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La vengeance est un plat qui se mange saignant. [PV Beauté Cristalline]

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 Sam 9 Mar 2013 - 15:17
Je ne pus réussir à dormir cette nuit-là. J'étais trop excité. J'allai faire payer ces petites vermines, ils allaient voir ce qu'ils allaient voir. Phoenix d'Ivoire était retour ! Je commencerai par le Clan du Tonnerre. Il avait toujours été faible de sa gentillesse et de sa générosité. Je tuerai leur chef, leur lieutenant, et enfin le clan entier. Ensuite, j'irai chez le Clan du Vent, de l'Ombre, et pour finir chez celui de la Rivière. Je tuerai tout le monde. Ma soif de vengeance est sans limites. Seulement, je ferai ça petit à petit. Je me cacherai sur leur territoire pour leur faire peur, et je les éliminerai un par un, sans que personne ne se doute que c'est moi. De toute façon, qu'elle importance qu'ils sachent ou non ? Mon but restait le même. Une fois celui-ci atteint, je m'occuperai de ces chats errants sans cervelle et sans courage que j'avais appelés pour entraîner la chute des Clans. Ensuite, j'aurai tous les territoires pour moi -MUAHAHA xD-. Cela prendra du temps, mais je serai patient. Sauf avec les petits impertinents qui voudront déjouer mes plans. Je sortis de mon abri et fis ma toilette consciencieusement pour me calmer. Je réprimai quelques gargouillements : j'aurai largement le temps de chasser en chemin. J'avais tout mon temps, le soleil se levait à peine derrière les Hautes Pierres. Je sautai de rochers en rochers, avant d'arriver au niveau de la Grotte de la Vie. J'humais l'air. Aucune odeur récente de chats. Je descendis de mon perchoir et atterris souplement sur le sol. Je traversais le Chemin du Tonnerre puis le longeais. J'arrivai enfin aux Quatre Chênes. Je n'y étais pas revenu depuis la bataille. Je progressais à couvert, sous les buissons. Mon ventre gargouilla de nouveau. J'apercus une souris non loin de là. Je me tapis dans les fourrés et je sautai sur ma proie. Je la dévorai à l'abri des broussailles. Ne voulant pas m'exposer trop longtemps, je courus d'une traite pour me cacher dans l'Arbre aux Chouettes. N'apercevant aucune patrouille, je sautai à terre et suivis la rivière à bonne distance. J'arrivai enfin aux Rochers du Soleil. Le Clan du Tonnerre avait fortement marqué son territoire. Aucune trace du Clan de la Rivière. C'était une bonne chose. Un clan à la fois. Je me cachai dans les buissons. Une patrouille arrivait. Je reculais un peu plus dans les fougères. Les guerriers ne remarquèrent pas ma présence. Il y avait trois guerriers et deux apprentis. Malgré le petit nombre de guerriers accomplis, il n'était pas prudent de les attaquer. Ils alerteraient le camp bien trop tôt de mon retour. Leur lieutenant, Beauté Cristalline, fronça les sourcils et scruta les alentours. Je retins mon souffle. Elle ordonna d'un coup de queue à la patrouille de repartir. J'attendis que les bruits de pas s'estompent avant de sortir de ma cachette. C'est alors que la silhouette de Beauté Cristalline se découpa dans le soleil, qui était maintenant à son zénith. Inutile de retourner me cacher, elle m'avait repéré depuis le début. Je sortis et me plantai devant elle. L'adrénaline monta dans mes veines. J'avais hâte de voir le sol de la forêt rougir de son sang.
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 Dim 10 Mar 2013 - 17:07
VENGEANCE IS A MEAL OF BLOOD
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    « Phoenix d'Ivoire ! Toi ... toi ! Tu es vivant !! »

J'avais feulé ces mots avec une haine inouïe, et j'avais du prendre sur moi pour ne pas déchiqueter ce traitre sur le champ ! Et pourtant, cette journée avait si bien commencé ! Si j'avais su, ce matin, en me levant avec le soleil, que ce jour serait le pire depuis la grande bataille ! Si j'avais su, en ordonnant à Nuage Sauvage, Nuage d'Ocre, Plume de Nacre, et un autre guerrier dont j'avais à peine vu la silhouette, de venir patrouiller, qu'ils couraient un terrible danger ! La peur au ventre, une très mauvaise intuition en tête, j'étais sortie du camp en trombe. Tout le clan me regardait avec de grands yeux, étonné par ma mauvaise humeur. Moi qui étais réputée pour garder mon sang froid en toutes situations ! J'avais cru bon de faire une patrouille pour que toutes mes craintes s'effacent, mais rien n'y faisaient. Plus nous nous approchions de la rivière, et plus ma colère grandissait. Contre quoi, je ne le savais pas encore, mais je n'allais pas tarder à le voir. Mon sang ne fit qu'un tour quand, au détour de quelques buissons, je sentis une odeur malheureusement familière ! Je ne pouvais plus rien dire. Ma gorge s'était asséchée sur le coup, et aucun son ne sortait lorsque je le voulais. J'avais secoué la queue pour signifier aux autres que j'allais bien et que nous pouvions y aller. Mais aucun d'entre eux ne m'avait cru. J'avais alors du leur confier mes angoisses, mais une atmosphère d'incertitude planait dans l'air. Aucun n'avait entièrement confiance en moi. Ne voulant pas les entraîner dans ce qui pouvait être un féroce combat, je leur avait dit de retourner au camp et d'y rester. Si je ne revenais pas une heure plus tard, ils devraient revenir avec trois autres guerriers en plus. Sur ces mots, ils partirent en direction du camp, et je repartis vers l'odeur à toute allure.

La terreur qui était en moi depuis ce matin se confirma lorsque je sentis le parfum se préciser. Le traître ! C'était lui ! L'image d'Etoile de Crépuscule défilait dans ma tête avec d'autres souvenirs de la guerre, dont Etoile Flamboyante. Je le revoyais, hurlant à la mort, se débattant ... Tout ça était trop, et il fallait que quelqu'un mette définitivement un terme à tout ça. J’accélérai encore ma vitesse, le plus possible, jusqu'à ce que mes pattes ne touchent plus qu'à peine le sol. A une vitesse folle, je grimpai sur un rocher, et vit la silhouette de Phoenix d'Ivoire, tapi dans les fourrés. Je me retins de lui sauter à la gorge et de le tuer sur le coup, et sautai à terre pour qu'il me remarque enfin. Ce fut le cas. Un instant plus tard, il était planté devant moi, et vu la lueur qui flamboyait dans ses yeux, rien ne montrait qu'il était près à se racheter.

Je sortis mes griffes et retroussai mes babines en grondant. Je reculai de quelques pas pour mieux pouvoir le déchiqueter, et bandai mes muscles. Sans lui laisser le temps de répondre, je lui fonçai dessus dès mon recul effectué, et lui lançai un violent coup de griffe dans la tête ! Ça faisait un coup ! Encore une dizaine et c'en serait fini. Vivement, je me projetai en arrière et fis un plan dans ma tête. Tout d'abord, l'affaiblir. Au bout de dix coups, le mordre à la gorge par deux fois. Et ensuite, je pourrais m'acharner sur sa carcasse si cela me chantait ... Mais je ne voyais à présent que ses yeux, ses yeux brillant d'envie de vengeance, de morts et de sang. C'était décidément le plus beau malade que je voyais depuis ma naissance ! Mais en moi, la détermination d'en découdre était telle que j'avais presque entièrement confiance en moi. Pour le clan ! Je lui crachai :
    « Tu ne tueras plus personne ... Le seul sang qui coulera sera le tien ! Dis moi ce que tu manigances avant que je ne perde patience ! »
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 Dim 10 Mar 2013 - 17:58
« Phoenix d'Ivoire ! Toi ... toi ! Tu es vivant !! »

Je voyais bien qu'elle luttait pour ne pas me sauter dessus. Elle avait la haine contre moi. Pourtant je ne lui avait rien fait ! Je l'avais même aidé, enfin, indirectement et contre mon gré! En tuant son chef, je lui ai permis d'être lieutenant !
Elle retroussa ses babines et sortis ses griffes. Je fis de même, me préparant à l'attaque imminente. Trop prévisibles ces chats des Clans. Ils se laissent emporté par leur sentiments. Quelles bandes de mauviettes ! Ils veulent venger leurs morts, mais il faudrait qu'il comprennent que ce n'est pas en les vengeant qu'ils iront au "Clan des Étoiles" et qu'ils y seront accueillis en héros.
Le lieutenant recula et me fonça dessus. Je n'allais pas esquiver maintenant, il ne fallait pas qu'elle sache que ses émotions trahissaient des futurs mouvements d'attaque. Elle me griffa la tête. Nos regards s'accrochèrent. Je soutins ses yeux marrons.

« Tu ne tueras plus personne ... Le seul sang qui coulera sera le tien ! Dis moi ce que tu manigances avant que je ne perde patience ! », me cracha-t-elle.

J'éclatai de rire. Commet osait-elle ? Elle devrai savoir que je ne révèle mes plans à personne et que j'adore étriper ceux qui me le demande. Par quoi je vais commencer avec elle ? Oh, elle mérite bien de souffrir un peu. Je vais donc la faire fondre d'épuisement. Ensuite, je vais lui labourer le ventre de mes pattes et je la laisserai agoniser là. Ah, et j'oubliais : je la cacherai un peu pour que ses amis ne la trouve pas trop vite. À l'idée de sentir son sang chaud couler sur mes babines, je frissonnai. Quelle belle journée !
Je tendis d'un coup mes pattes arrières et envoya valdinguer le lieutenant. Je me relevai et sautai sur elle.

- Oui je suis vivant. Pour ton plus grand plaisir apparemment. Je tuerai s'il me plaît et pour finir, non, je ne te dirai pas ce que je manigance sale chat du Clan du Tonnerre. Tu n'as qu'à deviner si tu veux vraiment savoir !

Un sourire sadique apparut sur mes lèvres. Elle ne perdait rien pour attendre. Aujourd'hui serait le dernier jour de son existence. Les chats trop courageux ignorent souvent la douleur pour montrer leur vaillance. C'est ce qui les fait courir à leur perte. La rage déferla dans mes veines. Je voulus la mordre à la gorge, mais la fourbe se tortilla et ce fut finalement son oreille que je déchiquetai.
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 Sam 27 Avr 2013 - 0:37
I'M NOT AFRAID OF YOU


Il éclata d'un rire sadique. Un rire effrayant, un rire presque franc. Tss. Ca ne m'aurait pas étonné de lui qu'il rit en pensant à tous ses futurs massacres. Mais c'était amusant pour moi aussi. Car il ne tuerait plus à personne, et si je devais être sa dernière victime, je mourrai pour mon clan !
Il était toujours en train de ricaner lorsque je sentis que ce ne serait pas aussi simple que je le pensais. C'est aussi à ce moment là que je le vis devant mon museau. Rapide ! De sa seule force, il m'envoya à deux ou trois longueurs de chat plus loin. Force et vitesse. Un ennemi redoutable. Je souris, de peur, mais aussi de contentement. C'était un honneur de combattre un adversaire si fort. Et c'en était un de plus que de le voir agoniser devant moi. Un sourire cruel s'étala sur son visage lorsqu'il daigna me répondre !
    « Oui je suis vivant. Pour ton plus grand plaisir apparemment. Je tuerai s'il me plaît et pour finir, non, je ne te dirai pas ce que je manigance sale chat du Clan du Tonnerre. Tu n'as qu'à deviner si tu veux vraiment savoir ! »

En un instant, il était à nouveau devant moi ! La bataille commençait.
Il tentait de me mordre à la gorge, je le savais, cela se voyait. Vainement il essayait de me mordre, claquant des mâchoires dans le vide à chaque tentative. Le point faible de tous les chats n'étaient pas le mien, car moi, j'avais une cervelle ! Néanmoins, en une esquive, il m'eut à l'oreille, laquelle commença à saigner sur le moment. Je grimaçai, et, tentant d'oublier la douleur en vidant mon esprit, je lui retournai son attaque. Je lui sautai dessus, et au bout de quelques essais, réussit à lui mettre deux coups de pattes dans le visage : un au museau, et un aux yeux ! Deux coups importants. Il fallait que je vise le visage. Connaissant son incroyable vitalité, même avec la queue en moins, il ne s'avouerait pas vaincu. Je reculai, et le jaugeai rapidement. Il n'avait pas l'air mal en point, même si le sang perlait de ses blessures peu à peu. Trop résistant, beaucoup trop. Il fallait que je passe la deuxième vitesse ... Le prochain, coup, il le sentirait passer.
    « Ne crois pas que cela sera aussi facile, assassin ! Je t'en empêcherai, même si je dois perdre la vie pour prendre la tienne. Prépare toi bien, car cela risque de piquer un peu. Quoique, moi, je ne prends pas plaisir à faire souffrir, et je ne te laisserai pas agoniser trop longtemps. »

J'avais insisté sur le "moi". Je me léchai la patte, et la passai à plusieurs reprises sur ma blessures à l'oreille. Mon pelage était déjà bien couvert de poussières. Jusqu'où ce sale chat me pousserait-il à aller ? J'esperai que ce ne serait jamais trop loin. Prête à esquiver, je bandai mes muscles. Prête à me battre.
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