Votez !
Aller en haut Aller en bas
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Qui aurait cru que nous pourrions être si proches ? [ft. Lueur Automnale]

Cascade de la Liberté
Expert des lieux
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 347
Cascade de la Liberté
 Mar 9 Aoû 2016 - 3:24




Qui aurait cru que nous pourrions être si proches ?
ft. Nexouille

Seule. J'étais seule. C'est terrible à quel point on ne se soucie pas de la solitude, car on sent entouré, mais lorsque le besoin de s'exprimer, de parler, de se confier vous serre le cœur et vous compresse, on se rend compte à quel point notre univers tout entier est dépeuplé. À quel point personne ne fait attention à vous dans des moments où vous en avez le plus besoin, dans des moments où vous souffrez. Et je ne parle ici en aucun cas de la solitude physique, comment le pourrais-je, alors que je ne passe pas une seule journée sans croiser un chat random. Comment parler de solitude physique alors que le torrent de la rivière parvint à mes oreilles alors qu'il se trouve à des lieus d'ici, comment en parler quand le vent vous ébouriffe constamment le poil, quand le piaillement des oiseaux et leurs battements d'ailes vous parvient constamment sans même que vous y prêtiez attention ? Comment en parler quand tous les arômes de la forêt et de la rivière se réunissent pour pétiller sur votre palais et agiter votre odorat ? Impossible, n'est-ce pas ? C'est pourquoi seule la solitude mentale m'empoignait comme on transportait une vulgaire boule de mousse qui se balancerait à vos lèvres.

J'étais comme piégée. Piégée dans le jeu auquel j'avais participé, duquel j'avais été là championne, la maîtresse durant des lunes. Le jeu de l'indifférence, le jeu de la distance, de la froideur. Piégée d'as mon propre jeu. Et pourquoi n'avais-je tout simplement pas pu me comporter comme une femelle banale, en allant raconter, partager, échanger des bribes de ma vie et de mes émotions avec mes camarades de Clan, qui seraient par la suite devenus des amis ? Des chats sur qui j'aurais pu compter en ce jour si vide. Et je ne pouvais pas retourner en arrière, je ne pouvais pas jouer avec le temps et faire comme si rien ne s'était passé. Je perdrais tout : une réputation que j'avais fini par forger, une fierté qui ne m'avait à ce jour, jamais quittée. C'était cela, mon jeu. Et maintenant je n'avais personne, fatalement personne. Personne à qui parler sans que j'ai besoin de me prendre la tête, personne qui réussirait à trouver une solution avec moi, personne qui me permettrait d'enfin avancer. J'étais revenue au stade de "chaton". Vas-y, avance, fais deux pas en croyant que tu sais enfin marcher avant de te rétamer, la tête la première contre le sol dur. Tu as voulu me faire toute seule, fais-le toute seule, ne compte plus sur mon aide pour te relever.

Avoir ignorer, repousser et rejeter tant de chats toutes ces longues années avait fini par se retourner contre moi. Un frisson me parcouru l'échine; j'étais bien seule, tranquille, pas dérangée comme je l'avais toujours souhaité, mals maintenant que j'avais ce que je voulais, ça ne me convenait plus. C'est fou comme l'on peut changer d'avis, alors qu'on pense que les choix que nous faisons sont les meilleurs pour nous-mêmes. Personne, au diable plus personne, ne cherchait à venir trouver ma compagnie. Ne cherchait à simplement me parler pour me demander comment j'allais, et que la météo d'aujourd'hui seront clémente. Des discussions bateau, basiques, qui permettait de se saluer, de se souhaiter une "bonne journée". On a jamais ce que l'on veut, n'est-ce pas ? Jamais au bon moment, au bon endroit. Et, ne croyant pas au hasard, comment pourrais-je appeler ça, seulement, de la malchance ? Suivre comme un mouton nous laissait tranquille, nous empêchait de bois procurer des problèmes mineurs de la vie.

Je soupirais de plus belle. J'avais vraiment besoin de quelqu'un. Quelqu'un qui m'écouterait, qui m'aiderait et me donnerait des conseils. Juste quelqu'un. Et j'attendais qu'il descende du siège tel un ange, tel un présent pour moi. Je pouvais bien espérer, non, ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Et dire que j'avais nié et rejeté toutes ces pensées et dictons idiots et simplets tout au long de ma vie, je pouvais maintenant m'entendre les énoncer. Pathétique, j'étais pathétique. Il fallait que je m'exprime à quelqu'un en qui je pourrais avoir confiance, en quelqu'un qui aurait su me comprendre. Bien sûr, immédiatement mes pensées se tournaient vers Onde Pure, demi-sœur et confidente. Morte. Topaze de Feu, apprenti qui, sous ses idées meurtrières, était quelqu'un de bon. Mort. Salem ... Salem était Salem, et bien trop loin, bien trop proche. Sinon personne d'autre. Personne d'autre n'avait ma confiance. Pas même mon frère. Surtout pas mon frère. Je grimaçais de dégoût. Non, surtout pas mon grand-frère.

Il fallait que je rencontre quelqu'un qui m'était encore inconnu. Une nouvelle tête. Un nouveau visage, de nouvelles facettes, de nouveaux horizons. Quelqu'un qui me ressemblerait, quelque part. Juste un infime point en commun me suffirait. Vraiment. Je devais être parfaitement ignare et désespérée pour souhaiter une telle chose. J'étais désespérée, oui.

HRP:

Codage de Sun pour Ray <3 seulement

avatar
Invité
Invité
 Ven 12 Aoû 2016 - 1:36
qui aurait cru que
nous pourrions être
si proches ?

   
feat. Cascade de la Liberté

   
J'étais seule. Terriblement seule. C'est amusant comme l'on se rend compte de combien on est insignifiant dans ces moments-là. Le chat que j'aimais le plus au monde était mort il y a quelques lunes, en me laissant seule avec des chatons qu'il ne connaîtra jamais. Rompant toutes les belles promesses d'amour éternel qu'il m'avait faites. Et pourtant, le monde continue de tourner. Le soleil brille pareillement, le chant de l'eau continue à résonner dans le camp... Et il y a des moments où je trouve cela insupportable.
Je devrais pourtant savoir que ça se passe toujours comme ça. Que ce soit ma mère, ou lui... Ils ne sont pas plus importants qu'un autre, et le monde ne s'arrête pas de tourner pour eux. Et moi qui reste encore dans ce monde, je dois continuer à vivre. Vivre sans eux.

Oui j'étais seule. Malgré la vie qui grandissait doucement en mon ventre, promettant de naître bientôt, j'étais seule. Ô, bien sûr, le Clan de la Rivière se préoccupait de moi, comme n'importe quelle reine. Personne ne me tenait rigueur de la trahison de Topaze de Feu, car il me considérait comme une victime, moi qui ne savait rien de ses plans. Cependant, je savais aussi que personne ne parlerait de lui à mes chatons. Que jamais on ne dirait d'eux qu'ils ressemblaient à leur père, ou qu'ils avaient hérité d'une de ces qualités. Parce qu'il était un traître, et on ne parlait pas des traîtres, tout simplement.
Moi qui avait juré petite de ne pas faire subir à mes futurs chatons la même chose que j'avais subi, une enfance sans père, sans même l'évocation de son nom, voilà que j'avais reproduit le même schéma... A un détail près. Moi, je leur parlerais de lui. Si tous taisaient son nom, moi je leur conterais comment il chassait, comment il se battait. Comment il était... Pour qu'ils sachent qui il était, et comment il était. Pour qu'il sache que leur père était Topaze de Feu, un fier guerrier du Clan de la Rivière.

- - -

Lueur Automnale ouvrit doucement les yeux, sa vision encore embrumée de sommeil. Quel rêve désagréable... Mais était-ce vraiment un rêve ? Ou simplement un demi-sommeil dans lequel elle s'était plongé pour réfléchir ? Elle ne savait plus vraiment. La guerrière tricolore bailla largement avant de se lever, quittant la pénombre de leur tanière pour sortir dans le camp.
Au-dehors, le soleil brillait déjà haut dans le ciel, et elle devinait que la matinée était bien avancée. Les dernières brumes de son sommeil s'étiolaient à la lumière matinale, et son trouble s'évapora comme neige au soleil. Ah oui... Elle avait participé à la Patrouille de Nuit et s'était écroulée sur son lit de mousse en rentrant au camp. La jeune chatte s'étira et s'ébroua pour achever de se réveiller, tout en parcourant le camp des yeux. Elle aperçut bientôt Equinoxe du Printemps, le chat qu'elle cherchait, et s'en alla à sa rencontre pour savoir quelle serait ses tâches aujourd'hui. Et pas question qu'il la renvoie dans la Tanière des Guerriers sur un simple "On verra" comme hier soir. Elle n'était pas encore une reine bon sang, même si son ventre s'était bien arrondi. Elle voulait se rendre utile, et continuer à remplir ses tâches de guerrière, jusqu'à ce que le temps de rejoindre la Tanière des Reines soit venu pour elle. Et seulement alors elle renoncerait à la chasse, et aux patrouilles pour se faire sagement mère. Chaque chose en son temps comme on dit, et le temps d'allaiter n'était pas encore venu pour elle.
Le lieutenant se tourna vers elle et afficha un visage mal à l'aise, comme s'il comprenait déjà qu'il ne pourrait pas repousser les tâches de la guerrière plus longtemps. Et avec un soupir, il la fit membre de la Patrouille de Midi, ajoutant qu'elle serait accompagnée de Bec de Geai, Prédilection Mortelle et Cascade de la Liberté. Lueur Automnale grimaca intérieurement en entendant le nom du premier félin : elle ne supportait pas ce guerrier, notamment à cause de ce qu'il pouvait dire sur Topaze de Feu. Cependant, elle n'en toucha pas un mot à Equinoxe du Printemps, et lui assura simplement qu'elle allait s'occuper d'annoncer la nouvelle aux autres. La guerrière jeta un oeil en arrière afin de repérer les félins auxquels elle devait s'adresser; et elle salua le lieutenant avec chaleur avant de s'en aller annoncer à ses camarades leur présence dans la patrouille.

La jeune guerrière annonça d'abord la nouvelle à Bec de Geai, car il se trouvait simplement couché près du tas de gibier. Elle ne s'éternisa cependant pas, et après lui avoir apporter la nouvelle d'un ton égal, elle s'en alla chercher les deux autres félins dans la Tanière des Guerriers. Mais aucun des deux ne s'y trouvaient. Elle ne pouvait donc que supposer qu'il se baladait sur leur territoire... Mais la patrouille était pour bientôt, et elle n'avait pas le temps d'attendre qu'ils reviennent. Elle demanda donc à ses camarades où pouvaient se trouver les deux retardataires, et s'en alla bientôt en direction du Pont; car on lui avait assuré que Cascade de la Liberté s'y trouvait. Elle ne s'attarda pas dans les bois, pressée par l'approche de de la Patrouille, et se hâta jusqu'au Pont sans se laisser distraire. La construction de bois familière apparut bientôt dans son champ de vision et elle ralentit le pas; promenant son regard autour d'elle en tentant d'apercevoir la féline blanche qu'elle recherchait. Elle la trouva finalement au bord de l'eau, le dos voûté et perdue dans ses pensées. Lueur d'Automnale la fixa un instant en silence, songeuse. Sans doute aurait-elle aussi ressemblé à ça ce matin si elle n'avait pas dormi. Et c'était une autre preuve qu'elle n'avait pas à s'apitoyer sur son sort. Chacun avait ses problèmes, et les siens n'étaient pas plus importants que ceux des autres...
La guerrière secoua la tête. Elle n'avait pas le temps pour ces sombres pensées. Et puis, elle n'était pas venue pour ça... Faisant fi des sentiments qui l'agitaient à la vue de cette silhouette courbée, elle héla sa camarade d'un ton pressant.

- Cascade de la Liberté !

Lueur Automnale s'approcha de la guerrière à petits pas, sa voix s'adoucissant. Elle s'arrêta finalement aux côtés de la guerrière et tourna son visage vers elle pour continuer.

- Je suis venue te chercher. Tu participes à la patrouille frontalière de ce midi, avec Bec de Geai, Prédilection Mortelle et moi.

La chatte tricolore fit une pause, fixant son regard sur l'étendue d'eau devant elles, attendant la réponse de sa camarade. Elle ramena son regard vers elle sitôt qu'elle lui eut répondu, puis ajouta sur le ton de la conversation.

- Qu'est-ce que tu faisais ?


   
   
made by guerlain for epicode


HRP:
Cascade de la Liberté
Expert des lieux
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 347
Cascade de la Liberté
 Dim 14 Aoû 2016 - 20:50




Qui aurait cru que nous pourrions être si proches ?
ft. Nexouille


L'exclusion. Voilà un terme qui trouvait enfin tout son sens dans mon cerveau. J'étais exclue, ou plutôt, je m'étais moi-même exclue de la société que composait notre Clan durant tant de lunes. Et j'étais encore exclue aujourd'hui, seule sur le Pont, où courrait vivement l'eau de la rivière. Tant de bruit qui essayait de couvrir ma solitude. Mais je savais, oh oui je savais, que je n'avais pas toujours été exclue, froide et mauvaise comme je l'étais aujourd'hui. Je savais que mes lunes passées en tant que chatonne et apprentie avaient été heureuses, joyeuses, sans jamais vraiment d'ennui. La belle vie avec mes parents, bien que non-biologiques, et mon frère. La seule personne détentrice du sang de ma famille encore en vie. Et je le reniais, je ne lui adressais plus la parole. Je ne le regardais même plus dans les yeux. Ah, quelle belle démonstration de fraternité. Une formidable petit famille. Et toute la haine pouvait se lire dans mon regard lorsque je ne faisais qu'évoquer son nom.

Lui non plus, il n'avait pas toujours été comme ça. Mais brusquement, du jour au lendemain, il s'était métamorphosé. Tout comme moi. Tant de ressemblances et tant de haine. Avec du recul, j'avais enfin pu m'apercevoir que l'amour, seul et terrifiant, m'avait plongée dans l'obscurité de tous ses remords et ses menaces, dans sa boucle de dépression. Mon premier amant, Lightning, un solitaire hasardeux, mon premier amour, fou et impensable. Il avait fallu que mon cœur choisisse un parfait inconnu. Un vagabond sur le territoire m'avait charmé en l'espace de quelques minutes. Et la flèche de Cupidon s'était planté en plein milieu de mon cœur. J'aimais tout chez lui. Sa témérité et son innocence. Son sourire qui ne s'effaçait jamais de ses babines. Mais c'était loin ... Si loin ... Que je n'arrivais plus à me remémorer sa mort. Ma mémoire avait fait le tri, bien trop longtemps après. Bien trop de retard, et ce souvenir s'était accumulé et amplifié. J'avais vu l'horreur. L'horreur de la mort.

Et sa fin aussi. L'oubli. Souvent, on a peur d'oublier. Et dans les autres cas, cet oubli nous rassure. Il nous délaisse. Et l'oubli devient fraternel. Il a pitié de vous, alors il vous donne son don. Et vous oubliez. Ça fait du bien. Il n'y a plus ce poids sur vos petites épaules frêles. Plus ce poids qui vous pèse le jour, comme il vous pèse la nuit. Non, on n'oublie pas les morts. On les garde précieusement, dans un coin de notre cœur que l'on condamne avec une clef. Et lorsqu'on en a besoin, on rouvre la porte et on le regarde comme un trésor. Une merveille du monde. On oublie leur mort. On oublie toute cette souffrance, et les cauchemars finissent par vous libérer de leur emprise. L'air que vous respirez redevient à nouveau pur, vous ne regrettez plus de respirer encore alors que d'autres sont enterrés depuis des lunes. Et quelqu'un finit par défoncer cette porte à grands coups. Il veut en chasser le trésor pour le remplacer. Pour, à nouveau, garder la porte ouverte en toute saison. Pour lui, pour vous. Salem. À nouveau son nom résonnait dans mes oreilles. Ces deux syllabes qui signifiaient tout pour moi tintaient tels deux carillons dans un silence absolu.

Et si lui aussi, décidait de refermer la porte derrière lui ? De m'abandonner ? À nouveau, de me briser le cœur ? De rejoindre mes ténébreuses pensées et, par la suite, de sombrer dans l'oubli à son tour ? Comme tant de personne avant lui ? Comme leurs âmes dissociées d'un corps qui dansaient au dessus de moi sans cesse ? Comme ... Mon nom fut appelé. Une voix calme, chaleureuse, flottant au dessus du bruit de la rivière me fit lâcher mes pensées. Qui ? Où n'était-ce qu'un rêve, pur fruit de mon imagination ? Je fixais le torrent qui se déversait en dessous du pont. Je n'avais pas rêvé, un chat m'avait appelé. J'eus seulement besoin de relever la tête et tombais très rapidement sur Lueur Automnale, l'air pressée sous son sourire légèrement gêné. Que pouvait-elle me vouloir ? Je regardais quelques secondes la femelle tricolore, mais je ne réussis pas à m'enchanter lorsque je vis son ventre légèrement gonflé. De jolies courbes dessinaient la silhouette de la jeune femelle. Les chatons m'exaspéraient. Et Lueur Automnale nous en apportait d'autres. Il y en avait sûrement plus d'un, car avoir un ventre si arrondi à un stage si tôt de la grossesse lui en assurerait certainement deux, voir même trois. Mais comment pouvais-je en parler ainsi, alors que je n'avais jamais porté la vie ? Alors que je n'avais jamais soutenu aucune femelle dans cette dure épreuve ?

"Je suis venue te chercher. Tu participes à la patrouille frontalière de ce midi, avec Bec de Geai, Prédilection Mortelle et moi." m'annonça-t-elle, taisant par la même occasion la curiosité. Une simple patrouille. Comment ne pas refuser, lorsque c'est le lieutenant qui vous ordonne ? Bon. Mes partenaires ne m'enchantaient pas plus que ça, mais j'avais la chance de ne pas avoir pire. Et je savais de quoi je parlais. Prédilection Mortelle et Lueur Automnale me plaisaient assez, j'espérais juste que la femelle ne se mette pas à se plaindre de je-ne-sais-quelle-douleur en pleine patrouille. Même si je ne pense pas qu'elle soit de cette nature, étant donné qu'elle avait galopé à travers les bois pour venir me prévenir, comme le témoignait son souffle. Voilà qui était pour ces deux-là. Bec de Geai était une autre affaire. Il portait bien son nom. Comment vous dire que ... Je ne pouvais pas le blairer ? Il me fatiguait sans même avoir besoin d'ouvrir la gueule ? Ça vous suffisait comme définition ? Parce que c'était tout ce que vous réussiriez à avoir.

Bon, j'espérais juste que la femelle tricolore n'ait pas remarqué mon air désolé lorsque que j'eus entendu le nom du guerrier. Quelle belle image je me faisais, hein ? C'est pas comme si j'en avais l'habitude. "Je suis de la partie." lui répondis-je sur un ton neutre. Pas besoin de lui montrer plus que faire cette patrouille avec Bec de Geai me saoulait avant même que nous ne soyons partis. Elle laissa son regard divaguait vers l'eau qui dégringolait, puis reposa ses yeux sur moi. Qu'est-ce qu'elle avait encore ? Pourquoi n'était-elle toujours pas partie ? J'étais prête à lui emboîter le pas moi. Bon, elle voulait peut-être que je la mène ? Je faillis me lever alors qu'elle redemanda : "Qu'est-ce que tu faisais ?" Oh. Elle voulait converser. On t'as jamais dit que c'était pas poli, ma petite ? Mais bon. J'avais pas le cœur de l'envoyer bouler. Elle me peinait en faite. Faire tout ce chemin alors qu'elle portait un poids supplémentaire avait été assez courageux de sa part. Continuer de suivre les tâches journalières des guerriers alors que d'autres reines se ruaient le plus rapidement possible vers la Pouponnière faisait d'elle un petit bout de femme déjà. Je l'aimais bien, finalement. Alors j'estimais qu'elle avait au moins droit à une réponse. "Oh, je ne faisais que réfléchir. Tu sais, se poser quelques minutes en prenant un peu de recul nous fait réaliser certaines choses que nous nous efforçons à éviter au quotidien" je lui glissais franchement, tandis qu'un sourire triste que je n'eus pas le temps de réprimander se dessina sur mes babines.

Codage de Sun pour Ray <3 seulement

avatar
Invité
Invité
 Mer 31 Aoû 2016 - 17:50
qui aurait cru que
nous pourrions être
si proches ?

   
feat. Cascade de la Liberté

   
La chatte grise releva la tête à son appel, fixant son regard bleu sur elle, puis sur son ventre gonflé. Lueur Automnale sentit sa peau chauffer sous sa fourrure, et elle dut se retenir de détourner le regard, faisant mine de ne pas avoir remarqué. Le regard de la guerrière sur elle n'était pas ravi, et semblait même plutôt réprobateur, et la chatte tricolore s'en attrista un instant, avant de chasser cette pensée. Elle reprit bientôt son air enthousiaste et communiqua son message à la chatte sur un ton doux, attendant ses réactions.

Si son interlocutrice garda le même air égal à l'entende des deux premiers noms, elle la vit se crisper à l'entente de celui du dernier membre, et ne put s'empêcher de s'en amuser. Elle n'était donc pas la seule à ne pas pouvoir voir le guerrier en peinture. C'était rassurant en quelque sorte. Celle qui lui faisait face n'en dit cependant pas un mot, et lui assura d'un ton ferme qu'elle était de la partie. Du fidèle guerrier en boîte : elle avait beau ne pas porter Bec de Geai dans son coeur, elle n'en pépierait pas mot, car c'était leur lieutenant qui avait organisé la patrouille. Et on ne discutait pas les ordres de leur lieutenant.

Toutefois, Lueur Automnale ne se releva pas immédiatement pour ramener Cascade de la Liberté au camp. Son regard fixé sur l'étendue d'eau après la réponse de sa camarade, elle avait laissé passer quelques secondes, songeuse, avant de lui demander la raison de sa présence ici, dans une tentative de conversation. Tentative que la chatte grise ne sembla pas prendre particulièrement bien; car elle lui répondit simplement qu'elle réfléchissait, et essayait de prendre un peu de recul sur toutes ces petites choses que l'on fuyait au quotidien, sur un ton plutôt sec. Elle ne put cependant empêcher un sourire triste de se dessiner sur ses babines l'espace de quelques instants. Sourire que la guerrière tricolore vit du coin de l'oeil et qui lui fit agiter doucment les oreilles. Elle ne semblait pas en grande forme... Mais que pouvait-elle y faire elle, alors qu'elle ne connaissait pas Cascade de la Liberté ? Rien, absolument rien. Sinon tenter de lui remonter le moral en la faisant penser à autre chose.

La jeune guerrière se leva donc et invita la guerrière à la suivre d'un regard avant de s'en aller en direction du camp pour rejoindre le camp. Elle refit le même chemin qu'elle avait pris à l'allée, plus tranquillement cependant. Plus question de courir à en perdre haleine maintenant qu'elle avait retrouvé la guerrière manquante. Elle avançait simplement d'un bond pas, ses pattes blanches rebondissant contre le sol couvert d'herbes. Il faisait bon aujourd'hui, un temps parfait pour une Patrouille frontalière, et Lueur Automnale espérait secrètement que cela remonte le moral de sa camarade. Celle-ci la suivait d'ailleurs sans un mot, à nouveau perdu dans ses pensées semblait-il. La chatte tricolore lui lança un regard en coin, soucieuse, puis ramena son regard sur le chemin devant elle. Elle déglutit difficilement, puis sans se retourner, lança à voix haute, presque dans le vide.

- Ca va aller.

Elle n'entendit pas la réaction de la chatte qui la précédait. Craignant d'être incomprise, elle ralentit doucement pour tourner sa tête vers elle, ses yeux bleus fixés sur le pelage gris qui lui faisait désormais face. Priant pour que son aînée ne soit pas vexée qu'elle lui parle ainsi.

- Je suis sûre que ça va s'arranger.

Enfin, elle l'espérait.


   
   
made by guerlain for epicode
Cascade de la Liberté
Expert des lieux
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 347
Cascade de la Liberté
 Dim 4 Sep 2016 - 12:28




Qui aurait cru que nous pourrions être si proches ?
ft. Nexouille


Lueur Automnale se suffit de ma réponse si vague et si mystérieuse avant de finir par prendre le chemin du retour, sûrement sous mes coups d'œil insistants. Elle se releva et s'orienta vers le camp, s'attendant simplement à ce que je la suive. Je m'étirais doucement mais rapidement, de façon à ne pas trop la faire attendre, et me mettais sur ses pas, laissant derrière nous le pont et sa rivière. Comment avait-elle pris ma réponse ? Et puis pourquoi moi soucierais-je de ce qu'elle pouvait penser de moi ? Qu'importe. La réponse que je lui avais fournie n'était très certainement pas celle à laquelle elle s'attendait. Enfin remarque, à quoi pouvait-elle s'attendre de ma part ? Mais j'admirais son courage, sa franchise. Courir une longue distance le ventre gonflé n'était pas chose facile, surtout lorsqu'on ballotait des futures vies dans son intérieur. Pas besoin de la faire attendre plus qu'actuellement. Docilement, silencieusement, je me mettais sur ses traces.

Et si c'était elle ? Si c'était la guerrière que je cherchais ? La nouvelle tête, le nouveau caractère d'un être qui pourrait enfin me comprendre sans que j'ai besoin de parler ? Enfin, je poussais sûrement le bouchon idyllique trop loin, quand je me disais lui conter mes problèmes silencieusement, on ne m'avait pas dotée de la parole pour rien. Mais c'était réellement un cadeau des étoiles ? Un présent inespéré ? Enfin la clé ? Je remuais toutes ces pensées, laissant le soleil pénétrer les sous-bois pour réchauffer mon pelage, tandis que mes muscles roulaient sagement sous ma fourrure, ordonnés d'un mouvement répétitif. Lueur Automnale était une chatte admirable, je ne pouvais plus en douter. Tout l'amour et la compassion qu'elle essayait de témoigner, même aux chats qu'elle ne portait pas dans son cœur, tout cet amour dont elle débordait malgré la perte d'un être cher, malgré les remarques, les critiques sur elle, sur lui, sur leur progéniture.

J'en avais entendu certaines, à mon plus grand désarroi. Certains disaient qu'il fallait les tuer. Penser tuer de petits êtres alors qu'ils n'ont même pas eu la chance de voir la vie. Ou la malchance. La cruauté de ce monde se dévoilait enfin sous mes yeux, la pitié et la compassion aussi. Un seul nom nuisait à la réputation de la guerrière tricolore et de ses chatons. Un nom qui marquait cette pauvre femelle et ses rejetons à vie. Je ne pensais même pas avoir le besoin de le mentionner devant, vous devriez être bien au courant, non ? Topaze de Feu. Le chat rouquin meurtrier qui pourtant, possédait un cœur, malgré les harcèlements acharnés. Un brave guerrier. Mais un meurtrier tout de même. J'avais aimé mon premier apprenti comme un fils. Comme le fils que je n'avais jamais eu et que je n'aurai jamais. Mais je ne pouvais m'arrêter de penser aux boules de poils que transportait Lueur Automnale. Il n'aurait pas de père, jamais. Pas de figure paternelle pour leur dicter leur avenir. Pas de gouverne de ce côté.

Lueur Automnale était forte. Forte mais si faible à l'intérieur. Si attaquable. Quelqu'un avait besoin d'être à ces côtés. Ce serait moi, qu'elle le veuille ou non. Et pour une fois, je ne faisais pas cela par pure pitié. Par amitié, ça aurait été trop exagérée. Ou peut-être comme cette figure qui manquait à son couple. Une seconde mère pour ces chatons. Une amie pour Lueur Automnale. "Ça va aller." annonça-t-elle soudainement, sa voix fendant l'air et les buissons pour arriver jusqu'à mes oreilles qui frémirent à son appel. Oui. Oh oui, ça allait aller. Tout aller très bien se passer. Pour elle. Car je serais là, et j'aiderai la femelle à reconstituer les souvenirs de Topaze de Feu dans les rêves de ses chatons. Avec mes propres souvenirs et ceux de Lueur Automnale. Avait-elle réfléchi à ce que je lui avais donné en guise de réponse tout le long du trajet que nous avions déjà parcouru ? Probablement, je ne voyais pas pourquoi elle aurait dit ça si promptement si ça n'avait pas été le cas. Donc elle avait médité sur mes paroles, preuve qu'elles ne l'avaient pas laissé indifférente.

Finalement elle s'arrêta pour se tourner vers moi, poursuivant : "Je suis sûre que ça va s'arranger". Ses yeux bleus scintillaient d'une lueur égarée mais pleine d'espoir. Oui, ça allait s'arranger, un jour ou l'autre. Je réalisais enfin qu'elle parlait pour moi, pour mon compte, pour tout ce qu'elle avait pu ressentir en entendant mes paroles résonner dans ma gorge. Mon annonce sur la vie quotiedienne ne l'avait pas laissé tranquille. Je regardais la jolie femelle tricolore, avant d'annoncer, sûre de moi, d'une voix sourde : "Cela va s'arranger. Et je serais là, pour toi, pour lui, pour tes chatons"

HRP:

Codage de Sun pour Ray <3 seulement

avatar
Invité
Invité
 Dim 23 Oct 2016 - 20:57
qui aurait cru que
nous pourrions être
si proches ?

   
feat. Cascade de la Liberté

   

Le silence flotta un instant entre elle, et Lueur Automnale se tendit un peu plus; craignant d'avoir dit une absurdité. Cependant, il n'y avait nulle trace d'aigreur ou de colère sur le visage de Cascade de la Liberté, mais seulement d'une étrange détermination. Cette mine pensive qu'elle arborait il y a tout juste quelques secondes avait disparu, et ne subsistait que ce regard bleu sûr de lui et fixé sur elle. La guerrière tricolore remua un peu et songea à faire volte-face pour clore cet échange silencieux qui la mettait mal à l'aise, mais abandonna cette idée lorsque Cascade de la Liberté se décida enfin à lui répondre d'une voix sourde

- Cela va s'arranger. Et je serais là, pour toi, pour lui, pour tes chatons

Lueur Automnale fronça un peu le nez et jeta un regard égaré à la guerrière grise et blanche. Elle voulait lui dire que tout allait bien pour elle, que ça allait s'arranger; et voilà que l'autre s'inquiétait pour son futur et lui promettait assistance. Elle pensait l'avoir vu jeter un regard réprobateur à son ventre gonflé plus tôt, et elle affirmait désormais qu'elle serait là pour ses chatons. Pourquoi ? La chatte tricolore avait l'impression que la situation lui échappait, et elle fixait maintenant Cascade de la Liberté avec un mélange de crainte et de perplexité. Un faible "Quoi ?" lui échappa sans pourtaint véritablement atteindre son interlocutrice. "Pour lui" disait-elle... Une lueur d'incompréhension s'alluma dans le regard ambré de la femelle et elle sut de qui elle parlait.

- Topaze de Feu...

Sa gorge se serra à cette pensée et son regard se fit fuyant. Elle avait oublié que la guerrière qui lui faisait face fut le mentor de son compagnon. Et qu'elle faisait partie des rares à ne pas haïr le félin roux, même si elle ne le hurlait pas sur tous les toits...
Ainsi donc, elle voulait lui venir en aide. Lueur Automnale n'arrivait pas à saisir le déroulement de la pensée de son interlocutrice, mais c'était ce qu'elle retirait de leur conversation. Se moustaches tresaillirent légèrement et son regard se teinta d'amusement en réfléchissant qu'elles voulaient toutes deux aider l'autre, sans vraiment savoir comment. Quel beau duo de pattes cassées elle faisait.

- Je peux donc considérer que mes chatons ont une tante ? lâcha t-elle d'un miaulement, étranglé entre amusement et reconnaissance.

Son regard brilla enore un peu, puis elle secoua la tête et releva une mine plus apaisée vers la vétérante. Elle s'avança d'encore quelque pas et s'assit en face d'elle, l'observant maintenant avec chaleur; une chaleur bien différente de la politesse qu'elle employait précédemment. Dans son regard ambré et bleu brûlait une certitude toute nouvelle, mais pas moins sérieuse.

- C'est une promesse alors. Je t'aide, et tu m'aides.

   
   
made by guerlain for epicode
Cascade de la Liberté
Expert des lieux
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 347
Cascade de la Liberté
 Ven 11 Nov 2016 - 16:13




Qui aurait cru que nous pourrions être si proches ?
ft. Nexouille


Silence. Juste le silence. Le bruit de son de la forêt, de la cascade, des chutes qui s’éloignaient. J’attendais qu’elle réponde. J’attendais. Patiemment. Lueur Automnale était déconcertée. Moi aussi. Pourquoi ? Pourquoi une telle réaction ? Pourquoi quelque chose de si étrange ? Pourquoi ne pouvais-je pas me contenter de jouer mon rôle, suivre mon scénario, comme tout le monde ? Pourquoi osais-je me montrer différente de ce que je prétendais être avec la jeune guerrière ? Pourquoi ? Changerais-je pour si peu ? “Si peu” qui pourtant ne l’était pas. Une naissance n’était jamais qu’un “si peu”, tout un rituel étrange, sanglant, mystique. Je dérivais. J’essayais moi aussi de comprendre de tels changements en moi, tout comme la guerrière rousse devait essayer de le faire. J’étais sceptique. Comprendre son désarroi n’était pas quelque chose de difficile. Elle n’arrivait pas à lire en moi, tout comme je n'arrivais pas à comprendre mes intentions avec une telle phrase. C’était si inhabituel. Triste. Incohérent. Toute l’incompréhension du monde qu’on pouvait trouver était prisonnière des yeux de Lueur Automnale. Moi même je ne comprenais. Ou peut-être que si, je saisissais très bien la situation, mais je me renfrognais à croire que c’était bel et bien moi, Cascade de la Liberté, qui avait sorti cela de ma propre gueule. Ce n’était pas moi. Je changeais. Je changeais terriblement. Rien n’était plus confus dans la tête de Lueur Automnale que dans la mienne. Et j’essayais de le cacher. J’essayais de cacher cette perplexité qui me tiraillait; car ne pas se connaitre par coeur était l’un des plus grands défauts que l’on pouvait avoir. Un chat qui n’était pas en accord avec lui-même ne serait jamais un bon guerrier.


Topaze de Feu ...” miaula-t-elle, à demi-voix. Alors, elle avait compris. Elle avait fait le rapprochement. Et le nom du chat roux résonnait étrangement dans mes oreilles. Le nom soulevait des souvenirs enfouis. L’entendre d’une autre voix que la mienne était étrange. Car les chats au camp essayaient le plus possible d’oublier le guerrier. Ils l’oubliaient, car ils ne le voulaient pas dans leur mémoire. Ils ne voulaient pas de lui, pas d’un assassin au Clan de la Rivière. Qui voudrait d’un meurtrier dans son Clan, dans ses connaissances ? Personne, nous étions d’accord. C’était pour cela que je n’entendais que très peu de guerriers prononcer son nom. Et Lueur Automnale changea progressivement d’expression. L’incompréhension qui s’affichait sur ses yeux verts changeait petit à petit. Et je crus voir de l’amusement. Alors, j’étais drôle ? J’avais réellement une tête à plaisanter ? Un clown ? Très drôle, oui. Non, ça non plus, ce n’était pas dans mes habitudes, de plaisanter. Sérieuse, j’étais sérieuse. Froide et sérieuse, j’étais Cascade de la Liberté. Personne d’autre. Et Lueur Automnale me faisait douter. Elle était amusée. Elle se réjouissait de ce que je venais de lui dire. Remarque, mieux valait cela qu’elle ne se mette à pleurer. Devais-je m’estimer heureuse ? Bonne question. L’instant présent, je me pensais comique. Se riait-elle de moi ?


Je peux donc considérer que mes chatons ont une tante ?” elle finissait par conclure, d’une voix partagée. Elle ne se moquait pas de moi. Elle avait même compris. Elle avait compris où je voulais en venir. C’était formidable. Magiquement formidable. Donc, elle savait lire en moi ? Du moins partiellement ? Et moi, pourquoi n’arrivais-je donc pas à la percer à jour ? Oh et puis, il y avait plus important actuellement. Les yeux dans les yeux, je réfléchissais. Une … Tante ? C’était … étrange. Une tante, donc. Finalement, le rôle m’allait assez bien, même si j’avais un peu de mal à m’y faire. Tante. Un simple sourire finit tout de même par illuminer mes babines. Je m’y ferai. Je m’y ferai sûrement. “C’est une promesse alors. Je t’aide, et tu m’aides” annonça-t-elle, cette fois, alors que son attitude avait encore changé. Une promesse. Les grands mots qui touchaient, comme on pouvait dire. Oui, j’étais là et je serais là pour l’aider. Mais elle, que pouvait-elle m’apporter ? M’aider ? Mais je n’avais pas besoin d’aide, elle si. C’était étrange. Assise devant moi, je lui lançais un regard plein d’incompréhension. Je n’attendais rien en retour, je serais là, et c’était promis. “Promis”. Un simple mot qui scellait nos termes. Comme une alliance interdite. Comme si l’on n’aurait pas dû promettre ainsi. Comme si les chatons de Lueur Automnale n’étaient pas destinés à vivre.


Trop tard, ils le seront. Ils le seront parce que nous en avions décidé ainsi. Complices dans ce combat, complices dans cette aventure, complices dans cette mascarade. Promesse. Je la regardais une dernière fois, et je souris. Un sourire franc, un vrai sourire. Un simple sourire révélateur. “Bec de Geai et prédilection ne vont pas aimer nous attendre” ironisais-je, avant de reprendre la route du camp.

Codage de Sun pour Ray <3 seulement

Étoile Rayonnante
Vieille branche
Puf/Surnom Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
Messages Messages : 2410
Étoile Rayonnante
 Mer 25 Jan 2017 - 19:59
|| Petit up ♪
Étoile Rayonnante
Vieille branche
Puf/Surnom Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
Messages Messages : 2410
Étoile Rayonnante
 Jeu 16 Mar 2017 - 20:27
|| Second up !
avatar
Invité
Invité
 Lun 17 Avr 2017 - 15:08
Dernier up avant archivage ♪
Étoile Rayonnante
Vieille branche
Puf/Surnom Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
Messages Messages : 2410
Étoile Rayonnante
 Mer 17 Mai 2017 - 14:01
|| J'archive, mp au besoin
Contenu sponsorisé
 


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum