Mission : Sauvetage d'Assalys. Statut : En cours. [ft. Auli'i]

ft. Auli'i

Le traitement d’Assalys s’avérait bien plus compliqué que je ne l’aurais imaginé. Je tentais, au meilleur de mes capacités, de trouver un remède qui la soignerait de son état ou au moins, la soulagerait. Je m’étais informée auprès de mes mentors, au sujet des différents plants de la région, tenter de trouver une solution pour sa cause. Mais il était vrai qu’avec le temps, plusieurs solutions avaient été testées, peu n’avaient même donné résultat. Depuis notre arrivée à la Troupe, Topazu et moi, j’avais vu son moral diminuer de façon considérable, et ça me brisait le cœur. Parce que je ressentais pour cette chatte quelque chose que je ne voulais pas avouer. Je ne voulais pas être blessée une seconde fois. Et je ne voulais pas la perdre.

Je n’étais pourtant pas la seule à vouloir autant la voir sourire, rire, s’exprimer comme une chatte de son âge le devrait. Auli’i, une femelle de la dernière portée d’Asuna et Kirito, allait souvent la visiter. À tous les jours, tout comme moi. J’étais triste pour la jeune féline, elle ne devrait pas s’inquiéter autant pour autrui, devrait mettre son énergie sur son apprentissage et ses cours, mais elle le faisait parce qu’elle tenait beaucoup à l’ancienne tout comme moi. Parfois, je ressentais encore plus de pression. À vouloir soigner Assalys, j’avais donné espoir à ses soeurs et son frère. Espoir qu’elle pouvait s’en sortir, que je cherchais un véritable moyen de la soigner de sa condition. J’essayais, vraiment fort, mais j’arrivais à court d’idées. Il fallait une nouvelle tête.

Je pourrais parler à la novice. Peut-être qu’elle aurait des bonnes idées ? Peut-être qu’elle m’en donnerait, des idées. J’aimerais tellement réussir à la sortir de cette tanière où elle s’enfermait jour après jour, au moins l’espace de cinq minutes. J’avais demandé la permission à Aètos de prendre un peu de temps libre, pour aller voir Auli’i. Je ne perds pas de temps avant de la voir, au centre du camp avec les autres novices. J’allais la voir, ne voulant pas vraiment interrompre leur discussion, mais c’était important. Nous devions réagir.

“Bonjour, Auli’i. J’aimerais te parler, en privé si possible. Pourrais-tu me rejoindre au Lac de Seyn ?”

Nous y serons mieux, là-bas, pour parler. Sans attendre, je quittai le camp pour me diriger vers cet important point d’eau. Mission sauvetage d’Assalys : enclenchée.

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