Invité

Ven 6 Mai 2016 - 12:01

Tu pourrais faire attention... Quoi ? Ah, pardon, c'est de ma faute...

Equinoxe du Printemps

Rivière Pâle

L'odeur de la terre humide emplit ses sens, lui donnant du mal pour se concentrer sur ce qui se passe entre ses pattes.
Immergée jusqu'au ventre dans la rivière du Clan, Rivière Pâle attend patiemment que le poisson qu'elle sent au niveau de ses pattes arrières veuille bien avancée jusqu'à ses griffes à l'avant pour qu'elle puisse le pêcher.
Heureusement que l'eau est encore fraîche, car le parfum capiteux du printemps, de terre et de fleurs qu'elle ressent d'autant plus avec sa très mauvaise vue la distrait assez pour qu'elle oublie la présence de la bête écailleuse sous elle de temps à autre.
Une onde près de sa patte gauche fait revenir sa concentration et, sortant lentement les griffes, elle remonte sa patte d'un geste précis et rapide apprit de sa mère et déloge le poisson du lit de la rivière.
Elle l'envoie valsé sur la rive et, suivant plus le bruit mat qu'il a fait en tombant que sa vue floue et défaillante, elle le retrouve et pose une patte sur lui pour le maintenant le temps qu'elle plante ses crocs dans sa nuque pour l'achever.
Une vague de fierté la parcourt lorsqu'elle renifle sa seconde prise puis la première. Pouvoir nourrir son Clan et chassée comme n'importe quel autre guerrier la rend toujours joyeuse et c'est à sa mère qu'elle le doit.
Elle a un instant une vague de mélancolie et de douleur en repensant au regard rose et magnifique d'Œil de Corail et à l'odeur douce de sa fourrure contre la sienne lorsqu'elle était chaton, puis secoue la tête et se reprend. La douleur de sa disparition restera à jamais présente en elle et sa haine des autres Clans qui en découle aussi, probablement, mais ce n'est pas une raison pour qu'elle traîne la patte pendant sa chasse.
Attrapant ses deux poissons au mieux, elle décide de retourner au camp, n'ayant de toute façon plus de place dans sa gueule pour une troisième proie et elle lève haut la tête pour ne pas faire traîner la queue des animaux à écaille en retrouvant son chemin vers le camp.
Lorsqu'elle pose enfin ses proies sur le tas de gibier, elle a la nuque endoloris d'avoir garder la tête haute et elle se secoue une fois avant de s'en retourner, marchant dans le camp sans trop savoir quoi faire.
Elle n'a pas faim, est déjà aller chasser et n'a pas non plus envie de se reposer. Si elle avait un apprenti, elle aurait de quoi s'occuper, mais ce temps-là n'est pas encore arrivé et, pour le coup, elle ne sait pas trop quoi faire.
Elle pousse soudainement un miaulement, plus de surprise que de douleur lorsqu'elle percute quelque chose, ou plutôt quelqu'un, vu que le mur est doux et sent l'odeur caractéristique du Clan de la Rivière.
- Ouch ! Pardon, fait-elle précipitamment, encore plus surprise de se cogner contre quelqu'un alors que ça ne lui est pas arrivé depuis ses jeunes années d'apprentissage, je ne t'ai pas vu et je ne regardais pas où j'allais. Tout va bien ?

Vétéran

Puf/Surnom : Equi, Chou pour ma Chou

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Le personnage
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Âge du perso:
Mentor / apprenti :

Equinoxe Passée

Sam 24 Sep 2016 - 4:36

Lorsque deux esprits maladroits se rencontrent

Je regardais le ciel. Sa couleur m’intriguait. Joliment bleutée, mais quelque peu rosée sur les bords. Je me promenais un peu, dans le camp du Clan. Je regardais un peu partout, un peu nulle part. Le soleil créait les ombres des guerriers qui rentraient et sortaient du camp. Donc moi, j’étais là, et j’observais, je regardais. Mes yeux verts scrutaient tout, cherchant le moindre petit problème, mais tout allait bien, alors je pus cesser un peu de surveiller et me concentrer sur le repas que j’étais en train de manger, bien que je n’en aie pas envie. Sans Mirage Lunaire, sans ma mère, sans mon père, sans tous ceux que j’avais perdu, la vie avait, elle aussi, un peu perdu de son sens, et dans ce cas, c’était moi qui étais perdu, à présent. Mais je n’en voulais à personne. Ni à ma mère de m’avoir fait sentir coupable de la mort de mon père, ni à mon ancien ami et apprenti d’avoir tué celle-ci, dans un rêve, non, dans la forêt sombre. Comment pourrais-je en vouloir, après tout, alors que tout ne partait que d’une bonne intention ?

Je baisse la tête, il faut que je me change les idées un peu, et que je cesse de ressasser le passé. Parce qu’en faisant ceci, je ne faisais que m’enfoncer encore plus. Alors il fallait que j’oublie. Mais je n’en serais jamais capable. Comment oublier ceux qui m’avaient donné, tant de fois, larmes et sourires ? Je soupirai, j’avais l’impression de perdre le contrôle de ma propre vie, de mes propres sentiments, et ce n’était pas agréable du tout. Je me mis à marcher, un peu partout dans le camp, faisant les cents pas. Je secouai la tête. Il fallait que je cesse d’y penser. Que je cesse… D’y penser.. cesse d’y…

Ouch ! On m’a foncé dedans, alors que je marchais, sans faire attention à où j’allais, totalement perdu dans moi-même, et dans mes pensées, tellement que j’en avais perdu mon poisson. Je levai la tête et vis Rivière Pâle, une très jolie guerrière du Clan. Svelte, mais pas pour autant menaçante. Elle s’excusa aussi et je secouai la tête, signe que ce n’était pas grave : les accidents arrivent à tout le monde. Je m’approche d’elle en souriant, mais j’étais tout de même un peu mal à l’aise. Je lui dis que tout va bien, parce que je n’avais pas envie de tout expliquer, et que souvent, ceux qui posaient cette question ne souhaitaient pas réellement une question. Considérant notre discussion terminée, je me penchai pour ramasser mon poisson, et c’est alors que ma tête frappa durement la sienne, tellement que j’en fus étourdi.

“Ouch ! Pardon, quel idiot je fais !”

Invité

Jeu 20 Oct 2016 - 11:01

Tu pourrais faire attention... Quoi ? Ah, pardon, c'est de ma faute...

Équinoxe du Printemps

Rivière Pâle

Sa truffe dans la fourrure de sa victime, elle sent la vague de surprise passer de l'esprit de l'innocent dans lequel elle vient de rentrer au sien et son odeur, caractéristique du Clan de la Rivière, possède une touche de roseau séché et de lait.
Il n'y a qu"un seul guerrier dans le Clan qui sent une telle odeur et son cœur fait un bond encore plus surprit lorsqu'elle se recule, sa proximité avec le chat en face d'elle lui permettant de reconnaître les yeux verts et la truffe d'Équinoxe du Printemps.
Elle reste figée tandis que le lieutenant se confond en excuses, la gêne et la honte lui brûlant les oreilles.
Équinoxe du Printemps est le second du meneur, l'une des personnes dont elle voulait gagner le respect en tant que guerrière et chasseuse malgré son handicap. Lui rentrer dedans comme lors de ses jeunes lunes de chaton où elle était incapable de se repérer et de se diriger sans l'aide sa mère n'est probablement pas le meilleur moyen pour y parvenir...
Écoutant à peine les paroles du guerrier, elle a tout bonnement envie de fuir à toutes pattes pour se cacher au fond de la rivière pour les 10 prochaines lunes, mais le coup de tête qu'elle se prend sous le menton efface cette possibilité de son esprit.
La surprise lui fait pousser un cri plus que la douleur elle-même et elle en est encore à se demander ce qui vient de se passer et qu'elle n'a pas vu pour en arriver là lorsque la voix d'Équinoxe du Printemps énonce une énième excuse :

- Ouch ! Pardon, quel idiot je fais !

Son esprit met un temps pour comprendre et pour écrire le scénario de ce qui vient de lui arriver avant qu'elle ne comprenne et, instantanément, une envie de rire la prend devant la maladresse naturelle de son lieutenant, lui faisant retenir de justesse un ronron.

- Je devrais peut-être te prêter ma vue catastrophique, propose-t-elle sur un ton amusé. Tu aurais une excuse parfaite pour expliquer ta maladresse !

Parler de son handicap ne lui pose pas de problèmes et savoir qu'Équinoxe du Printemps peut être aussi maladroit et normal qu'elle lui fait perdre toute la gêne qu'elle peut ressentir à en discuter avec lui.

Tu pourrais faire attention... Quoi ? Ah, pardon, c'est de ma faute... - Equi