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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumVieux souvenirs [ft. Hirou]
Jeune recrue
Puf/Surnom : Cookie
Messages : 69Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 58
Mentor / apprenti : //
Vent des Coquelicots
Jeu 25 Mar 2021 - 16:43
Coq est Chandler.
Rourou est Joey
Rourou est Joey
Ft - Hirou
« Vent des Coquelicots, j’ai quelque chose à t’annoncer… Je vais avoir des petits ! »
Cette phrase me tournais dans la tête depuis que ma sœur avait prononcé ces mots.
Des minutes.
Des heures.
Des jours.
Des jours que cela se répétais dans mon esprit. - Je devrais être heureuse pour elle, nan ? Oui, je crois. - Pourtant, je n’y arrivais pas.
Égoïste !
Je n’avais toujours été qu’une égoïste.
Je bougonnais toute seule en mangeant mon petit lièvre, allongée devant la pile de gibier au centre du camp. J’étais perdue dans mes pensées, comme à mon habitude dès que je me retrouve seule.
Je rêvais d’avoir un compagnon depuis que j’étais chatonne, et maintenant le souhait d’avoir des petits était devenu primordial dans ma vie. Simplement car ma sœur en attendais, simplement car j’étais jalouse d’elle. Je me crachais dessus intérieurement, comme si il y avait d’un côté ma raison et de l’autre ma véritable personnalité : imparfaite, comme chez tous les chats que je connaissais et comme tous les félins de ce monde.
Malgré mon énervement intérieur envers moi-même et ma nouvelle obsession, j’arrivais quand même à voir le bon côté des choses : j’aimais ma sœur plus que beaucoup de choses, donc son bonheur était très précieux, et aussi que moi et Fleur de Lune allions devenir tatas. Rien que ça !
Cette dernière pensée suffit à me remotiver pour la suite de la journée. Je me préparais à me relever lorsqu’un de mes camarades de clan s’approcha de moi.
« Oui ? Demandais-je joyeusement, avant même que mon interlocuteur ait pu dire quoi que ce soit
-Oh pas grand-chose, Douceur de l’Hirondelle te demande.
-Ça marche, je vais aller la voir. Merci ! »
Je me tourne vers la pouponnière et me dirige au trot vers elle. Je mets ma tête à l’intérieur et repère presque immédiatement le pelage luisant au soleil de ma sœur et meilleure amie. Son regard semble vide, inanimé par la moindre émotion.
« Coucou ! Qu’est-ce qui t’arrive, tu m’as appelée ? »
Moussy for Cookie only
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Moussy/Blacky Messages : 235Le personnage
Sexe du perso: ♀
Âge du perso: 60
Mentor / apprenti : //
Douceur de l'Hirondelle
Dim 9 Mai 2021 - 9:26
I don't wanna be alone
« Throw away »
Feat Coq | Cookie
Feat Coq | Cookie
Elle les sentait. Ils étaient là. Ils bougeaient. Ils étaient en vie. De la plus belle et de la plus tendre des vies.
Ils sont toujours là. Ou du moins dans son imagination perfide. Mais ils ne bougent plus. Et c'est une tragédie. La plus horrible et la plus dramatique des tragédies. La plus terrible qu'ai dû affronter Douceur de l'Hirondelle. La femelle était passé d'enfant à maman, puis avait perdu ses enfants. Perdu son compagnon. Perdu sa compagne.
Alors que son amie d'enfance traverse la tanière pour venir à sa rencontre, la docile petite guerrière regarde le fruit de ses espoirs, de ses rêves, de son bonheur parti en fumée, juste là, inertes entre ses pattes. Le sang de ce qu'il en restait, tout du moins. Les chatons morts nés ayant été inhumés dans la nuit. Ses montées de lait stoppées par des herbes données par Menthe des Sables.
« Vent des Coquelicots.. ? » Dit-t-elle d'une voix blanche, lointaine. Pas fatiguée, pas triste, simplement éteinte et lointaine. Comme si elle était pour une énième fois perdue dans son propre monde. Demandant à ce qu'on ne la ramène pas. « Ils sont partis. Ils sont tout froids. Je n'arrive plus à les réchauffer. » Sa voix s'étrangle, et s'y glisse un sanglot douloureux à émettre. La douce petite hirondelle regarde son amie de toujours avec dans les yeux quelques larmes qui ne demandaient qu'à déborder. La petite fleur n'était pas si vive que ça, finalement ? Ou bien avait-t-elle seulement besoin de pleurer un bon coup dans la fourrure de quelqu'un pour digérer son malheur comme l'on digère une proie ?
Elle voulait oublier. Cependant. Ce monde là était triste et froid. Rempli de pluie diluvienne et froide. Une pluie si abondante qu'on ne l'on voyait plus rien d'autre que le vent et la pluie. Elle n'aimait pas ce monde là. Elle voulait vite en changer. Vite oublier. Vite pardonner? Vite se pardonner.
Douceur de l'Hirondelle se pose des questions. Tout un tas de questions. Elle regarde son amie. Les yeux embués de ses pluies diluviennes. Elle avait demandé à la voir, mais elle ne s'en souvenait pas. Alors elle se dit soudain que la jolie chatte noire et blanche était venue la voir de son plein gré. Et cette idée vit émerger au milieu des pluies un rayon de soleil. Un peu de vent destiné à égayer tout cela.
« Hey, Coq ! » Miaula la petite hirondelle en se levant, oubliant l'illusion de ses petits décédés dans son sillage. « Tu penses que c'est ma faute ? » Demanda-t-elle soudain. L'œil affolé, elle se demanda soudain si toute cette mascarade n'était pas un coup du clan des étoiles pour la punir de quelque chose. Mais de quoi ? La douce petite envolée se le demanda jusqu'à ce que sa tête ne tourne et qu'une violente nausée ne la terrasse au sol.
Pourtant, elle ne ressentait aucune douleur. Pas la moindre gêne. Elle se demanda si cela était normal, puis se rappela qu'elle n'avait jamais ressenti la douleur que mentalement.
« Ô Vent des Coquelicots. » Miaula-t-elle dans une pleine plus calme. Le regard perdu dans le vague, dans un monde de soleil, de pluies, et d'arcs en ciel. Douceur de l'Hirondelle aime beaucoup la pluie, après tout. Et elle se dit que toutes les blessures peuvent guérir. Même les plus affreuses.
Alors la petite maman perdue s'approche de son amie. Se cachant le museau dans sa fourrure comme ses petits l'auraient fait dans le sien. Comme elle l'avait fait pour Tempête Solaire et Souffle de Flammes. Elle attend là, que les pluies diluviennes ne lavent sa fourrure de ses peines et de sa douleur.
« Je l'ai mérité, tu penses, Coq ? »
Ils sont toujours là. Ou du moins dans son imagination perfide. Mais ils ne bougent plus. Et c'est une tragédie. La plus horrible et la plus dramatique des tragédies. La plus terrible qu'ai dû affronter Douceur de l'Hirondelle. La femelle était passé d'enfant à maman, puis avait perdu ses enfants. Perdu son compagnon. Perdu sa compagne.
Alors que son amie d'enfance traverse la tanière pour venir à sa rencontre, la docile petite guerrière regarde le fruit de ses espoirs, de ses rêves, de son bonheur parti en fumée, juste là, inertes entre ses pattes. Le sang de ce qu'il en restait, tout du moins. Les chatons morts nés ayant été inhumés dans la nuit. Ses montées de lait stoppées par des herbes données par Menthe des Sables.
« Vent des Coquelicots.. ? » Dit-t-elle d'une voix blanche, lointaine. Pas fatiguée, pas triste, simplement éteinte et lointaine. Comme si elle était pour une énième fois perdue dans son propre monde. Demandant à ce qu'on ne la ramène pas. « Ils sont partis. Ils sont tout froids. Je n'arrive plus à les réchauffer. » Sa voix s'étrangle, et s'y glisse un sanglot douloureux à émettre. La douce petite hirondelle regarde son amie de toujours avec dans les yeux quelques larmes qui ne demandaient qu'à déborder. La petite fleur n'était pas si vive que ça, finalement ? Ou bien avait-t-elle seulement besoin de pleurer un bon coup dans la fourrure de quelqu'un pour digérer son malheur comme l'on digère une proie ?
Elle voulait oublier. Cependant. Ce monde là était triste et froid. Rempli de pluie diluvienne et froide. Une pluie si abondante qu'on ne l'on voyait plus rien d'autre que le vent et la pluie. Elle n'aimait pas ce monde là. Elle voulait vite en changer. Vite oublier. Vite pardonner? Vite se pardonner.
Douceur de l'Hirondelle se pose des questions. Tout un tas de questions. Elle regarde son amie. Les yeux embués de ses pluies diluviennes. Elle avait demandé à la voir, mais elle ne s'en souvenait pas. Alors elle se dit soudain que la jolie chatte noire et blanche était venue la voir de son plein gré. Et cette idée vit émerger au milieu des pluies un rayon de soleil. Un peu de vent destiné à égayer tout cela.
« Hey, Coq ! » Miaula la petite hirondelle en se levant, oubliant l'illusion de ses petits décédés dans son sillage. « Tu penses que c'est ma faute ? » Demanda-t-elle soudain. L'œil affolé, elle se demanda soudain si toute cette mascarade n'était pas un coup du clan des étoiles pour la punir de quelque chose. Mais de quoi ? La douce petite envolée se le demanda jusqu'à ce que sa tête ne tourne et qu'une violente nausée ne la terrasse au sol.
Pourtant, elle ne ressentait aucune douleur. Pas la moindre gêne. Elle se demanda si cela était normal, puis se rappela qu'elle n'avait jamais ressenti la douleur que mentalement.
« Ô Vent des Coquelicots. » Miaula-t-elle dans une pleine plus calme. Le regard perdu dans le vague, dans un monde de soleil, de pluies, et d'arcs en ciel. Douceur de l'Hirondelle aime beaucoup la pluie, après tout. Et elle se dit que toutes les blessures peuvent guérir. Même les plus affreuses.
Alors la petite maman perdue s'approche de son amie. Se cachant le museau dans sa fourrure comme ses petits l'auraient fait dans le sien. Comme elle l'avait fait pour Tempête Solaire et Souffle de Flammes. Elle attend là, que les pluies diluviennes ne lavent sa fourrure de ses peines et de sa douleur.
« Je l'ai mérité, tu penses, Coq ? »
(c) by Moussy
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