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Un message important with Petit Loup

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 Sam 8 Mar 2014 - 11:52
/Désolé pour le nom de ta mère, j'ai mis le premier nom qui me passait par la tête, dis moi si tu veux changer/

Iris se réveilla aux premières lueurs de l’aube, roulée en boule sur le canapé. C’était un dimanche –depuis le temps, Iris avait fini par comprendre la notion du temps de ses maîtres– et  Hélène et Victor, ses Bipèdes, ne travaillaient pas ce jour là. La petite famille d’Iris sortait en général le samedi soir, et le dimanche était consacré au repos. Iris s’étira consciencieusement, et se dirigea vers la cuisine, tout en repensant à sa soirée de la veille.
Elle avait fait ses adieux à Plume, sa voisine. Plume avait demandé à Iris d’aller prévenir son fils, un « clanique » de son départ. Elle avait l’air anxieuse à l’idée de le laisser seul à son père, un féroce guerrier, bien que très loyal lui avait-elle expliqué. Iris avait donc pour mission de retrouver ce gosse et de lui faire passer les adieux de sa petite maman. Mais tout d’abord, prendre des forces. Pourtant, ce matin, Iris ‘avait pas envie de croquettes, ni de pâtée.
Elle voulait … du lapin. Une chair tendre et parfumée, qui lui ravirait les papilles, voilà ce qu’elle attendait. Cela tombait bien, le lapin était justement une spécialité du Clan du Vent, le Clan dans lequel le petit était élevé. Pourquoi pas faire d’une pierre deux coup ? La féline se leva doucement, et sans un bruit, elle quitta la maison par la chatière. Iris traversa son jardin, et continua son chemin au bord de la route, cherchant le passage piéton. Iris avait depuis longtemps remarqué le manège des Monstres et des Bipèdes devant ces petites lumières clignotantes. Ainsi, même les plus forts sont réduit en esclavage par des petites boules lumineuses, se disait-elle. Elle attendit qu’un Monstre passe et s’arrête. Elle savait lorsque la créature était arrêtée qu’elle pouvait passer sans risque, car aucun Monstre n’osait défier la volonté des lumières.  Peut-être était-ce le Clan des Étoiles des Monstres songeait la jeune chatte. Un premier Monstre passa en trombe, sans s’arrêter.
Le deuxième, lui, ralentit considérablement, et se stoppa devant le feu-rouge. Iris se jeta ventre à terre sur le Chemin du Tonnerre, et courut de toutes ses forces, elle savait que les créatures désobéissaient parfois aux lumières rouges et reprenaient leur course. La féline, une fois saine et sauve de l’autre côté, reprit son souffle. Elle se donna quelques coups de langues pour masquer l’odeur âcre qui émanait de son pelage, mais se ravisa bien vite, un goût amer sur la langue. La jeune chatte longea ensuite prudemment la forêt, veillant bien à rester à la lisière du bois. Pas la peine de se mettre à dos le Clan du Tonnerre.
Ensuite elle continua en restant sur le bord de leur territoire, avant d’arriver devant le Grand Chemin du Tonnerre, une route deux fois plus grande que celle qu’elle venait de traverser. Et ici, pas de lumières rouges. Iris courut comme si sa vie en dépendait. Ensuite elle continua à longer la route,sursautant à chaque fois qu’un Monstre passait près d’elle. À un moment, elle bifurqua et s’enfonça dans la forêt. Elle arriva enfin au Quatre Chênes, un lieu sacré pour tout guerrier qui se respecte. Iris se demanda ce que ça faisait d’être en haut du grand rocher qui surplombait la clairière, et elle décida d’y grimper, juste pour voir. Une fois tout en haut, elle éprouva une sensation de puissance et de pouvoir incomparable, avant de redescendre sur terre : si un guerrier la trouvait ici, il lui arracherait les oreilles pour avoir osé s’asseoir à la place des chefs.
Iris regagna donc la terre ferme, regrettant pour la première fois de sa vie de ne pas être mieux considérée par les Clans. Elle continua sa route en direction de la lande, et peu à peu, les arbres laissèrent place à la bruyère. Iris s’arrêta devant le marquage du Clan du Vent. Pénétrer dans leurs terres pouvait lui apporter des ennuis à profusion… Iris secoua la tête pour chasser son hésitation : elle devait bien ça à Plume. Elle se roula dans le marquage pour camoufler son odeur, et s’enfonça dans les terres Venteuses. Iris suivit la trace ancienne de plusieurs guerriers du Clan du Vent pour trouver leurs camp. Elle rampa derrière un buisson, et détailla le camp.
De nombreux chats s’affairaient, tous semblaient avoir une tache bien précise. La guérisseuse rangeait des remèdes dans un coin, aidée de quelques chatons, des anciens racontaient des histoires aux novices qui changeait leurs litières, et un groupe de guerrier rassemblé eu pied du Promontoire s’apprêtait à partir en patrouille. Une fois que les guerriers furent sortit, le camp apparut étonnamment calme.  Iris vit un petit chaton sortir de la pouponnière fier comme un paon, et prendre une proie sur la pile de gibier. Bien que son odeur soit semblable à celle du Clan, Iris reconnu sur son pelage un fumet qui ressemblait à l’odeur de Plume. Elle appela donc la petite boule de poils qui déjeunait seule.
-Pssit ! Pssit !
Le chaton tourna la tête vers le buisson dans lequel était cachée la jeune domestique. Iris poursuivit à voix basse:
-Petit Loup ? Rejoins moi au Grand Roc, je ne peux pas rester ici très longtemps ... Et apporte moi un lapin ! Ne put s’empêcher d’ajouter la féline.
Elle sortit de son buisson, contourna le camp et s’assit au pied du Grand Roc. Le chaton ne tarda pas à arriver, un lapin dans la gueule. Il la dévisageait avec des yeux de merlan frit. Iris s’expliqua :
-Je suis une amie de ta mère, Petit Loup. Tu es bien Petit Loup ?
Iris s’assit sur son arrière train, et se lécha une patte, attendant que la boule de poils réponde.
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 Lun 10 Mar 2014 - 20:48
Un chaton roux et blanc sortit de la pouponnière, la queue entre les jambes, sous les feulements d'une chatte furieuse. Comment cela, il ne fallait pas tirer sur la queue et les oreilles des nouveaux nés ? Mais il voulait juste jouer! Ces petits dormaient tout le temps, Petit Loup avait essayé de les réveiller... Mais apparemment, cela n'avait pas plus à la reine qui surveillait les chatons ce matin là. Le petit mâle entendait encore ces cris.

- Petit Loup ! Si je te revois faire ça, tu vas sentir se que c'est que de se faire tirer les oreilles !

Petit Loup alla s’asseoir près des buissons qui entouraient le camp du Clan du Vent, après avoir choisis une souris sur le tas de gibier. De là, il voyait tous les chats qui s'activaient. Il y avait quelques guerriers qui revenaient d'une patrouille de chasse, la gueule pleine de proie. D'autres, qui avaient sûrement rester éveillés pour une patrouille nocturne, sortaient de sous le pin tordu, les yeux embués de sommeil. Pourtant, même avec leurs petits yeux fatigués, leurs queues basses et leurs pelages en bataille, les guerriers forçaient le respect. Une aura de force, de puissance, se dégageait des chats sauvages devenus adultes.
Un jour, je serais comme eux ! pensa le chaton avec fierté.
Naturellement, son regard glissa alors jusqu'à la tanière des apprentis. Ceux qui avaient déjà fini leur entraînement matinal discutaient, couchés sur la terre chauffée par le soleil. Petit Loup les rejoindraient bientôt, dans moins de deux lunes.

- Nuage du Loup... murmura-t-il. Cela sonne bien !

Il chercha du regard les autres apprentis. Quatre d'entre eux étaient assis près de la tanière des anciens, écoutant avec émerveillement les récits fantastiques des vétérans du Clan. A quelques longueurs de queue, la guérisseuse, Plume des Rosiers, couvait du regard les novices qui buvaient les paroles des vieux guerriers.
Petit Loup ronronna de contentement. Tous ces chats qui vivaient ensemble, heureux, en harmonie. C'était la vie de Clan. Et le chaton savait que pour rien au monde il n'aurait quitté cette vie là.

Une odeur inconnue le tira de ses pensées. Un chat ennemi rodait près du camp ! Petit Loup s'apprêtait à alerter les guerriers les plus proches quand il lui sembla entendre quelque chose qui le laissa sans voix. L'inconnu... connaissait son nom !

- Pssit ! Pssit ! Petit Loup ? Rejoins moi au Grand Roc, je ne peux rester ici très longtemps... Et rapporte moi un lapin !

Le chaton resta ébahie. Mais qui était le chat qui osait pénétrer sur le territoire du Clan, malgré les patrouilles ? Et surtout, d'où le connaissait-il ? La curiosité fut bientôt trop forte pour le petit mâle. Prudent, il s'approcha à pas de loup du tas de gibier. Il avait déjà mangé. Si quelqu'un voyait qu'il se resservait, en choisissant en plus une proie aussi grosse qu'un lapin, il passerait un mauvais quart d'heure. Il choisit un lapin bien dodu et, ni vu ni connu, quitta le camp en passant sous un buisson.
Petit Loup connaissait le chemin, il était déjà allé au Grand Roc avec Nuage Bleu. Seul la taille de la proie le dérangeait. Car le lapin était presque aussi gros que lui... Mais le chaton réussi quand même à rejoindre le lieu de rendez-vous sans trop de difficultés.
Une chatte blanche, au pelage long et fourni, l'attendait en faisant sa toilette. Elle le regarda en souriant.

- Je suis une amie de ta mère, Petit Loup. Tu es bien Petit Loup ?

Petit Loup lâcha le lapin.

- Ma... ma maman ?


Aussitôt, son cœur s'emballa. Le chaton n'avait jamais vu sa mère. Flamme de Magma disait toujours qu'ils iraient la voir quand il sera plus grand... Mais peut-être que l'inconnue allait l'emmener la voir ? Un énorme sourire fendit le visage de Petit Loup.

- Est-ce qu'elle va bien ? Est-ce que c'est elle qui t'envoie ? Elle veut me voir, c'est ça ?

[Non non, ce nom est très bien ! :) Et moi, je suis désolée d'avoir mis tant de temps à répondre...]
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 Sam 22 Mar 2014 - 14:05
- Ma... ma maman ?
Abasourdi, le chaton dévisageait la jeune femelle. Puis son visage s’éclaira. Un sourire béat aux lèvres, il s’exclama :
-Est-ce qu'elle va bien ? Est-ce que c'est elle qui t'envoie ? Elle veut me voir, c'est ça ?
Iris se sentit tout à coup coupable. Qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Elle aurait mieux fait de ne jamais venir. Elle avait traversé tout le territoire du Clan du Vent pour annoncer à un chaton que sa mère avait été emmenée par des Bipèdes très loin de lui. Quelle idée stupide ! Elle avait réellement imaginé ne serait-ce qu’un instant que le petit lui serait reconnaissant de lui avoir annoncé une nouvelle pareille ? Si ça se trouvait, il n'avait jamais vu sa mère ! Mais c’était trop tard. Quand le vin est tiré, il faut le boire.
Iris avait entendu un jour ses maîtres prononcer cette phrase. Ce n’était que maintenant qu’elle en comprit le sens. Elle devait aller jusqu’au bout, ne serait-ce que pour Plume. Et parce qu’ainsi l’enfant pourrait tourner la page, pas comme elle qui restait bloquée sur son histoire familiale compliquée.
Alors, prenant son courage à deux pattes elle bégaya, hésitante.
-Petit Loup... Ta mère est partie. Ses... Ses maîtres l’ont emmenée loin d’ici, mais elle n’a jamais cessé de t’aimer. C’est pour cela qu’elle m’a envoyée, elle voulait te dire qu’elle ne t’oublierai jamais...
Iris scrutait maintenant le chaton, à la recherche de ses émotions. Il parut déçu. Ses poils hérissés par l’excitation retombèrent pitoyablement sur son petit corps frêle.
Iris, ne sachant pas trop comment réagir se mit à la place du chaton. Si elle était Petit Loup elle apprécierait que quelqu’un l’épaule dans cette épreuve difficile... Mais Petit Loup n’était pas elle, et peut-être qu’il voulait aussi juste être seul et avoir la paix pour méditer cette triste nouvelle.
Iris se dit que qui ne tente rien n’a rien, et elle s’approcha du chaton. Elle fit glisser sa queue contre son flanc, dans l’espoir de l’apaiser.
Devant la tristesse du chaton, Iris sentit la moutarde lui monter au nez. A quoi pensait donc les Bipèdes de Plume en déménageant ? Ils étaient vraiment égoïste de la forcer à abandonner son chaton pour aller à l’autre bout du monde ! Iris se demanda si sa vie en valait vraiment la peine. Obéir, encore et toujours à ses Bipèdes parfois stupides...
Mais c’était toujours mieux que de mourir de faim et de froid dans la forêt, ou de vivre seule sans personne, car Iris n’était pas dupe, elle savait que si elle quittait ses maîtres et leur maison, elle ne serait jamais accepté dans n’importe quel Clan, condamnée à devenir solitaire.
Pauvre Petit Loup ! Il devait avoir tant souffert... Car la jeune chatte savait que les « purs guerriers » n’étaient pas tendre avec les Clan mêlés et les fils de domestiques.

[HRP : Désolé pour la longueur, j'ai essayé de rallonger au maximum, mais je suis en panne d'inspiration]
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 Dim 23 Mar 2014 - 17:14
[C'est pas grave, ça arrive à tout le monde !]

Petit Loup vit le visage de la femelle se décomposer. Elle perdit tous ces moyens et ces yeux se remplirent de larmes. Le chaton, stupéfait, ouvrit la bouche pour demander ce qu'il se passait. Mais les mots restèrent coincés dans sa gorge et il referma la gueule. Son cœur s'emballa, comme si il avait comprit avant son ami le cerveau ce qui était en train de se passer. En quelques secondes, Petit Loup était passé de l'expression d'un enfant attendant le Père Noël à un visage exprimant la plus grande angoisse.
Qu'est-ce-qu'il y a avec ma maman ? Elle a envoyé sa copine me chercher pour que j'aille la voir, c'est sûr ! Mais pourquoi la chatte elle est toute triste alors ? Est-ce qu'il est arrivé quelque chose ?
Le chaton secoua la tête, comme pour chasser ces sombres idées de sa tête.
Mais non, ce n'est pas possible !
Pourtant, ces craintes furent confirmées quand la femelle, hésitante et bégayante, ouvrit la bouche.

-Petit Loup... Ta mère est partie. Ses... Ses maîtres l’ont emmenée loin d’ici, mais elle n’a jamais cessé de t’aimer. C’est pour cela qu’elle m’a envoyée, elle voulait te dire qu’elle ne t’oublierai jamais...

Le chaton ne réagit pas tout de suite. C'était comme si les mots de la chatte n'arrivaient pas atteindre les petites oreilles du mâle. Ces poils dressés par l’excitation retombèrent lentement. Et puis, au bout de plusieurs secondes seulement, l'horrible vérité vint le frapper de plein fouet. Aussitôt, ses yeux furent inondés de larmes et une énorme boule se forma dans sa gorge.
Non... Non... Non ! Maman !

-Non ! Pas ma maman ! Pas ma maman !

Petit Loup s'effondra, secoué de sanglots.
Maman... Je ne verrais jamais ma maman.
A cette pensée, ces larmes et ses cris redoublèrent encore.
Pourquoi ? Pourquoi ils ont fait ça ?
Le chaton aurait sûrement pu rester comme cela, à pleurer, couché sur la pierre froide, si il n'avait pas sentit une chaude fourrure contre lui. Il se blottit contre la femelle, essuyant ces joues trempées de larmes dans la robe blanche. Impossible de savoir combien de temps il resta comme ça, ses sanglots s'atténuant peu à peu.
Enfin, après un ce qui lui sembla durer plusieurs heures, le petit mâle se releva. Digne, il essuya du bout de sa queue les derniers signes de sa tristesse. Il pleurerait sa mère plus tard.

- Pou... Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça ? Pourquoi est-ce qu'ils sont partis ?
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 Mer 9 Avr 2014 - 15:21
Iris démunie et impuissante, regardait donc le chaton pleurer et se blottir contre elle. Pourtant au bout de quelques minutes, il se reprit et, reniflant et ravalant ses larmes, il s'éloigna un peu d'elle.
Iris impressionnée par sa force de caractère, le frôla du bout de la queue afin de le rassurer quant à son avenir. Elle serai là pour l'aider et le soutenir venait-elle de décider, faisant office de grande soeur ou de tata. Mais petit Loup, le regard brillant de rage et de souffrance, ne paraissait pas sentir les caresses réconfortantes de sa nouvelle amie. Encore sous le choc, il demanda à Iris d'un ton accusateur:
- Pou... Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça ? Pourquoi est-ce qu'ils sont partis ?
Cette question attendait cruellement une réponse. Pourquoi la vie nous brise-elle ainsi sur des questions si dures ? Car Iris ne pouvait rien répondre au chaton en cet instant. Elle ne pouvait rien dire, sans se mettre dans une position délicate, vis à vis de ses maîtres ou du chaton. Car Iris n'était pas une langue de vipère qui colportait du mal derrière le dos des gens, mais elle ne pouvait pas rester impuissante face à la détresse du chaton. Et en même temps, son amour pour ses maîtres l'empêchait de les haïr. Elle avait l'impression d'être un bonhomme de neige entre deux braseros, deux mondes, consumée par l'intensité de ces deux flammes si différentes, l'une sauvage et libre, celle de la vie clanique, et l'autre tendre, douillette et confortable, celle de la vie citadine. Les deux feux comportaient des défauts et des avantages, le froid et la faim s'ajoutaient à la liberté, et l'obéissance opprimait la calme vie de chatte domestique.
Iris s’efforça de répondre au petit chaton, même si sa réponse risquait d'être maladroite.
-Je ne sais pas. Je pense qu'ils ne le savaient pas. Je pense qu'il ne voulait pas faire de mal à ta mère, non... Je pense plutôt qu'ils ignoraient qu'elle avait un fils, c'est tout. Mais c'est vrai que ça ne les excuse pas. Et puis, dis toi qu'un jour on ira peut-être voir ta maman, quand tu sera grand. Si tu es un très bon guerrier, peut être que ton chef te laissera partir quelque jour ?
Ces paroles suaves semblèrent apaiser Petit Loup, qui se détendit un peu. Elle voulait que sa tirade lui remonte le moral, elle se demanda donc ce que voulaient absolument les chatons claniques... Être chef évidemment ! Iris poursuivit :
-Oui, tu sera un guerrier formidable. Ton âme est pure, tu sera un grand combattant... Le meilleur d'entre tous, tu sera loyal, preux... Ton chef te désignera évidemment lieutenant, vu que tu sera très populaire... Tu sera ensuite un grand chef... Le meilleur de la forêt...
Bercé par ses paroles enjôleuse, le petit se calma petit à petit. Il s'assit sur son arrière train, attendant visiblement la suite de l'histoire.
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