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That justice I wanted to replicate. It turned to tragedy before my cynical eyes | Ft Luny ♥

Chant des Rivières
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Moussy l'étoile de mer
Messages Messages : 54

Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso: 47 lunes
Mentor / apprenti : Torrent des Esprits
Chant des Rivières
 Sam 5 Juin 2021 - 19:55
//trigger warning//


Ó Valhalla
Sal veit ek standa
Couchée au milieu de la tanière des guerriers, perdue dans les mousses et les fleurs de mon nid, mes yeux brillent avec intensité. Dans le noir beigné du clair de lune, je vois de mes yeux nyctalopes des guerriers cacher leurs propres yeux dans leurs queues. (Tu les déranges Riri) Bah. Non ? (Si, tes yeux brillent, ils reflètent beaucoup la lumière de la lune. En plus, tu as les yeux claires. Ca les dérange d'autant plus)... (Ferme les yeux, Riri). Non. (Tu n'as pas tord. N'importe quoi pourrait venir vers toi si tu fermais les yeux.)

Je ne répond pas. Laissant mon esprit silencieux. Je me sens trop exposée. Comme si j'étais inflammable par la seule lumière de la lune et des étoiles. Je clign— (Ces ombres ont bougé !!!)

Mais je ne puis les garder fermer qu'un court instant. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Et je sens les ténèbres faire hululer une alarme incendie dans ma tête. (Rͫͤ͑͑́̓͞ìr̺̳͙̠̯ͬ̍̈̆̃ĭ̕ ̰̱̭̘̼͇̯̉͑͗̍ͬͤ̚f̴a̯̬͈̋ͯ̏u͟t̯̼͓̺̦͎̟͌͐ͦ̋̄͛ͧ ̴̂̓̂ͮ̇ͧͣp͍͚̅̓͠ą͚̭̻̘̞͙͓̎̽̃̀ͪ̆̽r͈͇̼̱͙̦̄ͫ͂ͥͣͦț͇̮̦̣͚̤ḭ̝͂ͪr̶̺͐ d̒'͒҉ic̶͖͍̦̝̈̒͗̏i͝)

Mais je me dis que je dois rester là où je suis. Rester en sécurité. Fusionner avec mon nid de mousse. Et cesser d'exister quelques inst— (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕)

Quelque chose dans mon dos s'est mis à hurler. J'aurais pu me recroqueviller sur moi-même et attendre que ça s'arrête. Mais ce hurlement-ci était si affreux, déformé, débordant de douleur, un hurlement qui suffoque, qui croule sous son propre poids, il perpétue son agonie, je l'entend périr dans mon dos. Alors je m'enfuis. Avec la légèreté d'une souris, une panique endiablée au corps, je fuis. Je sors de la tanière. Il y a d'autres hurlement dans le camps, (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕) derrière moi, (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕) à côté de moi (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕). Sous moi.(H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕) Au dessus de moi (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕). En moi. (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕) Partout les hurlements se déchaînent, et ma fuite légère se transforme en galopade affolée par la terreur. (H͔̬ͫ̅A̷̛̻̖̫̬̯͖̼̝̘͈̪̙̮̔́̈ͫ̇ͥ́̄̍̓̿̚̚͠Â̢̳̝̰͂̔͢͢Ä̢̠̭̝̲̠̥̼̟̥̱͖̞́ͩ̉̒̋͋͌ͯ̋̑̂̃͊͞ͅĄ̶̰̙̣̜̬̮͖̤̣̩͛ͬͮͦ̌̾̍͂̏̚̕) Elle m'étreint, je suffoque, je cours plus vite à chaque fois que je sens mon cœur se dérober sous son propre battement devenu fou.

Dans la nuit claire de la saison chaude, je vois mon champs de vision rétrécir. Je n'ai plus de vision périphérique, je n'ai plus d'espoir de fuite. Les liens s'attachent à ma gorge, à mes yeux, à mes oreilles. Tout se brouille, tout se met à choir et tout se sent perdu et vain. (h̵̛̼̻̣̗͉̟̥͍͉͉̘͎͢ḁ̢̭̯͈͓̖̦̭́͢ą̡̘̝̱̠̥͍̺̖͇̥̫̪͉̬̻a͉͍͎͇̝͈̫̣̠̱̰a̰͕̫͖͎̮̱̤a͖̬̠̥̘̫͓̫̪͎̼͔͕͟) les hurlements ne sont plus que des plaintes moroses et sourdes. Le froissement glaçant des fourrées se perd dans l'immense néant qui m'étreint.

Dans la nuit claire de la saison chaude, j'ouvre les yeux. (h̵̛̼̻̣̗͉̟̥͍͉͉̘͎͢ḁ̢̭̯͈͓̖̦̭́͢ą̡̘̝̱̠̥͍̺̖͇̥̫̪͉̬̻(à quel moment avais-tu fermé les yeux au juste ?)a͉͍͎͇̝͈̫̣̠̱̰a̰͕̫͖͎̮̱̤a͖̬̠̥̘̫͓̫̪͎̼͔͕͟) je vois le territoire lumineux comme il l'a toujours été (tu ne vois que le lac riri le reste est noir) je sens mais je ne sens plus il ny a plus rien que je connaisse tout est flou et froissé (meil) oui moi aussi jai sommeil (am sit amet sollicitudin massa etiam maximus in massa vel mattis) ca veut rien dire (morbi consequat commodo justo nec malesuada) rrete de arler

sais as ou e uis

e

ance

o esse es attes

e isare

e

aeale

e

aueil

uscecursusomoeaqua

(La tête désormais immergée dans les eaux, Chant des Rivières se perd au milieu des murmures du lac, les sirènes qui l'appellent lui rappellent comment son père biologique a fini il y a de cela milles et unes saisons.

Chant des Rivières ne veut pas finir comme ça.

Chant des Rivières ne veut pas finir.

Fatiguée, assaillie de ses propres hallucinations, Chant des Rivières ferme finalement les yeux dans ce bleu lumière qui ne veut rien dire.
)
Azurite Fragmentée
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Lys | Luny
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 33 lunes
Mentor / apprenti :
Azurite Fragmentée
 Mar 8 Juin 2021 - 18:57



that justice i wanted to repliace, it turned to tragedy before my cynical eyes


L’Azurite avait vu son quotidien s’installer doucement, tranquillement – pour rejoindre celui d’avant. Pour être immuable, pour être identique et pourtant; l’Azurite avait grandi, appris. Elle se contentait du minimum.
Pour avoir vécu si loin de lui, tellement loin de lui; pour n’avoir pu chasser avec lui, ni combattre à ses côtés, pour toutes les lunes où elle se devait de veiller sur lui plutôt qu’évoluer tranquillement auprès de lui, silencieuse, invisible – elle avait appris. Elle ne demandait plus l’impossible, elle ne demandait plus rien. Si ce n’était de fouler la terre de ses pattes, et d’avoir un cœur battant, pour continuer de grandir et d’évoluer dans un entourage où il en faisait partie. Elle avait appris la simplicité – elle avait appris le manque. Elle ne voulait plus jamais le ressentir aussi brusquement, aussi violemment.

Et même si son lit de mousse était froid, sans personne pour partager sa chaleur, ce n’était pas grave. Jamais elle n’accepterait qui que ce soit dans sa vie, tant que ce n’était pas le meneur qui dirigeait aussi bien qu’il le pouvait le Clan dans lequel elle avait toujours vécu. Il en avait tellement fait du chemin.
Nuage du Flocon était devenue une étoile. Mais l’Étoile était aussi fragmentée que l’Azurite et ça la désolait toujours autant. Elle aurait voulu le réparer. Elle ne pouvait pas.

Alors l’Azurite l’observait.
C’était toujours mieux que rien.
toujours mieux que ne pas être là

La nuit accompagnait la féline – la nuit l’accompagnait toujours, quand les étoiles brillaient et que la lune trônait dans le ciel, elle se sentait bien. Elle se sentait encore plus proche de ses ancêtres et compagnons de route. Ceux qu’elle avait accompagné pendant un moment avant qu’on lui redonne une chance ici-bas.
Alors elle se promenait sur les terres du Clan de l’Ombre, l’âme tranquille, sachant que presque tous les autres dormaient – sans faire attention, sans craindre… jusqu’à se retrouver sur les territoires libres. Elle y avait habité, auparavant, pendant un temps, quand leur Promesse était vivante et collée tout contre elle – quand la lâcheté s’était infusée dans son corps et son âme et qu’elle s’était refusée à la possibilité du bonheur.

Et le cœur qui se suspendit quelques instants; quand l’adrénaline remplaça tous les sentiments. L’Azurite, jamais, ne resterait passive. Jamais, elle ne laisserait un chat mourir devant ses yeux son passé ne reviendrait jamais la hanter (elle le refusait).
Sans hésiter, sans attendre – elle avait plongé dans cette eau, indifférente à la température de celle-ci, pour refermer ses crocs sur la peau du coup de la guerrière qu’elle reconnaissait désormais comme étant Chant des Rivières.
Elle se débattit contre l’eau pour remonter, ne pouvant s’empêcher de se dire qu’un chat du Clan de la Rivière se serait clairement mieux débrouillé, mais elle parvint à se hisser avec la guerrière sur la terre ferme, haletant alors qu’elle déposait délicatement Chant des Rivières. L’Azurite s’en approcha pour appuyer légèrement, très légèrement, sur la poitrine de la chasseuse, lui faire recracher l’eau probablement inévitablement avalée.

L’odeur du Clan des Étoiles ne les entourait pas.
Ce n’est pas ton heure, Chant des Rivières. Reste avec moi.

twostars 021
Chant des Rivières
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Moussy l'étoile de mer
Messages Messages : 54

Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso: 47 lunes
Mentor / apprenti : Torrent des Esprits
Chant des Rivières
 Mar 20 Juil 2021 - 22:06

Sólu fegra, gulli betra
Fiar skulu dyggvar, dróttir byggja
Ft @Azurite Fragmentée | Luny ♥ | Vous étiez une promesse faite pour être brisée. Mais tu es une promesse faite pour briller.
Dis moi Chant des Rivières. (oui ?) ne serait-il pas bienveillant envers toi comme moi de disparaître ? Ici. Maintenant. Juste. Tout lâcher. Et disparaître. (j’aimerais lâcher prise et me laisser glisser vers le fond de l’eau. Tu penses qu’elle nous englouir-) Elle nous a d’ors et déjà englouties. On ne reviendra pas, Rivou. Lâche prise, détend ton corps, détend ton esprit, aucun de nous, ni les hallucinations ni toi ne reviendra vivant de ce périple hors de la réalité. Tu le sais. Tu le savais quand tes pattes ont foulé l’eau.

(Je voudrais que papa soit là.) Mais il n’est pas là.
(Je voudrais que Gardien des Ténèbres soit là.) Mais il n’est pas là.
(Je voudrais que n’importe qui soit là.) Mais personne n’est là.

Les yeux clos, mon esprit ferme les yeux à son tour. Il surpasse la réalité, et mon esprit ouvre les yeux sur l’irréel de notre tête. Chant des Rivières se débat, mais je sens qu’elle n’a plus assez de force, ni assez de volonté. Elle est courageuse, pas téméraire. Repose-toi mon ange. Je te promet que plus personne ne t’importunera, plus personne ne te fera peur, plus personne ne te fera de mal. Tu ne seras plus triste, suspicieuse, honteuse d’exister, honteuse de tes peurs, honteuse de ta folie. Tout ira bien, maintenant.

Je sens Chant des Rivières s’engloutir elle-même dans sa propre tête. Comme on lui avait dit quand elle a patrouillé avec Irréalité d’Eucalyptus, elle était vouée à disparaître pour qu’une autre hôte émerge. Une hôte saine et pure. Pas comme elle. Une hôte qui mériterait de vivre, d’avancer, d’avoir des petits, d’avoir un compagnon. D’être heureuse.

« Ce n’est pas ton heure, Chant des Rivières. Reste avec moi. »

Et si c’était justement son heure, que dirais-tu ? Car la petite guerrière si insignifiante n’a pas entendu ton appel, elle n’a pas senti ta présence, elle est déjà partie très loin. (hmm?) Laisse-la dormir, tu vois bien qu’elle souffre. (whats goin’ on?) Ses petites pattes s’agitent dans le vide. Mais les seules vagues de l’eau sont celles de la guerrière qui est venue à la rescousse de la noyée. Chant des Rivières remonte à la surface, mais l’esprit n’est plus sien, elle a failli à son rôle d’hôte, elle n’en est pas digne. Elle a laissé cet oiseau envahir sa cage et chanter sa déchéance, puis disparaître, emportant avec lui dans un brasier ténébreux tout ce qu’elle possédait.

Je sens de nouveau l’air sur ma peau. Je sens l’eau s’échapper. Mais Chant des Rivières ne sent rien. Elle n’est pas là. Elle a plongé.

Alors que je pensais être l’hôte, ses yeux se sont ouverts. Chant des Rivières ne veut pas partir. Pas comme ça. Pas maintenant. Elle se débat comme si la forêt sombre était à ses trousses, elle remonte telle une carpe à la surface et refait son apparition dans le monde réel. Dans le monde des vivants. Sa petite gueule s’ouvre, et l’air s’y engouffre avec avidité.

J’hoquète, il m’est ardu de respirer, mais la douleur de la vie me redonne des forces et me fournit en adrénaline. Je ne m’enfuis pas ventre à terre que parce que j’en suis incapable, je constate le paysage parasité de constellations dûes à mon émergance, parasité également par les ombres de ma psychée partie à la dérive. Ce n’est ni une tempête, ni un incendie, ce sont les deux à la fois. Mais je ne panique pas, je respire, j’émerge par vagues. Je constate au bout de plusieurs minutes que quelqu’un est avec moi, et que l’on m’a sortie de l’eau.

C’était moi. Mais en grande. Et avec des poils ras. C’était moi. Si j’étais belle. J’incline ma tête sur le côté, perdue. Je la connais.

« Azurite ? » Je ne connais pas le suffixe. Je l’ai oublié. Je le cherche, il est là, quelque part dans ma mémoire. Ce qui fait d’elle une guerrière. Elle m’évoque un éclat. Un éclat qui luit de mille feux. Claire comme de l’eau de roche. Enfermé dans une azurite. Qui fait briller la pierre d’un bleu d’azure « Scintillante ? » (C’est pas ça du tout, Riri) Je m’en fiche. Ca lui va bien. Parce qu’actuellement, elle résonne dans la réalité, elle rayonne dans les ténèbres fragmentés.

Ma voix est un souffle étranglé. Un simple nuage de fumée qui m'asphyxie aussi lentement que j'ai prononcé ces deux mots.
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