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Le soleil est à la fois l'astre du commencement et à la fois celui de l'aboutissement de toute chose [PV Neph']

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 Mer 1 Juin 2016 - 18:08

Le soleil est à la fois l'astre du commencement et à la fois celui de l'aboutissement de toute chose



C'était fini, le combat était terminé. Nous avions gagné. Je crois bien que c'est la première fois que je mets autant de cœur à me battre. Mais bon, les escogriffes l'avaient cherché en même temps. Maintenant, j'espère qu'ils ne leur prendront plus l'idée de recommencer. Oui, je l'espère. Bon, c'est du passé maintenant ! Et moi, je dois vivre dans le présent ! Pour le moment, j'étais dans le "camp" au bord du grand lac. J'entendais les guérisseurs et les botanistes qui soignaient les blessé ainsi que les kidnappés. Je sentais comme un sentiment d'excitation dans l'air. Nous allions bientôt rentrer chez nous. Je le savais. Nous ne pouvions pas rester indéfiniment ici. C'est malheureux, car je crois que je me suis attaché à cette terre. Et puis, les deux troupes sont ensemble et je ne doute pas que de nouvelles amitiés se soient apparue. Ce ne sera plus comme avant. Je le sais très bien.

Je me lève péniblement et me dirige vers le lac. J'essaye de ne pas percuter quelqu'un car tout le monde est très agité. J'arrive finalement au bord d'une petite plage de gravier. Je la traverse lentement. Je n'aime pas me presser. Je ne comprends pas les chats qui bougent tout le temps. Ils ne prennent pas le temps de savourer chaque instant. Moi, j'ai tout mon temps. Je m'assois finalement au bord de l'eau. Mon regard se porte sur l'horizon. On aperçoit le soleil se coucher lentement. Cet astre est comme moi, il prend son temps. Il teinte l'eau d'un joli orange virant un peu vers le rose. Quelle couleur magnifique. J'entends un bruit derrière moi. C'est un membre de la Troupe Inondée, mon nez ne me trompe jamais. Bizarrement, je ne reconnais pas précisément le propriétaire du fumet. À force de les côtoyer, j'en connaissais une bonne partie. Mais, pas celui-là. Soit, je me retournai et regardai le nouveau venu. Non, il ne me disait vraiment rien. Il semblait être déjà d'un certain âge. Certainement un vétéran. Je lui adressais un grand sourire et lui dis calmement :

Bonjour, vous aussi vous venez admirer le coucher de soleil ? Je me nomme Ata fille de l'Aurore et vous ?

Codage par Saphy


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 Mer 1 Juin 2016 - 22:30


Le soleil, à la fois le commencement et  l'aboutissement de toute chose


Denaï & Ata




L’horizon. Une ligne infinie, par delà la forêt, par delà tous les territoires, de tous les clans, de toutes les troupes. Que c’était beau. Le soleil descendait doucement. Tu te demandais pourquoi. Pourquoi descendait-t-il sous cette ligne infinie ? Où allait-il ? Que faisait-il ? Pourquoi resurgissait-il, le lendemain, de cette même ligne, tout aussi resplendissant, tel un phœnix renaissant de ses cendres ?
Encore un phénomène que personne ne pourrait jamais expliquer, à part par une stupide religion. Tu ne comprenais pas. Tous les chats que tu connaissais croyaient que tout était dû à la Terre et l’Eau. Ridicule. Il y en avait même qui disaient les entendre parler ! Quand tu serais chef, tu raconterais la vérité à toute la Troupe. Tu leur dirais que tout ça, c’était faux, qu’on leur mentait depuis le début. Pourquoi la botaniste mentait-elle, d’ailleurs ? Cela l’amusait, ou quoi ? Comme tous les autres, tu la méprisais. Elle était ridicule, comme tous les autres.

Personne ne savait que tu n'y croyais pas. Pas que tu leur mentais, non ; tu assumais parfaitement de ne pas croire en ces vieilles histoires pour petit. C’est juste que personne ne te l’avait jamais demandé. De toute façon, personne ne s’occupait de toi. Tu vivais ta vie, seul, sans jamais parler, et ta présence mentale ne manquait à personne. Les autres chats t’ignoraient constamment. Pourtant, parfois, quelqu’un t’interpellait. C’était rare, très rare ; et quand ça arrivait, c’était simplement pour te demander si tu voulais chasser, patrouiller ou t’occuper de tel apprenti. Mais, selon toi, cela arrivait déjà trop souvent. En fait, tu étais en permanence plongé dans tes pensées, en train de fixer un point, la plupart du temps l’horizon. Et, par conséquent, chaque fois qu’on te parlait, c’était à l’un de ces moments. Et pendant ces moments, tu refusais qu’on t’adresse la parole. Autant dire que tu refusais que qui que ce soit te parle, à n’importe quel moment.

Bref, toujours est-il que ce moment-là, était encore un de tes moments d’absence. Un de ces moments où tu envoyais bouler toute personne s’approchant à moins d’une longueur de queue de toi. Tu étais au beau milieu de la clairière principale du camp construit à côté du grand lac. Peu de temps auparavant, les prisonniers avaient été libérés. Tu n’avais pas été choisi pour la mission. En fait… c’était à peine si tu t’étais un jour rendu compte que certains de tes camarades avaient été kidnappés, malgré les nombreuses batailles dont tu avais été témoin. Toi, tu étais dans ta bulle, et tu ne t’occupais pas du monde extérieur. Ça en avait toujours été ainsi, et ça n’en serait jamais autrement.
En tout cas, tu sentais des effusions de joie tout autour de toi. Les autres étaient heureux. Ils avaient retrouvé leurs proches. Ceux qu’ils aimaient. Toi, tu n’aimais personne, de toute façon. La seule personne que tu aimais, c’était ta solitude.

Tout près, Elbion organisait les patrouilles. Mais tu ne l’avais pas remarqué. Tu étais arrêté au beau milieu du chemin, mais tu ne l’avais pas remarqué non plus. De toute façon, tu t’en fichais. Mais le flambeau, non. Pas que tu étais dans le passage ; ça, tout le monde y était habitué, et les autres avaient appris à vivre avec et à te contourner. Mais l’autre vétéran voulait savoir si tu participais à la patrouille du crépuscule. Alors il t’avait appelé ; sauf que, ne t’en étant pas rendu compte, tu n’avais pas répondu. Il s’approcha donc, et, en criant dans ton oreille, il réitéra sa question. Cette fois, tu réagis, et marmonna un « non » agacé. Et puis tu te levas. Tu en avais trop marre d’être constamment dérangé en pleine réflexion. Alors tu partis vers le lac, le joli lac. Quand tu arrivas, le soleil avait à moitié disparu. Le ciel se teintait de sang. C’était magnifique. Tu étais émerveillé ; ton regard commençait de nouveau à se vider, comme si tu ne voyais plus rien. Ce qui était faux ; dans ces moments de transe, tu voyais comme quiconque ce sur quoi ton attention était portée. Mais tu ne voyais plus le reste. C’était comme si ce soleil se couchait dans un néant le plus total, le plus vide. Il n’y avait rien. Rien que cet astre brillant, que, bientôt, tu ne verrais plus, remplacé par la nuit infinie. Mais tu te rendis compte qu’il y avait aussi une chatte. Enfin, tu ne l’avais pas vue ; tu ne l’avais remarquée que par ses paroles :

« Bonjour, vous aussi vous venez admirer le coucher de soleil ? Je me nomme Ata fille de l'Aurore et vous ? »

Ta mauvaise humeur refit surface. Se paroles t’avaient agacé, encore une fois. Tu n’avais même pas envie de répondre. Tout ce que tu voulais, c’était admirer le soleil. Seul. Et là, il y avait elle. Cette chatte. Elle s’immisçait dans tes pensées, elle les infiltrait, tel un parasite. Et ça, tu n’aimais pas. Le seul effort que tu fis fut de grommeler, en guise de réponse :

« Denaï Riant avec Amertume. »

Et sur ces mots, tu te tus. Tu ne t’immergeas pas à nouveau dans tes pensées, car tu savais qu’elle te parlerait à nouveau, et que tu devais rester concentré. Alors tu te mis simplement à attendre. Le ciel fonçait de plus en plus. Bientôt, la première étoile apparaîtrait.


Codage by Kayl pour Neph' only
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 Sam 4 Juin 2016 - 10:41

Le soleil est à la fois l'astre du commencement et à la fois celui de l'aboutissement de toute chose



Le chat ne semblait pas de très bonne une humeur. Il fini par me répondre en grommelant :

Denaï Riant avec Amertume.

Non, il n'avait vraiment pas l'air de bonne humeur. C'était peut-être pour ça qu'il venait admirer le soleil se coucher. Peut-être qu'il voulait voir le spectacle pour se sentir mieux ? Qui sait ? Moi, j'aimais bien regarder le soleil. Il avait tendance à me relaxer. Souvent, pendant que je le contemplais, j'aimais bien parler avec quelqu'un. J'aimais pouvoir faire de nouvelle rencontre et me faire de nouveaux amis. Je sais bien que souvent, les gens ne me parlent pas trop. Ils ont souvent peur de moi. Pourquoi ? Parce que j'ai un rêve, moi ? C'est pour ça ? Parfois, j'ai l'impression de vivre dans un autre monde qu'eux. J'ai l'impression qu'ils n'essayent pas de penser au futur. Non, eux, ils vivent dans le présent. Je n'aime pas vivre comme cela. Moi, j'aime pouvoir imaginer mon futur. Je ne veux pas que ce soit quelqu'un d'autre qui me dicte ma vie. Non, je veux être le seul maître de mon destin. Je ne comprendrais jamais les gens qui croient que tout est écrit, que plus personne ne peut changer leur avenir. Moi, j'aime bien rêver du futur. Me l'imaginer dans ma tête. Et pouvoir le changer quand j'en ai envie. Je laisse donc mon esprit dériver dans mes rêves. Je reviens soudain à la réalité. J'entends les Mères qui sont en train d'essayer de faire dormir leurs petits. Je me demande si j'en aurai, moi, un jour, des petits. Je ne sais pas. Ca c'est une partie du futur que je contrôle pas.

Je me reconcentre sur Denaï. Il faut que j'apprenne à le connaître. Je veux qu'il m'apprécie. Je repose mon regard sur le lac. Maintenant, il reflétait les quelques étoiles qui ornaient maintenant le ciel. On aurait dit qu'il y en avait deux fois plus. Comme si on voyait en double. Je finis par lui dire, d'une voix calme :

C'est magnifique, vous ne trouvez pas ?

Codage par Saphy


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 Mar 7 Juin 2016 - 21:41


Le soleil, à la fois le commencement et  l'aboutissement de toute chose


Denaï & Ata




« Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! »

Tu regardais les étoiles s’illuminer une à une dans le ciel. C’était un si beau spectacle. Tu n’en croyais pas tes yeux. Tu étais totalement émerveillé. Pourtant, tu l’avais vu des milliers de fois. Mais chaque soir, tu réagissais comme si c’était la première fois. C’était le seul moment, avec les plus clairs et les plus dégagés matins, où soleil et lune se côtoyaient dans le ciel. Tels deux meneurs, ils s’affrontaient constamment, mais parfois, ils organisaient une trêve.

Tu reportas son attention sur la chatte. C’était une femelle brune claire, plutôt jeune. Tu ne lui donnais pas plus d’une trentaine de lunes. Elle venait de la Troupe Embrumée. Un chat normal l’aurait sans doute reconnue, à force que vous vous côtoyiez ; mais toi, tu n’étais pas normal. Tu connaissais à peine les chats de ta troupe, alors pourquoi aurais-tu connu ceux de la Troupe rivale ? Surtout qu’elle ne paraissait pas non plus trop extravertie. Ni timide, d’ailleurs. En fait, elle te semblait être une chatte tout-à-fait banale. La seule chose qui t’intéressait, c’était : était-elle sincère ? Ou était-elle comme tous les autres, une menteuse qui imaginait des croyances stupides, et qui, comme les botanistes, prenait ses rêves pour la réalité ?

Tu espérais que non. Tu détestais les botanistes, pour cette raison. Tu ne savais pas laquelle était pire. D’un côté, il y avait Nephtys, la botaniste adverse, qui était connue pour mentir sur de nombreux sujets, et pas seulement à propos de la "Terre et l’Eau". Et de l’autre, tu avais Montagne qui elle, entendait des voix. Qui elle, les prenait pour des messages et les donnait à la meneuse, qui la prenait au sérieux. Qui elle, mentait à sa propre troupe. Tout comme Nephtys, me direz-vous ; oui, mais Montagne avait quelque chose de différent : elle te mentait à toi. Et ça, c’était impardonnable.

Le pire, c’est qu’elle croyait que tu trouvais ses récits vraisemblables. Elle te pensait crédule à ce point ? Désolé pour elle, mais toi, tu n’avalais pas ces histoires à dormir debout. Peut-être que ça marchait avec les autres ; mais ça ne marchait pas avec toi. Il fallait être stupide pour y croire. Tu devrais discuter avec des chats de ces "clans" : peut-être seraient-ils du même avis que toi ?
Ah oui, j’oubliais. Tu n’étais même pas au courant qu’ils existaient. Tu ne les avais jamais vus, après tout. Enfin, seulement quand ils avaient attaqué le Grand Lac. Mais toi, tu devais encore être je ne sais où quand c’était arrivé, alors… Toujours est-il que, ce jour-là, tu ne t’étais pas rendu compte de la bataille.

À tes oreilles parvint soudain un doux miaulement. Enfin, il aurait été doux, seulement s’il avait été désiré, ce qui n’était pas le cas. Bon sang, mais cette chatte avait-elle un problème ? Ta réponse n’avait pas été assez explicite, c’est ça ? Parce que si le problème venait de là, tu pouvais le redire, mais d’une manière un peu moins polie ! Bref, pour te faire enrager encore plus, je vais te retranscrire ses paroles :

« C'est magnifique, vous ne trouvez pas ? »

Voilà. Alors, qu’en penses-tu ? Cette Ata t’énerve, pas vrai ? Oui, elle t’énerve. Et encore, le mot est faible. Elle te casse les pattes. Et en plus, elle a l’air d’être complètement idiote ! C’est à croire qu’elle n’a jamais vécu en société. Ton intonation n’était-elle donc pas assez froide, assez inamicale pour qu’elle te lâche les coussinets ? Tu poussas un bruyant soupir. Tu hésitais à répondre. Était-ce réellement nécessaire ? Tu jetas un coup d’œil vers Ata. Elle tapotait doucement de la patte, signe qu’elle attendait une réponse. Tu levas les yeux au ciel. Oui, te dis-tu, attristé. À ses yeux, c’est nécessaire. Tu n’avais donc d’autre choix que de lui répondre. Malheureusement.

Mais, que lui répondre ? Un simple "oui" suffirait-il ? Cela t’étonnerait. Tu sentais à son expression amicale que cette chatte voulait faire connaissance. Contrairement à toi. Toi, tu voulais juste être en paix. Faire le vide dans ton esprit. Te concentrer uniquement sur ce soleil vespéral presque disparu, sur ce ciel virant au violet, sur ces quelques étoiles solitaires qui semblait être arrivées en avance. Faire ce que tu avais l’habitude de faire, en somme.
Mais non. Il y avait elle. Ata. Cette trouble-fête.
Et tu devais lui répondre, alors que tu n’en avais pas la moindre envie.
Pourquoi ?
Parce que tu devais donner une bonne image de toi.
Une bonne image. Une bonne image ! Mais c’était tellement stupide ! Elle était stupide ! Tu ne voulais plus l’entendre. Tu aurais aimé qu’elle se taise. Mais elle ne se tairait pas, tu en avais la conviction. Elle parlerait, encore et encore. Sans s’arrêter. Elle ne s’arrêterait pas tant que toi, Denaï, tu ne lui aurais pas donné une réponse.
C’était ce qu’elle voulait, après tout.
Juste une réponse.

Était-ce trop dur pour toi ? T’en sentais-tu réellement capable ? Peut-être étais-tu devenu muet, à force de ne pas répondre aux questions des autres chats.
Peut-être.
Si seulement ! Si un jour tu devenais sourd et muet, tu serais le chat le plus heureux du monde. Peut-être la nature te le permettrait-elle.
Était-ce seulement possible ? Ou en attendais-tu trop de cette même nature ?
Peut-être.
Et si cette chatte, si Ata était déjà partie ? Il y avait une chance pour qu’elle en ait eu marre d’attendre ta réponse, et qu’elle avait tourné le dos. Tu ne la connaissais pas.
Était-elle sociable, en fait ?
Peut-être.
Et toi, avais-tu le droit de repartir ici et maintenant ? Avais-tu le droit de détruire cette soirée, juste à cause de cette chatte ? Te ferait-elle fuir ? Sa troupe serait-elle victorieuse, finalement ? Déshonorerais-tu ta troupe ainsi, en faisant de vos adversaires les vainqueurs de cet éternel combat ?
Non. Tu n’en avais pas le droit. Tu n’avais peur de rien, pas même de la mort. Ta mort, qui était si proche, et si lointaine. Tu savais qu’elle ne tarderait plus.
Bientôt ta vie serait finie. Le temps ne peut pas s’arrêter. Le temps fera son effet sur chaque chat. Pas un n’y échappera. Pas un ne sortira vainqueur de cet autre combat, contre le temps cette fois-ci.

Et tu ne fuirais pas. Ta tâche était de répondre à cette chatte.
Pour ta troupe.
Pour ton honneur.
Alors tu finis par sortir de cette torpeur, et par lui répondre. Une réponse simple, pourtant. Une réponse vide. Ce n’était pas nécessaire que tu en dises plus. Cette réponse lui suffirait. Elle n’avait pas le choix.

« Oui. C’est vrai. »

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 Dim 31 Juil 2016 - 17:01
|| UP ♪
Equinoxe Passée
Vétéran
Puf/Surnom Puf/Surnom : Equi, Chou pour ma Chou
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Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Equinoxe Passée
 Ven 30 Sep 2016 - 20:01
|| Up ? ||
Étoile Rayonnante
Vieille branche
Puf/Surnom Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
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 Sam 10 Déc 2016 - 16:00
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