Invité

Jeu 12 Nov 2015 - 20:24

La vie de solitaire consistait à vivre au jour le jour, car on ne savait pas ce que réservait le lendemain. Le total opposé d'un chat domestique qui avait sa portion de croquettes aux mêmes horaires. Même si l'aventure était quelque chose de plaisant, la petite chatte blanche n'était pas sûre d'aimer ça, après tous les soucis qu'elle a vécu. Mais ce qui est certains, c'est qu'elle ne se pliera plus à la volonté d'un bipède, jamais ! Et que seul le clan des étoiles - elle en ignorait l'existence pour le moment, n'ayant jamais cotoyé des chats vivant sous l'honneur des codes du guerrier - sait le nombre de bipèdes qui ont essayé de l'attraper pour sa classe et son physique qui semblait leur plaire.

La petite chatte blanche a choisi de contourner la forêt depuis la ville des bipèdes et ses pas l'ont guidé très loin, en plusieurs jours elle était arrivée sur des terres encore inconnue jusque là, elle qui ne connaissait que la ville et la lisière de la forêt. Oui, cet endroit était définitivement atypique, avec de grands arbres au feuillage pendant. Beaucoup de feuilles trainaient à terre, suggérant déjà les saisons froides, ou... ces arbres ont sûrement l'habitude de perdre leurs feuilles. Qu'en savait-elle ? De plus, elle n'avait pas la tête à réfléchir sur les feuilles des arbres, cela faisait 2 jours qu'elle n'a pas rencontré un chat, et n'a eu que de maigres repas. Cet endroit cachait-il du gibier en abondance ? De toute façon, il ne semblait pas y avoir qui que ce soit, ou était-ce ces sens qui étaient enroués ? La solitude peut parfois vous faire tourner la tête après tout

L'heure était à la chasse ! Minnah se refusait de toucher aux oiseaux, les considérant comme des aides précieuses pour n'importe quels chats, bien qu'elle semblait être la seule à y penser. Chance pour elle, la chatte blanche venait de sentir un fumet de rongeur. Lequel ? Un campagnol sûrement ! Un coup de tête à droite, un coup de tête à gauche, puis une petite ombre se déplaçait à travers les hautes herbes. Comme un éclair, le félin blanc se jeta sur l'animal l'attrapant sans grande difficulté et lui rompit le cou. Il était grand temps de manger.

N'y avait-il donc personne ? Ce territoire à l'air d'appartenir à aucun chat, il n'y a aucune marquages sur les arbres ou sur les rochers. Intérieurement, elle aimerait rencontrer quelqu'un aujourd'hui, ce silence en devenait dérangeant.

Après avoir fini de manger son gibier, elle a décidé d'explorer le territoire un peu plus en détail. Le vent soufflait agréablement sur sa fourrure épaisse, le froid ne la transperçait pas. D'un pas gracieux et lent, elle admirait cette vue qu'offrait ce paysage encore vierge du passage des bipèdes. Même Minnah qui a pu les cotoyer et les comprendre un peu, les voyait comme des animaux sales qui détruisaient des beaux endroits pour y placer leurs nids de bipèdes colorés. Pourquoi ne faisaient-ils pas les choses avec des morceaux de bois ou des terriers ? C'est tout aussi plaisant. S'égarant dans ses pensées, elle n'a pas encore remarqué le passage d'un jeune chat grâce à son odorat. A bien y réfléchir, ce n'était pas un chat, mais une jeune chatte. Il y avait donc quelqu'un ici.

Mais que ferait une chatonne dans un endroit aussi isolé ? Elle était peut-être perdue ? Difficile à savoir, il fallait la retrouver pour s'assurer que tout allait bien. Un petit chat n'allait pas être une menace de toute façon.

Spoiler:

Invité

Jeu 12 Nov 2015 - 23:55

// Ils ne sont plus ici, l'eau est empoisonnée sur les terres des Troupes, où souhaites-tu que je déplace ?

Invité

Ven 13 Nov 2015 - 6:36

[hors rp ]Ew, ici aussi ? J'avais mis en terre neutre exprès haha !
Ben du coup, choisis c'est toi voit mieux ou est censé être ton perso ^^

Invité

Ven 13 Nov 2015 - 12:04

|| Oui ici aussi et puis ce serait fou de faire tout le chemin alors qu'ils peuvent pas rentrer x)

Invité

Dim 15 Nov 2015 - 3:17

Blanc comme la neige, et noir comme le jais

Minnah ft Luny

Le vent était doux, frais, froid. Il était glacial, particularité de la saison des neiges. La température chutait grandement souvent, surtout la nuit et le vent glaçait tes os, avec ton pelage trop fin, duvet de chaton. Et tu restais souvent contre ta mère, pour ne pas laisser le froid aller jusqu’au plus profond de tes os. Parce qu’à chaque mouvement, un frisson te prenait et tu te collais un peu plus contre Ancre. Mais pas aujourd’hui. Tu en étais un peu lassée, de laisser le froid te prenant à la gorge, te manipuler comme une petite cervelle de souris, et même si tu étais d’ores et déjà transie de froid lorsque tu te mis sur tes quatre pattes, debout, tu ne désirais pas laisser la température te dicter ta vie. Même si… même si cet endroit ne vous protégeait pas du vent. Tu regardas autour de toi, sans rien voir, parce que les ombres ne se distinguaient pas de l’obscurité du matin apportée par la saison froide. Et en tendant les oreilles, tu pouvais entendre les grondements de la Route du Cauchemar. Cet endroit que tu ne devais surtout pas approcher, et que tu ne désirais plus approcher. Sauvée une fois, oui, mais pas deux. Tu apprenais de tes erreurs, même si tu n’étais qu’une chatonne craintive qui détestait s’éloigner de sa mère, mais qui le faisait idiotement parce que tu étais également curieuse.

D’ailleurs, ton odorat percevait les effluves particulières d’herbes au loin, sans que cela ne ressemble aux herbes utilisées par le botaniste. Tu posas une patte devant l’autre. Le sol était froid et tes coussinets te le faisaient ressentir, mais tu n’en faisais pas de cas. Tu marchais doucement, sans jamais te soucier de cela. Et tu avançais, te fiant à ton odorat, pour te rendre là où les odeurs se faisaient les plus fortes. Bien entendu, tu sursautas quand tu sentis quelque chose contre toi avant de réaliser que les herbes de cet endroit était bien hautes, et te dépassait en taille, ce qui serait impressionnant, si tu pouvais les voir… Ton regard empli d’une curiosité, parce que les émotions se voyaient quand même dans ton regard qui n’était pas bleu, mais vert et bleu. Et un bleu contenant du violet, des reflets violacés. Des yeux qui envoûtaient parfois, mais pas toujours, mais qui sucistaient aussi beaucoup de questions, d’admiration, deux couleurs, ce n’est pas courant, mais ça te rapproche de ta sœur adoptive, qui a elle-même deux couleurs. Deux yeux de différente couleur. Tu ne les avais jamais vu. Tu ne voyais pas, depuis cet événement tragique. Sauf que tu savais. Ancre te l’avait décrit. Elle savait que tu ne voyais pas et elle te décrivait les environs, les chats, pour que tu saches. Et que tu mettes une image sur les noms et les odeurs. Ainsi, tu savais que ta sœur avait deux yeux comme les tiens, mais pas de la même couleur, bien entendu. Des mêmes couleurs, plus précisément.

Tu marchas au travers des herbes, l’esprit perdu, sans prêter attention. Jusqu’à ce que tu réalises que tu étais seule et alors, ton souffle s’accéléra. Tu n’aimais pas la solitude. La solitude rimait avec oubli. Tu n’aimais pas l’oubli. Tu n’aimais pas risquer d’être oubliée, de ne plus du tout être importante. Ça t’oppressait. Comme en ce moment même, où ta poitrine s’écrasait, se comprimait. Tu tournais en rond, tu ne voyais rien, tu stressais, angoissais. Ta présence n’était pas importante, alors tu devais rappeler que tu étais là et tu n’étais plus là. Oubliée. Tu gémis faiblement. Ta panique augmentait rapidement, de plus en plus, envahissant ainsi l’air, imprégnant l’air. Tu ne voulais pas que ton nom sombre dans l’oubli. Tu tremblais maintenant. Tes pattes tremblaient et tu te laissas choir sol quand un bruit se fit entendre, te faisant brusquement tourner la tête et miauler faiblement, demander qui était là. Qui venait.

Codage by Kayl pour Luny only