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Arbres aux chouettes

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 Mar 22 Jan 2013 - 15:32
En plein milieu de la journée, un groupe de chat dormais paisiblement en moton dans la pouponnière du Clan du Tonnerre. Le petit groupe était observé de loin par un seul chat qui ne dormais pas. Petit Chêne était assis dans l'entré de la pouponnière, la fraîche brise de l'hiver chatouillant ses moustaches. Celui-ci attendait le moment opportun pour sortir en douce de la pouponnière et s'aventurer dans la foret avoisinant le camp. Ce n'était pas la première fois que ce chaton quittait ainsi le camp en douce, il aimait l'odeur de la forêt et la caresse du vent dans sa fourrure. Il ne c'était pas encore ''sauvé'' de la saison, puisqu'il fessait plutôt froid, sauf qu'aujourd'hui, le jeune chaton avait goût d'aventure. Par ailleurs il avait un but précis, il avait senti l'odeur d'un petit mulot qui avait passé non loin de leur pouponnière. Très brave le rongeur. Petit Chêne se disait que si il réussissait a attraper seul ce repas et l'amener aux grands chats, que les autres chats du clan reconnaîtraient enfin ça valeur et étant donné son exploit, ils oublieraient qu'il serait sortit de son gît sans surveillance...

Petit Chêne attendit plusieurs minutes avant de s'élancer, celui-ci voulait être sur que personne ne le voit avant son exploit, sinon il allait avoir de gros ennui. Le chaton réussi à sortir du clan sans que personne ne le voit. Celui-ci se concentra sur l'odeur du petit rongeur et essayait de suivre sa trace. Les rongeurs zigzaguait tellement.... À quoi cela leur servait il dont, on les voyaient ou sentaient quand même, c'était stupide. Le sol gelé, était froid pour ses coussinets et le vent soufflait plus fort que dans la pouponnière. Cependant, cela n'arrêtait nullement notre petit chaton en quête de gloire. Petit Chêne était si concentré sur la trace du mulot, qu'il ne remarqua pas tout de suite avoir dépassé les limites du territoire de son clan, il s’enfonça beaucoup dans la foret avant de sens rendre compte. Le jeune chaton leva les yeux sur des arbres qu'il ne connaissait pas. Il n'avait jamais vus cet endroit au paravent. Il se mit à marcher et a observer les lieux. Il n'était jamais venu ici. Un bruit, ressemblant a un roucoulement se fit entendre. Petit Chêne sursauta. Ce bruit venait des arbres. C'était comme si il parlait entre eux. Le chaton ne se senti pas le bienvenue et il voulait rebroussé chemin, cependant, il ne réussit pas à retrouver sa propre odeur. Un sentiment de peur s'installa lorsque celui constata qu'il était perdu. Un bruit de fit entendre dans les buissons non loin. C'était peut-être les guerriers d'un autre clan, ils ne devaient pas le voir! VITE! Petit Chêne utilisa toute son agilité pour grimper tant bien que mal à un arbre. Les griffes endolories, il y réussi au bout de quelques minutes. Perché dans l'arbre et totalement incapable de redescendre, il resta en haut, caché de la vus de ce qui approchait.
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 Mar 22 Jan 2013 - 20:11
La neige avait rendu mes pattes totalement insensibles. J’avais l’impression qu’elles étaient endormies et l’acte de marcher était plutôt pénible. Mais heureusement, malgré cette saison hostile pour le clan, j’avais trouvé du gibier. Mon pelage clair se fondait parfaitement sur le tapis blanc de la forêt et les proies n’y voyaient que du feu.
Je me dirigeai fièrement vers le tunnel du camp et m’y glissai en silence en tenant fermement un pinson et un campagnol dans la gueule. Après avoir déposé mon gibier et être allée chercher les deux souries restantes enfouies dans la neige, j’allais enfin pouvoir manger. Mon estomac criait famine et je ne me rappelai plus de mon dernier repas. Je prélevai, la bouche pleine de salive, un maigre moineau dans la pile de nourriture et m’installai devant l’antre des guerriers pour le déguster au sec. Le campement était très calme et c’était tant mieux : le mal vert n’avait prit personne. J’avais cru entendre toussoter cette nuit, mais rien d’alarmant. A vrai dire, pendant cette saison, les chats du clan semblaient s’endormir comme la nature elle-même.
Je m’apprêtai à croquer à pleine dent dans mon repas lorsqu’un mouvement attira mon attention : Petit Chêne, l’un des petits de la nouvelle portée du clan. Son comportement était plus que suspect. Au lieu d’avoir suivi les autres chatons dans la pouponnière, celui-ci guettait dans tous les sens, le poil hérissé, l’air malicieux.
Toi, je t’ai à l’œil petite boule de poil …
Quand son regard se posa sur moi, je fis mine de renifler mon moineau en essayant d’avoir l’air le plus évasif possible. Je cru deviner les intentions du fripon et j’eus raison : il détala à toute vitesse dans le tunnel d’ajonc du camp. Ni une ni deux, dans un coup de rein, je me mis à sa poursuite, abandonnant à contre cœur mon repas derrière moi. Le suivre n’allait pas être une chose compliquée : les traces dans la neige trahissaient son chemin.
J’ai l’impression de me suivre moi quand j’étais chaton…
Maintes et maintes fois, j’avais fuis du camp pour m’aventurer dans cette magnifique forêt remplie de secrets, attirée par l’aventure et le danger. C’était un comportement immature qui pouvait causer de graves problèmes et d’importantes inquiétudes auprès des reines, et j’ai dû passer quelques lunes à prendre soin des anciens … !
La piste de Petit Chêne filait droit vers l’Arbre aux chouettes, ce qui n’était pas un bon signe puisque cette zone était à quelques longueurs de renard du Clan de la Rivière. Il suffirait qu’une patrouille le remarque et ce serait finit de lui. Je priais aussi pour qu’une chouette affamée à cause du manque du gibier ne l’emporte pas. Angoissée, j’accélérai l’allure malgré la douleur dû au froid de la neige sur mes coussinets. Arrivée –à bout de souffle- au pied de l’arbre aux chouettes, je perdis la piste du chaton.

« PETIT CHÊNE ! criai-je, les oreilles et le museau attentifs aux moindres mouvement. »

De la neige tomba en petite quantité sur mon épaule. Au contact glacial, je me retournai d’un bond, l’échine hérissée, prête si jamais une patrouille ennemie décidait de m’attaquer par les airs. Mais ce n’était pas des guerriers enragés qui se trouvaient installés sur la branche de l’imposant arbre : c’était le chaton du clan du Tonnerre. Soulagée, je posai tout de même un regard sévère sur la boule de poil.

« Petit Chêne, dois-je te rappeler le règlement ? dis-je en faisant frémir mes moustaches. Tu n’as pas le droit de quitter le camp avant d’être apprenti et sans l’autorisation d’un chat adulte. Allez, descends de là, nous avons à discuter. Ta maman doit être terriblement inquiète. »


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