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Are you deranged like me ? Are you strange like me ? ll Pv Luny

Achlys
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Mana/ Hawk
Messages Messages : 45
Achlys
 Dim 9 Sep 2018 - 15:53

Are you deranged like me ?

Are you strange like me ?

Feat Luny

Le ciel était bleu aujourd'hui mais à dire vrai, Achlys s'en moquait, qu'il fasse beau ou bien gris, qu'il pleuve ou qu'il vente, ça n'avait aucune espèce d'importance pour la petite chatte. Elle était déprimée depuis un moment, tu vois ? Pourtant son quotidien n'était pas pire que d'ordinaire, oui elle était seule, et alors ? Après tout, depuis sa naissance Achlys était seule, et elle s'en contentait très bien, alors pourquoi ? Pourquoi elle se sentait de plus en plus mal, pourquoi elle avait l'impression que rien ne se passait comme elle le voulait, alors même qu'elle n'attendait rien de personne même pas d'elle même.
Peut-être qu'elle devait se forcer à discuter, se faire des amis. Plus facile à dire qu'à faire quand on galérait à comprendre les autres, elle aurait pu aller voir les ainés pour leur demander des conseils mais ça aurait été stupides.
Tu sais les ainés ont le même genre de réponses clichées que sa mère, tu sais, mais si tu sais, je t'en ai parlé.
Quand Achlys répétais à sa mère "Maman, plus tard je veux pas de compagnon, c'est nul les garçons, je ferrai comme papa", sa mère la fixait un moment l'air hagard " Mais de quoi tu parles ma chérie, bien sûr que tu auras un compagnon"
Le temps avait passé et Achlys ne souhaitais toujours pas de compagnon, ça n'avait rien de personnel, ce n'était pas qu'elle détestait les mâles, oui c'était ce qu'elle avait dit à sa mère, mais elle était une chatonne à l'époque, pour sa défense. Non, c'était quelque chose de plus profond, de plus ancré en elle, un truc qu'elle voulait absolument découvrir, mais qui ne pouvait décemment pas être découvert justement. En bref la jeune novice était perdue entre ses différents problèmes, elle avait l'impression de naviguer dans une mer de boue qui pouvait la happer et la noyer d'une vague.
Son objectif du jour, c'était de trouver un autre novice avec qui discuter afin de comprendre les autres et surtout de pouvoir les aborder. Achlys eut beau chercher, se creuser la tête, aucun nom ne surgit dans son esprit.

Le soleil avait commencé à décliner à l'horizon, les bruits de chats animant le camp commençaient doucement à s'éteindre et Achlys réfléchissait toujours en fixant la boule de feu qui se dressait impassible devant elle. Soudain, une idée la transperça comme une griffe en plein cœur Et pourquoi pas Assalys ?    
Achlys ne connaissait pas vraiment Assalys, elle savait juste qu'elle avait eu des problèmes étant plus jeune et qu'elle était en assez mauvaise santé, qu'est ce qu'elle avait exactement ? Achlys ne pouvait pas le dire, Assalys était née environ deux lunes avant elle et les femelles ne s'étaient jamais parlé.
Alors oui, je sais tu trouvera ça idiot qu'elle aille aborder quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas, mais je dirait qu'au fond elle devait être démoralisée à un point extrême. Oui c'était probablement l'état d'esprit d'Achlys à ce moment. Il faut dire que les autres apprentis la trouvaient bizarre parce qu'elle ne réagissaient pas franchement à leurs remarques, parce qu'elle était rarement triste aussi, ou peut-être parce qu'elle avait beaucoup de mal à assimiler la différence entre des moqueries et des jeux, alors elle s'énervait. Peut-être que les autres ont juste peur de ce qui ne correspond pas aux normes en fin de compte ?

Alors, en cette belle fin de journée, du haut de ses sept lunes, Achlys avait inspiré profondément, s'était dirigée vers la tanière des aînés, où Assalys dormait et était entrée, juste comme ça, sans avoir préparé son speech. Tu savais que plus on retourne un situation dans notre tête, plus on à de chances de se dégonfler ?

La jeune chatte avait contracté son ventre jusqu'à ce qu'elle ne ressente presque plus la boule qui s'était logée à l'intérieur, elle avait inspiré profondément avant de déclarer d'une voix claire :
- Salut, je m'appelle Achlys, j'aimerais discuter avec toi si tu veux bien…  

Elle avait l'impression d'avoir parlé à du vide, ses yeux, peu adaptés l'obscurité, ne distinguaient que les contours du corps de son interlocutrice.  

(c)Ewi pour Hawk
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Invité
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 Dim 23 Déc 2018 - 4:28
Petite princesse de glace était fatiguée.

Le temps continuait de passer. Le temps s’effaçait, s’évadait. Elle se perdait dans ce temps qu’elle ne pouvait pas compter et elle était fatiguée d’exister. Elle était fatiguée quelque part de vivre en sachant que ça ne servirait à rien de mourir parce que ça ne ferait que rendre son frère encore plus malheureuse qu’il ne l’était déjà. Et elle ne voulait que le bonheur de son frère. Elle ne voulait toujours que ça : que son frère puisse un jour véritablement sourire. Que son frère puisse se sentir réellement heureux dans toute cette merde qu’il a pu affronter dès son plus jeune âge. Comme elle. Elle aurait aimé arracher des étoiles dans le ciel pour les implanter dans le regard de son frère pour qu’il aille mieux, mais ce n’était tout simplement pas possible, malheureusement. Elle ne pouvait pas atteindre les étoiles. Mais elle l’aurait fait si elle en avait eu la possibilité. Parce que son frère était tellement important, parce qu’elle voyait la souffrance dans son regard, cette culpabilité qui le rongeait et elle aurait aimé pouvoir lui retirer sans pouvoir jamais rien faire d’autre que de la vivre également.

Et pour bien faire les choses : elle était tombée malade. Ses poumons sa gorge, tout son corps. La vie semblait fuir. Fuir son corps. Tout son être pour ne jamais revenir. Elle n’était pas la seule à être malade, cette fois. Toute la Troupe avait chopé cet étrange virus empoisonnant le sang. Pour une fois, elle n’était pas la seule à subir les aléas de la vie, mais elle n’en était pas heureuse pour autant, non. Ça aurait été tellement cruel d’en être heureuse. Elle en était triste parce que la maladie était intense, parce que le meneur était touché, parce qu’Asuna se donnait bien trop à fond pour entretenir la Troupe. Elle était triste parce que la maladie était tellement forte qu’elle avait tué des chats, et que le camp empestait même de cette maladie. Et c’était épuisant même. Un peu trop épuisant peut-être. Elle aurait aimé que la vie soit belle et douce. Elle aurait aimé que la vie donne une chance aux chats, mais il fallait croire que c’était un peu trop demander à cette fameuse vie que d’être gentille. Alors autant fermer les yeux, respirer sans trop respirer profondément parce que ses poumons ne lui permettent plus ce geste. Sinon elle se meurt à tousser. Trop de toux pour un si fragile corps. Elle avait peur. Peur de se casser en toussant. Peur de s’envoler en morceau en toussant. Était-ce possible de se casser avec la toux ? Elle craignait la réponse. Elle se brisait à rien.

Et la peur qui rythmait sa vie, au même rythme que ses battements de coeur. La peur qui était une partie même de sa personnalité et parfois, elle se perdait dans cette sensation et elle s’oubliait au profit de l’effroi.
Garde le sourire, plus rien n’est grave.
Plus rien n’est grave. Rien ne l’a jamais été au final. Rien n’a jamais été réellement grave, parce que les problèmes de cette petite princesse de glace ne représentaient que des petits grains de poussière au sein des problèmes des adultes, de la guerre et la maladie, de la famine lors du temps d’ivoire. Oh oui, ce n’était jamais rien d’important. Juste une petite fille parmi les autres, un chaton parmi les autres. Elle n’était plus dans la pouponnière, mais elle demeurait un chaton quelque part, elle n’existait pas. Elle n’était rien. Elle était couchée là, perdue dans ce lit de mousse, entre les aînés qui dormaient profondément. L’un d’eux était mort hier de la maladie. Et elle se demandait à qui ce serait le tour prochainement. Elle sursauta légèrement quand elle entendit une voix envahir l’espace. Elle jeta un regard aux aînés dormant toujours profondément et soupira en s’asseyant, ayant reconnu une novice. Comment expliquer la boule de jalousie qui s’était logée rapidement dans son ventre ? Impossible. Et cette culpabilité étouffante. « D’accord. Discutons. Tu vas bien ? Sincèrement ? Ne me mens pas, je t’en prie. Trop de gens mentent à cette question. Alors, dis-moi, tu vas bien ? » Discutons. Et elle voulait savoir comment elle allait.
Faucheuse de Rp's
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Faucheuse de Rp's
 Mer 15 Mai 2019 - 16:09
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