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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumAttaque nocturne, vengeance à la faveur de la nuit || SUITE EVENT - LES CLANS
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Ce fou de Frou est plus rapide que la lumière !
Puf/Surnom : Foudry
Messages : 811
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 51 lunes
Mentor / apprenti :
Étoile Spatiale
Mar 29 Déc 2015 - 15:43
Garde nocturne dans la nuit noire et sanglante
Masque de l'Océan observa le soleil qui tombait derrière la cime des arbres. Le silence régnait dans le camp. Tous étaient au courant pour l'attaque, et chacun se préparait à sa façon. Les chatons jouaient à leurs jeux guerriers, les reines essayaient de les calmer, et tandis que les apprentis révisaient leurs techniques, les guerriers discutaient, tête basse. Envol d'une Plume se tenait à côté de son frère pour se tenir chaud. Celui-ci éternua et brisa le court silence, qui revint aussitôt. Nul ne savait qui participerait à la bataille, et pour une fois, le matou gris garda le silence. Soudain, Étoile du Lynx lança l'appel traditionnel, même si presque tous les guerriers étaient déjà là.
« Comme vous le savez, nous allons ce soir attaquer le Clan de l'Ombre. Le Clan du Tonnerre et le Clan du Vent se joindront à nous. Les crimes de cette tribu félonne ne doit pas rester impuni ! Je ne tolérerais pas une seconde de plus l'absence de nos trois vaillants guerriers, Fleur d'Ambre, Chant du Matin et Aile de Pégase ! »
Le Clan acclama les paroles de son chef. Tous étaient à la fois excités et ravis de retrouver les disparus, mais également angoissés à l'idée de la bataille imminente. Le matou noir redemanda le silence et poursuivit
« Chaque Clans formera deux patrouilles, une qui lancera directement l'attaque, l'autre qui restera en renfort. Je mènerai la première, et Équinoxe du Printemps la seconde. » Il nomma tous les participants. Envol d'une Plume en faisait partie, mais pas Masque de l'Océan, à sa plus grande surprise. « Ceux qui n'ont pas été sélectionnés resteront ici, et ne sortiront qu'en cas d'urgence. Je veux que le camp soit gardé en l'absence de la plupart de nos meilleurs guerriers, pour prévenir une éventuelle vengeance du Clan de l'Ombre. N'oubliez pas qu'ils ont enlevé trois des nôtres, il faut s'attendre à tout. Les autres, nous partons. Immédiatement. »
A moitié paniqué, le jeune félin gris se frotta contre sa sœur et lui murmura « Reviens moi ». Sa sœur semblait aussi angoissé que lui, mais elle hocha la tête et partit avec les deux patrouilles. Le cœur serré, le guerrier se plaça au centre de la clairière du camp et fixa l'entrée. Il s'imagina le chemin qu'empruntait son Clan, et il regretta de ne pas pouvoir rejoindre sa sœur en courant. Il ne pourrait supporter de la perdre. Mais une quinte de toux le prit et il perdit le fil de ses pensées. Il essaya de se faire le plus discret possible et se redressa comme si de rien n'était, alors que sa gorge le démangeait au plus au point. Il leva la tête vers le ciel. Oh, Clan des Étoiles, je ne sais plus quoi faire...
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Invité
Etoile de la Colombe
Mar 29 Déc 2015 - 16:51
Le mauvais pressentiment m'ayant assailli juste avant le début de cette bataille sanglante ne s'était toujours pas évadé de mon esprit et, agacée, je me demandais bien pourquoi, chaque fois que je le pouvais, j'éprouvais le besoin de vérifier derrière mon dos si quelqu'un ne m'épiait pas. Je me demandais également de quoi pouvais venir ce malaise, ce foutu pressentiment qui m'empêchait de régler leur compte aux guerriers adverses correctement.
Était-ce le fait que quelques-uns des chats avec lesquels je m'entendais bien risquaient leurs vies ce soir ? Non. Rien à voir. Je n'étais pas aussi sentimentaliste. Pas du tout en fait.
Le fait que personne, pas même moi, n'était vraiment sûr de la culpabilité du Clan de l'Ombre ? Peut-être. Mais actuellement, je m'en fichais royalement. Pas par manque de clairvoyance non, mais plutôt parce que, pendant que la partie de moi qui n'est pas complètement timbrée réfléchit, l'autre est en train de combattre, de bouger mon, notre, et que je ne peux être qu'admirative de son travail. Ah oui et, de toute façon, je ne peux rien faire. Je ne suis qu'une partie de notre esprit après tout et je ne suis pas celle qui est guidée par l'adrénaline.
Ah, je sais. Je n'ai pas confiance en l'un des guerriers de l'une des patrouilles. Un guerrier appartenant à celle de Jaspe Sanguin. Peut-être parce que le guerrier en question veut ma mort depuis bien des lunes ? Peut-être parce qu'il est jaloux du rang que j'occupe bien malgré moi ? Peut-être parce que ma simple vue, le moindre de mes choix le révulse ? Et pourtant, je n'ai fais que tuer un tyran pour mériter ça. Évidemment, étant donné que ledit guerrier aimait ce tyran qui lui enseignait à prendre sa suite en tant qu'abruti de première, misogyne et guerrier plus violent que nécessaire, c'était sûr qu'en tuant mon père j'allais me mettre le frère que j'aimais tant à dos.
Rugissement Impérial me détestait. Il ne pouvait pas me sacquer, pas me voir, il ne voulait pas m'entendre, il me haïssait simplement de par ma présence. J'imagine que si quelqu'un parlait de moi à côté de lui, il se hérissait.
Et dire que, étant petits, nous étions plus que complices.
À présent, je sais très bien qu'il veut me voir aussi morte que notre très cher père. Pardon. Notre très cher abruti de père.
L'autre partie de moi, celle qui contrôlait mes mouvements, échoua à intercepter un coup de patte sur le museau et elle fut forcée de reculer pour récupérer, ne serait-ce que quelques secondes avant de repartir à l'assaut, toujours plus violemment, toujours avec plus de rage. Cette partie de moi que je refoule sans arrêt est pourtant bien présente, c'est la plus sombre partie de moi-même. Celle qui ne devrait, en temps normal, jamais s'exprimer. Sauf qu'elle l'avait déjà fait.
En tuant notre père.
En tuant Patte d'Érable.
Un autre coup de patte nous atteignit au flanc et je battais en retraite, récupérant mes fonctions motrices, laissant l'autre se calmer au fond de nous-même. Il était temps que je reprenne les commandes.
Je ne le savais pas encore, mais j'avais tort. J'avais passé trop de temps à observer ce qu'elle faisait pendant que je réfléchissais, je n'étais pas en conditions pour me battre, pour avoir les yeux aux aguets et l'odorat affûté. C'est pour cela que, un peu à l'écart, dans la noirceur de cette nuit, je ne vis pas le coup venir et que je ne reconnus pas son auteur. Un chat bondit sur moi, sur nous tandis que je me débattais mais, agrippé à mes épaules, il bloquait mes mouvement. Sous un bref éclat de clarté de la part de la lune, je le reconnaissais. Il était donc finalement passé à l'acte. Un bref sourire triste passa, tel un fantôme, sur mon visage. Inconsciemment, j'empêchais l'autre de reprendre les commandes, je voulais être moi-même même si elle était moi et que j'étais elle.
Sonnée par ses coups, je roulais à terre, lui refilant tout de même un bon coup de griffe sur je ne sais quelle partie de son corps, de toute façon, je ne voyais presque rien dans la pénombre avec lui juste au dessus de ma pauvre carcasse meurtrie. Ses griffes et ses crocs s'enfonçaient dans mon épaule gauche tandis que la douleur me faisait serrer les dents. Je sentais ses griffes qui s'enfonçaient, s'enfonçaient, s'enfonçaient toujours plus loin, toujours plus profondément. Et cette douleur, toujours plus de mal, toujours plus de souffrance. Ça brûlait, non pire que ça, il n'y avait pas de mots pour décrire la sensation de ses griffes sales dans mon organisme. Elle hurlait en moi tandis que je tentais de le mordre pour me défouler, je raclais la terre de mes pattes arrières en grognant et soudain, la chute.
Ça n'étais pas vraiment une chute, j'étais déjà au sol. Mais je sentis la vie me quitter, mes muscles se raidirent puis se détendre et je sentis mon esprit planer. Je savais ce qui m'attendais, un bon vieux speech de la part des ancêtres. Seulement, comme je m'en fichais royalement, je ne fis que regarder mon corps meurtri d'un air absent, n'écoutant rien de ce que l'on me disait.
Mon frère m'avait ôté une vie. Mon frère l'avait tué. Au fond, je le savais, je le savais que ça aurait fini par arriver. Mais ça n'en restait pas moins choquant de la part d'un frère que l'on avait aimé, que l'on avait vu grandir en même temps que nous. De la part de quelqu'un que l'on continuait d'aimer malgré tout les défauts qu'il nous trouvait.
Était-ce le fait que quelques-uns des chats avec lesquels je m'entendais bien risquaient leurs vies ce soir ? Non. Rien à voir. Je n'étais pas aussi sentimentaliste. Pas du tout en fait.
Le fait que personne, pas même moi, n'était vraiment sûr de la culpabilité du Clan de l'Ombre ? Peut-être. Mais actuellement, je m'en fichais royalement. Pas par manque de clairvoyance non, mais plutôt parce que, pendant que la partie de moi qui n'est pas complètement timbrée réfléchit, l'autre est en train de combattre, de bouger mon, notre, et que je ne peux être qu'admirative de son travail. Ah oui et, de toute façon, je ne peux rien faire. Je ne suis qu'une partie de notre esprit après tout et je ne suis pas celle qui est guidée par l'adrénaline.
Ah, je sais. Je n'ai pas confiance en l'un des guerriers de l'une des patrouilles. Un guerrier appartenant à celle de Jaspe Sanguin. Peut-être parce que le guerrier en question veut ma mort depuis bien des lunes ? Peut-être parce qu'il est jaloux du rang que j'occupe bien malgré moi ? Peut-être parce que ma simple vue, le moindre de mes choix le révulse ? Et pourtant, je n'ai fais que tuer un tyran pour mériter ça. Évidemment, étant donné que ledit guerrier aimait ce tyran qui lui enseignait à prendre sa suite en tant qu'abruti de première, misogyne et guerrier plus violent que nécessaire, c'était sûr qu'en tuant mon père j'allais me mettre le frère que j'aimais tant à dos.
Rugissement Impérial me détestait. Il ne pouvait pas me sacquer, pas me voir, il ne voulait pas m'entendre, il me haïssait simplement de par ma présence. J'imagine que si quelqu'un parlait de moi à côté de lui, il se hérissait.
Et dire que, étant petits, nous étions plus que complices.
À présent, je sais très bien qu'il veut me voir aussi morte que notre très cher père. Pardon. Notre très cher abruti de père.
L'autre partie de moi, celle qui contrôlait mes mouvements, échoua à intercepter un coup de patte sur le museau et elle fut forcée de reculer pour récupérer, ne serait-ce que quelques secondes avant de repartir à l'assaut, toujours plus violemment, toujours avec plus de rage. Cette partie de moi que je refoule sans arrêt est pourtant bien présente, c'est la plus sombre partie de moi-même. Celle qui ne devrait, en temps normal, jamais s'exprimer. Sauf qu'elle l'avait déjà fait.
En tuant notre père.
En tuant Patte d'Érable.
Un autre coup de patte nous atteignit au flanc et je battais en retraite, récupérant mes fonctions motrices, laissant l'autre se calmer au fond de nous-même. Il était temps que je reprenne les commandes.
Je ne le savais pas encore, mais j'avais tort. J'avais passé trop de temps à observer ce qu'elle faisait pendant que je réfléchissais, je n'étais pas en conditions pour me battre, pour avoir les yeux aux aguets et l'odorat affûté. C'est pour cela que, un peu à l'écart, dans la noirceur de cette nuit, je ne vis pas le coup venir et que je ne reconnus pas son auteur. Un chat bondit sur moi, sur nous tandis que je me débattais mais, agrippé à mes épaules, il bloquait mes mouvement. Sous un bref éclat de clarté de la part de la lune, je le reconnaissais. Il était donc finalement passé à l'acte. Un bref sourire triste passa, tel un fantôme, sur mon visage. Inconsciemment, j'empêchais l'autre de reprendre les commandes, je voulais être moi-même même si elle était moi et que j'étais elle.
Sonnée par ses coups, je roulais à terre, lui refilant tout de même un bon coup de griffe sur je ne sais quelle partie de son corps, de toute façon, je ne voyais presque rien dans la pénombre avec lui juste au dessus de ma pauvre carcasse meurtrie. Ses griffes et ses crocs s'enfonçaient dans mon épaule gauche tandis que la douleur me faisait serrer les dents. Je sentais ses griffes qui s'enfonçaient, s'enfonçaient, s'enfonçaient toujours plus loin, toujours plus profondément. Et cette douleur, toujours plus de mal, toujours plus de souffrance. Ça brûlait, non pire que ça, il n'y avait pas de mots pour décrire la sensation de ses griffes sales dans mon organisme. Elle hurlait en moi tandis que je tentais de le mordre pour me défouler, je raclais la terre de mes pattes arrières en grognant et soudain, la chute.
Ça n'étais pas vraiment une chute, j'étais déjà au sol. Mais je sentis la vie me quitter, mes muscles se raidirent puis se détendre et je sentis mon esprit planer. Je savais ce qui m'attendais, un bon vieux speech de la part des ancêtres. Seulement, comme je m'en fichais royalement, je ne fis que regarder mon corps meurtri d'un air absent, n'écoutant rien de ce que l'on me disait.
Mon frère m'avait ôté une vie. Mon frère l'avait tué. Au fond, je le savais, je le savais que ça aurait fini par arriver. Mais ça n'en restait pas moins choquant de la part d'un frère que l'on avait aimé, que l'on avait vu grandir en même temps que nous. De la part de quelqu'un que l'on continuait d'aimer malgré tout les défauts qu'il nous trouvait.
Ce fou de Frou est plus rapide que la lumière !
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Foudre Crépusculaire
Mer 30 Déc 2015 - 14:26
Attaque nocturne, vengeance à la faveur de la nuit
Souvenir Foudroyant s'étira devant la tanière des guerriers. Une petite sieste l'après-midi l'avait revigoré, après avoir participé à la patrouille de nuit et avoir chassé la matinée. Plus que jamais il se sentait en forme pour cette nuit-là, bien qu'il n'éprouvait aucune joie de participer à l'attaque. Il se demandait s'il était nécessaire d'envoyer 6 grandes patrouilles de 3 clans pour attaquer le Clan de l'Ombre, qui serait en train de dormir. Le guerrier frémit et soupira de soulagement. Il n'avait rien à envier à cet autre Clan, qui prendrait une bonne correction. Mais si la vie des otages en dépendait vraiment, alors il le fallait et le Clan des Étoiles comprendrait. Étoile de la Colombe se tenait auprès de Jaspe Sanguin. La meneuse parla une dernière fois à son Clan avant l'attaque.
« Vous connaissez tous les enjeux de cette soirée. Je n'ai pas besoin de vous le rappeler. Je vous promets que nous vaincrons, je vous promets que nous retrouverons Éclair Filant, Nuage de Soie et Nuage du Lion. Deux patrouilles d'attaque ont été formées, je dirigerais la première et Jaspe Sanguin, la seconde. Ceux qui ne se joignent pas à nous savent ce qui doit être fait au sein du camp. Je compte sur vous. Allons-y ! »
Le félin gris cendré suivit la patrouille de la chef qui s'élança à travers la lande. Un silence lourd régnait, et les guerriers atteignirent rapidement les Quatre Chênes. Le Clan de la Rivière et du Tonnerre, accompagnés de leurs dirigeants respectivement Étoile du Lynx avec Équinoxe du Printemps, et Étoile Sanglante avec Torture Machiavélique. Le chef et le lieutenant du Tonnerre n'inspiraient guère confiance à Souvenir Foudroyant ne serait-ce qu'à leur nom. Il frissonna en les observant. Puis, le signal fut donné et les patrouilles dévalèrent la pente menant au territoire ennemi. Nul ne parlait, et mis à part quelques craquements de branches, le silence fut total jusqu'au camp de l'Ombre. Là, les cris brisèrent le calme nocturne et rapidement, la clairière fut inondée de félins en furie, crachant, feulant, sifflant, griffant et lacérant les peaux. Le guerrier du Clan du Vent se jeta sur le premier venu, et ils roulèrent dans la marée de félins. Finalement, un autre guerrier vint aider Souvenir Foudroyant, et ils luttèrent sous le clair de lune.
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