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The language of silence ft Luny [Nemera] <3

Rêve Éveillé
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Dieu - Kiby - Kirby - Kirsch - Champi - Cookie - Parpaing - Champarpaing
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Rêve Éveillé
 Ven 3 Nov 2017 - 13:24
Trop de choses en ce moment, je me sens défaillir, je sent que tout bascule, comme si le monde s'était retourné. Qu'il était tombé dans un puit. Je ne vois que ça. Plus rien ne se passait correctement, le fil conducteur s'était brisé. La vie battait son pleins et les choses se passait. Mais elles se passaient mal, plus mal que je ne l'aurais jamais cru. Je m'en suis rendu compte il n'y a que très peux de temps, mais j'ai 10 lunes. 10 longues lunes d'incompréhension. Oui, depuis que mo cœur existe il a sût que ça n'allait pas, que quelque chose clochait. alors mon cœur à crée les rêves. Il s'est dit que ce serait bien, un monde imparfait, mais pourtant si fantastique. Car rien n'est parfait, pas même la plus belle des choses, au contraire. C'est pourquoi les rêves sont imparfaits. Leur plus grand défaut est leur irréalité. Les rêves n'existe que dans la tête. Parfois j'aimerais qu'ils soient l'unique réalité et non ce monde alternatif, ce refuge de beauté perdue dans l'espoir et la joie d'un cœur. J'ai toujours rêvé. Jamais je ne me suis arrêté de rêver. Sauf ces derniers temps, j'ai eu comme des pauses, parce que le monde, parce que la tristesse et le chagrin m'en échappait. Parce que pour rêver il me faut quelque chose de stable. Je ne peux rêver si le monde tourne trop vite, si le courant de larmes m'emporte au loin, si le serpent de haine me guette. Ces derniers temps sont sombres, imprécis, horrible et incompréhensible.
Je ne veux pas du passé ni même du présent je veux un futur, comme j'en vois dans les rêves. Avec une mère souriante, un frère heureux et une sœur joyeuse tous vivants et ensembles. Et dans tout ça, il y aurait moi. Heureux, souriant, joyeux, mais surtout rêveur. Je ne rêverais que pour le plaisir, pas pour m'échapper d'un monde réel que je n'ai pas la force d'affronter. Ni même de ceux qui peuplent le monde, qui sont trop effrayant, cruels, dangereux. Je veux les gens biens, les gens sympathique et protecteur.
Mais tout ça c'est impossible. Je le sais, je rêve de tout ça, mais c'est impossible, le mal, les ombres. Il faut de tout pour faire la vie. Même des choses dont on ne veux pas, car elles existe. Rien n'est ici par hasard. Rien, pas même ce brin d'herbe, cette branche, ce crin de poussière. Tout est là pour une raison précise. On ne connaît que très rarement cette raison, mais elle est bien là. Avec nous, auprès de nous, elle est présente sans qu'on ne la remarque. Comme l'espoir ou même la joie, je sais que ces deux éléments sont présents dans mon cœur, je n'en ai juste pas conscience. Comme Maman, je suis sûr qu'il y a de l'espoir au fond d'elle même.

Je m'égare encore et encore autre part, mais ça fait du bien. Je me demande parfois si la solitude ne me pèse pas un peux trop. Je le pense, je suis trop seul. Même si je fuis le monde, même si je ne comprends pas la plupart du monde. J'ai besoin des gens, c'est comme l'espoir. Je ne suis né dans un Clan, c'est dans mon sang comme ils disent. Les chats de Clan vivent ensemble en groupe. J'aime ma mère, j'aime ma mère autant qu'il y a de guerriers étoiles dans la Toison Argentée, autant que l'horizon est sans limite, autant que son amour. Mais Maman n'est pas tout, j'ai aussi besoin de mon frère et de ma sœur. Et de quelques rencontres. Pour que le mélange ne soit pas répétition d'un quotidien mortel.

Ho, il y a un chat là-bas. Il a l'air grand, un adulte. Je ne pense pas qu'il soit un chat de Clan, enfin il n'en a pas l'air. Je m'approche, j'y vais doucement. Jusqu'à maintenant je ne me suis jamais fais attaquer. Il y avait juste cette femelle du Clan de la Rivière, elle était juste effrayante mais elle ne m'a rien fait.  Lui, il n'a pas l'air particulièrement menaçant, mais on ne sait jamais.
Il ne faut jamais se fier aux apparences. C'est toujours comme ça, les yeux sont trompeurs. Je le rappelle, la grotte où l'on vie Maman et moi. Ai début j'ai crue que c'était une grande bête noire, une chose dangereuse. Mais Maman est allé voir et en fait ce n'était qu'une innocente grotte qui maintenant nous protège. Elle est bien la grotte, elle est rassurante. Elle est un peux humide certes, mais elle nous donne à boire. Le trou dans la voûte je l'adore, on voit le ciel, les nuages et les étoiles à travers. C'est comme une porte pour le monde des rêves. C'est beau. C'est agréable.

Je fixe le mâle. Et comme souvent je n'engage pas la conversation, je préfère attendre et voir ce qu'il adviendra.
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 Ven 16 Mar 2018 - 1:16
Vide.

Il s’était réveillé dans une petite tanière de forturne qu’il s’était trouvé la veille pour pouvoir dormir en paix et c’était le vide qui lui avait écho au matin. Il ne s’était pas imaginé qu’il aurait vécu toute sa vie auprès de sa famille, même s’il aurait bien aimé, mais sa soeur, de totue façon, était presque toujours partie, en train de chercher ce guerrier du Clan de la Rivière dont il ne connaissait rien et dont il ne voulait rien connaître. Peut-être qu’au fond, il était un peu jaloux parce qu’il avait, avant, toute la présence de sa soeur et que maintenant ce n’était plus le cas et qu’il se sentait abandonné, seul. Il n’aimait pas se sentir ainsi. Pas du tout. Ça ne lui plaisait pas, mais il ne pouvait rien changer, sa soeur n’était pas là et elle n’apparaîtrait pas seulement parce qu’il ne supportait pas son absence. Alors il devait accepter. Accepter que la vie change, qu’elle soit tombée amoureuse, et qu’il ne puisse pas vivre éternellement auprès d’elle. Peut-être qu’un jour, il tombera amoureux, lui aussi. Peut-être qu’un jour, il comprendra ce qu’elle ressent. Peut-être. Qui sait. Il ne pouvait pas prévoir l’avenir, il n’était qu’un solitaire, que la descendance pure des fondateurs des Clans. Un solitaire errant au pelage de la nuit.

Et le vide était toujours si grande, si imposant, si important. Il avait envie de chasser le silence, mais il ne pouvait pas parler, ronronner ou faire ne serait-ce qu’un seul pauvre petit son comme tous les autres, alors il se contenta de gratter le sol pour déranger le silence autour de lui qui lui rappelait beaucoup trop sa solitude. Il aimait la liberté qu’il possédait, il ne voulait la changer pour rien au monde, mais malgré le fait qu’il l’aimait cette liberté, la solitude qui venait avec elle le pesait et lui donnait envie de défaillir et disparaître, par moment. La solitude pouvait être cruellement lourde par moment, désagréablement. La solitude s’infiltrait dans les coeurs et elle y imposait une atmosphère humide et sombre, comme lorsque le ciel se recouvrait de tous ces petits nuages gris foncés et que l’orage approchait. La solitude, c’était ça, c’était l’aura qu’il y avait avec que l’orage ne se décide de tomber. C’était désagréable, ça prenait jusqu’aux os, et ça donnait envie de pleurer et de se cacher, ne jamais revenir à la civilisation. Nemera n’aimait pas se sentir ainsi, mais il ressentait cette solitude de plus en plus souvent et chaque fois que le vide s’annonçait à son réveil, il avait ce point au coeur qui le désolait. Il n’avait toujours pas pleuré. Pas qu’il trouvait que c’était faible, de pleurer, non. Pas du tout, il ne trouvait pas ça faible du tout, c’est juste qu’il n’avait pas pleurer, les larmes ne s’étaient pas invitées dans son regard, ne l’avaient jamais fait et qu’il n’y avait pas forcément de raisons logiques à ça.

Il secoua sa tête avant de sortir, de s’éloigner de la tanière dans laquelle le vide se faisait que trop ressentir et il regarda autour de lui. Terres libres.
Ça lui arrivait parfois de ne pas être sur les terres libres, de s’en aller sur les territoires qui apparemment appartenaient au Clan, sans que forcément il ne comprenne ce concept, parce que pour lui, les territoires appartenaient seulement à la nature et que personne n’avait le droit de prendre la prétention d’être le possesseur d’une terre. Et il trouvait que c’était beau, là où les Clans prétendaient être sur leurs terres. Alors parfois, il y allait pour pouvoir explorer l’endroit, pour pouvoir regarder cette beauté. Mais aujourd’hui, il se contentait d’être sur les terres libres. Il n’avait pas envie de faire face à un chat de Clan qui ne comprendrait pas pourquoi il ne parlait pas et qui le rejetterait violemment, il n’était pas d’humeur à se faire rejeter et à voir le jugement dans le regard d’un chat qui ne comprenait rien, ne comprendrait jamais rien. Il n’avait pas cette envie, non. Ça lui était que trop souvent arrivé, de se faire rejeter parce qu’il ne parlait pas, et de voir le jugement dans les yeux. Les chats ne comprenaient pas que les yeux refletaient beaucoup de choses, alors ils ne faisaient pas attention, mais Nemera voyait ce qui se tramait dans le regard et ça le blessait souvent. Mais il ne pleurait pas. Il ne pleurait jamais.

Il finit par se poser quelque part et observer autour de lui la nature qui se réveillait. C’était beau. Il aimait toujours regarder le monde qui commençait à s’éveiller, et c’était si agréable. Ça lui offrait des moments de calme et de paix.
Les oiseaux qui pépiaient, les oiseaux qui chantaient, le solitaire appréciait par-dessus tout les entendre, c’était comme un gage de vie, un gage d’une existence futile et volatile qui ne comptait pas s’arrêter et ça apaisait par moment son coeur et son âme, ça effaçait un peu de la solitude qui le tenait si fortement. Ça lui prit, au final, un certain moment avant qu’il ne réalise qu’un autre chat le regardait. Il s’était enfoncé dans ses pensées et dans sa solitude. Il se tourna légèrement pour faire face à l’autre félin qui était nettement plus petit que lui, très probablement nettement plus jeune également et il sourit en hochant la tête, c’était sa façon de saluer. Après tout, il ne pouvait pas manier les mots.
Rêve Éveillé
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Rêve Éveillé
 Lun 23 Juil 2018 - 0:00


Silence me voici


Je regarde le chat, sûrement âgé d’une dizaine de lunes de plus que moi. Il est bizarre. Enfin, je veux dire qu’il dégage quelque chose de bizarre, d’inhabituel en fin de compte. C’est plutôt quelque chose que je ressentais chez lui. Je ne saurais pas décrire et de toute façon ça ne m'intéresse pas. Ca ne me regarde pas surtout. Ce sont ces sentiments et il y a tellement de choses que je n’avais jamais eu envie de ressentir que j’avais déjà connue en passant par le coeur des autres. Une sorte d’impureté.

Le chat finit hocher la tête en silence. Toujours en silence, le silence régnait dans cette petite aire où nous nous trouvions. Certes je n’étais pas bavard, mais il avait l’air de l’être encore moins que moi. Mais il avait pas l’air méchant, surtout par ce sourire qu’il m’avait fait en hochait, comme pour saluer. J’aimais bien cette salutation. C’était silencieux, mais c’était gentil. Et puis il ne dégageait rien de méchant. Conclusion: il est pas méchant. Pour l’instant.

Alors je décide de rester un peux à ses côtés. En silence, toujours en silence. Moi ça me faisait plaisir, parce que j’aimais beaucoup le silence, parce que le silence fait place à l’esprit et mon esprit n’est peuplé que de rêves de joies et d’amour. De terres lointaines et de nuages aux formes chaleureuses et arrondis dans lequel on reconnaît quelques chats légendaires dont les anciens parlent dans leurs histoires. Au camp, je ne demandais jamais à écouter une histoire, mais quand j’entendais un ancien en raconter une, j’adorais l’écouter. Certaines histoire étaient vrais, d’autres, on pouvait douter de la véracité des faits. Mais moi j’aimais bien ça me faisait rêver.

Je ressors de mes pensées et retourne à la réalité aux côtés de ce chat silencieux. Qui ne dégageait rien de méchant, mais quand même quelque chose d’étranges. Peut-être ce sentiment inconfortable était-il renforcé par le silence, qui sans être pesant devenait envahissant.

Et je me décide à briser ce drôle à silence.

“Est-ce que vous allez bien ? Excusez-moi c’est peut-être bizarre ce que je dit.”

Je ne sais même pas pourquoi je disais ça. Mais je pense que tout revient à ce sentiment que je ressent qui provient de mon interlocuteur encore silencieux. Je plonge mon regard dans le siens. Il a de grands yeux, enfin je veux dire par là, qu’il a l’air d’avoir de grand yeux, qui voient beaucoup de choses en quelque sorte. J’ai vraiment du mal à penser sur ce chat dit donc. C’est plus facile dans les rêves hein. C’est toujours plus facile quand ce n’est pas la réalité de toute façon. Je me demande qui s’est ce chat. Et je m’interroge encore sur mes propres paroles, pourquoi je lui avais demandé s’il allait bien. La plupart du temps je ne fais pas ça. Je pense que je devrais commencer à essayer de m’habituer au fait que je ne comprends pas toujours ma propre façon d’agir. Et mes sentiments, mais bon, ça c’est autre chose. J’ai l’impression de me pauser beaucoup trop de questions en cemoment, ça ne me ressemble pas trop. En même temps la vie qu’on mène en ce moment avec Maman ne nous ressemble pas du tout. Enfin moi ça ne me ressemble, je n’aime pas trop cette vie. Je ne trouve pas cette liberté très sympas. Mais je suis sûr que ça ira mieux, parce que la vie n’est pas toujours parfaite. Que contrairement au rêve dans la vie, j’hésiterais si on me demandais d’aller décrocher une étoile dans le ciel, dans les rêves je n’hésiterais pas un instant. Parce que la vie c’est pour de vraie il paraît. Mais les rêves aussi non ? Enfin, il n’y a pas de faux rêves. Je pense.

.Copyright par Dieu pour Dieu.
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 Sam 28 Juil 2018 - 5:55

nice to meet you, goodbye, have a good day, it's a pleasure to have a discussion without speaking

Il ne connaissait pas trop le monde. Enfin, bien sûr qu’il connaissait le monde, il errait partout ces derniers temps, depuis sa naissance, il a grandi en solitaire explorateur, mais il ne comprenait pas le monde. C’était ça le problème, il ne comprenait pas les règles qui s’imposaient dans le coeur des chats, les règles des Clans, ce besoin de se donner des territoires alors que la terre n’appartient qu’à elle-même. Il n’était pas capable de comprendre pourquoi ils avaient besoin de se battre entre eux au lieu de vivre normalement, de s’entraider, sans limite de territoire, sans petites guerres futiles et inutiles et surtout, destructrices. Parce que c’était souvent ça, ça venait décimer la population des Clans sans que ça n’ait réellement de sens. Nemera ne sera jamais en mesure de comprendre ce qu’il se passait dans la tête des chats pour que ceux-ci se sentent obligés de continuer de vivre des traditions qui ne servent à rien et ne poussent qu’à la destruction des uns et des autres. Ce sera toujours impossible à saisir. Et il ne comprenait pas, non plus, la jalousie et la haine qui pouvaient résider, cette façon de toujours juger, d’avoir des à priori sur tout le monde. C’était impossible tant la haine pouvait être intense chez certains, la haine des étrangers, de ceux qui n’ont pas de “sang-pur” selon eux, de leur façon de s’exprimer, parce qu’ils ne sont pas nés dans un Clan, et pourtant, Nemera possédait un sang bien plus pur à proprement dit que tous ceux qui l’avaient chassé pour être un soi-disant vulgaire solitaire. Sa lignée descend directement des fondateurs des Clans, c’est une fierté chez certains de sa famille, mais pas pour son père qui s’est contenté de le leur dire pour leur simple information. Beaucoup trop de consanguinité. Il y a eu beaucoup de maladies, beaucoup de problèmes, et lui-même en payait les frais. Il ne pouvait pas parler, il ne pouvait pas s’exprimer, il ne pouvait pas faire entendre ses idées et à force de ne pas pouvoir, il n’en avait même pas envie. Ses idées étaient les siennes et le resteraient pour toujours. Il ne pouvait même pas en faire autrement de toute façon. Cette impossibilité avait fini par fermer un peu son coeur.

Oh, il ne fallait pas croire qu’il ne ressentait plus, non, pas du tout. Il ressentait toujours. Il avait tant d’émotions, de souffrance dûe à la solitude, un manque, la tristesse et il était toujours capable d’aimer, oui, d’être émerveillé par chaque petit détail de la vie, une proie plus belle qu’une autre, un chaton adorable faisant fondre son petit coeur qui aurait tout de même aimé être père. Comment ne pas souhaiter ça en voyant tout le monde tomber amoureux autour de lui, et lui rester là, seul, sans rien ni personne ? Il se sentait si seul, terriblement seul et sa soeur qui ne restait plus auprès de lui, mais qui allait toujours voir son compagnon interdit. Il lui en voulait, de le délaisser ainsi. C’étaient eux deux envers le monde avant, mais ce n’est plus le cas, il n’y a plus sa soeur pour expliquer aux autres ce qu’il voulait dire, parce qu’elle pouvait le comprendre sans qu’il ne dise rien, elle avait appris à lire dans ses yeux, dans ses mimiques. Elle avait appris et elle pouvait tout traduire de son comportement et cette communication si évidente lui manquait. Oh, elle devait s’ennuyer en sa présence, de ne pas pouvoir entretenir une conversation digne de ce nom, de toujours devoir comprendre et lire dans sa façon d’agir et dans son regard, mais il aimait, lui, passer du temps avec elle et ça le blessait de se dire qu’elle, elle devait être saoulée de devoir le comprendre. Ça le rendait terriblement triste à y penser. Il aurait aimé être différent pour sa soeur. Mais il ne pouvait pas se changer.

Le silence continuait de les entourer et ce n’était certainement pas lui qui pourrait le briser. Il ne pouvait effectuer le moindre miaulement, le moindre son, ni rire, ni sangloter. Lorsque les larmes coulaient, c’était dans le plus grand des silences. Le mutisme était total chez lui et ça l’achevait. Ronronner n’était même pas une possibilité. À croire qu’il était né sans cordes vocales. L’autre chat qu’il avait salué s’était décidé de s’installer à côté de lui, de rester près de lui, sans pour autant se décider à parler, ainsi les deux étaient assis alors que le silence était tout autour de lui. Un silence imposant, mais pas gênant. Nemera savait à quel point les autres trouvaient que le silence devenait dérangeant au bout d’un moment et la plupart du temps, ce moment arrivait très rapidement. Mais pas avec ce chat à côté de lui. L’autre semblait aussi plongé dans ses pensées. Et le silence restait, doux au coeur de Nemera. Il avait eu l’habitude du silence et si parfois ce silence était cruellement lourd, la plupart du temps, il l’appréciait tellement.

Nemera aussi s’enfonçait dans ses pensées. Il n’avait pas beaucoup vécu, il ne pouvait pas se plaindre. Il avait toujours eu une petite vie de solitaire tranquille, même si sa soeur l’abandonnait progressivement et que justement, c’était une vie de solitaire. Il n’avait personne. Mais autrement, rien ne s’était passé dans sa vie, il pourrait être heureux, il n’avait aucune raison de se plaindre et il ne comptait pas non plus se plaindre, mais seulement continuer d’explorer le monde. Le découvrir. C’était toujours tellement intéressant de découvrir le monde constamment, voir chaque petite merveille qui constituait la terre et la forêt. Mais soudainement, son interlocuteur dans cette silencieuse discussion se décida que le silence avait assez duré. Nemera ne comprit pas. Pourquoi ce serait étrange de lui demander s’il allait bien ? Il ne comprenait pas. Il lui offrit un nouveau sourire radieux et hocha la tête. Par la suite, il l’inclina, avec sa queue en point d’interrogation. Est-ce que lui, il allait bien ? Nemera aimerait bien le savoir.
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Rêve Éveillé
 Dim 30 Déc 2018 - 19:07


Petit Titre plus ou moins mignon.



Mon interlocuteur me répond par un silence. Ce chat était silencieux, le bruit n’avait pas l’air d’avoir de raison d’être chez lui. Son sourire veut sûrement dire qu’il va bien. Mais il reste toujours et encore muet comme une tombe. Bah tiens, il est sûrement muet en fin de compte. Ca ne doit pas être facile de se faire comprendre tous les jours. Le chat-silence me répond par un signe d’interrogation avec la queue. Il doit sûrement me poser la question en retour. En fait, il se fait plutôt bien comprendre. Ce chat est apaisant. Enfin, le silence est apaisant. Alors un chat-silence, c’est forcément apaisant. Ensuite, chacun voit les choses apaisantes de son point de vue. Pour certains, le silence est oppressant. Mais moi, je le dis souvent, mais le silence est apaisant. Je rêve en silence et mes rêves sont toujours silencieux. Je ne l'avais jamais remarqué auparavant, mais mes rêves se passent toujours sans aucun bruit. Je souris. Et me décide à répondre. Avec la parole, car moi, je ne sais pas m’exprimer avec le silence. Parler la langue du regard. Je la comprenais, mais je ne savais pas m’exprimer avec.

“Ca peut aller. Disons que je cherche ma sœur porté disparus. Mais on se sert les coudes avec ma maman.”

Je lui souris, encore une fois. Il est gentil ce chat, mais je n'ai pas envie de l’embêter avec mes problèmes. Et puis peut-être qu’il doit en avoir marre de toujours écouter. Moi à sa place, je serais très frustré. D’ailleurs, avec lui, je n’ai pas envie de demander une énième fois s’il a vu ma sœur. De la décrire une nouvelle fois. Et d’encore une fois, avoir une réponse avec ce signe de tête de droite à gauche qui veut dire non. La seule différence, c’est qu’avec lui ce ne sera pas accompagné d’un petit “Je suis désolé.”. Il sera sûrement silencieux son désolé.

Non, moi, j’ai envie de lui poser des questions. Parce qu’il m’intrigue beaucoup ce chat.

“Dit…” Les vouvoiements avaient déjà disparu, remplacés par un tutoiement qui, chez moi ne voulait dire qu’une chose : je te trouve sympa toi. “Est-ce que c’est compliqué de se faire comprendre en silence ?”

Je m’arrête et réfléchis quelques secondes. J’étais quelqu’un de très respectueux et à l’écoute du silence. Mais au Clan, je me souviens de gens impatient, qui ne comprenait jamais les petits jeux de regards et signes de tête. Mais c’est sûrement lui l’expert. Après, peut-être qu’il ne s’amuse pas à se sociabiliser avec le premier venu parce que c’est trop compliqué. Décidément. Il soulevait beaucoup de questions ce chat.

‘Je suppose que ça dépend des chats…”

J’attends maintenant silencieux et attentif sa réponse. Parce que là, il s’agit de réellement comprendre la réponse, et pas de simplement l’écouter distraitement.

D’ailleurs, son nom, on fait comment pour savoir son nom ? Il a un nom au moins ? Je me dis, que ça doit servir à rien de lui donner mon nom, si lui ne peut pas me donner le siens. Et puis s'appeler par le regard, ça doit-être marrant.

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