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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumRetour en enfance ; ft Petit Héron
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Sunny / Failariel
Messages : 100Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 12 lunes
Mentor / apprenti : Plage Enchantée
Nuage Rêveur
Ven 9 Juil 2021 - 8:55
Retour en enfance
Aujourd’hui promet d’être une journée spéciale, c’est une journée, enfin une matinée babysitting. Sakari une reine du clan m’a demandé la veille si je pouvais surveiller ses petits le temps qu’elle aille se dégourdir les pattes. Maintenant que j’ai gouté à la liberté je ne peux pas imaginer d’être bloqué au camp toute la journée. Enfin en tant que chaton je me suis souvent éclipsé faire des bêtises avec mes copains de la pouponnière. Ah, quels doux souvenirs. Je soupire soudain rempli de nostalgie. Qu’est-ce que ça me manque l’innocence de la vie et des jeux de la pouponnière. Les éclats de rire, les cris de joie, la vie de pouponnière était haute en couleurs et surtout non prise de tête.
Je fais une rapide toilette avant d’aller jouer au grand frère. Quelle plaie les poils longs, j’envie les chats aux poils courts, au moins ils ont moins de nœuds et surtout ils ne souffrent pas par cette chaleur. Nous partageons ce petit moment agréable avec mon frère. Lui aussi a une matinée tranquille en perspective, il va aller s’occuper des anciens. Je pouffe intérieurement, il va puer la bile de souris ce soir. Après je pense qu’avec ce temps nous allons aller nous baigner… d’ailleurs que je pourrais proposer à Nuage de la Méduse de venir avec moi, pour un défi vous voyez ? Pas pour autre chose. Je lui donne un coup de museau affectueux en partant de notre tanière. Je traverse la clairière d’un pas énergique pour aller à la pouponnière. Je suis heureux, j’adore les chatons… enfin je pense que j’ai aimé être un chaton, ça fait juste une lune que j’ai quitté la pouponnière alors mes souvenirs sont encore frais. J’aperçois le petit cours d’eau où nous avons tellement jouer plus jeune qui commence à se tarir avec cette chaleur. J’entends des petits miaulements qui s’échappent de la tanière faite en roseaux. Les petits chatons sont réveillés de bonne heure et en plus ils semblent énergiques. Je soupire, je sens que cette matinée va être plus épuisante qu’un entrainement de combat. Je passe ma tête par l’entrée de la pouponnière. J’attends que ma vision s’adapte à la pénombre. J’aperçois Sakari la reine que je remplace en tant que chaperon de ses chatons. Je miaule gentiment : « Bonjour, c’est Nuage Rêveur. Je viens jouer avec vous les chatons. » Je distingue les deux petits de Sakari. Ils sont vraiment mignons. Je me rappelle d’eux quand ils étaient encore que des minuscules crevettes aux yeux fermés. Nous n’avons jamais vraiment joué ensemble car nous étions plus grands de 4 lunes. Et puis avec Nuage des Mondes nous étions plus proches du trio formé par Nuage de la Méduse, Nuage de Tortue et Nuage du Lamantin. Je dis à la reine sur un air amusé : « Tu peux aller te dégourdir les pattes, promis je fais attention aux chatons, tu peux me faire confiance » Non, ce n’est pas mon genre à pousser les autres à faire des bêtises ? N’est-ce pas ? C’est faux j’ai tendance à embarquer les autres dans mes aventures et dans mes bêtises. Après tout il faut profiter de la vie. Je m’avance vers Petit Héron et son frère. Ah qu’est-ce que ce lieu me rappelle des souvenirs. Je me revois avec Nuage des Mondes blottis contre maman dans ce coin là-bas près de la balle de mousse qui traine. J’aperçois le petit mâle bleu-gris, Petit Héron. Je m’approche de lui et lui donne un coup de museau affectueux. Je miaule doucement : « Comment ça va Petit Héron ? Tu te souviens de moi, c’était Petit Rêveur avant ! ça te dit de jouer avec moi. » Je m’assois et j’enroule ma queue autour de mes pattes.
Jeune recrue
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Mentor / apprenti : Pas de mentor prévu
Petit Héron
Ven 9 Juil 2021 - 18:20
Retour en enfance
ft. Nuage Rêveur
Attendre. Tu ne faisais qu'attendre, en ce moment. Attendre que le temps passe ? Peut-être bien. Ton frère était anormalement calme aujourd'hui, et bien que ça t'inquiétait un peu, tu préférais ne pas poser de questions. Tu n'aimais toi-même pas répondre aux questions des autres, alors tu te forçais à ne pas trop en poser malgré le besoin. Ta mère t'avait dit qu'elle allait s'absenter un instant, se dégourdir les pattes. Elle avait bien le droit, elle faisait tellement pour ton frère et toi. Toujours présente quand la rage envahissait Petit Rapace, ou juste quand tu avais besoin d'un câlin de sa fourrure douce. Pourtant. Le stress et l'incertitude étaient impossibles à contenir. L'absence de Sakari dans les environs provoquait toujours du stress dans ton cas, comme si on t'enlevait tes bases auquelles tu tenais tant. Sans elle, tu étais perdu, et tu ne pouvais t'empêcher de penser que le jour où elle mourrait serait le jour où tu disparaîtrais.
« Bonjour, c’est Nuage Rêveur. Je viens jouer avec vous les chatons. »
La voix te tira légèrement de ton esprit, et tu ne pus t'empêcher de grogner à l'entente de la voix étrangère. Puis, le nom te revint à l'esprit. Petit Rêveur. Tu te souvenais vaguement de l'individus, vous n'aviez jamais vraiment discuté parce que vous n'aviez pas le même âge. De toute façon, tu savais bien qu'on te trouvait étrange, dans tes façons d'être, tu étais habitué à la solitude. Tout promettait d'être une journée calme, une journée tranquille, avant que l'apprenti n'intervienne. Maintenant, tu allais devoir endurer une voix de plus dans la pouponnière. Tu essayais de voir le bon côté des choses. Peut-être que tu allais finir par t'habituder à sa présence, au retour de ta mère.
« Comment ça va Petit Héron ? Tu te souviens de moi, c’était Petit Rêveur avant ! Ça te dit de jouer avec moi. »
Tu sursautas un peu. Pourquoi venait-il vers toi ? Petit Rapace était bien plus intéressant que toi. Beaucoup plus intense, certes, mais sa personnalité était bien présente, elle. Et elle était magnifique. Toi, tu avais l'impression parfois que de n'être qu'une coquille vide dans ce monde gigantesque. Qu'un petit être sans réel but, sans pouvoir le trouver malgré les journées qui passaient lentement. Oh, comme le temps passait lentement, en ta compagnie. Ton simple silence pouvait en déprimer plusieurs, tu étais tellement banal, alors pourquoi venait-il vers toi ? D'autant plus que vous n'aviez vraiment réellement parlé, avant. Et il te demandait de jouer ? À cette pensée, tu fus légèrement piqué par la curiosité. Depuis quand deviez-vous "jouer" ensemble ? Tu te relevas lorsqu'il se dirigea vers toi. Tu étais tellement petit, frêle, comparé au mâle crème.
"À quoi veux-tu jouer ? Et pourquoi moi ?"
Voix basse, presque inaudible.
« Bonjour, c’est Nuage Rêveur. Je viens jouer avec vous les chatons. »
La voix te tira légèrement de ton esprit, et tu ne pus t'empêcher de grogner à l'entente de la voix étrangère. Puis, le nom te revint à l'esprit. Petit Rêveur. Tu te souvenais vaguement de l'individus, vous n'aviez jamais vraiment discuté parce que vous n'aviez pas le même âge. De toute façon, tu savais bien qu'on te trouvait étrange, dans tes façons d'être, tu étais habitué à la solitude. Tout promettait d'être une journée calme, une journée tranquille, avant que l'apprenti n'intervienne. Maintenant, tu allais devoir endurer une voix de plus dans la pouponnière. Tu essayais de voir le bon côté des choses. Peut-être que tu allais finir par t'habituder à sa présence, au retour de ta mère.
« Comment ça va Petit Héron ? Tu te souviens de moi, c’était Petit Rêveur avant ! Ça te dit de jouer avec moi. »
Tu sursautas un peu. Pourquoi venait-il vers toi ? Petit Rapace était bien plus intéressant que toi. Beaucoup plus intense, certes, mais sa personnalité était bien présente, elle. Et elle était magnifique. Toi, tu avais l'impression parfois que de n'être qu'une coquille vide dans ce monde gigantesque. Qu'un petit être sans réel but, sans pouvoir le trouver malgré les journées qui passaient lentement. Oh, comme le temps passait lentement, en ta compagnie. Ton simple silence pouvait en déprimer plusieurs, tu étais tellement banal, alors pourquoi venait-il vers toi ? D'autant plus que vous n'aviez vraiment réellement parlé, avant. Et il te demandait de jouer ? À cette pensée, tu fus légèrement piqué par la curiosité. Depuis quand deviez-vous "jouer" ensemble ? Tu te relevas lorsqu'il se dirigea vers toi. Tu étais tellement petit, frêle, comparé au mâle crème.
"À quoi veux-tu jouer ? Et pourquoi moi ?"
Voix basse, presque inaudible.
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Jeune aventurier
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Nuage Rêveur
Dim 11 Juil 2021 - 18:22
Retour en enfance
Après réflexion je trouve que les chatons sont un peu étranges, ils sont dans leur monde avec des préoccupations si futiles. Loin de là de les trouver inintéressant ! Ils sont juste… des chatons. Petit Héron me regarde bizarrement, hé oh, je te parle petit. Peut-être qu’il n’a pas compris que je lui parlais. Mais comment pourrait-il se tromper ? Il n’y a qu’un Petit Héron dans la pouponnière et il n’y a plus beaucoup de chatons depuis le baptême de Nuage de Renoncule. Il est vraiment très petit, enfin normalement petit, c’est qu’un petit chat, je le domine de toute ma hauteur. Ça me plait un peu. Dans la tanière des apprentis je suis un des plus petits avec mon frère. Les sœurs sont un poil plus grandes que nous mais plus pour très longtemps, les mâles sont plus grands après tout, c’est la biologie. Il me répond dans un souffle, j’ai l’impression de devoir tendre l’oreille pour l’entendre malgré le calme de la pouponnière. Est-ce que je deviens sourd ? Ou est-ce que ce petit chaton murmure. Deuxième option, je suis trop jeune pour commencer à perdre l’ouïe et puis hier j’entendais parfaitement ce qui se passait autour de moi lorsque je m’entrainais à chasser.
Bonne question, à quoi pourrait-on jouer ? Jouer à la balle en mousse ? Boring. Et puis Petit Héron a trois lunes si je me rappelle bien. Sortir du camp ? Oh oui, cette idée me ravit. Par contre Sakari risque de me taper sur les coussinets. Elle en parlera à mon mentor, un peu rabat-joie parfois, et je vais être puni pendant des lunes à m’occuper des anciens. Cela risque de retarder mon baptême de guerrier ! quelle horreur, je ne peux pas imaginer que Nuage des Mondes se fasse baptiser sans moi. Le pauvre, il va être perdu si je ne suis pas là. Ou alors c’est l’inverse. On ne sait pas. On ne le saura jamais. Bon avant de se décider à transgresser les règles, je dois tâter la température. Je dois savoir si Petit Héron est prêt à me suivre dans mes folles aventures. « Bah oui c’est à toi que je parle cervelle de souris ! » Il a l’air un peu étrange quand même, il est silencieux. Il ne ressemble pas aux tornades que nous étions enfants. Après chacun son caractère, nous sommes tous uniques, c’est ce que dit maman. Je lui donne un coup de museau affectueux en espérant lui montrer que je lui offre mon amitié. Je continue : « Je te laisser choisir à quoi on joue ! Je suis sûr que c’est souvent ton frère qui décide… On fera ce que tu veux ! » Est-ce vraiment car je trouve que Petit Rapace a l’air un peu plus dominant dans le lot de deux ? Ou est-ce que je veux dédouaner ma conscience si l’on fait une bêtise ? Un peu des deux peut-être. Je me lève et je vais chercher la boule de mousse qui traine. Je la fais rouler délicatement vers le petit chaton bleu-gris. Puis je décide de sortir de la pouponnière, on ne peut pas jouer correctement à l’intérieur. Enfin surtout moi je suis beaucoup trop grand pour y jouer. Je risque de défaire toutes les litières et ça, c’est direction tâches ingrates aussi. Ah, la vie d’apprentie est ingrate quand les punitions tombent. Je lance par-dessus mon épaule : « Viens avec moi dehors, on va être plus à l’aise pour jouer. En plus le temps est splendide. »
Jeune recrue
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Petit Héron
Dim 18 Juil 2021 - 21:55
Retour en enfance
ft. Nuage Rêveur
On ne t'accordait que très peu d'attention, en général. Tu n'étais pas le premier à qui on pensait, à qui on allait parler. Alors, il était tout à fait normal que tu aies été surpris que Nuage Rêveur s'adresse à toi. La façon dont l'apprenti t'avais répondu était donc incomprise. Confus, tu étais resté là, à l'observer, tu ne sais combien de temps. Pourquoi disait-il que tu étais une cervelle de souris ? N'était-ce pas ce qu'on disait pour insulter quelqu'un ? Pourtant, le mâle n'avait pas l'air de le dire méchamment. Enfin. Tu pensais. Pour toi, c'était le mâle qui te semblait étrange, et non l'inverse. Tu avais regardé Petit Rapace, un instant, avant de reporter ton attention sur l'apprenti. Pour certaines raisons, tu avais toujours besoin de l'accord de ton frère avant d'entreprendre quelque chose. Il n'avait pas l'air frustré, quoi qu'un peu tendu, ce qui ne t'étonnait pas. Il l’était souvent.
« Je te laisse choisir à quoi on joue ! Je suis sûr que c’est souvent ton frère qui décide… On fera ce que tu veux ! »
Tu regardas le félin. Que voulait-il dire par cela ? Ce n'était pas ton frère qui décidait, tu le laissais choisir. Ce n'était pas ton genre de prendre les devants. Tu n'étais jamais ce chat qui se faisait remarquer, tu préférais donc laisser ton frère passer en premier, décider de vos activités. Alors vraiment, là maintenant, sa remarque ne semblait pas justifiée. Et puis, Nuage Rêveur t'avais lancé une balle de mousse. Tu la regardas intensément. C'était la même boule de mousse que vous utilisez, Petit Rapace et toi. La même qui contenait tant de souvenirs, au final, malgré votre jeune âge. Elle était donc usée, avec le temps. Qui savait depuis combien elle se faisait frapper de tous les côtés ? C'était une balle de mousse bien spéciale, malgré le fait qu'elle semblait bien normale. Avec le temps, cette balle de mousse avait su satisfaire des générations entières de chatons enfermés à la pouponnière. Particulièrement ton frère, et ses lancés frustrés sur les murs de ladite pouponnière. Nuage Rêveur sorti aussitôt de l'endroit après t'avoir lancé cette boule de mousse si précieuse. Avec précaution, tu l'avais prise et déposée dans un coin où tu dormais toujours, un endroit où personne n'irait la voler.
Tu suivis l’apprenti à l’extérieur, tout doucement. Le mâle s'arrêta, en attendant que tu le rejoignes. À quoi jouer ? Tu ne le savais pas, toi. Tu ne le savais jamais. N'avais jamais une idée de quoi faire, si ce n'était qu'observer les étoiles. Alors pourquoi te demandait-il à quoi tu voudrais jouer, toi ? Tu regardas le vide un instant, un moment, en réfléchissant. Il te donnait vraiment toute son attention, et ça te gênait. Tu te sentais obligé de donner une réponse, malgré que tu n'en avais pas, et ça te stressait.. Était-ce pour cela que tu n'avais pas d'amis ? Parce que tu n'arrivais pas à prendre des décisions, à parler, à t'intégrer ? Les amis s'amusaient entre eux, et si toi-même tu ne trouvais pas intéressant, alors comment les autres le pourraient-ils ? Peut-être que si tu y mettais un peu du tien, alors tu serais plus accepté au sein du Clan ? Ça valait le coup d'essayer. Tu regardas l'apprenti avant de t'adresser à lui de ta petite voix :
"Je n'ai vraiment pas d'idée, je ne joue pas souvent avec les autres. Je préférerais que tu choisisses, je te suivrai."
« Je te laisse choisir à quoi on joue ! Je suis sûr que c’est souvent ton frère qui décide… On fera ce que tu veux ! »
Tu regardas le félin. Que voulait-il dire par cela ? Ce n'était pas ton frère qui décidait, tu le laissais choisir. Ce n'était pas ton genre de prendre les devants. Tu n'étais jamais ce chat qui se faisait remarquer, tu préférais donc laisser ton frère passer en premier, décider de vos activités. Alors vraiment, là maintenant, sa remarque ne semblait pas justifiée. Et puis, Nuage Rêveur t'avais lancé une balle de mousse. Tu la regardas intensément. C'était la même boule de mousse que vous utilisez, Petit Rapace et toi. La même qui contenait tant de souvenirs, au final, malgré votre jeune âge. Elle était donc usée, avec le temps. Qui savait depuis combien elle se faisait frapper de tous les côtés ? C'était une balle de mousse bien spéciale, malgré le fait qu'elle semblait bien normale. Avec le temps, cette balle de mousse avait su satisfaire des générations entières de chatons enfermés à la pouponnière. Particulièrement ton frère, et ses lancés frustrés sur les murs de ladite pouponnière. Nuage Rêveur sorti aussitôt de l'endroit après t'avoir lancé cette boule de mousse si précieuse. Avec précaution, tu l'avais prise et déposée dans un coin où tu dormais toujours, un endroit où personne n'irait la voler.
Tu suivis l’apprenti à l’extérieur, tout doucement. Le mâle s'arrêta, en attendant que tu le rejoignes. À quoi jouer ? Tu ne le savais pas, toi. Tu ne le savais jamais. N'avais jamais une idée de quoi faire, si ce n'était qu'observer les étoiles. Alors pourquoi te demandait-il à quoi tu voudrais jouer, toi ? Tu regardas le vide un instant, un moment, en réfléchissant. Il te donnait vraiment toute son attention, et ça te gênait. Tu te sentais obligé de donner une réponse, malgré que tu n'en avais pas, et ça te stressait.. Était-ce pour cela que tu n'avais pas d'amis ? Parce que tu n'arrivais pas à prendre des décisions, à parler, à t'intégrer ? Les amis s'amusaient entre eux, et si toi-même tu ne trouvais pas intéressant, alors comment les autres le pourraient-ils ? Peut-être que si tu y mettais un peu du tien, alors tu serais plus accepté au sein du Clan ? Ça valait le coup d'essayer. Tu regardas l'apprenti avant de t'adresser à lui de ta petite voix :
"Je n'ai vraiment pas d'idée, je ne joue pas souvent avec les autres. Je préférerais que tu choisisses, je te suivrai."
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Nuage Rêveur
Mar 20 Juil 2021 - 16:38
Retour en enfance
Le petit mâle me regarde sans dire un mot, encore. Il semble réfléchir. Ai-je fait quelque chose de mal ? Je ne pense pas. Ou alors le « cervelle de souris » l’a peut-être vexé… Je ne l’ai pas dit avec une once de méchanceté mais plutôt sur le ton de l’humour, un humour un peu lourd, je le conçois. J’essaye de ne pas trop le dévisager, je ne veux pas le mettre plus mal à l’aise. Une fois dehors, j’attends que le petit me rejoigne. Je me dandine légèrement sur mes pattes, je me sens un peu bête de l’avoir traité de cervelle de souris. Je ne veux pas qu’il pense que je suis chat impoli et puis Sakari pourrait me le reprocher. Je m’attends à ce qu’il ramène avec lui la balle de mousse qui a tant vécue. Mais non. Je le regarde un peu interrogateur. Il ne veut pas jouer avec la balle. C’est pourtant drôle de la lancer en l’air et de la rattraper. J’y ai passé des heures à jouer à ce jeu. En plus je l’ai déjà aperçu jouer avec au côté de son frère. Et oui, ça ne se voit pas mais il m’arrive d’être un bon observateur parfois.
Il reste muet. Je m’assois en attendant sa réponse. J’ai tout mon temps. Je pense que Sakari est partie pour quelques heures. Elle a bien raison d’aller se dégourdir les pattes. Ça doit être fatiguant de rester s’occuper de chatons toute la journée. Je suis bien content de ne pas être une femelle. Plus tard, quand je vais devenir père, je jouerais avec mes chatons mais je pourrais vivre ma vie de guerrier. On a que des avantages non ? Ma vision est entièrement machiste, bref, là n’est pas le sujet.
Petit Héron me répond enfin. Ouf, je soupire intérieurement. Il n’a pas perdu sa langue et n’a pas l’air d’être trop vexé. Je vais quand même m’excuser, je suis un apprenti poli, enfin je m’y efforce. Il n’a pas d’idée. Je le comprends à moitié, il y a tellement de jeu. Jouer à chat, jouer à se battre, jouer à chasser, etc… Il y a je pense assez de jeu pour jouer toute son enfance pour ne pas s’ennuyer ! Surtout si on peut faire des bêtises. Petit Héron ne semble pas beaucoup jouer avec les autres, en même temps il ne reste que lui et Petit Rapace. C’est normal que la pouponnière fait vide. Je miaule, enjoué, : « Pas de problème, je peux être ton ami si tu veux. On va pouvoir jouer ensemble. » Je lui propose comme ça mon amitié. Direct. L’innocence de l’enfance me permet de faire ça, je sais que le monde adulte n’est plus aussi facile. Mais il faut profiter de notre candeur respective pour tisser des liens. Je continue doucement : « Je m’excuse pour tout à l’heure, je ne voulais pas te vexer en t’appelant cervelle de souris. C’était dit avec gentillesse. » Mes excuses sont bien maladroites mais j’espère qu’il en prendra compte.
Je l’invite à me suivre. Nous traversons tous les deux le camp pour rejoindre le petit ruisseau qui ne coule pas loin de la pouponnière. L’eau scintille. J’entends le doux ruissellement du ruisseau. Ah que de souvenirs de ce petit ruisseau où j’ai tant joué. Je vais proposer deux jeux à Petit Héron. Au moins on ne me reprochera pas de tout commander. Et puis les grands chats laissent toujours le choix aux autres non ? Je l’invite à s’approcher de la berge puis je lui demande : « Est-ce que tu veux qu’on s’améliore en nage ou est-ce que tu veux que l’on chasse les libellules qui sont un peu plus loin au niveau des roseaux là-bas ? » Pour illustrer mes propos, je pointe de la queue les roseaux qui longent les berges. Des libellules aux couleurs éclatantes volent tranquillement. Je me souviens avec une certaine nostalgie de premiers jeux dans l’eau avec tous mes copains de pouponnière. C’est dans ces moment-là que j’ai appris à aimer l’eau. Je ne comprends pas comment les autres chats font pour ne pas aimer ça. C’est source de vie ! déjà elle est utile pour boire et je pense que c’est une ressource inépuisable de poissons ! Je regarde le petit chaton bleu-gris, j’espère très fort qu’on passera tous les deux une bonne matinée. Je l’ai promis à Sakari.
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Petit Héron
Mar 31 Aoû 2021 - 2:12
Retour en enfance
ft. Nuage Rêveur
Ses mots te déconcertaient, t’avaient surpris. Tu passais ton temps à tourner la tête vers Petit Rapace, à chercher son accord, et son silence t’inquiétais. Pourtant. L’attention que te procurait le novice en ce moment avait fait naître un tout nouveau sentiment au fond de ton cœur. Tu appréciais sa compagnie. Il était un peu étrange, certes, mais tu étais probablement encore plus étrange selon les autres. Nuage Rêveur, qu’il s’appelait. Tu en faisais souvent, toi, des rêves. Petit Rapace également. Vous étiez encore petits, tous les deux, mais déjà rêviez d’un temps où vous seriez guerriers. Ton frère surtout. Tu ne te lassais jamais de ses histoires, de la source de son imagination interminable. Mais aujourd’hui, tu laissais ton frère derrière, un peu, pour aller jouer avec Nuage Rêveur. Quand tu reviendras, bien entendu, tu lui raconteras tout ce que vous aurez fait, l’apprenti et toi. Il était si rare que tu rencontres quelqu’un. Quelqu’un qui n’avait absolument aucune idée de qui tu étais. Sakari, ta mère, espérant secrètement que tu t’ouvres plus aux autres depuis le jour où tu as ouvert les yeux. Son vœu se serait-il enfin réalisé ?
« Je m’excuse pour tout à l’heure, je ne voulais pas te vexer en t’appelant cervelle de souris. C’était dit avec gentillesse. »
Comment une insulte pouvait être dite par gentillesse ? Ça t'échappait totalement. Mais bon, le mâle semblait réellement sincère dans ses excuses. Tu l’avais regardé intensément, te demandant intérieurement ce qu’il voulait de toi. S’il avait une autre idée en tête. Après tout, tu n’étais pas le genre de chat qu’on approchait, qu’on voulait jouer avec. Tu voulais croire qu’il était différent, qu’il t’appréciait pour qui tu étais, mais le doute restait dans ton esprit et ne partait pas. Tu secouais la tête d’un coup, comme si tu voulais chasser les mauvaises pensées. Il t’avait apporté près d’un petit ruisseau proche de la pouponnière, et t’avais aussitôt proposé deux jeux. Se pratiquer à la nage, ou chasser les libellules. La première option n’en semblait pas une, pourtant. Ta mère t’avait dit de ne pas nager sans sa surveillance, alors tu ne voulais pas la désobéir. Elle comptait énormément pour toi, et tu ne tolérais pas de voir son expression déçue.
“Je préfère chasser les libellules, si ça ne te dérange pas..”
Douce voix, presque effacée. Tu t’étais dirigé vers le coin pointé par le matou, où les insectes aux couleurs merveilleuses volaient en groupe. Est-ce qu’ils formaient un Clan, eux aussi ? Après tout, vous ne connaissez rien de leur langage, et ils se tenaient en groupe comme vous lorsqu’ils faisaient froid. Tout était possible, non ? Puis, sans prévenir, un des insectes vint se déposer sur ton museau en battant des ailes. Surpris, tu avais reculé tellement brusque que tu retombas sur ton postérieur en éternuant, causant à la libellule de s’envoler aussitôt. Déçu, tu baissais la tête. C’était la première sortie avec quelqu’un d’autre que ta famille, et tu avais déjà tout gâché. Tu t'excuses aussitôt auprès du mâle.
“Désolé, je…”
Peut-être que tout ça était vraiment une mauvaise idée, au final.
« Je m’excuse pour tout à l’heure, je ne voulais pas te vexer en t’appelant cervelle de souris. C’était dit avec gentillesse. »
Comment une insulte pouvait être dite par gentillesse ? Ça t'échappait totalement. Mais bon, le mâle semblait réellement sincère dans ses excuses. Tu l’avais regardé intensément, te demandant intérieurement ce qu’il voulait de toi. S’il avait une autre idée en tête. Après tout, tu n’étais pas le genre de chat qu’on approchait, qu’on voulait jouer avec. Tu voulais croire qu’il était différent, qu’il t’appréciait pour qui tu étais, mais le doute restait dans ton esprit et ne partait pas. Tu secouais la tête d’un coup, comme si tu voulais chasser les mauvaises pensées. Il t’avait apporté près d’un petit ruisseau proche de la pouponnière, et t’avais aussitôt proposé deux jeux. Se pratiquer à la nage, ou chasser les libellules. La première option n’en semblait pas une, pourtant. Ta mère t’avait dit de ne pas nager sans sa surveillance, alors tu ne voulais pas la désobéir. Elle comptait énormément pour toi, et tu ne tolérais pas de voir son expression déçue.
“Je préfère chasser les libellules, si ça ne te dérange pas..”
Douce voix, presque effacée. Tu t’étais dirigé vers le coin pointé par le matou, où les insectes aux couleurs merveilleuses volaient en groupe. Est-ce qu’ils formaient un Clan, eux aussi ? Après tout, vous ne connaissez rien de leur langage, et ils se tenaient en groupe comme vous lorsqu’ils faisaient froid. Tout était possible, non ? Puis, sans prévenir, un des insectes vint se déposer sur ton museau en battant des ailes. Surpris, tu avais reculé tellement brusque que tu retombas sur ton postérieur en éternuant, causant à la libellule de s’envoler aussitôt. Déçu, tu baissais la tête. C’était la première sortie avec quelqu’un d’autre que ta famille, et tu avais déjà tout gâché. Tu t'excuses aussitôt auprès du mâle.
“Désolé, je…”
Peut-être que tout ça était vraiment une mauvaise idée, au final.
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Nuage Rêveur
Mar 21 Déc 2021 - 15:26
Retour en enfance
Je n’ai que sept lunes mais je me trouve tellement différent de Petit Héron, du petit chaton que j’ai pu être. Bien sûr nous grandissons tous, à notre rythme, mais je pêne à me rappeler avec exactitude le Petit Rêveur que j’étais. Parfois, lorsque les journées d’entrainement sont relativement dures, je souhaite très fort régresser, replonger dans l’enfance. Me blottir contre maman, me blottir dans ses plis chauds qui sentent cette si bonne odeur. Mais je ne peux plus, je suis trop grand. Je suis un apprenti maintenant et Maman a repris le chemin de la vie de guerrier. Ça nous arrive de parler, elle ne nous a pas oublié avec Nuage des Mondes, mais ce n’est plus comme avant. On ne peut plus reculer.
Petit Héron préfère chasser les libellules. Super. Au moins je ne risque pas de me faire disputer par sa mère s’il boit la tasse ! Cela arrive à tous les chats qui s’essayent à la natation … Et puis pour être honnête je ne suis pas le meilleur nageur du clan bien que je m’améliore. La nature ne m’a pas gâté en me fournissant un pelage aussi épais. Il se gorge facilement d’eau et j’ai l’impression de devoir faire des mouvements démesurés pour avancer. Je ne baisse pas les pattes, je sais qu’en continuant à persévérer je deviendrais un bon nageur comme mon mentor.
Je regarde le petit chaton gris se diriger vers l’essaim de libellules aux couleurs irisées qui volent tranquillement près des roseaux. J’aime beaucoup regarder les libellules voler, je les trouve plus élégantes que les autres insectes dont j’ai un peu horreur. Elles sont si légères, si volages, si insouciantes. Je me demande parfois ce qu’elles pensent de nous. On parait peut-être pour des êtres patauds vissés sur la terre ferme ne connaissant pas le bonheur de voler et de faire des pirouettes dans l’air chaud de l’été. Une demoiselle se pose sur le bout de son museau. je m’approche silencieusement du petit félin et je le regarde interagir avec l’insecte qui finit par s’envoler sentant bien que quelque chose se tramait. Je souris. Les insectes sont vraiment sensibles et s’enfuient en un battement d’aile. Mon nouvel ami semble déçu. Pauvre petit père. Moi aussi j’ai été souvent déçu quand je chassais les libellules avec mon frère mais dans le fond je le savais qu’elles étaient bien trop agiles pour être attrapées. Et puis je suis certain que même les chasseurs rapides et agiles du clan du Vent ne sont pas capables d’en attraper une ! Je m’approche de mon nouvel ami, oui, je suis sûr que c’est un peu ami maintenant. Je me lie facilement avec les autres chats après tout. Et je lui dis avec le plus de douceur qu’un jeune chat peut dire : « Tu n’as pas à t’excuser ! c’est super dur d’en attraper une ! elles sont si rapides et sensibles aux vibrations !Et puis tu sais, quand j’avais ton âge j’en ai fait fuir des tonnes et des tonnes ! ». Sur ces paroles, je m’approche de l’essaim, en position de chasse. Je l’invite à imiter ma posture. Je baisse mon centre de gravité vers le sol pour avoir une bonne détente lorsque je vais sauter. Je trouve qu’on apprend énormément en jouant et imitant nos pairs.
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