Feu dans le camp [RP privé] ÉVENT (si je ne dois pas poster, j'effacerait le RP)

L'alerte avait été donné, c'était désormais une course contre la montre, contre le temps. Contre le feu. Mais c'était une bataille déjà perdue, une bataille où l'ennemi se fichait de tuer. Tout ce qu'il voulait, c'était se propager, continuer d'exister. Comme nous tous.
La fumée me brûlait la gorge, m'irritait les yeux. En bref, c'était une sorte d'enfer vivant. Le temps que mon cerveau capte ce qui se passait, mon corps vérifiait les tanières, les nids qui commençaient à brûler. Mais qu'est ce que je fiche là ?! Franchement ! Je devais la vie à mes parents, à ma sœur et... Nuage Haineux ! Grognon, mais sympa et... Un entraînement à finir ! Si je mourrais avant, ce serait la catastrophe.
Le camp brûlait entièrement, maintenant. Et moi, comme une idiote, je lança :
-Je pars !!!
Ce qui me fit tousser de plus belle. Me frayant un passage difficile parmis les restes de tanières, j'essayais de rejoindre la sortie. Qui était bouchée. Complétèrent en panique, les yeux en larmes, je fis le premier réflexe : je sauta sur un arbre renversé qui passait par-dessus la sortie. Et accessoirement, il était en feu. Mes coussinets me brûlaient mais je continua d'avancer. Une fois hors du camp, je sauta à terre et courut de toutes les forces de mes pattes tremblantes. Une branche s'écrasa à un poil de souris de moi et je sursauta, effrayée. Tout brûle. Là où nous avons vécu. Secouant ma tête barrée d'une cicatrice très ancienne, je me remis à avancer. Mes poumons étaient en feu, mes yeux pleuraient, ma gorge me piquait, mon pelage était recouvert de suie bien noire. Un supplice vivant qu'il fallait affronter. Après une longue marche pénible, je les aperçut : les Quatres Chênes. Mes sauveurs ! Tous les Clans étaient là, sous le choc. Cherchant Chant de la Colombe, Plume d'Ajoncs (à l'aide !) ou encore Nuage Haineux du regard, j'aperçut des chatons. Mon regard se fit compatissant, avant de me souvenir que je devais trouver mon Clan ! Quelle gourde je faisais ! Je le trouva et m'écroule près de mes camarades, soulagée. Cet enfer avait une pause avant que tout redémarre. Enfin.