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Houston, on a un problème [pv Dusky]

Douceur de l'Hirondelle
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Moussy/Blacky
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Le personnage
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Douceur de l'Hirondelle
 Sam 29 Déc 2018 - 18:18

HOUSTON, ON A UN PROBLÈME


La fusée est au départ. Les couleurs s'entremêlent dans son réacteur, elle crache des flammes de milles et une couleurs. Les flammes elles même chantent pour bercer le douce guerrière de leur chant mélodieux.

La fusée va bientôt s'envoler. Le chant du départ retentit au loin, emportant avec lui la minuterie d'un compte à rebours, compte à rebours avant la mise à feu. Et l'envol vers une autre galaxie, à la vitesse de la lumière. Pourchassant des rêves. Pourchassant des rêves en étant sois même dans un rêve. La fusée sera un rêve, courant après des rêves, eux même dans un rêve. Fait de rêves. Alors la douce fusée attend son heure pour partir très loin vers les autres galaxies, aller voir les galaxies enchevêtrées des autres chats. Un sourire angélique pousse comme une fleur sur son visage. La fusée est prête à partir, prête à voir des couleurs d'une couleur d'or. Elle se tient prête à sortir de son bleu turquoise émaillé par les teintes qui s'assemblent, fusionnent et se fissurent pour en former de nouvelles, plus belles et plus complexes que les précédentes.

Le compte à rebours est arrivé à zéro. La douce fusée s'envole. S'envole très haut dans le ciel. Elle a du mal à traverser l'atmosphère. Mais elle le fait, petit à petit. Elle quitte son univers à elle pour aller atteindre celui des autres. Son rêve bleu change de teintes. Il devient si brillant qu'il en devient aveuglant. Doré. De l'or. Plus précieux que la vie d'un chaton. Plus précieux que n'importe quoi. N'importe quoi au monde. Aux mondes. Elle tend une patte vers les cieux. Vers ce magma informe si beau de couleurs. Si inconnu. Il y a tout à découvrir, sur leurs planètes enchevêtrées.

Alors la fusée émerge du sommeil. Le soleil brille. Le monde doré porte très bien son nom. Mais il est aussi brillant que du cristal, il ne brille pas du doré du blé et des herbes sèches et folles des saisons chaudes de quand elle est née, quelques saisons auparavant.

Cette planète là, ce monde doré là, n'avait rien de ce qu'elle avait vu avant. Bien sûr, du haut de ses 25 lunes, elle avait connu environ 6 mauvaises saisons déjà. Et toutes plus rigoureuses les unes que les autres. Mais chaque saison était différente. Avec d'autres couleur,s d'autres chansons, d'autres espèces de froid, de neige, de vents.

Dans cette mauvaise saison là, les couleurs s’entremêlent, comme d'habitude. Mais elles ne chantent pas la même chanson. Les instruments ne sont pas les mêmes, et les nuances ont changé. Mais les couleurs restent les même, les teintes ont un peu changé également. Douceur de l'Hirondelle lève la tête et cherche les milles et unes différences de ce monde doré là des autres mondes dorés qu'elle a jamais vu. Il n'y avait pas autant de neige hier soir. Il neigeait hier soir, certes, mais là il y a du vent. Beaucoup de vent. La douce guerrière sent son corps trembler, mais elle ne sent pas le froid. Elle sent son pelage coller à sa peau. Elle essaye d'y passer des coups de langue, mais rien n'y fait, son corps lui crie qu'elle a froid. Il chante même une chanson remplie de douleur. Et une peur sourde de la maladie. Il chante, chante sur la mélodie du temple de pierre, comme si la douce avait le masque de Majora sur le visage. Les percussions raisonnent dans la caverne, font trembler son corps avec plus d'agitation, la fluidité de ses pensées s'abrège, la musique s'intensifie, la musique entame un refrain dont les paroles transcendant le son aqueux des vents et de la neige. Le bruit des pas meure dans le silence de cette mélodie qui tambourine dans sa tête, musique sacrée, mélodie l’entraînant jusqu'au bout de la nuit, au bout de l'hiver; au bout de sa vie.

« Lieu damné,
Ou l'endroit pleure de travers,
Éraflée
Par la morsure de l'hiver,

Il t'épie
Tapis au fond de ton être,
Oui c'est lui,
Qui provoquera ta perte. »

Il. Il. Ce cauchemar, son cauchemar. Toutes ses peurs. Tout ce qu'elle a enfermé en elle. Tout ce qu'elle a mis sous clef, en sécurité à la banque des sorciers. À côté de la pierre philosophale. Il est en train de refaire surface. Il déborde de ses larmes, par des viscères qui se tordent d’appréhension.

Puis plus rien. Douceur de l'Hirondelle repose sa tête sur ses pattes. Elle accepte de repartir. La fusée devient comète. Le cauchemar a transformé la technologie, elle a été aliénée en objet céleste. Elle se crache en Sibérie. On parlera d'elle comme de la plus rencontre la plus violente de mémoire, d'Homme, entre l'espace et la Terre. Le rêve bleu projette sa douce fumée tout autour d'elle. L'enivrant comme s'il la protégeait d'un terrible danger.

Douceur de l'Hirondelle fit glisser ses poils contre le sol jusqu'à revenir en boule. Au chaud. En sécurité. Elle ferme les yeux. Et attend de sentir son il partir. Elle attendait que sa elle revienne ? Sa. Oui. Sa. Sa rêve bleu. Sa rêve bleu, c'est une femelle. Une autre Douceur de l'Hirondelle. Une Douceur de l'Hirondelle qui fleurie même en hiver. Sa Rêve bleu, c'est une rose de noël, une Hellébore. Sa rêve bleue est parfaite. Elle est aussi douce que Douceur de l'Hirondelle. Aussi rêveuse qu'elle. Aussi belle en étant simple qu'elle. Mais elle, sa rêve bleu, elle est pas aussi fragile que Douceur de l'Hirondelle. Sa rêve bleu est infaillible. Elle n'est pas parfaite. Le parfait c'est illusoire. Ce n'est pas un rêve, c'est une illusion. Oui. Son illusion bleue. Et son monde doré, c'est sa réalité. Son il n'existe pas. Il n'est pas là. Il disparaît.

Puis on vint la tirer de son sommeil, rempli de milles et une illusions. Le vent dehors est trop fort. Trop violent. Trop oppressent. Elle se lève. S'ébroue. Ça tourne un peu, autour d'elle. Mais elle sort dans son.. Sa réalité. Sa réalité dorée. Elle approche la pile de gibier, se dit que ça ira mieux une fois qu'elle aura mangé. Un apprenti s'y trouve déjà. Une simple paire d'yeux couleur émeraude au milieu de la neige. Elle sent ses oreilles bourdonner, à cause du vent. Ses extrémités lui font mal. Le sommeil est encore présent. Un sommeil vide. Sa douce illusion semble fatiguée, contrairement à sa réalité. Elle salue Nuage de Citron d'un air absent. Un air abstrait, pourtant si commun quand on parle de Douceur de l'Hirondelle.


(c) Moussy
Citron Vert
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Citron Vert
 Mar 8 Jan 2019 - 20:31


Houston, on a un problème.


Dusky & Moussy


La flamme était complexe à obtenir. Il fallait une étincelle sur du bois ou de l’herbe ou des feuilles pas trop humides Il fallait que l’étincelle, obtenue par un coup de tonnerre, prît pour voir un début de flammèche. Le feu était dangereux, ça, Nuage de Citron l’avait bien compris, même si parfois, cela avait quelques avantages. Il savait, par exemple, grâce aux dires des anciens, que la viande légèrement cuite avait bon goût, parfois même meilleur que celui de la viande crue. Il avait également connaissance du fait que le feu pouvait réchauffer quand il faisait trop froid. Ah ! Si seulement il pouvait faire ça pendant la mauvaise saison, il aurait moins de malades et donc moins de patients à qui donner des herbes ! Mais non, il ne le pouvait pas et même dans le cas contraire il ne le fera pas. Cet élément de la nature était incontrôlable et pouvait réduire en cendres son camp voire tous les clans de Cerfblanc. Il tuait aussi, il brûlait chaque félin qui se trouvait sur son passage. Il n’en avait jamais vu, mais la façon d’en parler des anciens était suffisante pour dire qu’il était content de ne pas encore l’avoir croisé dans sa vie.

Pourtant, il savait à quoi cela ressemblait. Les dessins faits avec une griffe sur la terre étaient simples : une base ronde qui se terminait par une pointe. Et que ça faisait mal, accessoirement. Mais cet aspect là n’était que secondaire. La douleur et mort étaient secondaires, de toute manière. Seule ma vie était importante. Et le feu détruisait la vie. Cette vie qu’il s’efforçait de préserver, malgré tous les obstacles et les péripéties qui se dressaient devant lui. Arf. Ce n’était pas toujours facile, loin de là, surtout qu’il ne souhaitait au début ne pas prendre cette voie. Mais maintenant qu’il était là, il lui semblait logique de donner le meilleur de ce qu’il pouvait fournir.

Il regarda dehors. Il neigeait. Cela était problématique, dans le sens où cela pouvait attirer les malades. Il espérait que cette saison froide soit un minimum clémente. Il le fallait bien, avec ce mal rouge qui continuait de faire des ravages. Il sortit, posant un pied dans la neige et s’approcha de la pile de gibier en sentant ses pattes réagir sous l’effet du froid qui se dégageait du sol. Il prit une proie, sans s'asseoir. Il ne souhaitait pas se geler le derrière.

Et il vit une guerrière en face de lui. Il essaya de se souvenir de son nom tant bien que mal. Arf. C’était… hmm... Quelque chose avec Hirondelle, selon ses souvenirs. Douceur, Douceur de l’Hirondelle, voilà. Il répondit à son salut par un hochement de tête. Pas besoin de parler. Nuage de Citron n’était pas aussi loquace, ni aussi sociable que sa soeur. Il ne lui prêta pas plus d’attention, après tout, des malades attendaient dans sa tanière… Elle avait l’air en parfaite santé, tout allait bien, du moins physiquement. Il espérait que ce soit le cas, il avait déjà assez de chats à charge. De toute façon, si elle avait un problème, elle le lui dirait, non ? Il n’était pas apprenti guérisseur pour rien, et tout le monde dans le Clan le connaissait. Même si il serait plus logique de s’adresser à Paon du Jour. Mais Nuage de Citron ne savait jamais, avec les guerriers, alors il continua de la regarder, s’attendant peut-être à ce qu’elle dise ce qu’elle a.

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Douceur de l'Hirondelle
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Douceur de l'Hirondelle
 Sam 12 Jan 2019 - 15:16

HOUSTON, ON A UN PROBLÈME


La jeune chatte se sentait tourbillonner. Comme un papillon emporté par le vent qui se verrait ballotter de tout côtés par un courant ascendant. Elle essaya de se lever, pour aller saluer le jeune guérisseur, peut-être l'emporter avec elle dans son petit monde. Mais elle était en papillon au milieu d'une tempête de neige. Le cœur bien loin de faire les mouvements qu'ils devraient faire. Elle s'échoua avant même d'être sur ses pattes. Alors que la tempête ravageait désormais complètement ses oreilles. Elle n'entendait plus que sa tempête de neige. Apportée par un "il" qui lui murmurait à l'oreille. Des torrents d’informations qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Elle voulu essayer de manger, pensant que son malaise venait de là. Mais la nausée fit hurler son estomac dans une crampe sèche et vorace. Il semblait se dévorer lui même pour mieux se débarrasser d'un "il" trop encombrant.

Elle devrait peut-être retourner dormir. Elle laissa ses yeux se fermer. Ne se préoccupant pas de sa présence près du tas de gibier, sûrement dans le passage. Mais lorsque cette pensée, cette révélation, lui caressa l'esprit avec la douceur d'un marteau piqueur, elle laissa même son museau tomber contre ses pattes.

Elle oublia le froid. Se contentant de se réchauffer comme un enfant au creux de la fourrure de sa mère. Ça lui faisait un peu peur, de partir comme ça, vers une autre réalité. Une réalité qui était un passé qui devait être oublié. Le passé contre une autre reine. Au chaud. Au chaud.

Elle essaya de se lever. Encore. Mais pas un seul mouvement ne trahit cette entreprise. Elle se laissa perdre. Se perdre dans cet autre monde, pourtant elle ne l'avait pas décidé. Elle ne contrôlait pas ce qu'il se passait. Elle ne contrôlait pas sa tête. Elle ne contrôlait pas sa réalité, ni son illusion. C'était le cauchemar, c'était lui, lui et lui seul qui avait sa volonté propre. C'était lui qui prenait possession de ses membres et de sa vitalité.

Ne réalisant pas la douleur. Parce qu'il n'y a pas de douleur.
Tout va bien. Je n'ai qu'à me lever. Et aller dormir. Il sera parti. Plus rien ne tournera. Tout ira bien.

Mais ce n'est pas toi qui raconte cette histoire mon trésor. Et d'après la décision, tu ne vas pas bien. Tu as mal, tu es très mal. Et tout tourne autour de toi. Et tu ne peux contrôler tes illusions, pas plus que tu ne peux contrôler ta réalité. J'ai le contrôle.

Mais elle n'entend pas. Elle se laisse bercer par con nouvel ami. Son ancien cauchemar.

Il refait surface, irrémédiablement dans sa tête. Alors qu'elle est vulnérable. Son pire ennemi c'est elle même. Elle est trop innocente, naïve et enjouée. Il faut un peu de malheur partout. Et aujourd'hui ça passe par la maladie.

Cette pensée frappe soudain les coins de sa tête.

Je ne suis pas malade !

Elle essaye de se convaincre. Alors qu'une nausée fait frissonner sa gorge.

Je ne suis pas malade !

Elle réussi à se convaincre. Alors que la nausée part, retourne à sa tanière pour dormir.

Je ne suis pas malade !

Elle est sceptique. Alors qu'une crampe remonte de ses muscles viscéraux jusqu'à sa tête.

Je ne suis pas malade !

Elle commence à désespérer. Alors que le mal de tête semble enflammer le monde autour d'elle, alors qu'elle a les yeux clos.

Je ne suis pas malade !

Elle n'y crois plus une seconde. Alors qu'une quinte de toux secoue de cage thoracique dont les muscles sont douloureux.

Je ne suis pas malade ! Je n'ai pas mal !

Elle n'est pas malade. Elle a mal à en perdre la raison. Bien de ses symptômes sont somatiques. Mais la sensation étouffement qui lancine sa cage thoracique est réelle. Elle sent ses côtes pleurer de douleur quand elle respire, mais elle ne parvient pas à ressentir leur douleur. Elle sent sa gorge et ses bronches avoir peur de pousser les pauvres os costaux pour la laisser respirer.

Elle a beau essayer d'analyser son état, elle n'arrive qu'à essayer avec désespoir de se rassurer.

*

Puis les minutes passent, et la nausée passe. Le mal de tête persiste. Sa cage thoracique est plus douloureuse que jamais. Ses pattes lourdes. Elle n'a plus si chaud que ça. Plus comme auprès de sa mère. Elle arrive à ouvrir les yeux. Neige. Normale.

Elle lève la tête. Regarde face à elle. Mais elle voit trouble. Elle a levé la tête trop vite. La douleur se fait sourde dans sa tête. Elle la ressent, mais elle ne la sent pas. Mais ses oreilles restent insensibles au son. Et son cerveau ne reçoit toujours pas le message de douleur.



(c) Moussy
Citron Vert
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Citron Vert
 Mer 10 Juil 2019 - 22:52


Houston, on a un problème


Dusky & Moussy


And who are you ?
The proud lord said,
That I must bow so low.


Fier. Il l’était. Son rang le lui permettait de l’être. Pourtant il ne l’avait pas choisi, ce rang. Lui, il avait voulu être un guerrier. Un guerrier pur et dur, le premier à aller dans le combat engagé, le dernier à quitter le champ de bataille. Il aurait voulu être sans pitié, un adversaire incroyable. Un chat qui ferait la renommée de son clan, voilà tout. Un mâle fort, futur lieutenant. Il aurait eu une compagne magnifique, des chatons incroyables. Ah… Si seulement tout cela avait été possible. Malheureusement, les Ancêtres en avaient voulu autrement, au grand dam de Citron Vert. Il n’avait rien voulu de tout cela, lui, il voulait avoir la gloire, le respect de par ses prouesses au combat, non pas par le simple fait qu’il était guérisseur. Mais c'était comme cela. Il n'avait pas eu le choix. Peut-être existait-il un présent alternatif dans lequel il l'avait eu, ce choix. Peut-être que dans cette réalité, il n'avait pas cette maladie, ce fardeau qui pouvait survenir à n'importe quel moment. Vigilance extrême. Oh si cet autre Nuage de Citron existait, qu'est-ce qu'il l'envierait. Cet autre chat n'aurait jamais connu cette douleur si atroce d'une côte cassée ou d'une patte foulée. Enfin si, peut-être au combat, mais pas en tant que chaton. En une petite dizaine de lunes d'existence, l'apprenti-guérisseur avait déjà bien plus souffert que des guerriers actuels. Et certains osaient même chouiner lorsqu'une de leur griffe était arrachée. Il avait envie de les gifler, dans ces cas-là. Mais il se retenait. Ce n'était pas son rôle. Lui devait se contenter de hocher la tête, de faire sa besogne, de dire ce que le guerrier pouvait ou ne pouvait pas faire et c'était tout. Basta.
En fait, est-ce que cet autre chat serait vraiment comme lui, sans cette douleur ? Non. Absolument pas. Les seules choses qu'ils auraient en commun seraient le physique, la famille,l'absence de père et le nom Citron. C'était peu. Et il ne savait plus vraiment s'il avait envie d'être cet étranger.

Only a cat
With a different coat
That's all the truth I know


Il observait Douceur de l'Hirondelle. Elle avait désormais les yeux fermés. Il soupira. Nuage de Citron avait oublié à quel point il ne comprenait rien aux femelles, encore moins à celle qui était devant lui. Elles pouvaient pas simplement dire ce qui n'allait pas ? Non non, ce serait trop facile, c'était toujours à lui de deviner les maux qui tourmentaient ces créatures étranges. Loué fût le clan des étoiles, il était un minimum perspicace. Il plaignait ses confrères qui n'étaient pas dotés de ce don. Enfin, lui ça ne lui posait problème seulement pour le diagnostic, surtout lorsque c'était des tourments mentaux. Mais il riait des guerriers qui faisaient tout pour attirer leur attention. Il écoutait souvent leurs conversations et il pouvait sortir une réplique mot à mot qu'il avait entendue, une fois. Ça donnait un truc du genre "ah, les femelles, un vrai sujet de discussion, entre plan cul, sentiments, états d'âme et restrictions. Elles te contrediront pas si tu dis que les mâles déconnent mais peut-être qu'elles te tueront si tu dis que les femelles sont des connes." Ça l'avait bien fait rire. Mais au fond, il ne savait pas s'il devait être triste ou content de ne pas à devoir courtiser un membre du sexe opposé. Pas de descendance. Pas de joie à être père. Jamais il ne pourra ressentir ce que ça faisait d'être amoureux. Il était différent, de par son rang ou à cause de sa maladie. Et étrangement, il se sentait si seul. Enfin, il avait Nuage de Miel, Nuage du Titan, Paon du Jour et Étoile Orangée, mais c'était tout. Il n'avait que ces quatre félins dans sa vie, et il savait que c'était peu. Mais c'était normal, pour un apprenti-guérisseur de ne pas avoir d'amis, non? Probablement. Il connaissait peu d’apprentis guérisseurs, au final. Et l’autre là, l’ancienne guerrière, elle comptait pas, parce qu’elle était guerrière avant justement.

In a coat of gold
Or in a coat of red,
A lion still has claws.


Mais au fond, ils étaient tous pareils, non ? Enfin. Ils étaient tous des chats ? On s’en fichait, du rang, des maladies. On s’en fichait des clans même ! Enfin, c’était le cas de Nuage de Citron. Parce que, techniquement, il n’était pas concerné par les rivalités claniques. Il avait le droit d’aller n’importe où, le simple fait d’être guérisseur lui donnait cette opportunité. Mais à quoi bon ? Pour se casser la patte dans un territoire ennemi ? Il n’avait plus vraiment foi dans la bonté des autres guerriers. Certains n’avaient plus une seule croyance et ne respectaient plus le Code Guerrier. À ce moment là, il n’avait pas intérêt à tomber sur ces chats, sinon il se ferait tout bonnement tué sans autre forme de procès. Dans ce monde, seuls les plus forts survivaient, et lui, il n’était important que pour son savoir. Il le savait qu’il était faible. Mais il savait aussi qu’il ne servait à rien de se battre contre eux, pas de cette manière, parce que le combat, c’était leur manière, aux guerriers, de livrer bataille. Lui, il savait qu’il serait facile d’éliminer quelqu’un en l’empoisonnant avec des baies d’if. Oui, son savoir était son unique moyen de défense.

And mine are long
And sharp my lord,
As long and sharp as yours.


Il observa donc la guerrière qui avait toujours les yeux fermés. Une minute passa. Peut-être même deux, l’apprenti-guérisseur n’en savait rien, il ne passait pas son temps à compter le nombre de secondes qui passaient, ce serait totalement inutile. Seul un abruti s’amuserait à faire ce genre de choses. Et il était loin d’être un abruti. Enfin, il pensait ne pas en être un. Elle toussa longtemps, enfin, c’était comme ça qu’il le percevait. Mais sa perception du temps n’était pas correcte, chaque seconde paraissait minute à ses yeux, alors il ne fallait pas se fier à son jugement. Alors il attendit simplement que la chatte cessa de répandre ses germes dans la neige. Une. Deux. Trois. Quatre. Oui, il était peut-être un abruti finalement, mais bon, il devait bien s’occuper..

And so he spoke,
And so he spoke,
the lord of Castemere.


Elle ne toussait plus désormais. Elle avait les yeux ouverts, mais le regard était absent. Il soupira.

« Douceur de l'Hirondelle ? l'appela-t-il avec une voix douce, la voix qu'il utilisait avec ses patients. Tu n'as pas l'air d'aller bien. Tu veux bien venir avec moi dans mon antre pour que je puisse t'ausculter rapidement ? »

Il battit de la queue, comme pour lui dire que sa question était plutôt un ordre formulé gentiment. Il n'avait pas besoin d'une autre maladie dans ce clan, alors autant isoler la porteuse d'une potentielle nouvelle maladie. Il ne manquait plus que cela. Enfin, il ne devait pas s'emballer. Peut-être n'était-de qu'un simple mauvais rhume. Il l'espérait.

But now the rains
Weep o'er his hall
With no one there to hear


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Douceur de l'Hirondelle
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Douceur de l'Hirondelle
 Jeu 11 Juil 2019 - 12:18

HOUSTON, ON A UN PROBLÈME


Du haut de ses montagnes, l'éden la contemple et elle contemple son éden à elle. Face à ce tas de pierre, et cette croix en son sommet, en forme de x plutôt que de véritable croix. Du haut de sa propre éternité, du haut de sa propre invulnérabilité, elle se relève et profite de son paysage angélique. L'odeur est citronnée, celle du sang a disparu. Le malheur et la désolation avec elle.  La guerrière de douceur sourie.

La métaphore, elle ne peut la comprendre, elle ne la fait pas intentionnellement. Mais ça suffit à faire battre son cœur avec douceur. Elle est une bête sauvage aussi. Mais la plus douce des bêtes sauvages. La plus bienveillante. On peut être un animal, et être d'une incroyable douceur, non ?

Une voix transperce le coquillage de son éden. Bonjour, petite voix. Je suis Douceur de l'Hirondelle. Elle regarde ce visage qui apparaît à travers les nuages. Elle lui sourie et l'invite à al rejoindre sur ce tas de roches logées près d'un ancêtre à eux. La douce envolée invite ce visage familier à s'installer à côté du x, lui qui vraisemblablement est plus professeur que survivant.

Mais ils sont tous des survivants. Cette idée fait briller ses iris claires. Comparer un vieux soldat survivant rempli de violence et de souffrance à une douce féline innocente et si naïve semble être la meilleure des idées du monde.

Douceur de l'Hirondelle ? Tu n'as pas l'air d'aller bien. Tu veux bien venir avec moi dans mon antre pour que je puisse t'ausculter rapidement ? La voix est douce, citronnée. Elle sort de son éden cauchemardesque pour retrouver la réalité. Tout aussi effrayante à ses yeux. Mais tout aussi parfaite. La voix du professeur Citron est remplie de douceur. Même si cela n'était pas forcément vrai, la douce guerrière n'y voyait que du feu. Elle voulait rester dans son éden. Son éden dans le Dakota du nord. Près du Canada. Cet éden qui se troublait. Qui disparaissait de sa vue.

La douce guerrière regarde le guérisseur sans comprendre. Il n'était pas dans le rêve, finalement ?Et puis pourquoi devrait-t-elle être auscultée ? Elle ne ressent pas la douleur, elle n'est pas censé la subir, pourquoi aurait-t-elle besoin de soins ? Pourquoi aurait-t-elle besoin qu'on s'occupe d'elle, qu'on la considère, pourquoi devrait-t-elle exister ici et maintenant ?

Pourquoi aurais-je besoin d'être soignée ? Je ne sens pas la douleur, mes blessures cicatrisent toutes seules et quand je suis malade je ne sens rien. Miaula-t-elle en se levant, suivant le guérisseur jusqu'à son antre avec la docilité qu'on lui connaissait bien.

Elle sentait que son corps appelait à l'aide. Mais sans qu'elle ne sache ce qu'il veuille, ni pourquoi. Elle s'assise donc. Et demanda à Citron Vert si cela le dérangeait qu'elle retourne un peu, juste un peu, dans son éden. Sans se rendre compte qu'elle avait fermé les yeux sans demander, elle se laissa bercer par battements de son propre cœur.

La symphonie du trépas ne sera pas aujourd'hui, la mélodie de ce tout petit organe raisonna dans toute la forêt. Bonjour, battements. Vous voulez bien continuer votre chant ? Je n'aimerai pas qu'il cesse maintenant. Il est beau, votre chant, mon cher battement. Et comme celui-ci raisonna à nouveau dans la vallée, elle sourie comme un enfant fatigué de jouer. Elle qui était placée comme un gyrophare sur cette pierre tombale bipède se lova dessus et contempla le paysage. Elle savoura les couleurs naturelles. Du vert, du gris, du noir, le bleu du ciel, le blanc des nuages.

Un nouveau battement éclate dans la vallée, celui-ci était un peu plus fort. C'était le premier temps d'une valse soulagée.

1, 2, 3
1, 2, 3
1, 2, 3


Les triolets s'enchaînent avec grâce dans cette petite tête. Triolet, triolet, triolet. 1, 2, 3. 1, 2, 3. 1, 2, 3.

Monsieur battement. Et si on se racontait des histoires ? Je n'ai pas la force de jouer. La plénitude de la vallée fut rompue par un nouveau battement. Il acceptait la proposition. Bien, je commence. Mais dis moi, monsieur le battement cardiaque ? Si on se perd ici, tu veux bien dire à Citron Vert de ne pas me ramener ?

* Je croyais que tu voulais que je continue de chanter ? Répondit Battement.
Je veux que tu chantes, mais je veux rester ici.

Battement répondit d'un battement sourd mais léger. Il raisonna partout. D'une voix fluette mais forte.

« Isn't it lovely? »

Mais la douce féline répondit à son battement d'un ronronnement chantant de douceur. Non. Ce n'est pas beau. C'est Magnifique. C'est merveilleux. Absolument merveilleux.

Elle senti une patte passer sur ses côtes. Elle se courba pour protéger sa cage thoracique et ouvrit soudain les yeux, toutes griffes sorties. Oups. Elle avait même oublié que Citron Vert voulait l'ausculter.

Désolée. Elle décida de rester réveillée, cette fois. Tu penses qu'il m'arrive quoi ? Et comment ça se fait que.. Je veux dire, c'est ça que ça fait, quand on a mal ? Demande-t-elle en le laissant ausculter cette douce fourrure.

Le monsieur de cauchemar est loin. Il n'a pas l'air dans le coin. Ça va mieux. Elle sent que son corps est frileux. Qu'il demande de l'aide, non sans grogner, mais elle ne ressent plus ce qui peut être associé à de la douleur. Étais-ce la peur ?



(c) Moussy


Elle a rien officiellement, je précise. Juste un sacré manque de sommeil, ça doit ébranler son système immunitaire et nerveux. Elle est dans le déni que maman Rose Noire va mourir du coup elle cauchemarde mais ne s'en rappel pas Houston, on a un problème [pv Dusky] 3659688830

OUI, je me suis embarquée dans ce rp sans savoir ce qu'elle avait vraiment. Juste qu'elle soit malade.

Quoique, t'imagine une analgésique congénitale qui chope une SLA (sclérose en plaque) ou une polyarthrite rhumatoïde ? Houston, on a un problème [pv Dusky] 3200486043 Les premiers signes de la polyarthrite rhumatoïde sont dans sa tranche d'âge je crois. Et je me suis renseignée, ça existe bien chez le chat, et aucune différence entre les sexes apparemment, d'après mes sources.

Si elle a un traitement, ça changera rien à sa vie avant longtemps, à part que quand elle sera bien plus vieille je pense qu'elle arrivera plus à marcher ni à bouger parce que ses articulations auront été trop ravagées par la maladie. (Et là, elle retournera dans son éden o/ et ça fera deux cadavres à l'emplacement de la tombe de Wolverin  :hawn: )

Dis moi ce qui te semble le mieux. Sachant que ça peut être les deux, elle est encore jeune, c'est possible que les premiers signes ne soient pas encore décelables sauf par son corps qui s'attaque plus fort que d'ordinaire car elle a moins d'hormones en mode "STOP PLS SA FÉ MAL". Et surtout les chats ont pas de corticoïdes o/
Citron Vert
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Citron Vert
 Lun 15 Juil 2019 - 17:07


Houston, on a un problème


Dusky & Moussy


Il regarda la guerrière, attendant une quelconque réponse. Quand il la vit cligner des yeux plusieurs fois, il se dit immédiatement qu’elle venait de retourner mentalement sur la terre ferme. Il soupira. Ç’allait être compliqué, avec elle. Il n’arrivait pas vraiment à la comprendre. Elle semblait constamment dans son petit monde bien à elle, perdue dans ses pensées, dans ses délires. Oh, il aurait bien aimé pouvoir être comme elle. Oublier ses problèmes. Ne pas avoir à s’en faire du monde réel. Juste accomplir son devoir de guerrier et puis repartir dans son univers. Ah, si seulement. Le problème, c’était que Nuage de Citron devait garder les pieds sur terre. Il devait être attentif au moindre détail, observer chaque chat, s’assurer de la santé de chacun. C’était tellement épuisant. Toutes ces vies dépendaient d’un seul chat, ou bien de deux. Sans lui, sans son mentor, tout le clan serait perdu depuis longtemps, ou survivrait difficilement. Il savait qu’il était important pour ces félins, et il tentait avec un peu de mal de les aider au mieux. Mais voilà : l’apprenti n’était pas un dieu non plus, il ne pouvait pas deviner tous les maux de ses confrères, c’était impossible. Même s’il essayait de le faire du mieux qu’il pouvait, il y avait tellement de maladies difficiles à détecter qu’il ne pouvait toutes les reconnaître.

« Pourquoi aurais-je besoin d'être soignée ? Je ne sens pas la douleur, mes blessures cicatrisent toutes seules et quand je suis malade je ne sens rien. »

Il ne répondit pas. C’était étrange, ce qu’elle disait. Elle ne ressentait pas la douleur ? Comment cela était-il possible ? Comment pouvait-on vivre sans douleur ? C’était justement ce qui nous faisait nous sentir vivant. C’était ce qui nous disait de ralentir quand le corps n’arrivait plus à suivre. C’était ce qui nous disait de ne pas s’approcher du feu, parce qu’on pouvait en mourir. Sans la barrière de la douleur, beaucoup seraient déjà morts stupidement. Quoi qu’il en fût, si elle disait vrai, alors il devait redoubler d’attention quand il l’ausculterait. Peut-être trouverait-il une fracture ou une foulure qu’elle ne soupçonnait pas mais qui, à force, pourrait devenir dangereuse pour elle. Par le clan des étoiles, cette femelle était encore plus complexe qu’il ne le pensait !

Néanmoins, elle le suivit sans trop faire d’histoires. Tant mieux. Il n’avait pas envie de se battre comme un gamin pour simplement l’ausculter. C’était déjà arrivé avec un guerrier. Il détestait venir chez les guérisseurs. Et pourtant il se cassait toujours la gueule. Paon du Jour avait déjà envoyé Nuage de Citron tenter de le chercher. Il avait fini par perdre patience et il l’avait ausculté directement dans la clairière.
Depuis, le mal rouge l’a emporté.

Une fois dans l’antre qu’il partageait avec son mentor, il indiqua à la guerrière un endroit où s’asseoir, suffisamment loin des malades du mal rouge. Il ne manquait plus qu’elle l’attrapât ! Elle s’assit et quand il la regarda, il put remarquer qu’elle avait déjà les yeux fermés. Il soupira. Décidément, elle était bien étrange, mais au moins, elle se tenait tranquille. Enfin, pour le moment, en tout cas.

Bon. Que regarder, en premier lieu ? Elle toussait. Mh. Bon, autant regarder les côtes, pour vérifier que rien ne compressait ses poumons ? Mh. L’apprenti-guérisseur avait souvent des raisonnements illogiques, mais au moins, ça l’aidait. Alors tant pis. De toute manière, il y avait Paon du Jour pour l’aider, au cas où. Oui mais, quand il ne sera plus là ? lui souffla une petite voix dans sa tête. Il ne voulait pas y penser. Non, il ne pouvait pas devenir l’unique guérisseur du clan, il en était hors de question. Il ne s’en sortirait pas, seul. Non, impossible, il préférait encore mourir avec Paon du Jour que de rester seul. Tout seul. Avec les malades comme seuls compagnons. Inacceptable.

Il commença par palper les côtes de Douceur de l’Hirondelle. Celle-ci se courba violemment et sortit les griffes. Il se figea. Que se passait-il ? Il n’y comprenait rien. Il l’avait juste touchée, presque effleurée, et la voilà dans tous ses états ? Il inclina légèrement la tête sur le côté, comme pour signifier qu’il ne comprenait pas. Il regarda la chatte et plissa les yeux.

« Désolée. Tu penses qu’il m’arrive quoi ? Et comment ça se fait que… Je veux dire, c’est ça que ça fait, quand on a mal ? »

Elle avait dit ça alors qu’il avait continué à l’ausculter. Il termina de vérifier ses flancs puis il prit le temps de réfléchir. Mh. Si elle ne ressentait pas la douleur, ce n’était probablement pas aujourd’hui qu’elle allait s’y mettre. C’était une maladie, ça, d’après Paon du Jour. Mais il n’en avait jamais vraiment vu. Enfin, vu, c’était compliqué de voir une maladie. Mais disons qu’il n’avait jamais rencontré ce cas-ci auparavant. Il soupira et regarda la guerrière.

« Je ne pense pas que tu aies ressenti de la douleur. Si tu ne l’as pas connue avant, ce serait bizarre que ceci change. Peut-être était-ce simplement parce que je t’ai fait peur en te touchant, parce que tu ne t’y attendais pas. »

Il n’y avait pas d’autres raisons logiques. Absolument aucune. Il s’approcha de la gueule de la féline. Il devait vérifier l’état de ses gencives. Si il y avait une fracture, ou un choc assez important, les gencives devenaient blanches. Ou pâles.

« Je pense que pour éviter que tu t’affoles à nouveau, je dois te prévenir de mes actes. Là, je vais regarder tes dents et tes gencives, d’accord ? »

Il n’attendit pas qu’elle lui répondît. Il ouvrit sa gueule délicatement et il sut directement qu’il y avait un problème. Il laissa la bouche de la femelle tranquille, recula d’un pas et s’assit. Il devait réfléchir. L’observer. Il n’avait inspecté que les flancs et il ne semblait pas y avoir de problème. Il plissa les yeux. La patte postérieure droite lui semblait bizarre. Il remua ses moustaches. Mh. Autant directement lui demander, ce sera plus rapide.

« Tu es tombée violemment récemment ? Sur ta patte arrière droite, je veux dire. »

Il s’en approcha et l’observa longuement. C’était presque imperceptible, mais il pensait que sa patte était cassée. Bon. Elle guérirait rapidement si de bons soins étaient appliqués. Néanmoins, il préférait entendre sa réponse avant de la traiter, on ne savait jamais.

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Douceur de l'Hirondelle
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Le personnage
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Mentor / apprenti : //
Douceur de l'Hirondelle
 Lun 15 Juil 2019 - 20:32

HOUSTON, ON A UN PROBLÈME


Bonjour ? Vous êtes mon Eden ? Ou monsieur le battement ? Demande dans ses songes la petite hirondelle échouée paisiblement sur la tombe de roche.

Nan. J'suis pas d'ici moi. J'suis plus d'ici. Répond l'autre. Alors la douce féline l'invite à s'asseoir près d'elle sur la tombe paisible. Elle sent ce fragment tourmenté, qui vraisemblablement fait plus parti de son être que des X-men, et quand elle ressent de la douleur qu'elle pense être à quelqu'un, elle la console.

Elle sourie donc à cette âme perdue pour la bercer dans sa douceur, et qu'elle s'endorme en souriant.

« Tu es tombée violemment récemment ? Sur ta patte arrière droite, je veux dire. »

Mince, son esprit a tangué à nouveau vers d'autres l'autre monde. Elle veut y retourner. Elle a envie de dormir. Elle a envie de sourire à cette douce âme perdue. Cette âme sauvage qui a périt, qui fait parti d'elle. Quelque chose en elle a périt, mais quoi ? Quand ? Pourquoi ?

Anesthésiée et sereine, elle réfléchit pour répondre à Nuage de Citron. Elle ne peut le savoir clairement. Mais elle fouille sa mémoire à la recherche d'un souvenir s'apparentant à un choc contre sa patte. Elle n'en voit pas. Ce souvenir peut exister, mais il n'est pas là. Il doit être aussi loin et perdu que son Eden.

Souvenir ? Viens, on a besoin de toi. Murmure mentalement la fragile petite créature. Elle se sent fatiguée. Mais elle se sent également calme. Reposée et parfaitement calme. Elle a rarement été aussi calme. Elle repart à la recherche du souvenir. Laissant sa patte apparemment blessée faire de drôles de mouvements sous sa fourrure lorsqu'elle se leva. Elle marcha, l'équilibre était précaire. Elle essaya de se rappeler quand cette sensation de déséquilibre avait commencé.

L'Eden semble s'être envolé au loin de la douceur immergée dans l'eau. Elle se dissous lentement mais surement. Même à une vitesse qui régresse, elle ne fond plus. Elle est parfaitement mélangée à l'eau. Comme un diabolo grenadine. Préfères-tu à la menthe Dusky ? Moi je préfère à la menthe, en tout cas. Alors le diabolo menthe réfléchit à la question qu'on lui a posée. Tu es tombée violemment récemment ? Sur ta patte arrière droite, je veux dire.

Comment peut-elle retrouver ce souvenir disparu ? Elle se le demande en continuant à marcher. Sentant l'os piailler, les muscles pleurer, mais ne sentant aucun message ni dans le lobe temporal ni dans le lobe pariétal traitant la douleur. Elle regarde donc l'apprenti guérisseur d'un air navré.

Je suis désolée Nuage de Citron, je ne sais pas. J'ai le souvenir d'avoir commencé à perdre l'équilibre en marchant sur cette patte depuis quelques temps, mais pas du choc.

Elle contorsionna son cou pour regarder sa patte. Elle se redirigea finalement vers le guérisseur car c'était trop compliqué, et se dit qu'il avait eu l’œil. Pour repérer cette anomalie dans son anatomie. Surtout avec un patient qui ne ressent aucune douleur.

Qu'est-ce qu'il se serait passé si tu n'avais pas vu qu'il y avait un problème ? Demanda-t-elle en le regardant se diriger vers ses plants d'herbes médicinales. Les odeurs étaient envoûtantes. Mais les odeurs de sève écossaise étaient loin d'elle à présent, ne régnait ici que les odeurs sucrées, amères acides et même douces des plantes.

Le pays des merveilles a bien changé. Où êtes-vous chapelier ? Je ne vois pas non plus le Chechire Cat.

(c) Moussy


Désolée c'est court ;w;
Citron Vert
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Citron Vert
 Lun 29 Juil 2019 - 19:44


Houston, on a un problème


Dusky & Moussy


Fatigué. Il tenait à peine debout. Il le répétait sans cesse, mais il en avait besoin. De se le répéter. Il avait besoin de se répéter que ce n’était qu’une passade, un passage éphémère, qui ne se terminera qu’avec deux issues probables : la mort de la totalité du clan, des clans, ou bien la survie des félins survivants grâce à un remède miracle. Il ne suffisait qu’à trouver ce remède, désormais. Toujours ce remède. Encore et encore. Peut-être qu’il n’y en avait même pas ! Ahah ! Eh bien, s’il n’y en avait pas, ils allaient tous mourir. Peut-être que d’autres félins, en bonne santé, viendront s’installer ici, sur leurs terres. Peut-être qu’ils formeront un seul et même camp, vivront en paix. Tout ce qui était impossible ici.
La paix.
Ahah.
Quelle vaste blague.

Il y avait des alliances. Comme celle du Vent et du Tonnerre. Elle semblait ridicule. Et Nuage du Citron pensait qu’elle allait prendre fin à la mort de l’ancien chef, Étoile de Jaspe. Il se souvenait vaguement de sa mort. Il n’avait que trois lunes, à l’époque. Il ne l’avait pas vu mourir directement, mais il avait vu son cadavre. Et sa grand-mère qui pleurait. Oh, ça lui avait brisé le coeur, réellement. Il se souvenait s’être blotti contre elle. Après c’était un peu flou. Lui avait-il dit de ne pas de pleurer ? C’était il y avait si longtemps, comment pouvait-il se souvenir de ses paroles exactes ? Il soupira à cette pensée. Il devait se souvenir, pourtant. Il était guérisseur. Il devait se souvenir de toutes les propriétés des plantes. De tous les antécédents médicaux des autres félins. De tous les chats qui étaient morts par sa faute, graver leur nom dans sa mémoire, leur visage.
Il ne pouvait pas se permettre d’oublier ceci.
Mais il ne pouvait pas non plus s’autoriser à oublier ses propres souvenirs d’enfance.

Douceur de l’Hirondelle sembla se perdre à nouveau dans ses pensées. Il soupira. Il ne la comprenait vraiment pas, il n’arrivait pas à la saisir. Cet oiseau avait beau être qualifié de doux, il semblait pourtant plus libre qu’autre chose. Loin, dans le ciel. À voler vers d’autres horizons, d’autres cieux, probablement plus beaux que leur monde actuel, que la détresse qui poussait de terre, de la peur qui les nourrissait, de la tristesse qui leur tombait dessus. Elle avait raison de fuir. Si Nuage du Citron en avait eu le choix, il aurait fait la même chose.

« Je suis désolée Nuage de Citron, je ne sais pas. J'ai le souvenir d'avoir commencé à perdre l'équilibre en marchant sur cette patte depuis quelques temps, mais pas du choc. »

Soupir. Pouvait-on se casser une patte en tombant simplement ? Enfin, si on n’était pas comme lui, plutôt ? Peut-être. Ça dépendait de la chute. Rah mais, décidément, c’était bien compliqué de s’occuper de cette guerrière ! Elle non plus, elle ne se souvenait pas de tout. Mais cela n’était guère étonnant, elle semblait déjà avoir oublié sa présence dans la grotte.

« Qu'est-ce qu'il se serait passé si tu n'avais pas vu qu'il y avait un problème ? »

Il ne savait pas. Il devrait poser la question à Paon du Jour. En général, les chats qui avaient quelque chose de cassé souffraient et venaient directement le voir pour que ça allât mieux. Mais elle ? Elle ne ressentait rien, elle avait continué à marcher sur cette patte pendant longtemps. De quand datait cette fracture ? Il n’en savait fichtrement rien. Et c’était inquiétant. Très inquiétant. Il espérait qu’il n’y avait pas de traumatismes en plus de cette blessure. Probablement pas, mais on ne savait jamais. Et il ne pouvait pas examiner chaque partie de son corps, c’était impossible, il n’avait pas les capacités pour, personne ne les avait, d’ailleurs. Excepté peut-être le Clan des Étoiles, mais même pour eux, il n’en était pas certain à cent pour cent. Il posa son regard sur la guerrière et secoua négativement sa tête.

« Je ne sais pas, Douceur de l’Hirondelle. Personne ne reste avec une fracture aussi longtemps sans s’en rendre compte, en général... »

Il la laissa seule quelques instants. Elle en profitera probablement pour retourner dans ses pensées. Il partit dans les réserves de plantes et observa attentivement les végétaux. Il allait devoir faire un cataplasme. Mais avec quelle base ? Telle était la question. Soit des baies de genêt, soit de la consoude. Les deux avaient les mêmes effets. Alors il observa simplement quelles quantités restaient pour les deux options. Il semblait y avoir plus de consoudes. Alors il prit quelques feuilles et rejoignit la blessée.
Il se mit à les mastiquer soigneusement et puis, quand le cataplasme fut fin prêt, il l’appliqua sur la patte arrière de sa patiente du jour.

« Ne pose plus cette patte au sol et reviens me voir demain. Ne te bats pas et évite de chasser, si possible. Je sais que c’est la mauvaise saison, mais tu dois laisser ta patte au repos. Alors aide les apprentis dans leurs tâches si tu souhaites de rendre utile, ou bien reste simplement un peu avec les anciens, ils se sentent bien seuls, en cette période. Mais je te le répète, ne fais rien de trop physique. Et reviens me voir. Je dois refaire ton cataplasme tous les jours jusqu’à ce que tu guérisses. »

Enfin, tenir compagnie aux anciens qui n’étaient pas dans cette grotte. C’était un fléau, ils tombaient tous comme des mouches. C’était effrayant et affolant. Il devait trouver ce remède.
Pour eux.
Pour Nuage du Titan.

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Nop, j'aime pas la menthe
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