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I'm not a junkie, I'm just desperate • Feat Cousine

Citron Vert
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Dusky
Messages Messages : 250
Citron Vert
 Jeu 11 Juil 2019 - 22:37
Dans le passey o/



I'm not a junkie, I'm just desperate


Dusky & Cousine


Détruit. Voilà comment le résumer. Détruit. Complètement. Ah, qu’est-ce que ça l’arrangerait bien de juste tomber, se briser la nuque. Juste arrêter de vivre. Ce serait plus simple. De plus respirer. De plus ressentir cette douleur. Cette douleur étouffante, asphyxiante. Elle le tuait à petit feu. Elle lui donnait envie de pleurer. De tout casser sur son passage. De se briser. De le rejoindre. Qu’est-ce qu’il lui restait, de toute manière ? Rien ? Juste une soeur. Un mentor. Une grand-mère. Ses possessions s’arrêtaient là. Ses liens s’arrêtaient là. Ses seules raisons de vivres s’arrêtaient là. Et elles n’étaient pas suffisantes, elles n’étaient plus suffisantes. Parce qu’il était mort. Et Citron Vert était mort aussi, d’une certaine manière. Seul son corps était encore là, mais mentalement, il s’approchait des étoiles. Il voulait le rejoindre, il voulait rejoindre ses ancêtres. Peut-être qu’il y retrouverait son père. Oui. Mais il était loin, si loin de sa terre natale. Il était chez des étrangers, des félins aux côtés de qui certains de son clan s’étaient battus. Mais lui, il ne les connaissait pas. Et il ne savait clairement pas ce qu’il foutait ici.

Perdu. Cette planète était trop vaste. Jamais il ne la parcourra dans son entièreté, déjà qu’il avait pensé y rester durant ce voyage. Il avait espéré y rester. Oh oui, de tout son coeur, il avait souhaité qu’on les attaquât. Qu’on le tuât. Tout aurait été plus simple, tellement plus simple. Mais les Ancêtres avaient choisi de le laisser vivre. De le laisser dans sa peine. Dans sa détresse. Jamais il n’aurait pensé consommer autant de camomille. Et ici, il peinait à en trouver. C’était pour cette raison qu’il était parti voir l’apprenti-guérisseuse. Elle avait l’air gentille, et elle semblait avoir plus au moins son âge. Il avait entendu dire qu’elle s’appelait La. Quel nom étrange, tout de même. Enfin, ici, ils avaient tous, absolument tous, des noms bizarres. La. Sol. Hidoï. Asuna. Kato. Bref. Il avait pas tout retenu, son cerveau s’était un peu déconnecté avec la réalité. Il reprenait contact avec le monde présent uniquement pour chercher sa camomille, c’était tout. Il ne tenait qu’avec la camomille. Il ne serait plus en vie sans elle. Il était complètement dépendant d’elle. Il aimait pas ça, mais c’était la seule façon qu’il avait trouvée pour faire face à la mort de son meilleur ami. Pour accepter la dure réalité. Pour continuer à vivre alors que Nuage du Titan était mort.

Déterminé. Il avait aperçu cette femelle. Elle leur avait donné le remède. Elle devait sûrement avoir de la camomille. Il avait demandé à tous les chats qu’il avait croisé comment elle s’appellait. “La” qu’on lui avait répondu. Mais elle faisait pas partie de la troupe Inondée. Celle dans laquelle ils s’étaient échoués. Celle dans laquelle les autres avaient vu un espoir. Lui, il voyait juste un échec. Ils n’étaient pas partis suffisamment tôt. Et Nuage du Titan était mort. Il n’avait pas su le sauver. Incapable. Quel guérisseur de merde il faisait. Un incompétent. Si incompétent qu’il avait tué son meilleur ami. Putain. Quel raté il faisait. Il aurait dû mourir. Le petit chaton roux et blanc aurait dû devenir guérisseur à sa place, bordel. C’était sa faute, s’il était mort. S’il avait été guérisseur à sa place, il aurait trouvé un remède. Il les aurait tous sauvés. Mais non, mais non. Il était mort et lui il était en vie. Dégueulasse. Vraiment dégueulasse. Merci le clan des étoiles, hein. Franchement. Ils étaient vraiment cons de l’avoir laissé mourir. Et cons de l’avoir laissé en vie.

Épuisé. Il avait fait un si long voyage. Pourquoi, au final ? Marcher pour oublier. S’épuiser pour oublier. Se fatiguer physiquement pour être exténué mentalement. Pour ne plus avoir à réfléchir. Juste marcher. Marcher encore et encore. Et maintenant ? Il devait attendre que ses compagnons de route se reposassent suffisamment pour reprendre la route. Et puis, il continuera à marcher. Marcher encore et encore. Et après ? Après il travaillera. Encore et encore. Ne pas réfléchir. Ne pas penser au passé. Ne pas se rappeler de son visage. De son sourire. De ses yeux curieux. De la chaleur de son pelage.
Il ne voulait plus se rappeler de son meilleur ami.
Parce que s’il le faisait, il savait qu’il allait en mourir.
Mourir de chagrin.

Déboussolé. Il entra dans l’antre. Il avait parcouru le territoire complet pour la trouver, celle apprentie. Pour la supplier de lui donner une petite dose. Rien qu’une toute petite dose de camomille. Il en avait bavé pour la trouver. Il espérait qu’elle comprendrait. Oh il l’espérait vraiment. Il observa la novice. Il toussota un peu pour lui signifier sa présence.

« Excuse-moi de te déranger. Je m’appelle Nuage… euh Citron Vert, je fais partie des chats venant des clans. En fait, je suis même guérisseur. Et je me demandais si tu n’avais un peu de camomille ? »

Cassée. C’était comme ça qu’il décrivait sa voix. Ça faisait des jours qu’il n’avait pas parlé, qu’il ruminait en silence. Qu’il restait dans son petit monde, monde dans lequel Nuage du Titan était toujours vivant.

Codage by Kayl pour Dusky only
La chantant le Matin
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Petite Lueur d'Espoir ~
Messages Messages : 262

Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 44
Mentor / apprenti : Varda
La chantant le Matin
 Ven 12 Juil 2019 - 18:03

I know how it hurts. I know how it hurts when your heart is broken and when you can't do something against that.

FT Cousine d’amour

Elle a peur. Elle est sur ses gardes, elle ne comprend pas ce qui se passe. Tout va trop vite, elle n’arrive plus à suivre. Cela lui fait peur, toute cette agitation, tout ce tumulte dans le camp. Elle était habituée à voir une Troupe immobilisée par la maladie, dont le seul bruit était les chansons qu’elle fredonnait, et dont la journée était rythmée par les allés-retour des guerriers sains. Et maintenant, il y avait trop de bruit, trop de gens, trop de tout. Elle avait failli faire une crise de panique. Elle avait failli essayer de chercher un lieu calme et désert ou pleurer et passer toute sa haine et son désespoir sur ses joues, cette drogue dont elle était devenue dépendante et qui lui prenait tout et ne faisait que l’éloigner de plus en plus des autres. Elle savait que ce qu’elle faisait était mal, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle était en piteux état, avec ses insomnies à répétition, ses joues balafrées et ses tremblements incontrôlables. Elle allait le faire, et puis elle avait vu Trïco. Elle le regardait. Il était magnifique avec des yeux qui représentaient toute la douceur du monde. Il a les yeux protecteurs, comme Sol. Elle aimait ses yeux, elle pourrait s’y plonger éternellement. Il n'est peut être pas vraiment grand, mais il fait une bonne tête de plus que la novice lorsqu'ils sont face à face. Lorsqu'il parle, il a une voix grave mais emplie de douceur. Une belle voix. Une voix qui donne envie de se blottir contre lui et de l'écouter parler encore et encore.

Et quand elle le regardait, elle pensait à toutes les bonnes attentions qu'il avait eu à son égard; le fait de lui rapporter des proies a chaque fois qu’elle était trop occupée pour penser à elle-même, lui dire de s'allonger contre lui lorsqu'elle tombait littéralement de fatigue durant le mal rouge, le fait d'être un confident, le fait d'être là, tout simplement. Elle n’avait pas pas beaucoup d'amis, parce que La était beaucoup trop timide pour ça. Mais Trïco, il a avait réussi à l’approcher. Elle l’aimait beaucoup, il était gentil avec elle, jamais violent ni brusque. Il est toujours là, et quand il sourit, ses magnifiques yeux se plissent. Il arrivait à la faire rire, il arrivait à lui donner le courage d’accomplir des choses qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir faire.

Il la rendait meilleure, tout simplement.

Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait pour lui, dans ce maelström d’émotions qui la caractérisait. Elle n’avait pas le talent de Mi pour  décoder le comportement masculin, ni sa facilité pour la drague. Elle se demandait d’ailleurs ce que Trïco attendait pour aller draguer sa soeur, celle sur qui tous les projecteurs étaient braqués. Mais il est vrai qu’elle était détruite par la mort de Vind. Tué par sa main. Elle n’avait ni la force et ni le charisme de Sol.

Sa soeur lui dirait de se laisser faire, de profiter qu’un mâle semble s’intéresser à elle. Elle ne sait pas ce qu’elle compte faire. Elle n’est sûre de rien, sauf que Trïco est son meilleur ami, et qu’elle l’aime beaucoup. Elle ne veut pas le perdre comme elle a perdu ses parents. C’est pour ça qu’elle ne voulait pas qu’il reste longtemps avec elle pendant l’épidémie. Pour ne pas qu’il tombe malade et qu’il parte, comme tout le monde est parti.  

Pourtant, il était là. Il était devant elle, à l’observer de son air inquiet, comme si elle avait peur qu’elle se brise à tout moment. Il ne savait pas que c’était une bombe à retardement. Dont le décompte se rapprochait fatalement de la fin, chaque jour un peu plus. Et il continuait à la regarder avec ce regard, celui qui la faisait fondre. Et elle allait mieux. Il se rapprochait d’elle et elle respirait plus librement, elle remettait les pieds sur terre et recommençait à prendre conscience du monde autour d’elle. Et quand il se collait à elle, elle revivait.

Il n’était pas resté longtemps. Il s’était séparé d’elle pour aller chasser à regret. Mais le peu de temps qu’il avait passé avec la novice lui avait donné assez de force pour rentrer dans la tanière et se reposer un peu. Elle n’était pas guérie - peut-être ne le serait elle jamais tout à fait - mais en tout cas, elle allait mieux. Il repoussait le mal. Et elle en avait besoin, de ça. Elle en avait désespérément besoin. C’était un peu sa drogue, et elle se raccorchait à lui sans penser aux conséquences.

Elle rentrait dans le Séquoia sans accorder un seul regard aux autres membres de sa Troupe. Ils se débrouilleraient pour la première fois sans elle depuis le début de l’épidémie, et si problème il y avait, il y aurait toujours Hélios ou Varda pour les aider. Elle s’allongea sur sa couche et s’endormit d’une traite.

Elle se réveilla en sursaut en entendant un toussotement. Elle s’assied précipitamment et regardait le chat devant elle. Elle ne le connaissait absolument pas, du tout. Il avait pas une odeur de Troupe, ni d’Escogriffe ce qui la fait se détendre immédiatement. Elle le regardait d’un air interrogateur, se demandant pourquoi il n’était pas allé voir Varda ou Hélios. Cela ne voulait dire qu’une chose; il voulait la voir elle. Mais pourquoi ?

« Excuse-moi de te déranger. Je m’appelle Nuage… euh Citron Vert, je fais partie des chats venant des clans. En fait, je suis même guérisseur. Et je me demandais si tu n’avais un peu de camomille ? »

Elle le regardait attentivement. L’intonation de sa voix était...bizarre. On aurait dit qu’il n’avait pas parlé depuis des lunes. Et c’est surtout son nom qui l’intrigeait. Citron Vert. Citron Vert. Ce nom ne pouvait provenir que d’un seul endroit, celui dont elle ne connaissait l’existence que par les récits des vieux chasseurs. Les Clans. Et la suite de sa phrase le prouvait. Elle avait vaguement entendu parler de la venue des Clans aux Troupes, soit disant pour chercher le remède. Alors comme ça, les Clans avaient dû subir eux aussi la mystérieuse épidémie qui s’était abattue sur les Troupes.

Elle laissait les chats plus extravertis, comme Varda ou même Naimya, leur donner toutes les indications pour le remède. Elle avait fait sa part de travail en le trouvant et en le transmettant à la Troupe Inondée, et elle ne souhaitait pas encore une fois se retrouver sous le feu des projecteurs ou gagner une quelconque reconnaissance. Elle avait sauvé sa Troupe, ou du moins le maximum de gens, et cela lui suffisait.

Elle posa ses yeux sur lui. Alors comme ça, il était guérisseur. Comme elle. Elle lui sourit doucement. La novice savait que les troupes et les Clans n’avaient pas les mêmes méthodes de soin, et elle espérait qu’ils pourraient en échanger. Mais avant tout, elle portait son regard sur le chat. Il avait les yeux injectés de sang, et ce n’était pas dû uniquement à la fatigue. Il était entrain de se droguer. Avec de la camomille. Cette plante qu’il suppliait de lui donner à ce moment même. Elle jeta un coup d’oeil dans les compartiments destinés à garder les plantes à l’abri, et elle ne vit qu’une dose. Juste suffisante pour éloigner la douleur de Kato. Elle ne pouvait pas lui donner, et elle doutait que ce soit une solution. Alors elle prit la parole, d’une voix douce et claire.

“- Tu as l’air épuisé. Tu devrais faire une sieste d’abord, et après, on en parlera. Tu peux dormir ici, sur ma tanière. Je ne bougerai pas.”

Sa voix était ferme. Elle savait ce que c’était de crouler de fatigue et de désespoir, et elle ne pouvait pas le laisser dans cet état là. Elle espérait qu’il accepterait, elle n’avait pas la force de se battre contre lui. Ni la volonté.  

Citron Vert
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Dusky
Messages Messages : 250
Citron Vert
 Mar 16 Juil 2019 - 16:38



I'm not a junkie, I'm just desperate


Dusky & Cousine


La Guérisseuse avait eu peur de lui. Oh, il le comprenait. Il comprenait qu’il pût faire peur à autrui. Il faisait peine à voir. Il était pathétique. Il était un simple fantôme, hanté par d’autres fantômes. Celui de sa mère de coeur, celui de Nuage du Titan, celui de Nuage d’Encre, qu’il n’avait pas réussi à sauver. Un incapable. Voilà ce qu’il était. Voilà comment il était né et comment il allait mourir. En tant qu’un incapable. Incapable de gagner l’amour de sa mère biologique. Incapable de vivre sans risquer de se briser à chaque instant. Incapable d’avoir des amis. Incapable de sauver son meilleur ami.

Il n’était qu’une construction en sable. Fragile, temporaire. Il avait déjà perdu ses tours, ses repères. Il attendait simplement que la marée vint le cueillir. Il attendait avec impatience ce moment de répis, emporté par l’eau. Éparpillé dans la mer. Une construction vouée à être brisée. Mais il savait que les vagues allaient mettre du temps avant de venir massacrer ce tas de sable qui ne ressemblait plus à rien. Ce tas de sable qui se contentait d’exister, sans pour autant se reconstruire. Il attendait son heure, voilà tout.

Elle sourit. C’était un joli sourire. Un sourire fatigué, mais joli. Le mal rouge avait dû tellement l’épuiser. Oh, il comprenait, hein. Lui aussi, il tenait à peine debout. Mais ça, il s’en fichait. Il en avait rien à fiche de mourir. Absolument rien. Qu’elle vînt, la mort. Qu’elle vînt seulement. Il la saluera comme une vieille amie, lui qui avait déjà tant souffert. Si jeune. Et pourtant si triste. Si brisé mentalement. Presque plus rien ne le retenait, ici. Presque. De simples mortels. Ils finiront par le laisser également. Comme Nuage du Titan. Comme Éclat Lunaire.
Tout le monde finira par mourir un jour.
Et, dans un élan d’égoïsme, il voulait être le premier.
Il était las de souffrir.
Il était las de vivre.

Il attendait sa réponse. Il espérait qu’elle allait accepter. Vraiment. Parce que sinon, eh bien, il ne savait pas comment il ferait. Il ressemblait déjà actuellement à un mort-vivant, alors sans sa dose de camomille ? Ahah. C’était mort. Il pouvait pas vivre sans sa dose. Il pouvait pas dormir sans. Il pouvait pas supporter tous ces félins autours de lui sans. Il pouvait pas supporter sa propre compagnie sans. Il pouvait pas supporter le monde, la vie, tout, sans camomille. Il avait besoin de ça. Il en avait vraiment besoin. Elle comprendrait. Oh, elle devait comprendre.
Il était si désespéré.

« Tu as l’air épuisé. Tu devrais faire une sieste d’abord, et après, on en parlera. Tu peux dormir ici, sur ma tanière. Je ne bougerai pas »

Elle lui avait parlé de la même manière qu’il parlait aux guerriers ne voulant pas se faire ausculter. Il était pas un putain de patient, bordel. Il était son égal, ils avaient le même poste. Ils soignaient des gens. Et lui, il avait besoin de cette putain de camomille de merde. Putain. Elle allait pas lui en donner, n’est-ce pas ? Il l’avait vu. Il l’avait vu dans son regard. Il l’entendait dans son ton. C’était aussi celui qu’on employait quand on devait annoncer à quelqu’un qu’un membre de sa famille venait de décéder. Il aimait pas ça. Pas ça du tout. Mais il se contenta de serrer les dents. Il n’allait pas dormir. À quoi bon ? Et puis, même s’il le voulait, il n’y arriverait pas. Pas sans camomille. Dormir, c’était trop compliqué pour lui. Il n’avait pas envie de rêver. Parce que dans ses rêves, il y avait toujours une chance. Une chance de parler avec le clan des étoiles. Il voulait pas leur parler. Et puis, il y avait aussi le risque de rêver de Nuage du Titan. Et il voulait pas rêver de ça non plus. Il voulait pas rêver de lui. Il voulait juste oublier. C’était pas si compliqué ?

Il regarda la Guérisseuse. Et il secoua négativement de la tête.

« J’peux pas dormir. Tu sais comme moi les effets de la camomille. Calmant. Anti-choc. Anti-stress. Sans camomille, je peux pas dormir. Ni avoir l’esprit tranquille. »

Il balaya du regard ses réserves. Il y avait beaucoup de plantes qu’il ne reconnaissait pas, mais il y en avait quelques unes qui étaient pareilles à celles de chez lui. Il s’assit, battit de la queue. Il était patient. Fatigué. Las. Mais patient. Et sans sa dose, il ne pourra rien faire.

« S’il te plaît, donne-moi un peu de camo’. Ou un truc qui a les mêmes effets dans ta réserve. N’importe quoi. Ou même des baies d’if, tant qu’on y est. Autant ingurgiter ça, ce sera plus rapide. »

Il soupira. Au point où on en était, le suicide restait une bonne option.

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