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On est les plus forts ! |Petit Champignon x Petit Pigeon|

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Invité
Invité
 Mer 14 Aoû 2019 - 17:53



On est les plus forts !




Feat Dudu
Ça risque d'être un peu effrayant pour une première fois
Maman et papa me manque terriblement, parfois, j’ai même envie de pleurer. Pourquoi y a-t-il fallu qu’ils s’en aillent ? Qu’est-ce qu’il y avait d’aussi pressant à partir, pourquoi ils ne pouvaient pas attendre un peu plus, peut-être qu’on soit un peu plus grand qu’on puisse comprendre leur décision, parce que moi je ne comprends pas. J’aimerais tant qu’ils reviennent en nous disant qu’on leur manquaient trop et qu’ils ont besoin de nous pour vivre finalement, que c’est juste pas possible. Mais ça ne se fera jamais et ça je le sais, je le sais que je rêve trop et que j’ai des idées plein la tête de comment il pourrait revenir, comment je pourrais les revoir.

Je secoue la tête pour chasser mes pensées et sort de la pouponnière, je suis le dernier à sortir et c’est rare. D’habitude je suis plutôt un des premiers mais c’est pas grave, plus rien n’est grave maintenant qu’ils ne sont plus là. J’ai envie de faire une bêtise, et si je sortais du camp en douce ? C’est le soir, personne ne remarquera ma disparition, puis de toute façon c’est pas comme si j’avais des parents sur le dos pour me surveiller, alors pourquoi pas tenter ? Puis dans tous les cas, je suis bientôt un apprenti alors ça ne change pas grand chose que je sorte maintenant ou quand je serai apprenti, non ? À quelques jours près… Mais il me faut un acolyte, quelqu’un qui viendra avec moi, je ne peux pas faire ça tout seul. J’observe les chats qui se trouvent dans le camp et bien vite, je repère ma sœur, Petit Pigeon et Petit Chèvre pas très loin d’elle. Mais je ne vais pas sortir du camp avec Petite Chèvre, c’est ridicule. Alors je me mets à trottiner en direction d’elle, je fais passer ma queue sur elle pour lui indiquer de me suivre et je m’arrête à l’endroit où tout le monde fait ses besoins.

« Bon écoute moi bien à partir de maintenant,
Parce que j’ai un plan.
Ça te dit de sortir du camp ?
Mais ça risque d’être un peu effrayant. »


Je me mis à la fixer de mes yeux jaune perçant, j’espère tellement qu’elle va accepter. De toute façon, si elle ne veut pas c’est pas grave, j’irai tout seul. Puis de toute façon, moi, je n’ai peur de rien ! Surtout pas de sortir du camp tout seul, qu’est-ce que vous voulez qu’il m’arrive ? Puis je suis trop fort pour me faire attaquer par quelqu’un, je suis terrifiant moi ! Puis je suis le plus fort des chatons, bon je suis peut-être pas le plus grand mais je suis sûr que au combat je gagne tout le monde ! Halàlà, je suis sûr que mon papa serait hyper fière de moi s’il savait que je n’ai pas peur de sortir du camp alors que je ne suis pas baptisé ! Bon, ma maman elle serait plutôt du genre à s’énerver contre moi parce que j’avais pas le droit mais bon… Les apprentis, les guerriers et les anciens ont tous le droit de sortir ! Je vois pas pourquoi on pourrait pas ! Je sais pas, on pourrait sortir avec une patrouille de chasseurs et ils nous protégeraient des ennemis ! Je sais pas en vrai… Mais si un jour je deviens chef, les chatons auront le droit de sortir du camp, ça, c’est sûr !
(c)Ewi pour Aido

Nuage du Pigeon
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Jean Michel Pigeon
Messages Messages : 24
Nuage du Pigeon
 Jeu 15 Aoû 2019 - 13:33

FEAT Dodo

On est les plus forts !

Bientôt, je deviendrai apprentie, en même temps que mes huit acolytes. J’étais contente mais, en même temps, j’étais effrayée. Heureuse, parce que j’allais devenir une Nuage. C’était un honneur d’en devenir un. Et pis, j’étais effrayée pour deux raisons. La première, parce que je ne savais pas sur quel mentor j’allais tomber. Serait-il méchant ? Ou bien gentil ? Serait-il sévère ? J’espérai que non. Pourquoi ? Parce que cela rejoignait la deuxième raison : allais-je savoir continuer à faire semblant ? Cela faisait bientôt six lunes que je jouais à l’idiote, pour plaire aux autres, pour plaire à leurs yeux. Quand j’allais devoir apprendre à me battre, à chasser, arriverai-je encore à faire semblant ? Arriverai-je à supporter leurs regards emplis de pitié à mon égard, parce que je rapporterai malheureusement qu’une bête souris trop maigre ? Oui, j’arriverai à le supporter. Pour garder mon amitié avec ces huit félins, je devais le supporter.
Je ne comprenais pas pourquoi je ne m’étais pas montrée normalement dès mes premiers jours. Pourquoi je tenais tant à cacher ma véritable personnalité. C’était quelque chose d’incompréhensible et d’illogique, mais voilà, c’était fait, et désormais, je ne pouvais faire machine arrière.
Ils allaient se sentir trahis, s’ils savaient.
Ils ne devaient pas savoir.
Ils ne devaient pas connaître ma véritable personne.

J’étais dehors, en dehors de la pouponnière. Je ne savais pas vraiment où étaient les autres, en fait. Sûrement éparpillés un peu partout dans la clairière principale, en train de jouer à cache-cache. J’aimais pas vraiment ce jeu, j’avais l’impression que si je trouvais une trop bonne cachette, ils n’allaient jamais me trouver. Et que, du coup, je resterais éternellement cachée. Je soupirai à cette pensée. Ce jeu était nul, c’était comme ça.
Du coup, cinq d’entre nous s’étaient cachés quelque part et un cherchait ceux-ci. Je mettrai ma patte à couper qu’au moins un d’eux était caché chez Agathe Étoilée. Oh, je la plaignais. Elle devait en avoir marre de nos jeux. Mais je supposais également qu’elle préférait une simple partie de cache-cache à une bataille ombre contre tonnerre. Une fois, cette petite guerre enfantine était devenue trop violente et je ne sais plus qui exactement m’avait faite tomber au sol. Mais genre, ça m’avait fait ultra mal quoi. J’avais rien dit, pour pas les décevoir, mais après, j’étais allée seule voir la guérisseuse. Patte foulée. À moi la pouponnière pendant plusieurs jours sans bouger, youpi.

Petite Chèvre était là, pas loin. Je l’observai. Personne n’était là pour le voir. Prendre soin de sa soeur, une chatonne débile ne ferait pas cela. Une chatonne débile devait seulement penser à elle et se mettre elle-même en danger, non ? Je me maudissais encore intérieurement pour avoir été aussi débile il y avait cinq lunes et demies. Pourquoi avais-je décidé d’être la débile du groupe, uh ? Pff. Décision stupide regrettée amèrement.

Il y avait du mouvement en direction de la pouponnière. Oh, oui, c’était vrai, Petit Champignon y dormait toujours. Enfin, il n’y dormait plus, du coup, comme il pointait le bout de son museau à l’extérieur. Je l’observai en train d’observer la clairière. Peut-être nous cherchait-il, ma soeur et moi ? Son regard se posa sur moi. Il s’avança. Je me relevai. Il passa sa queue autours de mes épaules. Le suivre. Je devais le suivre. Pas Petite Chèvre, juste moi. Qu’avait-il derrière la tête ? Non. Pas poser de question. J’étais débile. Les débiles ne posaient pas de question. On s’avança vers un endroit qui me donnait envie de vomir dès que j’y allais. L’odeur y était nauséabonde. Il s’agissait bien évidemment de là où nous nous rendions quand nous voulions déféquer ou uriner. C’était… urk. J’espérai qu’il avait une bonne raison de m’amener ici.
Je fronçai naturellement le nez. Cette odeur était abominable !

« Bon écoute moi bien à partir de maintenant,
Parce que j’ai un plan.
Ça te dit de sortir du camp ?
Mais ça risque d’être un peu effrayant.
»

Je souris. Sortir du camp ? Pour sûr ! Enfin, une petite partie de moi voulait refuser. Ce n’était pas très raisonnable de partir, ainsi, sans prévenir personne mais… On était sans parents, excepté nos copains et Chèvre, personne ne s’inquièterait de notre disparition si jamais nous venions à ne pas revenir au camp, vous savez, au cas où on ferait une mauvaise rencontre, un renard, par exemple, et qu’on se ferait bouffer… Cela devrait être une expérience enrichissante !

« Bien sûr que ça me dit de sortir ! Qu’est-ce qu’on attend ?! »

Elle soutenait son regard, toujours un sourire dessiné sur ses lèvres. Depuis cette proposition d’escapade, tout lui semblait plus joli, plus joyeux. Elle avait si hâte de sortir ! Même cette odeur qui lui donnait envie de recracher son estomac semblait s’estomper, c’était pour dire.

(c) Sun for Dusky
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Invité
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 Jeu 15 Aoû 2019 - 16:53



On est les plus forts !



Feat Somebody
On a réussi !
« Bien sûr que ça me dit de sortir ! Qu’est-ce qu’on attend ?! »

Un sourire s’est étalé sur son visage et elle me le communique naturellement. Sa réponse m’enchante de plus belle, elle avait dit oui. Je vais enfin pouvoir sortir du camp et savoir à quoi ressemble le monde extérieur ! Je me demande comment les arbres sont grands, combien le territoire est grand et combien d’animaux nous allons croiser. J’espère juste qu’on ne va pas tomber sur un bête féroce qui va essayer de nous dévorer. Vous pensez qu’il y a des ours sur notre territoire ? Ou des loups ? Ou des renards ? Ou des blaireaux ? Oh,là,là j’ai tellement hâte de voir. Bon forcément, si je devais voir une de ces bêtes là, j’espère que je ne la verrai seulement de loin et que j’aurais le temps de prendre mes pattes à mon cou et de rentrer sain et sauf au camp avec Petit Pigeon. Le scénario le plus catastrophique qui pourrait me tomber dessus, ce n’est pas ma mort mais celle de Petit Pigeon. Vous imaginez si je reviens sans elle ? Je ne pourrais même pas faire croire que c’est son idée, parce que c’est toujours moi qui a ce genre d’idée là. Quoique, à part mes amis, personne ne me connaît réellement dans le camp, bon si, papi Étoile Sanglante me connaît plutôt bien mais il ne dira rien. Oh et puis de toute façon personne ne va mourir aujourd’hui ! Ça va être juste la plus cool des journées de mon enfance ! Fin, petite enfance.

Je me détourne de Petit Pigeon pour me tourner vers les buissons qui sépare le camp du territoire, je m’avance en faisant bien attention de ne pas marcher dans une crotte de chat, ou dans une flaque de pipi, ah répugnant vraiment. Je fronce le nez tout en avançant avant de rentrer dans un buisson, je me tapis au sol alors que les branches me griffent le dos, je fais une grimace mais continue tout de même. Je me demande comment se débrouille Petit Pigeon mais j’ai trop peur de tourner la tête et de me prendre une branche dans l’œil. De toute façon, je l’entends marcher derrière moi dans les feuilles, donc c’est qu’elle doit bien se débrouiller. J’arrive enfin à la fin du buisson et je débouche dans un endroit magnifique. Puis je chuchota pour que le chat de garde ne nous entende pas.

« Wahouuu, vite, viens voir ça Petit Pigeon ! »

Il y a de grands arbres qui montent jusqu’au ciel, qui atteignent les nuages et j’ouvre la bouche, complètement impressionné. Fasciné, il me faut secouer la tête pour me concentrer de nouveau sur mon objectif : rentrer dans la forêt.

« À la une, à la deux et à la trois ! »

Je m’élance en courant le plus vite possible, le cœur battant la chamade avant d’arriver dans un endroit couvert où plus personne ne peut nous voir. Je tourne mon regard vers Petit Pigeon, si heureux que j’ai des crampes aux joues !

« On a réussi ! On la fait ! »
(c)Ewi pour Aido

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