et puis voilà. S'il avait envie de se prendre la tête, qu'il se prenne la tête.
« Euh, eh bien … C’est vrai qu’une seule patrouille pour toute une nuit ce n’est pas une bonne idée… Et puis, comme tu l’as dit, il ne se passe pas grand-chose, donc si on pourrait s’endormir au poste de toutes façons… A te l’avouer, parfois, je n’ai même plus l’impression que je regarde devant moi. » répondit le guerrier assis à ses côtés. Lune Ambrée hocha la tête, totalement d'accord avec son compagnon. Oui, c'était un peu bête de faire une seule patrouille. Peut-être qu'un seul guerrier pour une moitié, et puis un changement pour l'autre serait plus judicieux et moins ennuyant. Mais rester tout seul était sans doute plus ennuyant encore, c'était toujours mieux d'être accompagné pour pouvoir discuter, ou juste avoir de la compagnie. Ça changeait tout, dans certaines situations.
C'est vrai que maintenant qu'il y pensait, il avait du mal à se repérer ; l'obscurité était telle qu'on ne voyait pas grand chose, c'est à peine s'il discernait son camarade. De plus, il n'y avait tellement rien à voir que l'œil ne savait pas sur quoi s'accrocher et perdait un peu l'espace. « Je suis totalement d'accord. » il dit dans un sourire. Zut. Il avait fermé la discussion, il fallait maintenant trouver autre chose sur laquelle on pouvait discuter. Les femelles, ça faisait beauf, et ils n'avaient pas le même âge dans sûrement pas les mêmes goûts et connaissances -et puis ce n'est pas Lune Ambrée qui faisait attention aux femelles en ce moment...-. La nourriture ? Ouais, pas trop mal, tout le monde aimait ça. Bon. Se lancer. Sans trop réfléchir. « Je donnerai n'importe quoi pour manger un bon lapin bien dodu. »
Codage par Neph pour Moon seulement|| C'est moi qui m'excuse ><
Jeune recrue
Puf/Surnom : Terry Messages : 47Griffe de Boue
Jeu 17 Oct 2019 - 21:31
Ne pas penser n’était pas une habitude dans celles de Griffe de Boue. Il essayait de laisser entrer un écran de fumée dans son esprit ; un beau brouillard transparent, un anesthésiant sans opération. Enfin, c’était bien une sorte de chirurgie à laquelle le félin s’adonnait : un essai de changement d’habitudes. Mais bientôt il oublia cette résolution et le flot se déversa, retenu par le barrage mental. L’opération se répéta plusieurs fois, des accès d’angoisse s’emparait de sa gorge comme un guerrier qui l’étranglerait ; Et ses yeux, pendant tout ce temps, restaient blancs et vides de but.
« Je suis totalement d’accord. »
L’autre le dit dans un sourire. Un sourire est sensé être positif, n’est-ce pas ? Serait-ce la délivrance à Griffe de Boue, pourrait-il enfin se sentir à son aise avec son bon camarade ? L’air de la méfiance soufflait malheureusement encore dans son cœur. Il pensait encore qu’il ne voulait pas parler avec lui, et cette sensation lui fit apercevoir ce sourire avec un goût amer. Il se souvint qu’il fallait bloquer cette violence envers lui-même : agir idiot, parler idiot, penser idiot.
« Je donnerai n’importe quoi pour manger un bon lapin dodu. »
Il reprit soudainement terre et se mit à devoir retenir un déferlement de rire violent. Il ne laissa passer quelques grosses bouffées d’air à travers son museau. Cette remarque était tellement incongrue ; il ne s’attendait pas à ce que Lune Ambrée se mette soudainement à parler de viande grasse ! Ils étaient loin de ces monologues des épopées que les anciens aimaient tant. Il s’inquiétait un peu moins des mauvaises intentions que son interlocuteur posséderait ou non. Maintenant, osn mode de pensée était totalement adapté à ce type de sujets. Enfin, il espérait. Ce matou serait-il assez tordu pour lui faire passer une sorte de test social ? « Griffe de Boue, incapable de dire deux mots sans trembler. Il n’aurait pas dû passer guerrier. » Quelle pensée horrifiante ! Il ne ferait que partie d’une sorte de malveillance depuis le début ! Griffe de Boue essaya de refouler ces idées dans un coin de sa tête, n’étant qu’une hypothèse urticante.
« Haha, oui… Il faut qu’on en profite avant qu’ils s-soient tous repartis dans leur terrier, p-pendant la saison des feuilles mortes ! »
Des banalités.
« E-Et puis, mine de rien, ça f-fatigue une nuit blanche. »
D’autres.
Garder la tête vide.
Et ignorer l’inquiétude qui gratte.
« J-J’ai hâte de revoir nos couches «dodues» ! »
C’est la mortification de la blague de trop qui le griffa jusqu’au sang.
« Je suis totalement d’accord. »
L’autre le dit dans un sourire. Un sourire est sensé être positif, n’est-ce pas ? Serait-ce la délivrance à Griffe de Boue, pourrait-il enfin se sentir à son aise avec son bon camarade ? L’air de la méfiance soufflait malheureusement encore dans son cœur. Il pensait encore qu’il ne voulait pas parler avec lui, et cette sensation lui fit apercevoir ce sourire avec un goût amer. Il se souvint qu’il fallait bloquer cette violence envers lui-même : agir idiot, parler idiot, penser idiot.
« Je donnerai n’importe quoi pour manger un bon lapin dodu. »
Il reprit soudainement terre et se mit à devoir retenir un déferlement de rire violent. Il ne laissa passer quelques grosses bouffées d’air à travers son museau. Cette remarque était tellement incongrue ; il ne s’attendait pas à ce que Lune Ambrée se mette soudainement à parler de viande grasse ! Ils étaient loin de ces monologues des épopées que les anciens aimaient tant. Il s’inquiétait un peu moins des mauvaises intentions que son interlocuteur posséderait ou non. Maintenant, osn mode de pensée était totalement adapté à ce type de sujets. Enfin, il espérait. Ce matou serait-il assez tordu pour lui faire passer une sorte de test social ? « Griffe de Boue, incapable de dire deux mots sans trembler. Il n’aurait pas dû passer guerrier. » Quelle pensée horrifiante ! Il ne ferait que partie d’une sorte de malveillance depuis le début ! Griffe de Boue essaya de refouler ces idées dans un coin de sa tête, n’étant qu’une hypothèse urticante.
« Haha, oui… Il faut qu’on en profite avant qu’ils s-soient tous repartis dans leur terrier, p-pendant la saison des feuilles mortes ! »
Des banalités.
« E-Et puis, mine de rien, ça f-fatigue une nuit blanche. »
D’autres.
Garder la tête vide.
Et ignorer l’inquiétude qui gratte.
« J-J’ai hâte de revoir nos couches «dodues» ! »
C’est la mortification de la blague de trop qui le griffa jusqu’au sang.
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