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Partie de Chasse entre amie (Séia et Volcan)

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 Lun 28 Déc 2015 - 15:06
Partie de chasse



Avec Volcan



Le froid pénétrait la fine fourrure de la jeune chasseuse et le silence régnait dans le camp. Elle discerna difficilement la pile de gibier. Vide. Pourtant, aller chasser ne la tentait pas. Un froid pareil aurait découragé n'importe qui. Mais elle n'était pas n'importe qui. Elle fit quelques pas vers l'entrée et se ravissa. La jeune chatte ne voulait pas chasser seule. Le soleil éclairait à peine la camp et à part quelques chats, tous étaient encore dans les pattes de Morphée. Et quand bien même ils étaient réveillés, aucun d'eux n'avait eu le courage de se mettre debout.
Montagne aux Roches Mystérieuses faisait sa toilette à l'entrée d'une cavité qui lui servait de tanière provisoire et d'après ses yeux qui passait des chasseurs à la réserve de gibier, elle voulait qu'ils aillent chasser. Elle haussa les épaules et regarda le coin où les guerriers passait leurs nuits. Nex s'endormant sous l'averse faisait la moue en enlevant les boules de mousse collés à sa fourrure. Les vétérans discutait ensemble de sujets plutôt sombre. Et tout les autres dormait à pattes fermées.
Séia rêvant près du lac laissa ses pensées dériver loin du camp provisoire vers ses souvenirs enfouis. Elle secoua la tête. Séia détestait quand ses souvenirs l'assaillait en pleine journée. Déjà qu'ils la torturaient la nuit. La jeune chasseuse voyant bien que personne ne comptait partir chasser, elle fit volte-face et retourna sur son nid de mousse.
Le soleil brillait haut dans le ciel à présent. Séia leva la tête  et sentant la chaleur du soleil réchauffer sa truffe, elle se leva. Maintenant le camp tout entier était réveillé. Les chatons avaient commencé leurs jeux, leur mère les observant du coin de l'oeil et leur père surgissant de nulle part pour les empêcher de dégringoller dehors. Cette scène lui rappela sa propre enfance et lui fit verser quelques larmes. Elle secoua une nouvelle fois la tête. Penser à Papa, à ma soeur et à mon frère me met les larmes aux yeux. Et puis, j'ai toujours ma mère, alors pourquoi penser à ceux qui sont morts ? pensa la jeune chatte. Elle jeta un ultime regard à la petite famille et fit volte-face, refoulant ses larmes.
Séia leva les yeux vers  un léger surplomb où la Meneuse et son Flambeau s'étaient installé. Maintenant qu'elle y repensait à tête reposée, la réaction de Volcan ne ressemblait pas à celle qu'elle connaissait. Cette Volcan qui s'était écrié que ce serait la guerre si on ne lui rendait pas les disparus... Il falait bien avoué qu'une fois qu'elle était monté sur le Grand Rocher, la jeune chatte avait eu l'impression que la Volcan qu'elle avait connu n'avait jamais existé, que c'était comme la terre à la saison des neiges, qu'on ne la voyait pas sous sa vraie forme. Et, la chasseuse pensa à une autre chose. Elle était presque sûre que les Clans n'avait rien à voir avec ses enlèvemets et que tous se trompaient à s'accuser les uns les autres. Mais bon, je ne suis pas Meneuse, ce ne sont pas mes affaires. songea-t-elle.
Devant leur nid de mousse se tenait Volcan et Elbion. La Meneuse lui jeta un regard, finit sa discussion et vint à sa rencontre.
Chouette, quelqu'un avec qui discuter ! Peut-être qu'elle m'écoutera. songea la chasseuse.
Le pelage noir de son amie offrait un fort contraste avec le paysage blanc de la saison des neiges. La jeune chatte fit quelques pas vers sa meneuse et dit, d'une voix assuré :
- Volcan, ça te dit de venir chasser avec moi ?
La jeune chatte fixa ses prunnelles bleus sur sa Meneuse et attendit sa réponse.
Spoiler:



Le froid pénétrait la fine fourrure de la jeune chasseuse et le silence régnait dans le camp. Elle discerna difficilement la pile de gibier. Vide. Pourtant, aller chasser ne la tentait pas. Un froid pareil aurait découragé n'importe qui. Mais elle n'était pas n'importe qui. Elle fit quelques pas vers l'entrée et se ravissa. La jeune chatte ne voulait pas chasser seule. Le soleil éclairait à peine la camp et à part quelques chats, tous étaient encore dans les pattes de Morphée. Et quand bien même ils étaient réveillés, aucun d'eux n'avait eu le courage de se mettre debout.
Montagne aux Roches Mystérieuses faisait sa toilette à l'entrée d'une cavité qui lui servait de tanière provisoire et d'après ses yeux qui passait des chasseurs à la réserve de gibier, elle voulait qu'ils aillent chasser. Elle haussa les épaules et regarda le coin où les guerriers passait leurs nuits. Nex s'endormant sous l'averse faisait la moue en enlevant les boules de mousse collés à sa fourrure. Les vétérans discutait ensemble de sujets plutôt sombre. Et tout les autres dormait à pattes fermées.
Séia rêvant près du lac laissa ses pensées dériver loin du camp provisoire vers ses souvenirs enfouis. Elle secoua la tête. Séia détestait quand ses souvenirs l'assaillait en pleine journée. Déjà qu'ils la torturaient la nuit. La jeune chasseuse voyant bien que personne ne comptait partir chasser, elle fit volte-face et retourna sur son nid de mousse.
Le soleil brillait haut dans le ciel à présent. Séia leva la tête  et sentant la chaleur du soleil réchauffer sa truffe, elle se leva. Maintenant le camp tout entier était réveillé. Les chatons avaient commencé leurs jeux, leur mère les observant du coin de l'oeil et leur père surgissant de nulle part pour les empêcher de dégringoller dehors. Cette scène lui rappela sa propre enfance et lui fit verser quelques larmes. Elle secoua une nouvelle fois la tête. Penser à Papa, à ma soeur et à mon frère me met les larmes aux yeux. Et puis, j'ai toujours ma mère, alors pourquoi penser à ceux qui sont morts ? pensa la jeune chatte. Elle jeta un ultime regard à la petite famille et fit volte-face, refoulant ses larmes.
Séia leva les yeux vers  un léger surplomb où la Meneuse et son Flambeau s'étaient installé. Maintenant qu'elle y repensait à tête reposée, la réaction de Volcan ne ressemblait pas à celle qu'elle connaissait. Cette Volcan qui s'était écrié que ce serait la guerre si on ne lui rendait pas les disparus... Il falait bien avoué qu'une fois qu'elle était monté sur le Grand Rocher, la jeune chatte avait eu l'impression que la Volcan qu'elle avait connu n'avait jamais existé, que c'était comme la terre à la saison des neiges, qu'on ne la voyait pas sous sa vraie forme. Et, la chasseuse pensa à une autre chose. Elle était presque sûre que les Clans n'avait rien à voir avec ses enlèvemets et que tous se trompaient à s'accuser les uns les autres. Mais bon, je ne suis pas Meneuse, ce ne sont pas mes affaires. songea-t-elle.
Devant leur nid de mousse se tenait Volcan et Elbion. La Meneuse lui jeta un regard, finit sa discussion et vint à sa rencontre.
Chouette, quelqu'un avec qui discuter ! Peut-être qu'elle m'écoutera. songea la chasseuse.
Le pelage noir de son amie offrait un fort contraste avec le paysage blanc de la saison des neiges. La jeune chatte fit quelques pas vers sa meneuse et dit, d'une voix assuré :
- Volcan, ça te dit de venir chasser avec moi ?
La jeune chatte fixa ses prunnelles bleus sur sa Meneuse et attendit sa réponse.
Spoiler:
 




Partie de chasse /div>
Codage par Saphy
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 Mar 29 Déc 2015 - 20:23

« Une question...  »  

Zâan ft Luny





La femelle se tenait sur son tapis de mousse, regardant son camp de fortune au Grand Lac, ce lieu qui n’était pas le plus fréquenté par les chats claniques. Et surtout maintenant qu’ils savaient que des chats y avaient élus domiciles. Même si elle aurait préféré ne pas y avoir élu domicile, ne pas être venue ici. Elle se leva, s’étira, regarda autour d’elle et vit tous les chats qu’elle gérait, qu’elle encadrait. Des chasseurs étaient partis chasser, Elbion avait formé les patrouilles. Il l’avait fait parce qu’elle ne se levait pas, parce qu’elle préférait le contact de son lit de mousse au sol froid qui congelait ses coussinets. Et elle n’aimait pas les cauchemars qui habitaient son sommeil lorsque, enfin, elle parvenait à y tomber, mais il n’y avait qu’eux et le vide, et elle ne pouvait pas choisir lequel des deux elle voulait, les deux venaient. Elle promena son regard vide autour d’elle. Elle ne voulait pas avancer, elle ne voulait pas aller s’occuper de qui que ce soit, entraîner qui que ce soit, même sa novice.

Elle s’avança doucement sur le territoire qui appartenait à personne, mais qui les hébergeait à présent, tentant de ne pas laisser son regard dérivé là où sa fille se trouvait. Là où sa vie se trouvait, en dépit de ses obligations. Elle secoua la tête, reporta son attention sur le camp de fortune et se dirigea vers son flambeau. L’équivalent de lieutenant… Elle ferma brièvement les yeux. Pourtant, elle n’eut tout simplement pas la force de finir son chemin et elle retourna s’étendre sur son lit de mousse. Une ombre dans le camp. Voilà ce qu’elle était à présent, une vulgaire ombre qui semblait même ne plus exister. Elle se souvenait de la nuit de l’Assemblée. C’était peu après sa confrontation avec sa fille qui l’avait mise dans tous ces états et elle se souvenait de cette colère qui avait ébranlé tout son corps, tout son âme. Comme si chercher à préserver la vie des kidnappés pouvait la préserver elle, mais elle se trompait et elle s’en rendait bien compte et pourtant… pourtant, elle avait dit vrai : si les Clans avaient quelque chose à voir avec les enlèvements, ce serait la guerre. Non pas seulement pour ce qu’ils avaient fait aux Troupes, mais parce qu’ils auront piétiné le code du guerrier. Elle ne le suivait pas toujours, mais le Clan en tant que tel devait le suivre.

Elle ferma les yeux, tenta de retomber dans le sommeil, mais elle n’y parvint pas. Malgré elle. Elle ne se sentait pas bien. Le vide était là. Elle y était. Elle y sombrait, elle se sentait sombrer dans un gouffre qui l’aspirait terriblement. Elle soupira. Elle ne pensait pas les Clans capables de transgresser à ce point le code du guerrier, mais elle ne faisait pas confiance à Étoile Sanglante et Étoile de la Colombe. C’étaient les deux meneurs qui lui inspiraient le moins confiance. Étoile de la Mélopée… elle n’imaginait pas cette ancienne lieutenante qui était si douce kidnappé des chats, non. Mais les pires meurtriers étaient si aptes à se camoufler qu’elle ne faisait plus confiance à aucun membre des Clans. Sauf sa fille. Sauf Nuage de Cicatrice qui devait prendre bientôt son nom de guerrière, qui aurait déjà dû l’avoir. Si elle avait été là… sa fille serait guerrière, elle s’en serait assurée, mais elle n’était pas dans la forêt, elle était dans un territoire libre, pour s’occuper de sa Troupe. Sa Troupe qui était présentement prise en charge par le flambeau. Elle soupira et se leva de nouveau, se secoua. Ses membres lui semblaient si lourds.

Son regard jaune était terne, morne, il ne vivait plus. Plus comme avant. La meneuse qu’elle avait été n’existait plus. Cette meneuse douce, mais déterminée. Elle ne voyait plus pourquoi l’ancienne elle devait exister, quand elle avait tant perdu, quand elle ne retrouverait plus rien, plus jamais rien et qu’elle irait se perdre dans les tréfonds d’un territoire qui n’avait peut-être même jamais été le sien, quand elle savait tout ça et ne pouvait plus prétendre l’ignorer. Non, elle ne savait pas. Et elle aimerait aller se poster devant Nuage de Cicatrice, lui dire de la suivre, d’oublier tout ce qu’elle avait perdu et commencer une nouvelle vie, mais elle ne pouvait tout simplement pas le faire. Elle s’approcha du flambeau, se redressa et l’espace d’un instant, elle redevenait Volcan explosant sous les Braises, la meneuse qui avait une détermination d’acier et que personne ne pouvait ébranler, mais qui gardait sa douceur. L’espace d’un instant, d’un bref instant et puis, elle se recroquevilla sur elle-même. Elle semblait malade. Il n’y avait rien de plus douloureux que les blessures de l’âme. Elle lui parlait. Elle lui demandait quelles patrouilles étaient parties, quels novices deviendraient bientôt chasseurs, mais elle finit par sentir un regard sur elle. Un regard qui lui pesait, un regard qui l’étreignait, même si le regard ne voulait pas dire cela sans doute. Elle se tourna vers le regard et regarda une jeune chasseuse qui n’avait pas eu la vie facile. Séia. La meneuse s’ébroua, conclut la discussion et se dirigea d’un pas qui lui semblait toujours aussi lourd vers la chasseuse.

Devant la féline, Volcan ne parla pas. Elle ne savait pas quoi dire, elle restait là, la gueule entre-ouverte, comme pour dire quelque chose, mais rien ne sortit. Heureusement, la chasseuse, elle, parla. Elle l’invita à aller chasser. Chasser. Pour la troupe. C’était une invitation, pas un ordre. Volcan était meneuse, pas guerrière. C’était une Troupe, pas un Clan et personne ne s’adressait à elle comme Douce Mélopée le faisait quand elle l’envoyait chasser dans les marécages du Clan de l’Ombre. Elle inclina la tête et la redressa, mais aucune lumière ne vint éclairer les yeux éteints de la féline au pelage noir. Et la neige qui se faisait sentir, froide, n’aidait en rien.

« Bien sûr… allons chasser. » miaula-t-elle, se reprenant soudainement.

Devant sa Troupe, elle devait être forte. Elle était la meneuse. Pourtant, elle ne se sentait pas comme une meneuse. Elle se redressa. Elle paraissait plus forte, elle n’avait plus l’air malade. Elle se secoua de nouveau et ses eux semblaient plus vivants. Plus menteurs, mais plus vivants. Et d’un geste de la queue, elle l’enjoignit à la suivre, à s’éloigner du camp de fortune, à s’enfoncer dans la forêt. Si près du Clan de l’Ombre. Trop près et pourtant, elle ne fit que s’arrêter à la frontière qui séparait les territoires libres du Clan de l’Ombre.

« On devrait trouver quelque chose ici. »

Ou quelqu'un.
Sa fille.
Nuage de Cicatrice.
Mais elle n’était pas là.
Et Volcan était seule dans son âme.




Codage by Kayl pour Luny only
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 Mer 30 Déc 2015 - 15:12
Il fallait avouer



Avec Volcan



La fine pluie s'était peu à peu transformée en une neige qui la gelait jusqu'aux os. Les deux chattes s'approchaient des frontières, et ça Séia le savait. La forêt faisait peur à la jeune chasseuse. Elle détestait perdre tous ses repères durement acquis. Elle avait l'impression que les arbres allaient se refermer sur elle, l'étreindre jusqu'à l'étrangler. Bien sûr, il y avait une forêt sur son territoire. Mais ce n'était pas pareil. songea-t-elle. Sur son territoire, elle connaissait la forêt. Chaque arbre, chaque buisson, chaque terrier lui semblait familier. Mais ici, tout était nouveau. Elle avait l'impression qu'elle allait se perdre  et rester à errer pour l'éternité dans ce dédale inconnu d'arbres et de buissons. Comme si cela ne sufisait pas, tous ses soucis à propos des disparus, des Clans et des accusations, peut-être éronées des chefs et des meneurs, lui torturait la tête jour et nuit. Séia retourna à la réalité et se rendit compte que Volcan s'était arrêtée. La Meneuse dit :
- On devrait trouver quelque chose ici.
Trouver quelque chose ? Elle parlait sûrement de gibier. La jeune chasseuse huma l'air et sentit un léger fumet d'écureuil. Elle regarda Volcan et murmura :
- Je sens un écureuil.
La jeune chatte détala sans attendre de réponse. Elle pila lorsqu'elle fit l'écureuil, faisant sa réserve de noisettes pour l'hiver. Escuse-moi, petit écureuil, mais ma Troupe a besoin de ta viande. La jeune chatte se posta en position de chasse et avança, ses pattes frolant à peine la sol froid et duveteux. Séia éprouvait toujours de l'adrénaline lorsqu'elle chassait. Elle se demandait toujours pourquoi voulait-elle, du temps de la pouponière, se priver de ce plaisir. Dès qu'elle fut assez proche de sa proie, elle bondit et l'a tua d'un coup de croc à la gorge. Elle chercha des yeux Volcan. La Meneuse l'avait suivi et attendait tappie derrière un buisson. La chasseuse s'approcha de sa Meneuse et dit d'une voix claire :
- Voilà.
Les deux chattes reprirent leur route. Séia hésitait à avouer à la Meneuse ses doutes. Elle prit son courage à deux pattes et miaula :
- Tu sais, je pense que l'on se trompent à s'accuser les uns les autres.



La fine pluie s'était peu à peu transformée en une neige qui la gelait jusqu'aux os. Les deux chattes s'approchaient des frontières, et ça Séia le savait. La forêt faisait peur à la jeune chasseuse. Elle détestait perdre tous ses repères durement acquis. Elle avait l'impression que les arbres allaient se refermer sur elle, l'étreindre jusqu'à l'étrangler. Bien sûr, il y avait une forêt sur son territoire. Mais ce n'était pas pareil. songea-t-elle. Sur son territoire, elle connaissait la forêt. Chaque arbre, chaque buisson, chaque terrier lui semblait familier. Mais ici, tout était nouveau. Elle avait l'impression qu'elle allait se perdre  et rester à errer pour l'éternité dans ce dédale inconnu d'arbres et de buissons. Comme si cela ne sufisait pas, tous ses soucis à propos des disparus, des Clans et des accusations, peut-être éronées des chefs et des meneurs, lui torturait la tête jour et nuit. Séia retourna à la réalité et se rendit compte que Volcan s'était arrêtée. La Meneuse dit :
- On devrait trouver quelque chose ici.
Trouver quelque chose ? Elle parlait sûrement de gibier. La jeune chasseuse huma l'air et sentit un léger fumet d'écureuil. Elle regarda Volcan et murmura :
- Je sens un écureuil.
La jeune chatte détala sans attendre de réponse. Elle pila lorsqu'elle fit l'écureuil, faisant sa réserve de noisettes pour l'hiver. Escuse-moi, petit écureuil, mais ma Troupe a besoin de ta viande. La jeune chatte se posta en position de chasse et avança, ses pattes frolant à peine la sol froid et duveteux. Séia éprouvait toujours de l'adrénaline lorsqu'elle chassait. Elle se demandait toujours pourquoi voulait-elle, du temps de la pouponière, se priver de ce plaisir. Dès qu'elle fut assez proche de sa proie, elle bondit et l'a tua d'un coup de croc à la gorge. Elle chercha des yeux Volcan. La Meneuse l'avait suivi et attendait tappie derrière un buisson. La chasseuse s'approcha de sa Meneuse et dit d'une voix claire :
- Voilà.
Les deux chattes reprirent leur route. Séia hésitait à avouer à la Meneuse ses doutes. Elle prit son courage à deux pattes et miaula :
- Tu sais, je pense que l'on se trompent à s'accuser les uns les autres.
 




Il fallait avouer /div>
Codage par Saphy
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 Sam 16 Jan 2016 - 20:36

« Partie de chasse entre amies »  

Séia ft Luny





Volcan explosant sous les Braises regardait autour d’elle.. elle ne prêtait pas attention à la chasseuse qui lui avait proposé d’aller chasser, non, elle regardait seulement si un chat venait, un chat du Clan de l’Ombre et elle n’attendait pas n’importe quel chat. Elle attendait sa fille, Nuage de Cicatrice. Celle qui aurait déjà dû être guerrière, mais qui par concours de circonstance, était toujours novice. Volcan ne la voyait pas, et ne voyait pas l’ombre d’un guerrier. Soupir. La solitude semblait lui peser plus que jamais auparavant, même si elle était entourée de toute sa Troupe. Sa Troupe… cette dernière ne signifiait absolument rien pour la meneuse à cet instant, parce qu’elle scrutait les arbres de la forêt à la recherche d’un chat qui était bien plus que tout, bien plus important que sa Troupe, même si Volcan n’avait pas la force de délaisser tout ce qu’elle a construit pour retrouver sa fille. Séia parla en affirmant sentir un écureuil.

La chasseuse était concentrée sur la chasse, la meneuse n’était pas. Elle se sentait pathétique, mais elle se redressa, l’œil faussement vif. Volcan n’eut pas le temps de réagir que la femelle l’accompagnant avait déjà détalé. Le pelage noir profond de la féline contrastait toujours avec la neige pure, blanche, éclatante, qui recouvrait le sol. Mais le pelage de la meneuse était actuellement bien en accord avec le moral de celle-ci. Noir comme le désespoir total qui envahissait cette féline présentement. Elle regarda autour d’elle. Elle ne voyait aucune proie. Rien qui ne puisse lui donner envie de chasser. Rien qui ne lui donne envie de faire quoi que ce soit d’autre que de se coucher sur la neige froide et espérer un retour qui n’arrivera jamais, qui n’aurait pas lieu d’être.

Sans trop d’envie, elle suivit discrètement Séia et se tapit dans un buisson pour ne pas la gêner dans sa chasse. Elle, elle ne chasserait pas. Elle, elle n’avait pas le moral et surtout pas l’envie de chasser, alors elle allait rester là dans le buisson, tapis, attendant que le temps passe, attendant l’impossible dans l’espoir que l’impossible devienne possible dans un miracle des étoiles. Volcan explosant sous les Braises hocha la tête quand la féline revint tranquillement vers elle et affirma un voilà qui sonnait faux aux oreilles de Volcan. Tout sonnait faux aux oreilles de la meneuse, à cet instant. La vie elle-même sonnait faux aux oreilles de l’étrangère venue de cette forêt, mais ayant gravi les échelons assez rapidement, devenant ainsi importante pour une Troupe dont elle n’avait au départ aucune idée de son existence. Les choses changeaient rapidement, au finalement. Le voilà de la femelle de sa Troupe résonnait encore dans sa tête et elle se retint de feuler, feuler après Séia parce qu’elle l’obligeait à partir sans que Nuage de Cicatrice ne se soit présentée, mais ce n’était pas de la faute de la chasseuse. Et Volcan se sentait si démunie qu’elle ne fit que suivre la féline, sans rien dire.

Même si les deux félines avaient repris leur route, s’enfonçant un peu dans la forêt, la féline au pelage aussi noir que la nuit gardait un œil au territoire un peu plus loin du Clan de l’Ombre, à l’affut de la moindre trace d’un membre de ce Clan. Elle ne voulait pas repartir de là sans avoir vu sa fille et pourtant, peut-être allait-elle être obligée ? Parce qu’aucun membre ombreux ne semblait vouloir pointer le bout de leur nez. Volcan explosant sous les Braises s’arrêta net de marcher lorsque la chasseuse qui lui avait proposé de venir chasser lui fit part de ses doutes. Ses doutes quand aux accusations. Elle faisait confiance au Clan ? Elle voulait protéger ceux qui avaient probablement tout laisser tomber des codes d’antan ? Pourquoi ? Elle n’avait pas le droit ! C’était les Clans, et personne n’avait le droit de remettre en cause cela ! Le pelage de la meneuse s’hérissa légèrement.

« Tu fais confiance aux Clans toi ? »





Codage by Kayl pour Luny only
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 Dim 20 Mar 2016 - 21:31
UP ?
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 Lun 18 Avr 2016 - 21:15
Partie de chasse



ft Volcan



Finalement, elle aurait mieux fait de se taire. La Meneuse s'était enervé. La jeune chatte ne comprenait pas pourquoi. D'accord, en quelque sorte, elle l'avait contredit. Mais, était-ce vraiment la seule raison pour laquelle la Meneuse s'énervait-elle à ce point ? Ce n'était pas le moment de penser aux raisons de la Meneuse de s'énerver.UC



Finalement, elle aurait mieux fait de se taire. La Meneuse s'était enervé. La jeune chatte ne comprenait pas pourquoi. D'accord, en quelque sorte, elle l'avait contredit. Mais, était-ce vraiment la seule raison pour laquelle la Meneuse s'énervait-elle à ce point ? Ce n'était pas le moment de penser aux raisons de la Meneuse de s'énerver. UC 




Partie de chasse /div>
Codage par Saphy
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 Dim 31 Juil 2016 - 16:58
|| J'archive pour cause d'inactivité de Séia
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